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Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 21/10/2013, 06:24
Robert Stroud, l'homme aux canaris d'Alcatraz :
Robert Stroud fut condamné à la prison à perpétuité pour meurtre.
Un jour d'orage, alors qu'il était en promenade dans la cour du quartier de haute-sécurité de la prison d'Alcatraz, quatre petits oiseaux tombent du nid à ses pieds. Il les recueillit et les élèva avec l'autorisation du directeur de la prison et adopta aussi des serins.
Deux ans plus tard, sa cellule fut transformée en volière. Robert passa le reste de sa détention à étudier les oiseaux, à soigner leurs virus, et même à publier des ouvrages sur l'ornithologie. Il créa même les premiers croisements de serins pastel rose et bleu.
Les serins étaient devenus toute sa vie.
Un film avec Burt Lancaster a été tiré de cette histoire en 1962, il s'agit de "Birdman of Alcatraz" :
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 21/10/2013, 08:04
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 21/10/2013, 11:03
2 -
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 23/10/2013, 21:16
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 24/10/2013, 02:45
4 - Frédéric Christian Weiss : un personnage atypique Parmi les professeurs qui ont enseigné au lycée technique Henri Brisson de Vierzon, on relève le nom de Maurice Schérer, plus connu sous le pseudonyme du cinéaste Eric Rohmer, mais aussi celui de Frédéric Christian Weiss.
Frédéric Christian Weiss professeur d'allemand à Vierzon AD 18 (cote J 2700)
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Un don récent d’archives familiales permet de mettre en lumière la vie et la carrière professionnelle de ce professeur d’allemand. Frédéric Christian Weiss naît en 1902 à Montigny-les-Metz (57). Il effectue des études d’allemand à Strasbourg, Toulouse et Lyon. Officier interprète, il est mobilisé comme lieutenant pendant la seconde guerre mondiale et continue une carrière d’officier de réserve qu’il termine au grade de lieutenant-colonel. Il reçoit le 27 avril 1927 son arrêté de nomination à l’école nationale professionnelle de Vierzon comme professeur d’Allemand et d’Histoire. Marié dans le Berry en 1931, engagé dans de nombreuses associations (présidence de la société philatélique du Berry, vice-président du comité local de la Croix Rouge, membre et interprète du comité de jumelage Vierzon – Rendsburg), il effectue toute sa carrière d’enseignant à Vierzon.
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Manuel scolaire d'allemand de Frédéric Christian Weiss AD 18 (cote J 2700)
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L’expérience qu’il acquiert dans son métier lui permet d’analyser les difficultés que peuvent rencontrer les élèves avec l’apprentissage de la langue allemande. Les manuels scolaires dont il dispose lui semblent inadaptés et l’idée d’en écrire un nouveau pour l’enseignement technique fait son chemin… La publication de ses manuels par l’éditeur Hachette lui vaut très rapidement les félicitations et les honneurs de toute la profession.
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Manuel scolaire de Frédéric Christian Weiss (première leçon) Sprechen sie deutsch ? - Nein. AD 18 (cote J 2700)
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Ses anciens élèves semblent également apprécier ses méthodes, comme le montre ce témoignage de G. Jouandin :«La scène se passe à la rentrée 1947,…nous attendions le professeur d’histoire. Nous vîmes apparaître dans la porte un petit homme boudiné dans un complet gris trop étroit avec un pantalon en tire-bouchon. Il semblait avoir commencé son cours avant d’être entré,…Je me régalais en Allemand, la langue me plaisait, la fantaisie du professeur me la rendait sans doute accessible…Pour son enseignement…il s’appuyait sur des manuels qu’il avait écrits lui-même. Ces ouvrages étaient agrémentés d’une multitude de petites illustrations…Le manuel consacré à la technologie comportait un riche vocabulaire technique. En plus, il nous imprégnait de culture germanique…le rayonnement de monsieur Weiss était extraordinaire, …je garde de lui un très bon souvenir, j’appréciais sa fantaisie, son talent de professeur, j’admirais l’homme pour son humanité et sa culture qu’il savait communiquer». [/font][/color]
caricature du professeur Frédéric Christian Weiss AD 18 (cote J 2700)
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Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier de l’Instruction Publique, titulaire des Palmes Académiques, Frédéric Christan Weiss décède le 16 mai 1969 quelques jours seulement après son retour d’un voyage à Rendsburg
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 24/10/2013, 09:02
Ungern-Sternberg, la chevauchée du baron fou (Par Dominique Bromberger)
La Mongolie n’a pas oublié le baron von Ungern-Sternberg. Alors que, il y a quatre-vingt-dix ans, commençait son extraordinaire épopée, ce reître de légende y est toujours considéré comme un héros national.
Voici quatre-vingt-dix ans, en août 1920 précisément, Roman von Ungern-Sternberg, baron balte et colonel de l’armée Blanche, regroupa les troupes de « sa » division asiatique à proximité de la frontière mongole. Les Rouges avaient remporté bataille sur bataille au cours des mois précédents. Les survivants de l’armée de l’amiral Koltchak, ayant perdu leur chef, se repliaient en désordre sur Vladivostok. Le chef direct d’Ungern, l’ataman (chef politique et militaire cosaque) Grigori Semenov, avait fui à bord de son avion en Mandchourie, où il entendait se placer sous la protection des Japonais qui, depuis la chute de la maison impériale chinoise, dominaient de fait le nord-est de la Chine.
