Apocalypse Now !
En ces temps d’iniquité extrême et de proximité de la désolation fruit des justes châtiments causés par la méchanceté des hommes, les lecteurs de ce blog savent que la préparation matérielle pèsera peu face à la préparation spirituelle qui, elle, est essentielle.
Avant que les grandes tribulations -qui sont imminentes- ne commencent, je voudrais m’appuyer sur Don Jean de Monléon et sur les conclusions de son remarquable ouvrage « Le sens mystique de l’Apocalypse » (1947) pour vous prodiguer les seuls vrais et bons conseils qui nous sont nécessaires dans un tel moment.
Etes-vous prêt à comparaître devant le tribunal du Ciel ?
Voici ce qu’il écrit en conclusion du livre de l’Apocalypse.
Lisez bien, c’est important, car ceci est valable pour tous les hommes et à n’importe quel moment – pas uniquement à la fin du monde.
Les mots en italique sont issus du chapitre XXII de l’Apocalypse.
« Parce que le temps est proche, il est indispensable que chacun puisse se préparer au Jugement en toute connaissance de cause.
Il faut que les impies sachent sans aucun doute les supplices qui les menacent, et que les justes s’animent par la certitude qui les attend (ouf ...).
Dieu ne contraint personne, il respecte scrupuleusement notre libre arbitre et chacun tient son sort éternel entre ses mains : celui qui fait le mal est libre de le faire encore, si bon lui semble ; et celui qui est souillé de vices peut se souiller davantage encore, si cela lui plaît.
Par contre, que celui qui est juste sache qu’il lui est toujours loisible de monter plus haut, de gagner de nouveaux mérites ; et que celui qui est saint travaille à le devenir davantage.
Dieu nous jugera selon nos œuvres : Il nous dit seulement qu’Il viendra bientôt, portant sa récompense avec Lui, et traitera chacun selon ce qu’il mérite.
Le jugement qu’Il prononcera alors sur chacun de nous sera infaillible, définitif ; aucun recours ne pourra prévaloir contre Lui. Parce que, dit-il, « C’est moi qui suit l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le principe d’où procèdent toutes choses, et la fin à laquelle elles tendent. » Rien ne m’est inconnu, rien ne m’est impossible, rien ne peut arrêter ma volonté.
De toute évidence, Black Cat est mal barré !
Préparez-vous donc par la pénitence et le regret de vos fautes, à paraître devant Moi. Bienheureux en effet ceux qui auront lavé leurs robes dans le sang de l’agneau, afin d’être admis un jour à manger du pain de vie ; afin de pouvoir entrer dans la Cité, en passant par les portes que j’y ai ménagées à votre usage, et vers lesquelles vous conduisent les enseignements de mes saints.
Mais au contraire, que ceux qui refusent de faire pénitence sachent bien qu’ils n’ont rien à attendre de Ma miséricorde ; ils resteront dehors : dehors les chiens ; dehors les détracteurs, les médisants, les esprits critiques qui ne savent qu’aboyer après tout le monde au lieu de se corriger eux-mêmes ; et ceux encore qui reviennent sans cesse à leur vomissement. Dehors aussi les empoisonneurs, les impudiques, les homicides, ceux qui adorent les idoles, ceux qui aiment à entendre des mensonges et à en dire eux-mêmes.
Ces expressions doivent se prendre à la fois au sens littéral et au sens spirituel. »
A la fin du texte d’Apocalypse, c’est le Christ lui-même qui intervient pour prodiguer ses derniers conseils à saint Jean, et par là à tous les hommes. D’après Don Monléon, voici l’ultime message de Notre-Seigneur à l’humanité :
« Vous avez entendu les menaces contenues dans ce livre [l’Apocalypse] : elles étaient nécessaires pour faire sortir les hommes de leur incroyable engourdissement. Cependant Je ne veux pas que vous vous laissiez atterrer par elles, Je ne veux pas que le dernier mot de cette prophétie soit à la justice, Je veux qu’il soit à l’amour. Comprenez avec quelle ardeur Je désire votre salut.
Ecoutez ce que vous disent mon Esprit et mon Epouse, c’est-à-dire mon Eglise. Ils vous disent : Viens… Viens par l’adhésion de ton esprit à Ma doctrine, viens par la conversion de tes mœurs, par la pratique de la pénitence, par la réforme de ta conduite. Et si cela est encore trop difficile, viens du moins par le désir, par le regret de tes fautes, par les soupirs de ton cœur. Mais, à tout prix, viens…
Le plus grand mal que tu puisses faire à Dieu, c’est de te détourner de Lui, c’est de douter de sa miséricorde, c’est de croire qu’Il te repousse. Quand bien même tes péchés seraient nombreux comme les grains de sable de la mer (Job, VI, 3) ; quand ils seraient rouges comme l’écarlate et comme le vermillon ainsi que parle le prophète Isaïe (I, 18) ; quand même tu sentirais en toi une impuissance absolue à secouer tes mauvaises habitudes, à sortir de tes vices, écoute ce que te disent l’Esprit et l’Epouse, et ils te disent : Viens, viens, par la supplication de ton cœur.
Et si tu vois la colère de Dieu se déchaîner contre les hommes en général, ou contre toi en particulier ; si les apparences te le montrent sourd à tes prières, indifférent à tes souffrances, insensible aux malheurs des justes, à la persécution des innocents, n’écoute pas la voix des apparences, écoute celle de l’Esprit qui murmure au fond de toi, et Il te dit : Viens.
Ecoute ce que te disent les épouses, les âmes qui ont mérité d’êtres unies au Verbe parce qu’elles ont deviné le secret de son Cœur, son besoin éperdu de pardonner, de faire miséricorde ; et elles te diront Viens…
Car notre Dieu est un Dieu de paix et un Dieu d’amour.
Il ne veut point la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive (Ezéch. XXXIII, 11).
Il ne nous frappe que pour nous obliger à changer de conduite et à recouvrer ainsi la santé et la vie.
Et celui qui entend le sens de mes paroles, qu’il entre dans les vues de l’Esprit de Dieu ; qu’il devienne lui aussi une voix de l’Epouse, et qu’il dise aux autres à son tour : Viens.
Je ne demande ni or, ni argent, en échange de mes dons ; je distribue ceux-ci gratuitement par pure libéralité. Je demande seulement que l’on ait soif. Quiconque veut sincèrement revenir à Moi, qu’il vienne, et il recevra l’eau vive gratuitement, sans que l’on exige de lui autre chose que sa bonne volonté. »
Oui tout homme, le Christ nous dit bien tout homme, peut être sauvé.
En ces jours de crucifixion de l’Eglise, soyez le bon larron, soyez le fils prodigue, soyez le pécheur repentant, et saisissez l’ultime grâce qui va vous être donnée.
Mais ne tardez pas trop ; n’oubliez pas la parabole des vierges sages et des vierges folles : à moment donné, il sera trop tard.