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Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: La France de M. Hollande 2/9/2015, 16:25
Rappel du premier message :
Et encore une marocaine, une ! De plus , très, très pauvre...
Elle déclare, dans sa transmission à l'HATVP signée le 7 septembre 2014, un patrimoine limité à un compte-titres de 85 euros, un compte en espèces de 25 €, des comptes bancaires pour environ 4000 € et une créance suite à cession
Le foutage de gueule continue...J'en ai vraiment marre . Je n'ai même plus envie de plaisanter . Bye !
Auteur
Message
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: La France de M. Hollande 25/9/2015, 11:33
Il était déjà mignon à 14 ans !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 25/9/2015, 11:38
kalawasa a écrit:
Il était déjà mignon à 14 ans !
Et il avait la sagesse d'éviter la cravate !
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: La France de M. Hollande 25/9/2015, 11:52
ah !!! bon sang !!! y a de quoi faire un procès à ses parents
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 01:05
Je trouve que ,trop souvent, nous sommes injuste avec notre président de la république bien-aimé en lui reprochant de ne pas agir . Mais ne vaut-il pas mieux laisser une phrase célèbre , immortalisée pour l'éternité, d'une portée universelle, d'une profondeur abyssale, d'une limpidité biblique, d'un héroïsme stratosphérique....Je pense notamment aux incontournables "Eureka" , "Cogito ergo sum" "Veni, vidi , vici " "L'état c'est moi"...etc...
Tout le monde connait ces aphorismes centenaires, voire millénaires, alors que personne ne se rappelle du taux de CO² dans la Grèce antique ou de la courbe du chômage sous Jules César !
C'est pour cela que je vous demande de bien écouter et déguster ces quelques mots de notre grand timonier . Ils ne sont pas faciles à comprendre , mais ils vont vous marquer . Bonne nuit quand même !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 06:33
Heureusement que je n'ai pas écouté ce discours formateur avant d'aller me coucher, sinon je me serais retrouvé ce matin en forme de quoi, je vous le demande ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 08:08
Non, Hollande n’est (hélas) pas de la « gauche molle » ! (Les 4V - 25 SEPTEMBRE 2015 par ROUXEL Jean)
J’ai reçu récemment un communiqué, paru dans la lettre d’actualité des « Républicains » du 14 septembre, et relatant une prise de position du député Guillaume Larrivé.
Ce communiqué critiquait à juste titre l’attitude de François Hollande devant la marée de l’immigration clandestine.
Mais M. Larrivé (qui, pour autant que je sache, est l’un des rares députés qui assument tranquillement d’être de droite) déclarait, dans cette prise de position, que François Hollande était « perdu, sans aucune capacité d’anticipation, sans aucune vision, sans aucun leadership ».
Je crois que c’est faux.
Non, François Hollande ne manque pas de vision, ni même de leadership.
Simplement, sa vision est une vision erronée et son leadership est un leadership sur la secte qu’est le Parti socialiste.
Depuis des années, les dirigeants de droite font l’erreur de sous-estimer François Hollande, en l’accusant d’être l’incarnation de la « gauche molle ».
Malheureusement, ce n’est pas vrai. François Hollande est peut-être, à titre personnel, un mou. Je ne le connais pas suffisamment pour pouvoir l’assurer.
Mais ce que je peux dire avec certitude, c’est qu’il dirige une majorité de gauche sectaire et brutale.
Arrêtons donc de dire qu’ils n’ont rien fait. Ce n’est pas vrai. La réalité est bien pire : ils ont détruit la France avec une brutalité que même Léon Blum en 1936 ou François Mitterrand en 1981 n’ont pas osé employer.
Il est vrai aussi que, jamais dans l’histoire de France, une majorité socialiste n’avait bénéficié ainsi d’un tel monopole du pouvoir politique, médiatique et culturel…
Il n’empêche que cette accusation de gauche molle cache mal la réalité.
Le problème, c’est que la gauche n’est précisément pas assez « molle » et qu’elle tient ses promesses. Tandis que la droite, quelles que soient les épithètes de « dureté » qu’on lui attribue, est toujours trop molle lorsqu’elle est au pouvoir et elle trahit systématiquement ses électeurs…
Notre problème, c’est donc la droite molle et non la gauche molle !