Tandis que les Blancs tentaient maladroitement d’éviter que l’inéluctable défaite ne tourne au désastre, Ungern se saisit de l’occasion pour réaliser le rêve qu’il entretenait depuis de longues années. La conquête de la Mongolie, qui venait d’être envahie par l’armée républicaine chinoise, allait lui fournir la base territoriale indispensable à la réalisation d’une « union des peuples d’Asie, chinois, mongol, tibétain, tatar, turkmène, bouriate, kirghize, kalmouk ». C’est ce qu’il confia à un visiteur, le polonais Ferdinand Ossendowski, qui allait devenir son premier biographe.
Ungern était hanté par l’idée que la race blanche, sous l’influence des juifs notamment, avait perdu toutes ses qualités originelles, et convaincu que seuls les peuples nomades, qu’il entendait lancer à la conquête de l’immense continent eurasiatique, pourraient rendre à l’humanité ses vertus viriles et guerrières. Lui-même s’imaginait en commandant en chef d’une armée innombrable qui, telles les hordes de Gengis Khan, déferlerait jusqu’à Moscou pour y rétablir le régime tsariste après avoir fait remonter sur leur trône de la Cité interdite les empereurs Qing.
Au cours des années précédentes, ce projet gigantesque et invraisemblable n’avait cessé de l’occuper. Au sortir de l’école militaire, il avait été affecté à une division cosaque de Sibérie au sein de laquelle il avait commandé des soldats bouriates, une population nomade établie sur les bords du lac Baïkal. Durant la Première Guerre mondiale, il avait brièvement combattu en Galicie où il avait fait la connaissance de Semenov. Celui-ci, mettant en avant sa filiation bouriate, se prétendait descendant de Gengis Khan et envisageait de fonder un Etat qui engloberait la Mongolie et une partie de l’Extrême- Orient russe. Les deux hommes étaient faits pour s’entendre. Ils entretenaient des rêves sinon semblables du moins marqués par la prédominance de la race jaune et, s’ils étaient, l’un et l’autre, farouchement anticommunistes, ni le baron balte, ni le cosaque aux ascendances bouriates n’étaient des patriotes russes.
Dès qu’éclata la guerre civile, tous deux prirent le chemin de l’Extrême- Orient et établirent leurs postes de commandement le long du chemin de fer transsibérien à proximité de la frontière mongole, Semenov à Tchita, Ungern à Daouria, deux villes situées très en arrière du front.
Leur alliance ne fut pourtant qu’épisodique. A Tchita, Semenov prit ses quartiers au Select, le seul hôtel de luxe que comptait la ville. Sa maîtresse, une ancienne danseuse de cabaret de Saint- Pétersbourg, y donnait des fêtes somptueuses, tandis que l’ataman accumulait une fortune qu’il plaçait dans des banques de Mandchourie et de Nagasaki, sous la protection des Japonais. « A Daouria, l’ambiance était plus sérieuse et plus terrible, écrit Léonid Youzéfovitch, auteur de la biographie la plus détaillée du baron. Les punitions corporelles étaient la norme et l’on pouvait battre quelqu’un à mort pour manquement au règlement… »
C’est à Daouria qu’Ungern commença la formation de sa division asiatique, dont la troupe fut d’abord composée essentiellement de Bouriates et de Mongols commandés par des officiers russes et cosaques. Au gré des événements, il vint s’y adjoindre des soldats japonais et des Chinois qui, faits prisonniers, préféraient changer de camp plutôt que d’être exécutés par une petite unité spéciale chargée de ce genre de tâche. Un officier russe sadique et syphilitique, Sipaïlov, la commandait, assisté de bourreaux de plusieurs nationalités, dont des Chinois jamais à court d’inventivité pour les supplices les plus atroces.
A la différence de Semenov, Ungern était totalement indifférent au confort et à l’argent. Il couchait souvent à même le sol en compagnie de ses soldats mongols et bouriates, ne vivant que pour l’accomplissement de son grand projet.
Au mois d’août 1919, le baron balte, pour sceller son alliance avec les peuples d’Asie, épousa une princesse mandchoue issue de la famille impériale et se vit décerner le titre de « van » (prince) du second degré. Mais Ungern ne rêvait que de conquêtes et il abandonna assez rapidement sa femme en Mandchourie pour retourner auprès de ses troupes.
Quelques semaines après ce mariage, l’armée chinoise (républicaine), profitant de la guerre civile qui se déroulait au nord de la frontière, avait, en effet, envahi la Mongolie et mis un terme à l’indépendance du pays.
A la fin de l’été 1920, Ungern, sentant la pression des unités de l’armée Rouge sur ses arrières, n’avait d’autre choix que d’entrer en Mongolie pour reprendre le pays aux Chinois et rétablir sur le trône le « pontife éclairé » Bogdo Gegen, dieu vivant des bouddhistes mongols, l’équivalent dans cette « Lhassa du nord » du dalaï-lama tibétain. La défaite des Blancs servait son projet. A partir d’Ourga, la capitale mongole, aujourd’hui nommée Oulan- Bator, il pourrait enfin, tel un nouveau Gengis Khan, lancer les peuples nomades à la conquête du monde.
Ses forces ne comptaient guère plus que quelques centaines d’hommes et quatre canons, ce qui ne l’empêcha pas de livrer un assaut frontal aux milliers de militaires chinois qui occupaient la ville. Le 4 novembre 1920, après trois jours de combats acharnés au cours desquels il se battit furieusement en première ligne, provoquant l’admiration de ses soldats, il dut se résigner à donner l’ordre de repli. Sa division asiatique avait perdu la moitié de ses effectifs et ne comptait plus que trois cents hommes affamés et à court de munitions.
