L'âne de Buridan a aussi faim que soif et notre pauvre malheureux reste à égale distance d'une botte de foin et d'un seau d'eau.
Cet exemple imaginaire est cité dans les cours de
Jean Buridan, philosophe et recteur de l'université de Paris en 1328. Si l'âne choisit, il meurt de faim ou de soif, s'il reste indifférent, il meurt aussi !
Cet argument servait contre les partisans du déterminisme et ceux du libre-arbitre.
Mais il n'a toujours pas été résolu par notre gentil âne qui se demande encore s'il faut choisir ou non...