Et, à dire vrai, il n’existe qu’une seule façon pour que nous puissions faire confiance à un candidat de droite : c’est qu’il se lie les mains en laissant le peuple de droite libre de légiférer par lui-même. C’est-à-dire que nous ne ferons confiance à un candidat de droite qu’à la condition qu’il instaure, en premier lieu, la démocratie directe, cent fois promise et jamais réalisée…
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 08:34
Nada de nada.... reim compris !!!!!!
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 08:43
Lawrence a écrit:
Nada de nada.... reim compris !!!!!!
Peut-être un problème de vessie ?
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 08:58
Biloulou a écrit:
Lawrence a écrit:
Nada de nada.... reim compris !!!!!!
Peut-être un problème de vessie ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 09:09
Ou une descente des ovaires ?
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 10:10
Remaniement : Hollande, la tentation Hulot
Des personnalités, dont Nicolas Hulot, ont été approchées pour devenir ministres. Le remaniement, envisagé après les régionales, échauffe déjà les esprits. le tout est de savoir s'ils veulent garder leur libre arbitre ou rentrer dans la secte de la pensée unique
Certes, le grand remaniement gouvernemental que concocte François Hollande pour constituer son équipe de combat pour la présidentielle n'interviendra pas, sauf surprise du chef, avant plusieurs semaines.
Vraisemblablement dans la foulée des régionales des 6 et 13 décembre. Mais le président travaille déjà à un casting qui frapperait les esprits et souderait la gauche autour de lui. Il a ainsi demandé à ses conseillers de lui dénicher de nouvelles figures, y compris hors du sérail politique. « Vous allez voir... » glisse, mystérieux, un important ministre.
Selon nos informations, plusieurs personnalités issues de la société civile ont été discrètement sondées cet été pour entrer au gouvernement. Dont Nicolas Hulot, qui travaille à l'Elysée sur le sommet sur le climat. De sources concordantes, le président lui aurait demandé s'il accepterait de devenir ministre. Mais l'ex-animateur d'« Ushuaïa » aurait décliné. « Il ne faut pas fermer la porte », veut croire un conseiller du pouvoir.
Un casting compliqué
L'objectif ? Trouver une personnalité qui incarne l'écologie et ramène vers le PS les électeurs écolos sans avoir à débaucher chez les turbulents Verts. « L'écologie n'est heureusement pas le monopole d'un parti », glisse d'ailleurs Hollande dans « le Parisien Magazine » publié hier.
Autour de lui, on redoute en effet qu'une candidature de la députée EELV de Paris Cécile Duflot en 2017 ne provoque une catastrophe. « Il faut que François soit au second tour, c'est très chaud ! » souffle un ministre. Las, le casting version société civile semble compliqué. « Nicole Notat ( NDLR : ex-secrétaire générale de la CFDT) ne veut pas, et Hulot traîne des pieds », confie un responsable du PS. Appétits aiguisés
Dans la majorité et au gouvernement, les esprits s'échauffent aussi et beaucoup imaginent déjà de subtils jeux de chaises musicales. Certains pressent même Hollande d'accélérer en remaniant... avant les régionales. Car tous le savent : ce remaniement sera sans doute le dernier.
Des ministres, un peu las, font savoir qu'ils changeraient bien de poste. Tel Michel Sapin, qui a confié à « l'Obs » son rêve d'entrer au Conseil constitutionnel, où trois sièges vont se libérer début 2016. Ou Stéphane Le Foll, qui aurait bien quitté l'Agriculture pour le Travail et viserait désormais la Défense. Ségolène Royal aussi, dont on dit qu'elle ne refuserait pas le Quai d'Orsay si Laurent Fabius rejoignait le Conseil constitutionnel, ou la Défense, si Jean-Yves Le Drian partait aux régionales en Bretagne. Le chef des députés PS Bruno Le Roux espère aussi entrer.
De fait, les sorties possibles de Fabius et Le Drian aiguisent les appétits, dans un climat de frustration et de nervosité. « Ils veulent tous un sucre ! » s'agace un cadre PS. Sans parler des provocations du ministre de l'Economie Emmanuel Macron, protégé du président, qui horripilent ses collègues. « C'est le chouchou », lâche, la mine boudeuse, un ministre de poids. « Il a pris la grosse tête », persifle un autre.