Pourtant, Ungern croyait à sa mission et disposait d’une énergie indomptable. Avec les rescapés de sa division, il se dirigea vers l’est du pays, où il obtint le soutien de princes mongols, et mena une guérilla impitoyable contre les Chinois avec une telle ardeur qu’il fut surnommé par ses alliés le « dieu de la guerre ». Une légende mongole voulait, en effet, qu’un invincible bator (héros guerrier mongol) blanc viendrait un jour restaurer le khanat mongol. Dès lors, il prit une dimension mythique aux yeux des princes mongols. La dureté et la cruauté avec lesquelles il traitait sa troupe le firent comparer à la réincarnation de Mahagala, la divinité guerrière qui, incapable d’atteindre le nirvana, combat perpétuellement contre ceux qui font obstacle à la propagation du bouddhisme.
C’est vers cette époque que le baron, qui était en relations épistolaires avec Lhassa, reçut le renfort d’une unité de sept cents combattants tibétains envoyée par le dalaï-lama. Le rêve de Roman von Ungern-Sternberg prenait corps.
En janvier 1921, ses douze cents hommes installèrent leur campement sur les hauteurs qui dominaient Ourga, laquelle était occupée et défendue par douze mille Chinois. Ungern ne donna pas immédiatement l’assaut, mais mena deux actions destinées à saper le moral de ses adversaires. Un jour, il descendit seul jusqu’à la résidence du commandant de la place, se permit de réprimander la sentinelle qui ne l’avait pas vu venir et repartit sans être inquiété, gagnant au passage sa réputation d’invulnérabilité. Quelque temps plus tard, le 31 janvier, ses hommes déguisés en lamas s’introduisirent dans le palais où le « Bouddha vivant » était retenu prisonnier par les troupes d’occupation, et l’emmenèrent avec eux jusqu’au camp du baron. Ce coup d’éclat affecta si profondément les Chinois que le lendemain, le général Guo Songli, commandant de la place, évacua Ourga avec une partie de son armée. Au cours des quarante- huit heures qui suivirent, Ungern enleva d’abord la position avancée de Maïmatchen, où il s’empara de quinze canons, puis la capitale elle-même que les derniers combattants chinois avaient préféré fuir.
Ourga fut mise à sac par la division asiatique. La majorité des juifs fut massacrée, les autres torturés ou emprisonnés. Beaucoup de commerçants chinois subirent le même sort. Bogdo Gegen, le chef spirituel et temporel, fut reconduit à son palais où il promut aussitôt les officiers russes à des titres nobiliaires. Ungern fut fait prince du premier degré avec le droit de porter un manteau de soie, des bottes jaunes et de se déplacer en palanquin vert. Dès lors, le baron n’apparut plus jamais que vêtu d’un manteau mongol auquel il avait ajouté des épaulettes de général russe et la croix de Saint-Georges.
Enfin, le 26 février, il organisa la cérémonie de couronnement de Bogdo Gegen avec un faste inouï qu’avait rendu possible l’argent rançonné aux commerçants juifs et chinois. Ce jour-là, selon l’expression de Youzéfovitch, il eut le sentiment que, sous son impulsion, « l’histoire s’était mis à tourner à rebours ».
Indifférent à l’évolution des opérations militaires en Russie, il entreprit de mettre sur pied une gigantesque machine de guerre qu’il avait l’intention de lancer à la conquête de l’Asie. Il fit tourner les ateliers de confection pour fabriquer des milliers d’uniformes, curieux mélange de costume mongol et de tenue militaire russe. Selon le voyageur russe Aliochine, « d’innombrables amulettes et talismans mongols pendant sur sa poitrine donnaient au baron l’allure d’une créature préhistorique ». Pour entretenir sa troupe, il réquisitionna des milliers de bêtes. Un début de famine toucha le pays. Du coup, les uns après les autres, les princes qui s’étaient joints à lui rejoignirent le gouvernement « rouge » qui se constituait à l’ouest du pays.
Au mois de mai 1921, sentant qu’à Ourga la population supportait de plus en plus mal les exactions auxquelles se livrait sa division asiatique, il décida, à l’appel de Semenov, de reprendre l’offensive vers le nord dans l’espoir de couper la voie ferrée du transsibérien.
Dans son ordre du jour numéro 15, il édictait que le but de la campagne était « d’exterminer tous les communistes et les juifs », ajoutant que « le temps était venu de la justice et de la cruauté les plus impitoyables » car « la prostitution absolue des corps et des âmes ne nous permettent pas de nous en tenir aux anciennes valeurs ».
Malgré quelques victoires dues à son audace et à sa connaissance du terrain, son armée fut dispersée et, au mois de juin, les Rouges entrèrent à Ourga.
Ungern ne trouva d’autre issue que de se diriger vers le sud, dans l’espoir d’atteindre le Tibet où il comptait que le dalaï-lama l’accueillerait et lui fournirait une base pour lancer l’opération de conquête de l’Asie, opération à laquelle, envers et contre tout, il n’avait pas renoncé.
Ce projet était fou car la traversée du désert du Gobi en plein été était suicidaire. Dans le courant du mois d’août, ses officiers montèrent un complot pour l’éliminer, mais la crainte qu’il leur inspirait était telle qu’ils commirent toutes sortes de maladresses et que le baron, évitant les balles, parvint à s’enfuir à cheval. Précédé d’une réputation renforcée d’invulnérabilité, il revient, à la nuit tombée, au campement que les Russes avaient abandonné.
