Le travail est la voie de la conscience

Georges Bataille a écrit:

"C'est par le travail que la conscience claire et distincte des objets nous fut donnée, et la science est toujours demeurée la compagne des techniques.
L'exubérance sexuelle, au contraire, nous éloigne de la conscience : elle atténue en nous la faculté de discernement : d'ailleurs, une sexualité librement débordante diminue l'aptitude au travail, de même qu'un travail soutenu diminue la faim sexuelle.
Il y a donc entre la conscience, étroitement liée au travail et la vie sexuelle, une incompatibilité dont la rigueur ne saurait être niée."

in L'érotisme, p. 179, Les Editions de Minuit.

2 -

Comme il doit regretter d'avoir commis cette ânerie parce qu'il n'a pas connu ce bon contrexemple de DSK !
(Ni de n'avoir eu la chance d'analyser l'inoxydable bretteur de sommier André !)

Pourtant il est prouvé que ceux qui ont l'esprit obnubilé par le sexe sont moins productifs au travail.

C'est d'ailleurs pour cette raison que, dans notre époque si sexualisée, les économies européennes stagnent.

Si l'on veut retrouver la prospérité, il faut couper les couilles à chaque travailleur et l'enchaîner à son outil de production.  

Je comprends mieux maintenant pourquoi je préfère faire travailler les autres pour moi !

Merci pour cet éclairage Ombre ...   

andre a écrit:

Je comprends mieux maintenant pourquoi je préfère faire travailler les autres pour moi !
Merci pour cet éclairage Ombre ...   

Très juste, même au lit il y a les actifs et les passifs.
(Dans les furtifs de porte cochère aussi...)  

Si l'on veut retrouver la prospérité, il faut couper les couilles à chaque travailleur et l'enchaîner à son outil de production.  
...les boucs en savent q'q'chose ! 

Quand Georges Bataille nous dit que la conscience se développe corrélativement au travail (idée qu'il reprend de Hegel - Bataille assistait aux cours de Kojève), il rappelle ensuite que cette conscience n'est que la conscience de ce qui est "extérieur"... dans le même temps le travail nous éloigne de notre "intimité"...

Le Cas de DSk s'interprète très bien dans le cadre de sa réflexion : le travail engendre une" nostalgie" de cette intimité perdue... d'aucuns la recherchent dans le sacrifice sanglant, d'autres dans un érotisme débridé...

Je vous reommande chaudement l'œuvre citée par Ombre... si vous n'avez pas le courage de vous coltiner des textes "théoriques", allez directement lire "madame Edwarda", "l'histoire de l'oeil' ou "le mort"...

Le Marquis de Sade paraît bien falot à côté

quantat a écrit:

Quand Georges Bataille nous dit que la conscience se développe corrélativement au travail (idée qu'il reprend de Hegel - Bataille assistait aux cours de Kojève), il rappelle ensuite que cette conscience n'est que la conscience de ce qui est "extérieur"... dans le même temps le travail nous éloigne de notre "intimité"...

Le Cas de DSk s'interprète très bien dans le cadre de sa réflexion : le travail engendre une" nostalgie" de cette intimité perdue... d'aucuns la recherchent dans le sacrifice sanglant, d'autres dans un érotisme débridé...

Je vous reommande chaudement l'œuvre citée par Ombre... si vous n'avez pas le courage de vous coltiner des textes "théoriques", allez directement lire "madame Edwarda", "l'histoire de l'oeil' ou "le mort"...

Le Marquis de Sade paraît bien falot à côté

encore des cochonneries !   

C'est bien pire que ça Charly !!!

Parce que si les ouvrages de Bataille te font bander alors t'as un gros problème... ou une grosse perversion... ça veut pas dire qu'il faut pas les lire... mais certains de ses textes peuvent te foutre par terre