Le président, lui, attend de voir comment se déroule la recomposition politique à gauche, après l'explosion des Verts. Laisser du temps au temps, comme disait François Mitterrand.
----------------------- y en a trois qui vont se mettre à l'abri au Conseil Constitutionnel, les lucides qui croient en la non victoire de leur copain FH
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 10:26
cumulée avec une retraite, la rémunération des membres du Conseil Constitutionnel n'est pas négligeable -----------------------------
Contrairement à celle des membres du gouvernement, la rémunération des membres du Conseil constitutionnel n'a pas baissé de 30% en 2012.
Un rapport parlementaire annexé au projet de loi de finances pour 2015 estime que les traitements alloués aux membres du Conseil constitutionnel s'élèvent à 1 790 000 euros bruts en 2015, sans compter les frais de déplacement qui atteignent 110 000 euros bruts par an ............ plus : mise à disposition de résidences, transports, dépenses téléphoniques et courrier, etc.
Le Conseil constitutionnel refuse de donner plus de détails, mais rapporté au nombre de Sages, 10 à ce jour, cela représente 14 916,67 euros bruts par mois............(non totalement imposable)
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: La France de M. Hollande 26/9/2015, 11:52
«Charlie Hebdo»: L'urgentiste Patrick Pelloux va cesser sa collaboration
---- me trompe-je ou bien le monsieur se rend disponible afin de se préparer pour une entrée dans le prochain gouvernement ??????
""""""""Mais le président travaille déjà à un casting qui frapperait les esprits et souderait la gauche autour de lui. Il a ainsi demandé à ses conseillers de lui dénicher de nouvelles figures, y compris hors du sérail politique. « Vous allez voir... » glisse, mystérieux, un important ministre.""""""""
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: La France de M. Hollande 27/9/2015, 00:59
Il faut laisser une qualité à Valls : il sait s'adapter....
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 27/9/2015, 03:10
1079 -
kalawasa a écrit:
Je trouve que ,trop souvent, nous sommes injuste avec notre président de la république bien-aimé en lui reprochant de ne pas agir . Mais ne vaut-il pas mieux laisser une phrase célèbre , immortalisée pour l'éternité, d'une portée universelle, d'une profondeur abyssale, d'une limpidité biblique, d'un héroïsme stratosphérique....Je pense notamment aux incontournables "Eureka" , "Cogito ergo sum" "Veni, vidi , vici " "L'état c'est moi"...etc...
Tout le monde connait ces aphorismes centenaires, voire millénaires, alors que personne ne se rappelle du taux de CO² dans la Grèce antique ou de la courbe du chômage sous Jules César !
C'est pour cela que je vous demande de bien écouter et déguster ces quelques mots de notre grand timonier . Ils ne sont pas faciles à comprendre , mais ils vont vous marquer . Bonne nuit quand même !
Il est loin ce temps qui voyait le Premier magistrat du Cher & Vioque Pays s'esprimer par une belle syntaxe et une grande richesse de vocabulaire servies par un bel organe déclamant sans balbutier des idées certaines et visionnaires sur la France.
Sous le clapet magique l'intégrale de ce passage repris par la vidéo :
Clapet magique:
Journaliste, question : Mon Général, c'est une question qui est extrêmement simple, je me permets de vous demander quel est le jugement que vous portez sur la constitution actuelle, après l'expérience de 5 ans qui en a été faite, expérience de 5 ans, puisqu'il y a maintenant 5 ans que vous êtes entré en fonction comme Président de la République.