Il retourna dormir sous sa tente comme si rien ne s’était passé. Mais, dans la nuit, ce furent les Mongols qui se décidèrent à passer à l’action. Ils parvinrent à le ligoter, mais ne purent se résoudre à tuer ce personnage à l’égard duquel ils entretenaient une véritable vénération. Au matin, avant de l’abandonner, ils allèrent se prosterner devant lui en le suppliant de leur pardonner.
Le « baron fou » fut découvert un peu plus tard par une petite unité Rouge dont les hommes éprouvèrent, dans un premier temps, quelques difficultés à croire en leur bonne fortune bien qu’il ait immédiatement, sans hésiter et avec fierté, décliné son identité.
Roman von Ungern-Sternberg fut emmené en Sibérie, où il comparut devant un tribunal révolutionnaire le 15 septembre 1921, et fut exécuté le jour même. A la nouvelle de sa mort, Bogdo Gegen, « le Bouddha vivant », bien qu’il fût tombé sous la coupe des soviets, fit dire des prières pour lui dans tout le pays.
Le régime communiste s’employa pendant des décennies à ne retenir de sa fantastique épopée que les massacres et les tortures dont ses sicaires se rendirent coupables, mais sa légende survécut en Mongolie. Léonid Youzéfovitch raconte que, jeune officier d’une armée Rouge qui campait à la frontière chinoise, il rencontra un berger qui lui affirma que le baron – qui portait une amulette au moment de son exécution – avait échappé aux balles et s’était réfugié en Amérique d’où il n’allait pas tarder à revenir. Personnellement, j’ai un jour entendu, il y a six ans, au cours d’un raid entre Bordeaux et Shanghai, des bergers chanter une mélopée où il était question d’un brave guerrier venu libérer les Mongols, qui avait été trahi, mais qui reviendrait un jour restaurer l’empire de Gengis Khan.
Aujourd’hui, à l’université d’Etat d’Oulan-Bator, le professeur Boldbaatar enseigne l’histoire de Roman von Ungern-Sternberg en notant les deux faces de son entreprise, la libération et les massacres. Baabar, dans son History of Mongolia, le livre qui fait autorité sur toute l’histoire du pays, lui consacre un chapitre entier. Un film est en préparation dans lequel, si les promoteurs franchissent tous les obstacles de la production, le baron sera présenté comme un héros national. Quant aux touristes qui visitent le Musée national d’Oulan- Bator, ils se demandent peut-être pourquoi une botte en cuir éculée y est exposée. Avec une photo jaunie, c’est la seule relique qui subsiste des aventures du « baron fou ».
- Le Baron Ungern, khan des steppes de Léonid Youzéfovitch, éditions des Syrtes (2001), 352 pages, 19,80 € ; Ungern, le baron fou de Jean Mabire, Balland (1973), réédité en 1987 par Art et histoire d’Europe sous le titre Ungern, le dieu de la guerre. - Corto Maltese en Sibérie qui fait partie de la série Corto Maltese. - Il est également le personnage central d'une autre BD de Crisse, parue en 1988 aux éditions Vents d'Ouest, intitulée : L'Ombre des Damnés - Ungern Kahn - Mongolie 1921. Il y est dessiné sous les traits de l'acteur allemand Klaus Kinski. - Il est un des personnages du roman de Robert de Goulaine : Les seigneurs de la mort, éditions de la Table Ronde, 2006 (ISBN 2710328275). Ferdynand Ossendowski en dresse un portrait, dans son récit autobiographique Bêtes, Hommes et Dieux. - Le contre-pied est pris par Léonid Youzépovitch, qui, dans Le baron Ungern, Khan des Steppes, le transforme en illuminé cruel et peu intelligent - Le baron Ungern est également le personnage principal du roman de l'écrivain communiste Vladimir Pozner, paru aux éditions Denoël en 1937 et réédité chez Actes Sud/Babel en 2005, Le Mors aux dents. - Il apparaît aussi dans le roman En attendant le roi du monde d'Olivier Maulin. - Le groupe Paris Violence lui dédie une chanson intitulée « Ungern Sternberg » dans leur album Ni fleurs ni couronne. - Le groupe La Souris Déglinguée l'évoque dans « Cheval de fer II », une chanson de leur album Tambour et soleil. - On compte également une apparition du Baron von Ungern-Sternberg dans la bande dessinée Taïga Rouge de Perriot et Malherbe, éditions Dupuis, 2008 (ISBN 9782800141664). - Enfin, vous pouvez le lire dans le célèbre et excellent cercle de conversation Libres propos où croisent les plus illustres et talentueux moissoneuses-débatteuses et débatteurs de la francophonie (note de Biloulou)
Site source : http://www.lespectacledumonde.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=325:coupdecoeur569&catid=36:coupdecoeur&Itemid=66
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 24/10/2013, 18:47
THEROIGNE DE MERICOURT
De son vrai nom Anne-Josèphe Terwagne (1762-1817). Figure héroïque de la Révolution française, surnommée l' "Amazone de la liberté".
Elle participa aux journées du 20-Juin et du 10-Août. Sa défense des Girondins la rendit cependant impopulaire.
Elle devint folle en 1794.
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 24/10/2013, 20:49
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kahena
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 25/10/2013, 01:40
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J'arrive porter assistance à notre excellent camarade Zora dont la bécane est réticente en matière d'importations.
