Islam, voiles, poils & burqas - le débat continue...

Citation :

"La Turquie s'interroge sur le foulard islamique"



Pourquoi les islamistes turcs épousent-ils des femmes qui ne portent pas le foulard ?

Paradoxe mais le quotidien « Hürriyet » (laïque) relance le débat.

D'après le chroniqueur Ahmet Hakan, si les hommes politiques les plus conservateurs choisissent d'épouser des femmes non voilées, ce serait pour éviter d'être perçus comme rétrogrades.

L'argument d'Hakan n'est, certes, pas nouveau. Mais il a suscité de vives réactions au sein de l'intelligentsia turque.

Les détracteurs du journaliste soulignent l'inutilité de ces débats, qui ne servent selon eux qu'à faire les gros titres. Mais d'autres vont plus loin en soutenant que ces femmes sans voile ont été choisies à des fins politiques.

Elles véhiculent une image de modernité à laquelle leurs maris veulent être associés, à l'instar de l'ancien maire d'Istanbul Ali Müfit Gürtuna. Son épouse était apparue tête nue au moment de son retour politique en 2007.

Selon les membres du parti conservateur AKP, les choix des dirigeants sont la conséquence d'une évolution des mentalités après le coup de force laïc de février 1997 contre l'islamiste modéré Necmettin Erbakan. Depuis lors, le port du voile est souvent considéré comme le symbole d'un conservatisme antilaïque.

En outre, nombreux sont ceux qui soutiennent que la différence fondamentale qui sépare les sociétés occidentales et orientales tient à la place qu'elles attribuent aux femmes. Et c'est en s'appuyant sur des images de femmes modernes que les islamistes entendent dépasser cette différence.

Mais derrière ces enjeux de communication politique, une interrogation reste entière : la modernité tient-elle au seul abandon du voile ?

http://www.lesechos.fr/info/inter/02074077935-la-turquie-s-interroge-sur-le-foulard-islamique.htm

Le contrôle policier des femmes en burqa: une note de service à revoir



Il existe bien une note de service au sein de la police fédérale qui prévoit que seuls des agents de sexe féminin devraient contrôler l'identité de femmes en burqa. La porte-parole de la police fédérale a en effet confirmé l'information donnée samedi par des quotidiens flamands. Mais cette note doit être revue, a précisé Astrid Kaisin.
Cette note a déjà donné lieu antérieurement à des réactions et il a été décidé de la revoir, en collaboration avec la police locale. La porte-parole de la police fédérale a encore indiqué que cette note n'impose pas des règles mais se contente de recommandations. Après concertation, la note sera soit purement et simplement annulée, soit modifiée.