Charles de Gaulle, réponse :
Je vous répondrai que, une constitution, ça me paraît être un esprit et puis les institutions, et puis encore une pratique. Pour ce qui est de la nôtre, son esprit procède, évidemment, de la nécessité où nous étions de procurer à nos pouvoirs publics l'efficacité, la stabilité, la responsabilité dont ils étaient pourvus, dépourvus sous la IIIème et sous la IVème République. Il est vrai que la réforme a été déclenchée en 1958, par la secousse survenue à Alger, et qui étalait l'impuissance du régime d'alors à surmonter une crise où risquait de sombrer notre unité nationale. Déjà d'ailleurs en 1940, on avait vu dans des circonstances, du reste beaucoup plus tragiques encore, abdiquer un régime de cette sorte. Mais même en dehors de ces brutales démonstrations, personne, en vérité, ne doutait qu'un pouvoir qui était à la discrétion des partis, qui se paralysait dans les compromis, et qui s'absorbait dans ses propres crises, personne ne doutait qu'il fut incapable de mener les affaires de notre pays. Et c'est pourquoi l'esprit de notre constitution procède de l'idée que le pouvoir n'est pas la chose des partisans mais qu'il doit procéder du peuple, ce qui implique que le Chef de l'Etat élu par la nation en soit la source et le détenteur. Et c'est en effet ce qui s'est passé au vu et au su de tout le monde, quand j'ai été amené à reprendre les affaires du pays, et puis quand j'ai assumé les fonctions de Président. Le dernier référendum n'a fait que confirmer cette conception dont je ne crois pas qu'elle ait été, depuis 5 ans, ni méconnue par les responsables, ni rejetée par le peuple, ni infirmée par les évènements. Il y a aussi, ai-je dit, les institutions ou si vous voulez, la répartition des pouvoirs. A cet égard, la constitution a été observée comme elle est. Les rôles respectifs qu'elle attribue restent au Président qui est garant du destin de la France et de celui de la République, et qui est par conséquent chargé de lourds devoirs et disposant de pouvoirs étendus au gouvernement. Siégeant auprès du Chef de l'Etat qui l'a nommé, siégeant donc autour du chef de l'Etat pour la détermination et la mise en oeuvre de la politique, gouvernement dirigeant aussi l'administration. Rôle respectif attribué au Parlement qui doit exercer le pouvoir législatif et contrôler l'action du ministère. A ce point de vue là, je pense que les dispositions constitutionnelles ont été effectivement observées. Alors il y a aussi la pratique, et celle-ci dépend évidemment, pour une part, des hommes. A ce sujet, pour ce qui est du Président, il est vrai que son équation personnelle a compté mais je doute que dès l'origine, on ne s'y attendit pas. Et quant aux ministres, et pour commencer au Premier, c'est-à-dire successivement monsieur Michel Debré et monsieur Georges Pompidou, ils ont agi avec une efficacité évidente, mais chacun à sa façon et qui n'était pas la même. Pour ce qui est du Parlement, il a exerçé le pouvoir législatif, mais il a imprimé à sa tâche et à son attitude, un rôle différent, suivant qu'il vivait sous l'actuel régime sa première ou sa deuxième législature. Et quant aux circonstances, elles ont été, elles aussi, variables. Puisqu'elles ont comporté, notamment, des instants où la République s'est trouvée menacée par une grave subversion. Eh bien l'épreuve des hommes et des circonstances a montré que l'instrument répond à son objet. Non pas seulement dans les moments de relative tranquillité, mais aussi dans les moments difficiles. Et sur ce dernier point on a pu constater que la constitution offre les moyens d'y faire face. C'est-à-dire : le référendum, l'article 16, la dissolution de l'Assemblée Nationale. Par conséquent, il me semble qu'il y a, depuis 5 ans, une réussite constitutionnelle, et j'en attribue, pour ma part, la raison, essentiellement, à ceci : que nos institutions répondent aux exigences de notre époque, qu'elles répondent aussi à la nature du peuple français, et à ce qu'il souhaite réellement. Alors, certains qui trouvent peut-être la mariée trop belle proposent certains changements mais qui seraient de nature à bouleverser le système de fond en comble. C'est ainsi que quelques-uns préconisent le gouvernement de législature. L'Assemblée Nationale, quand elle aurait une fois donné sa confiance, au gouvernement, ne pourrait plus le renverser, à moins que ne soit déclenchée la dissolution automatique. De cette façon, le