Kahena, de son vrai nom Dihya ou Damia, est une reine guerrière berbère qui combattit l'expansion islamique en Afrique du Nord au VIIe siècle. Elle est la principale figure, avec Kusayla (chef de la tribus des Awarbas), de la résistance berbère en Afrique du Nord à l'avancée des troupes musulmanes entre 695 à 705.
À l'aube de l'arrivée des Arabes en Afrique du Nord, l'unité politique et administrative de la Berbérie Orientale et Centrale (les Aurès, actuelle Algérie) était en grande partie réalisée par Kusayla. À son décès en 688, Dihya prend la tête de la résistance. Issue de la tribu des Dejrawa, une tribu zénète implantée dans les Aurès (à l'est de l'actuelle Algérie) - comme le furent plusieurs rois (agellid, pluriel igelliden) berbères de Numidie - a été élue ou nommée à cette charge par le conseil de la confédération des tribus. Dihya procéda ainsi à la réunification de nombreuses tribus de l'Afrique du Nord orientale et du Sud.
Histoire de Kahena sous le hublot:
Histoire selon Ibn Khaldoun
La tribu des Dejrawa était forte et puissante de la confédération des Zénètes. La conquête de l'Afrique du Nord sera ordonnée par Muawiya ( chef de la dynastie Omeyade).
À l'aube de l'arrivée des Arabes en Afrique du Nord, l'unité politique et administrative de la Berbérie Orientale et centrale (les Aurès, actuellement à l'est de l' Algérie et de la Tunisie) était en grande partie réalisée par Kusayla. Par la suite, Kusayla entre en conflit avec Oqba Ibn Nafi Al Fihri. Àprès la mort de Kusayla en 688, Dihya prend la tête de la résistance. Dihya a commandé la tribu des Dejrawas pendant 65 ans, d'après les propos d' Ad Darisi,qui ont été rapporté par Ibn Khadloun, la Dihya a vécu 127 ans. La même source d'Ibn Khaldoun ajoute que Dihya a gouverné l'Ifriqiya pendant 5 années.
Dihiya ordonne la mort de Oqba Ibn Nafi Al Fihri . Les Berbère Tahuda exécutent l'ordre de tuer Oqba Ibn Nafi Al Fihri. La guerre se déclenche entre les Berbères et les Omeyades. La tribu berbère des Banou Ifren Zénète sera la première tribu à défendre les territoires au côté de la Kahina [1].
La Dihya sortira vainqueur et triomphante de cette guerre.
Hassan demandera les renforts musulams. En 693, Après le renforcement des troupes musulmanes, Hassan écrasera les troupes berbère commandés par la Dihya. Cent mille berbères seront masacrés par Hassan dans les Aurès.
La Dihya, surnommé Kahina par quelques historiens arabe, sera tuée par Hassan et ses fils adoptent l'Islam par la suite.
Avant sa mort, elle ordonne à ses fils d'aller rejoindre Hassan.
Parcours
Alors que les musulmans ont déjà conquis un vaste territoire ils butent sur la résistance des byzantins (chrétiens), implantés essentiellement sur les côtes et en particulier à Carthage et Septum, mais aussi celle des Berbères. Les troupes musulmanes dirigés par Hassan Ibn Numan cherchaient à s'emparer de Carthage pour posséder l'Ifriqiya et se frayer un chemin vers l'Ouest. Le roi Kusayla, les Carthaginois et Dihya se liguèrent pour empêcher ce passage. Carthage finit par tomber aux mains des troupes musulmanes en 695 et Hassan Ibn Numan se fait nommer gouverneur d'Ifriqiya. L'empereur Leonitos récupère Carthage pour trois ans. La seule résistance qui demeurait alors était celle de Dihya. Hassan demandera les renforts musulams. En 693, Après le renforcement des troupes musulmanes, Hassan écrasera les troupes berbère commandés par la Dihya. Cent mille berbères seront masacrés par Hassan dans les Aurès.
À la première bataille, Dihya remporta une victoire sur les troupes d'Ibn Numan à Miskyana, entre Tebessa et Aïn Beïda, dans la région constantinoise) : Dans la vallée de la rivière, déserte et à sec, la Dihya décide d'y dissimuler son armée pendant la nuit, en partie dans la montagne, en partie derrière, sa cavalerie et ses troupeaux de chameaux, pour prendre en embuscade les troupes d'Ibn Numan. Lorsque les Arabes attaquent, ils sont accueillis par une pluie de flèches tirées entre les jambes des chameaux des Berbères. Les Arabes sont écrasés. Les Aurésiens les poursuivront jusqu’à Gabès. La Dihya vient de remporter sa plus prestigieuse victoire, celle de la Meskiana, qu'on appellera « La bataille des chameaux », et parvient à repousser les troupes du Calife jusqu'en Tripolitaine. Ibn Numan sera à nouveau battu en 695 prés de Tabarqa par la Dihya.
Ibn Numan reporta ses efforts sur Carthage en 699, qu'il reprend, avec la maitrise des mers et du bassin occidental de la Méditerranée. Il demanda alors un supplément d'hommes au calife Ibn Marwan pour s'attaquer aux Aurès, seul rempart restant. Sachant sa défaite imminente, Dihya fit pratiquer la politique de la terre brûlée en vue de dissuader l'envahisseur de s'approprier les terres, s'aliénant par là une partie de son peuple : Berbères sédentaires citadins, nomades et des campagnes.
Kahena s'engagea une dernière fois dans la bataille en 702 à Tabarqa. La défaite des troupes de Dihya est en partie due à la trahison par Khalid, jeune Arabe que la reine avait épargné et adopté selon la coutume de l'anaïa (« protection ») en vigueur chez les anciens Berbères [réf. nécessaire][2].
