Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension. |
|
| De l'art de bien aimer les femmes | |
| | Auteur | Message |
---|
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: De l'art de bien aimer les femmes 16/5/2013, 00:05 | |
| Quelques conseils en vers du comte de Bussy-Rabutin pour éclairer les jeunes amants désireux de se faire aimer d'une coquette : Si vous aimez une coquette Qui soit insensible à vos maux, Qui vous flatte, puis vous maltraite, Et vous accable de rivaux :
Ne vous rebutez point, quelque sot s'irait pendre; Ne vous rebutez pas, vous la verrez changer : Attendez l'heure du berger, Tout vient à temps qui peut attendre. Et sans négliger l'effet des larmes en amour : Pleurez, amants, aux pieds de vos maîtresses, Si vous voulez attirer leurs tendresses, Qui pleure quand il faut des pleurs En amour est maître des coeurs. | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: De l'art de bien aimer les femmes 16/5/2013, 01:03 | |
| - OmbreBlanche en réponse à ses émois nocturne a écrit:
Quelques conseils en vers du comte de Bussy-Rabutin pour éclairer les jeunes amants désireux de se faire aimer d'une coquette :
Pleurez, amants, aux pieds de vos maîtresses, Si vous voulez attirer leurs tendresses, Qui pleure quand il faut des pleurs En amour est maître des coeurs. Piqué chez Ovide dans son Art d'aimer, Livre III. - Citation :
La vertu est femme et d'habit et de nom; est-il donc étonnant qu'elle soit favorable à son sexe ? Toutefois ce n'est pas à ces grandes âmes que mon art s'adresse : de moindres voiles suffisent à ma nacelle. Mes leçons n'enseignent que les amours folâtres : je vais apprendre aux femmes l'art de se faire aimer. La femme ne sait point résister aux feux et aux flèches cruelles de l'Amour, dont les traits, il me semble, pénètrent moins avant dans le coeur de l'homme. L'homme trompe souvent; la femme est rarement trompeuse : étudiez ce sexe, vous y trouverez peu de perfides.
Piqué chez un auteur du XIX° siècle à propos des larmes (et en prime, pour faire plaisir à André un mot sur l'amour des vieilles dames...) : - Citation :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1884_num_28_4_69041#
LES ANCIENNES VERSIONS FRANÇAISES DE L'ART D'AIMER ET DES REMÈDES D'AMOUR, D'OVIDE,
PAR M. GASTON PARIS, MEMBRE DE L'ACADEMIE.
Il invoque à ce sujet Ovide d'une façon assez inattendue : «Tire bien ton bas (ta cauche) à la lanière, de façon qu'il n'y ait ni pli ni fronce : Ovide te le recommande expressément. » Les indications données sur la conduite de l'amant qui se trouve avec sa belle dans un repas sont aussi intéressantes. Le poète l'engage à être gai et brillant : «Tu peux, si tu le sais, chanter, ou raconter de belles bourdes. «Mais il faut être prudent, et notre auteur ne reproduit pas sans restriction le pede tange pedem d'Ovide, que maître Eue avait répété complaisamment : «Ne te laisse pas trop aller au plaisir de presser le pied sous la table**, c'est dangereux : tu pourrais bien presser tel pied qui serait venu se glisser sous le tien pour surprendre ton secret. » Ovide, en recommandant les larmes, suggère un artifice à ceux qui n'en ont pas le don :
Si lacrymœ (neque enim veniunt in tempore semper) Deficiunt, uda lumina lange manu.
Son imitateur a un moyen plus sûr : Et si tu ne peus avoir lermes, Tu porras un oignon tenir, Qui lantost les fera venir.
Un endroit du poème d'Ovide qui lui fait peu d'honneur est celui où il recommande l'amour des vieilles comme offrant aux jeunes gens beaucoup d'agrément, et surtout beaucoup de profit. Notre auteur se distingue ici, à son avantage, du poète latin. Après avoir reproduit les arguments qu'il trouve dans son modèle, il ajoute : «Par ces raisons et d'autres pareilles, Ovide veut nous faire accroire qu'il vaut mieux rechercher les vieilles que de faire son amie d'une jeune ; mais , sauve sa révérence, je ne me range pas à son avis... Ovide, qui s'adonna à cet amour, avait, j'imagine, besoin d'argent; c'est de la cupidité et non de l'amour. L'amour qui unit les cœurs délicats va droit devant lui , sans simonie. »....
