" Il reste peu de temps pour agir " nous bassinent une nouvelle fois les guignols du GIEC.
Il reste "peu de temps" pour réussir à maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C, l'objectif de la communauté internationale, ont estimé les experts sur le climat aujourd'hui à Copenhague.
"Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse", déclare dans un communiqué Rajendra Kumar Pachauri, le président du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat).
Cette évaluation globale de l'état des connaissances sur le changement climatique est la cinquième publiée par le Giec après celles de 1990, 1995, 2001 et 2007.
Le Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) juge que les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître d'ici 2100.
Réduire fortement les émissions mondiales de gaz à effet de serre "n'affectera pas significativement la croissance", affirment les experts. Des efforts "ambitieux" de réduction de gaz à effet de serre feraient baisser de 0,06 point le taux mondial de croissance, estimé entre 1,6 et 3% par an au cours du 21e siècle, mais "plus nous attendons pour agir, plus ce sera coûteux", avance le Giec.
Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint les niveaux les plus élevées depuis 800.000 ans, selon le rapport. Les experts soulignent que les populations les plus vulnérables, notamment celles des pays les moins développés, auront moins de moyens pour faire face aux impacts du changement climatique.
Ce rapport est le fruit d'un travail colossal de partage des connaissances (30.000 études passées en revue) a été rédigé par 800 scientifiques (climatologues, économistes, etc.), commenté par 1000 de leurs pairs et révisé par 2000 relecteurs.
Il doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales visant à limiter le réchauffement et qui doivent aboutir fin 2015 à Paris à un accord global.
Jean voit clair, lui !