Faite prisionnière, Dyhia fut décapitée, et sa tête apportée au calife. Ses deux fils, Ifran et Yezdia, sont forcés de se convertir à l'islam et rejoignent les troupes maures en partance pour l'Espagne. Elle eut également une fille nommé Khenchela.
Divergences historiques
Le rôle joué par Dahia a constitué un enjeu considérable pour ses commentateurs. Les sources que nous avons sur Kahina, symbole indirectement du frein à l'expansion musulmane, proviennent en grande partie des historiens musulmans. C'est donc pour certains d'entre eux, sur des arrière-pensées et vues politiques que sont basées leurs affirmations. Cela est d'autant plus difficiles à vérifier que les autres sources sont rares.
Véritable nom
Son véritable nom reste inconnu[réf. nécessaire]. Elle s'appelait peut être Kahena, Kahya, Dihya (Dihya bent Matya bent Tifane), ou Damya.
En effet, cet élément fait objet de nombreuses interprétations idéologiques, ainsi le surnom de Kahina, qui signifierait en un sens « sorcière », car décrite comme un personnage haïssable par certains historiens musulmans[réf. nécessaire], comme Ibn Ben Attir et Le Bayan [réf. nécessaire]. Mais le sens n'est probablement pas péjoratif, puisqu'à l'origine, ce terme dérive de l'hébreu "Cahen, Cohen" qui signifie prêtresse et du grec être pure. Ces mêmes historiens rapportent que son vrai nom serait Dihya.
De même le surnom Damya, dérivé du verbe amazigh edmy signifie « devineresse », « prophétesse ». Dihya, en berbère signifie « la belle ». Elle fut souvent appelée Reine Dihya Tadmayt/Tadmut (« La belle Reine gazelle »).
Religion
La religion de cette Berbère, d'origine noble et descendante probablement d'une longue lignée royale des Aurès, n'est pas établie de manière sûre. Était-elle chrétienne ? Animiste ? Les sources historiques apportent des témoignages bien divergents.
Selon l'historien et géographe français, le professeur Émile Félix Gauthier : « Les Djeraouas ne sont plus des chrétiens comme les Aurébas, mais bien des juifs ». Auparavant, Strabon avait témoigné à l'époque romaine que les juifs étaient nombreux en Afrique du Nord. Certains y étaient venus librement au fil des siècles avec les phéniciens, dès le temps des Carthaginois, tandis que d'autres y avaient été déportés par Trajan, après avoir tenu tête en Cyrénaïque aux légions romaines. Ainsi avaient-ils participé à la conversion de nombreuses tribus berbères.
Certains (c'est le cas de Gabriel Camps dans son livre Berbères - Au marges de l'histoire) pensent que Dihya était chrétienne parce qu'elle était la fille de Matya lui-même fils de Tifan. Des noms qui seraient les déformations de Matthieu (comme l'Apôtre) et Théophane (repris par de nombreux Saints chrétiens). Aussi le christianisme était largement répandu, une grande partie des populations berbères du nord avaient été christianisés sous l'empire romain.
D'autres laissent entendre que Dihya aurait pû être animiste sans pouvoir pour autant préciser de quel culte il s'agirait, les Berbères ayant été païens avant l'arrivée du christianisme. Ainsi, la signification prêtresse et être pure de son nom Kahena, correspondrait à une tradition animiste en Afrique du Nord, selon laquelle les prêtresses subiraient un rituel de purification. En prenant pour exemple la reine touareg Tin Hinan que l'on supposait, de la même manière, chrétienne, alors que la découverte récente de son tombeau laisse penser qu'elle était animiste.
Politique de la terre brûlée
L'historiographie a également mis l'accent sur la politique de la terre brûlée qui aurait été pratiquée sous la Kahena, d'après Ibn Khaldoun, Ibn El Athir et Le Bayan, ce qui aurait motivé le mécontentement des cultivateurs de la côte. Cette version est contestée par certains selon lesquels, il se serait agi, pour les historiens musulmans, de discréditer la reine berbère hostile à l'expansion musulmane : des villes et des villages auraient certes effectivement été brûlés, mais cela s'expliquerait non par l'invasion arabe, mais par le fait que l'Afrique du Nord, depuis la chute de l'empire romain d'Occident, était le théâtre d'affrontements entre Byzantins et autochtones, voire entre Berbères nomades et sédentaires.
Archéologie
En Algérie, dans la région des Aurès, aucune étude sérieuse n'a été entreprise à ce jour. Mais depuis 2006, les autorités algérienne affirment entreprendre des recherches[3]. En Tunisie, le seul endroit qui témoigne de l'existence de cette femme est l'amphithéâtre d'El Djem[4].
Anecdotes
Entre l'antique Thevest romaine (aujourd'hui Tebessa) et l'agglomération de Bir El Ater se trouve un puits appelé « Bir el kahina » (le puits de la kahina), en référence ou en souvenir du lieu où elle aurait été tuée. À Baghaï, actuellement petit village à une vingtaine de kilomètres de Khenchela, les habitants désignent certaines ruines anciennes comme étant les ruines du « palais de la Kahina ». Le nom de la rivière Meskian, où Kahina y remporta sa première victoire contre le général Ibn Numan, ainsi que celui du village de Meskiana qu'elle traverse, viendrait des mots berbères Mis n Kahina qui signifie « les fils de Kahina ». Certains berbères chaouis des Aurès disent qu'ils ont le « nez de la Kahina » qui d'une grande beauté aurait eu, un peu comme Cleopâtre, un nez particulier, mais cette fois non pas long mais doté d'une petite bosse. Dans toute la region des Aurès, le nom Diyya est assez courant chez les chaouis. Aussi, le personnage historique de Dihya est devenue de nos jours un symbole, aux cotés de Massinissa et de Jugurtha, etc. La tradition orale des chaouis ne donne pas beaucoup de renseignements précis sur tout le parcours historique de la Kahina ni même sur sa tribu des Dejrawa ni d'ailleurs sur les Zénètes ni des Houaras ni des Aurébas.