Et quelques appréciations du psychanalyste humaniste germano-etatsunien Erich Fromm selon un article que l'on peut consulter ici sur le site de psychologie.com : http://www.psychologies.com/Couple/Vie-de-couple/Amour/Articles-et-Dossiers/Savoir-aimer/Les-secrets-de-l-art-d-aimer - Citation :
Selon Fromm, la plupart des candidats à l’amour commettent généralement trois erreurs. La première est de croire que "le problème essentiel de l’amour est de savoir comment être aimé alors qu’il s’agit d’apprendre à aimer". La deuxième est de "supposer que le problème de l’amour est un problème d’objet et non de faculté". La troisième, enfin, est de confondre "l’expérience initiale de “tomber” amoureux et l’état permanent d’être amoureux, ou mieux encore, de “se tenir” dans l’amour". L’engouement des premiers temps, expliquait Fromm, n’est pas assimilable à l’amour. Il n’est que le reflet de nos solitudes antérieures. Ce n’est qu’après, dans la connaissance de l’autre, que l’on peut accéder à l’amour, "qui consiste essentiellement à donner, non à recevoir". Mais bon, si l'on gamberge de trop on risque de louper le train si l'on peut dire. | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: De l'art de bien aimer les femmes 22/5/2013, 03:10 | |
| 2 _ Voilà un phénomène de mode déjà sur toutes les lèvres mesdames et mesdemoiselles : - Citation :
Contre l’image de la vulve parfaite, elles se rebellent sur Internet Lucile Sourdès | Journaliste
Des vulves de toutes les tailles, de toutes les formes et de toutes les couleurs : c’est ce qu’on trouve sur LargeLabiaProject (« Projet grosses lèvres »), le Tumblr d’Emma, une Australienne de 24 ans. La jeune femme y publie les photos d’organes génitaux que lui envoient des femmes.
Mais ça n’est pas un blog érotique ou porno : le but du site est de redonner confiance à ces femmes dont l’entrejambe ne ressemble pas à celui des stars du X. Car si pour beaucoup de garçons, le porno est la première rencontre avec l’intimité féminine, c’est aussi le cas pour les filles. Emma explique au site américain Salon.com :
« Une génération entière de jeunes femmes qui ont grandi en ayant accès à Internet découvrent leur corps et la sexualité à travers ce média. Souvent, la première et unique manière dont les filles peuvent jeter un œil à l’appareil génital d’autres filles, c’est via la pornographie, qui donne une vision biaisée de ce à quoi ressemblent les vraies femmes. » La suite qui comporte des liens éducatifs rétiniens : http://www.rue89.com/rue69/2013/02/21/contre-limage-de-la-vulve-parfaite-elles-se-rebellent-sur-internet-239817
http://largelabiaproject.org/ A mettre en perspective avé cet article paru sur le site Rue89 qui prétend que les messieurs sont mauvaises langues : - Citation :
Cunnilingus : les hommes ne savent pas lécher, en général Carmen Soggiu | Riveraine
A en croire son nom archaïque, le cunnilingus (oui, il y a deux N !), du latin « cunni », la vulve, qui a donné en français le con, organe sexuel féminin et insulte machiste soit dit en passant, et « lingus », du verbe « lécher », la pratique du cunnilingus, tendrement abrégé en « cunni », ne date pas d’hier.
Longtemps considérée comme dégradante pour l’homme (phallocrate !) en posture de soumission physique et sexuelle, elle sera petit à petit réhabilitée et c’est notamment dans la pratique de l’amour taoïste qu’elle est valorisée puisqu’elle consiste en un échange de fluides vitaux, régénérateurs (il s’agit alors de boire les fluides corporels féminins pour trouver un équilibre bla-bla).
Inutile de donner une définition du cunni, on sait (tous ?) ce que c’est : c’est en gros le fait de lécher le sexe d’une femme. A y regarder de plus près, dans les définitions que j’ai parcourues aujourd’hui, j’ai trouvé notamment la mention aux « lèvres » de la femme… j’ai été agréablement surprise.
Mais après tout, il s’agit de cunni – et non de « clitolingus », n’est-ce pas ? On y reviendra.
La suite : http://www.rue89.com/rue69/2012/07/28/cunnilingus-les-hommes-ne-savent-pas-lecher-en-general-234068
Cunni, et ben mon lapin ! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: De l'art de bien aimer les femmes | |
| |
| | | | De l'art de bien aimer les femmes | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|