Le syndrome du poisson-lune

C'est le titre d'un livre paru chez Actes Sud, dont l'auteur est Emmanuel Druon, chef d'entreprise (150 salariés)

Son but : que ses salariés soient aussi heureux au travail que chez eux .Pourquoi cette allusion au poisson-lune ? Parce que c'est le seul être vivant qui croît toute sa vie durant . L'obligation absolue de croissance qui est le credo du capitalisme classique n'est absolument pas la sienne, mais il veut une marche harmonieuse de son entreprise, les salariés n'étant pas considérés comme des "ressources humaines", mais comme des participants au développement .

L'écologie est omniprésente dans l'entreprise, mais une écologie raisonnée et raisonnable, c.à.d. à l'opposé de l'officielle, abrutissante, politicarde, stigmatisante, dogmatique, culpabilisante...

Un peu de rêve.....un peu d'espoir....une lueur qui doit absolument grandir...  


Il décide alors d’engager une transformation radicale de l’entreprise Pocheco. Bientôt rejoint par une équipe inspirée, ils inventent ce que nous appelons désormais l’économie circulaire : tout, ou presque est recyclé, les déchets sont utilisés comme des ressources, la production de papier, d’encre, d’électricité sont issus de sources renouvelables, l’usine est autonome en eau, surplombée de ruches et bordée par un verger.
Ils démontrent, par l’exemple, que la solidarité, la direction écologique et sociale donnée à l’entreprise, la participation de tous, donne du sens au travail de chacun, permet une constante amélioration des relations humaines et ainsi, de l’efficacité.
A l’heure où nous ne voyons pas d’issue à la désindustrialisation, à la délocalisation et à la montée inexorable du chômage, cet ouvrage propose une nouvelle voie. Une autre façon d’entreprendre ensemble est possible : elle existe déjà à Forest-sur-Marque, dans l’usine de Pocheco.

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Je suis parti fureter sur le site de l'entreprise POCHECO (pochettes écologiques).
J'ai voulu savoir ce qu'elle proposait comme produits ou services à ses clients.
Les pochettes ça ne m'emballe pas des masses, mais par contre l'innovation entrepreneriale
ça me branche, surtout si l'on économise les arbres.

Voici une copie de la page économie :


Je vous remercie Cher Kalawasa de nous avoir fait connaître des Français dont nous pouvons
nous inspirer et être fiers !