Notes et références
1. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères , partie des Zénètes , traduit par Slane, édition Berti, Alger 2003 2. L'Anaïa était accordée obligatoirement à toute personne qui en faisait la demande. Par exemple, le roi Massinissa l'avait accordée à ceux qui furent au départ ses ennemis (Meztul, Lacumazes, Sophonisbe, etc). 3. « Khenchela, Hommage à El Kahina », Le Soir d'Algérie. 4. « Inscriptions de l'Amphithéâtre d'El-Djem (1), (Tunisie) », Revue Africaine, Octobre 1856 - N°01.
Bibliographie [modifier]
Voir références sur Dihya/Dimya (Kahina) sur http://www.mondeberbere.com/
* Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères (traduit de l'arabe par le Baron de Slane), Tome I, Alger, 1852-1856, p.208. * Émile Félix Gauthier, Les Siècles obscurs du Maghreb, Payot, Paris, 1927, p.245. * André Chouraqui, "Histoire des Juifs d'Afrique du Nord" PUF, Paris, 1952. * Nabile Farès, Mémoire de l'absent, Éditions du Seuil, Paris, 1974. * Tahar Djaout, L'Invention du désert, Éditions du Seuil, Paris, 1987, pp. 31-33. * Gisèle Halimi, La Kahina (roman), Plon, 5 octobre 2006.
Je relève une caractéristique typique de certains groupes humains visibles qui mordent systématiquement la main qui les nourrit, au plan matériel comme au plan spirituel, tout en ecultivant sans remord, au-delà de l'ingratitude, une haine inextinguible envers quiconque à qui ils sont redevables:
Sous le spoiler on a écrit:
Kahena s'engagea une dernière fois dans la bataille en 702 à Tabarqa. La défaite des troupes de Dihya est en partie due à la trahison par Khalid, jeune Arabe que la reine avait épargné et adopté selon la coutume de l'anaïa (« protection ») en vigueur chez les anciens Berbères
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 25/10/2013, 13:30
Chez nous au sahara marocain nous sommes tous musulmans et fiers de l'etre ,
Dahia n'a t elle pas conseillé ses 2 fils d'embrasser l'Islam et d'accompagner Tarik
ibn Ziad à la conquète de l'Andalousie et de la France ? ...
Souvenirs,souvenirs dirait Biloulou
Mérci Eddie
Invité Invité
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 25/10/2013, 18:54
Zora232 a écrit:
Dahia n'a t elle pas conseillé ses 2 fils d'embrasser l'Islam et d'accompagner Tarik
ibn Ziad à la conquète de l'Andalousie et de la France ?
Ca, il n'y a plus personne pour le dire -sauf quelques "historiens" islamistes que l'idée rassure ? Si c'est le cas, on ne peut pas dire qu'elle etait visionnaire, la pauvre femme...
Mab
EddieCochran Admin
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Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 25/10/2013, 19:58
11 -
Mara-des-bois pas portée sur la solidarité féminine a écrit:
Zora232 a écrit:
Dahia n'a t elle pas conseillé ses 2 fils d'embrasser l'Islam et d'accompagner Tarik ibn Ziad à la conquète de l'Andalousie et de la France ?
Ca, il n'y a plus personne pour le dire -sauf quelques "historiens" islamistes que l'idée rassure ? Si c'est le cas, on ne peut pas dire qu'elle etait visionnaire, la pauvre femme...
Mab
Je m'inscris en faux, Chère Mab, l'Eddie de votre cœur développe un instinct maternel plus affirmé que le vôtre, car il approuve l'héroïne des Aurès dans sa démarche qui consistât à d'abord sauver la vie de ses enfants et secondement à les associer à l'élan d’irrésistible conquête territoriale d'une idéologie guerrière qu'elle ne pouvait circonscrire, ce qui était conforme à l'un des préceptes de Sun Zi qui recommandait au plus faible de s'associer avé kelkin de plus fort pour user de cette force rapportée afin d'atteindre plus tard ses propres objectifs.
Cette héroïque guerrière a assuré la poursuite de sa lignée et préservé l'ancrage territorial de son ethnie et de ses traditions.
Elle a été très visionnaire pour les sept siècles qui suivirent et qui virent l’émergence de califats berbères érigés par des princes dans les veines desquels coulait probablement quelques gouttes de son sang.
Ne lui lançons pas la pierre de ne pas avoir eu une vision à 1500 ans et imaginer l'avènement des Benny Lavelinge et autres poilants assassins du cimeterre, surtout pas nous Francaouïs qui ne voyons l'avenir que rétroactivement...
Invité Invité
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 25/10/2013, 21:19
Eddie, la mère qui me manque a écrit:
Je m'inscris en faux, Chère Mab, l'Eddie de votre cœur développe un instinct maternel plus affirmé que le vôtre...
