Placements bancaires

Le rôle primordial d'une banque :trouver les meilleurs placements . Pas évident !


         



     



             

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Comme quoi il ne faut pas hésiter à changer de perspective si l'on veut mieux comprendre les
motivations de son banquier...

J'ai oublié le titre du film, j'étais encore jeunot, dans les années 1970 j'ai vu distraitement un film à la
 téloche, avé Belmondo je crois. Dans une scène qui se déroulait dans un immeuble en construction, 
un plan séquence montrait un mur en béton sur lequel était apposé un panneau appelant les ouvriers 
à la vigilence, un truc banal de chantier BTP à côté une porte d'étage fermée. Quand un des personnages
ouvrit brusquement la porte dont le battant dissimulait la moitié du panneau l'on lisait alors : Bande de cons ! 
(C'est d'ailleurs tout ce que mon esprit tordu a retenu de ce chef d'œuvre du cinoche francaoui)


Le poète n'avait pas tort, qu'une porte soit ouverte ou fermée et tout peut être changé.

"Les temps sont durs, le pays est très endetté, tout le monde vit à crédit.
Arrive un riche touriste allemand. Il arrête sa belle grosse voiture devant l'hôtel de la ville et entre.
Il pose un billet de 200 euros sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d'en choisir une pour la nuit.
Pour 200 euros, le propriétaire de l'établissement lui donne toutes les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira.

Dès que le touriste a disparu dans l'escalier, l'hôtelier prend le billet de 200 euros, file chez le boucher voisin et règle la dette qu'il a envers celui-ci.
Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il doit 200 Euros et rembourse sa dette.
L'éleveur, à son tour, s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
Le directeur de la coopérative se précipite au café régler son ardoise.
Le barman glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un moment.
La fille, qui occupe à crédit les chambres de l'hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez notre hôtelier qui pose le billet sur le comptoir, là où le touriste l'avait posé auparavant.

Le touriste Allemand redescend l'escalier, annonce qu'il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet et s'en va.

Personne n'a rien produit ! personne n'a rien gagné ! mais plus personne n'a de dette !!!

Voilà pourquoi, en ce moment, les banques n'ont aucun intérêt à vous prêter de l'argent.
Les banques s'enrichissent tant que vous êtes endettés...""

Pfiou... trop tôt pour réfléchir, je remets ça à ce soir... si ce n'est pas trop tard !

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chat noir a écrit:

(...)
Les banques s'enrichissent tant que vous êtes endettés...""

Heureusement que pour faire cesser cette spirale infernale il reste d'aimables touristes allemands
prêts à mettre des biftons de 200 dans le circuit.

Maintenant je comprends mieux pourquoi notre grand argentier Michou Beausapin demande à la
Chancellière d'Allemagne de faire un effort de 50 milliards pour la France. C'est juste pour éponger
une partie des intérêts de la dette francaouie par une opération d'aller retour comme dans 
la saynète plus haut. Elle est plutôt bien torchée comme manœuvre !