C'est tout à fait possible, Eddie, je lutte sans relâche contre mes défauts
Mais avez-vous songe à ceci : si la dame avait eu du flair, n'aurait elle pas sévèrement mis en garde sa progéniture contre le folklore des envahisseurs ? Imaginez un peu, le Maghreb aurait eu une chance de développement et de progrès qui... Que.... Bref, il aurait eu une chance
Mab, bouche en cœur
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 25/10/2013, 21:33
Ca, il n'y a plus personne pour le dire -sauf quelques "historiens" islamistes que l'idée rassure ? Si c'est le cas, on ne peut pas dire qu'elle etait visionnaire, la pauvre femme...
Mab
...C'est tout à fait possible, Eddie, je lutte sans relâche contre mes défauts Cool
Mab, bouche en cœur
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 25/10/2013, 23:43
14 -
Et ça vous fait marrer Zora !
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 26/10/2013, 11:45
Le comte Alexandre WALEWSKI (1810-1868) :
Fruit des amours adultérins de la jeune comtesse polonaise Marie Walewska et de l'empereur Napoléon Ier.
Il passa toute son enfance, puis sa jeunesse en Pologne. Après l'échec de la révolution de 1830 à laquelle il prit une part active, il émigra en France et s'installa à Paris où il se fit naturaliser Français.
Après un court passage dans l'armée, il mena une vie de dandy, s'essayant avec succès au journalisme et au théâtre. Il devint ainsi l'amant en titre de Mademoiselle Rachel, célèbre actrice de cette époque, avec laquelle il eut deux fils.
Il se fit alors un nom sur la scène publique, chargé de missions diplomatiques : ambassadeur de France à Florence en 1849, puis à Naples, Madrid et Londres enfin en 1851.
L'avènement de Napoléon III explique son ascension. D'abord nommé au poste de ministre des Affaires étrangères en 1855, c'est à ce titre qu'il préside, l'année suivante, le congrès de Paris. Mais suite à un désaccord avec l'empereur concernant la politique de la France en Italie, il donne sa démission en 1860.
Il ne fut pas éloigné des affaires pour autant, puisqu'il est encore nommé Directeur des Beaux-Arts en 1863 et président du Corps législatif en 1865. Il défendra, contre Rouher, le début de la libéralisation du régime impérial.
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 26/10/2013, 15:44
VESTIGE TYPE DE MAI 68 !!!
Invité Invité
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 26/10/2013, 16:12
Lawrence a écrit:
VESTIGE TYPE DE MAI 68 !!!
Ah non mais ça suffit, maintenant : non non et non, ce n'est pas moi !
Mab -je vais finir par me vexer-
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 26/10/2013, 16:32
18 -
Lawrence souvenirs, souvenirs, a écrit:
VESTIGE TYPE DE MAI 68 !!!
Elle doit être d'époque la mamienue hippie, d'après les traces bleues elle est déjà persillée !
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 26/10/2013, 18:03
EddieCochran a écrit:
18 -
Lawrence souvenirs, souvenirs, a écrit:
VESTIGE TYPE DE MAI 68 !!!
Elle doit être d'époque la mamienue hippie, d'après les traces bleues elle est déjà persillée !
Elle a bien vécu et n'a que trop servi. Mais elle a encore de beaux appâts qui raviraient un antiquaire (ou un archéologue)...
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 26/10/2013, 18:57
La Jeanne d'Arc des Polonais :
Emilie PLATER (1806-1831), comtesse polonaise.
Elle fut une véritable pasionaria de l'insurrection polonaise de 1831. A la tête d'un régiment, elle battit les Russes à Dunabourg mais y laissa la vie. Elle avait 25 ans.
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 26/10/2013, 19:02
...mourir n'est rien , mais vieillir , O vieillir ........................
https://youtu.be/0VzgpdfUe5o
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 26/10/2013, 23:44
22 -
OmbreBlanche pêcheurs en ligne a écrit:
EddieCochran a écrit:
18 -
Lawrence souvenirs, souvenirs, a écrit:
VESTIGE TYPE DE MAI 68 !!!
Elle doit être d'époque la mamienue hippie, d'après les traces bleues elle est déjà persillée !
Elle a bien vécu et n'a que trop servi. Mais elle a encore de beaux appâts qui raviraient un antiquaire (ou un archéologue)...
Cher OmbreBlanche je suis heureux que nous soyons sur la même longueur d'onde, vous aussi vous pensez que le persillé que je relevais pouvait apporter une touche d'attractivité si la mémé usagée servait d'appât pour la pêche du croco ou du requin blanc au vif.
Quant aux éventuels appas qui émanent d'elle, mis à part un amateur de faisandé, il est difficile de croire qu'un antiquaire - comme les coiffeurs ils sont majoritairement coquets - ou un archéologue - ils préfèrent la compagnie des momies et pas des mémés tattoo - puissent se faire prendre dans ses rets...
Je me terre sous la vitrine tragique:
Invité Invité
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 27/10/2013, 10:27
Eddie a écrit:
ou un archéologue - ils préfèrent la compagnie des momies et pas des mémés tattoo ...
Momie ? C'est ma fete, c'est ça ?
Mab -mon fils m'aimerait meme sans ça -
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE 27/10/2013, 10:47
Vous avez remarqué que les tatouages ne sont pas déformés pour la plupart ?
Ils sont donc récent !
Un mec a donc du faire çà il y a peu !
Pas facile de gagner sa vie !
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Sujet: Re: GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE
GALERIE DES PERSONNAGES LES PLUS ATYPIQUES DE L'HISTOIRE HUMAINE