Chef de l'Etat n'aurait pas à intervenir, et je ne serais pas surpris que ce soit là un des motifs qui inspire principalement les auteurs de la proposition. Mais par là aussi, les partis seraient en mesure de faire en sorte que la désignation du Premier Ministre, et puis, au moment choisi par eux, son remplacement, la composition du gouvernement, ses divisions, provoquées du dehors, ses remaniements. La politique affirmée avec ses fluctuations, tout cela, soit de nouveau les objets des jeux et des combinaisons des partis. Tandis que leur savoir-faire trouverait bien moyen d'éviter qu'il n'y ait à volonté une crise caractérisée qui imposerait la dissolution ; on en reviendrait donc, de cette manière, au régime d'assemblée. Certains autres qui, peut-être, estiment qu'il vaut mieux admettre quelque chose d'irréversible, reconnaissent que le Président de la République doit être élu, mais à condition, élu par la nation, mais à condition, que le parlement de son côté soit érigé en une sorte de forteresse inexpugnable. Les partis retrouveraient leur empire et leur sûreté. Ceux là préconisent un système qualifié de présidentiel et qui est analogue à celui des Etats-Unis. Mais ils affirment leur proposition sous la forme que voici : que le Président soit élu par la nation, qu'il le soit en même temps que l'Assemblée Nationale, et qu'il détienne, lui, le pouvoir exécutif. Et puis que le parlement soit de son côté chargé complètement du pouvoir législatif, mais surtout, que ni l'un ni l'autre, ni le Parlement ni le Président, enfermé chacun dans son domaine, n'ait pas aucune prise sur l'autre. Le Président ne pouvant dissoudre, et le Parlement ne pouvant renverser. Ainsi disent-ils, le pouvoir serait concentré entre les mains d'un seul, et on inviterait ainsi, on éviterait ainsi les inconvénients que présente la division de ce pouvoir entre le Président et le Premier Ministre. Tandis que le Parlement, se trouvant intangible, voterait ou non, les lois, le budget, comme il le jugerait bon. Eh bien il est vrai qu'une constitution de cette sorte fonctionne cahin-caha aux Etats-Unis. Mais c'est dans un pays qui, en raison de sa composition ethnique, de ses richesses économiques, et de sa situation géographique, de sa position géographique, n'a jamais connu d'invasion. Et qui depuis un siècle n'a connu aucune révolution. D'un pays où d'ailleurs il n'y a que deux partis. Lesquels ne sont opposés l'un à l'autre par rien d'essentiel, dans aucun domaine, national, social, moral, international. D'un pays fédéral où le gouvernement n'assume que les tâches générales : la défense, la diplomatie, les finances, tandis que les 50 Etats de l'union sont chargés de tout le reste. Et comment une constitution de telle sorte pourrait-elle convenir à la nation française qui est très fortement centralisée par l'effort des siècles, qui a connu toutes les secousses extérieures et intérieures, depuis 7 générations, qui est exposée à en rencontrer d'autres et où les partis qui sont multiples se trouvent, excepté celui qui pousse au bouleversement, se trouvent divisés et impuissants. Alors, moi je crois qu'il ne faut pas que dans la France, telle qu'elle est, le Président soit élu en même temps que les députés. Ce qui mêlerait sa désignation à la lutte des partis, ce qui altèrerait le caractère et abrègerait la durée de sa fonction. Et je ne crois pas non plus qu'il soit normal, ici, de confondre dans la même personne, le Président de la République et le Premier Ministre. Oh naturellement, il ne faut pas qu'il y ait de dyarchie au sommet, mais il n'y en a pas. Et en effet, le Président qui est l'homme de la nation, désigné par elle pour répondre de son destin, le président qui nomme le gouvernement, et en particulier le Premier Ministre, qui peut le changer lorsqu'il estime que la tâche qu'il lui destinait est terminée, ou bien s'il se trouvait qu'il ne s'entendit plus avec lui. Le Président qui arrête les décisions prises dans les conseils, qui promulgue les lois, qui négocie et signe les traités, qui décrète ou non les mesures qui lui sont proposées, qui est le chef des armées, qui nomme aux emplois publics, je vous récite la constitution. Le Président qui, en cas de péril, doit prendre sur lui de faire tout ce qu'il faut, le Président est naturellement le seul détenteur de l'autorité de l'Etat. Mais justement, la nature, l'étendue, la durée de sa fonction, exigent qu'il ne soit pas absorbé par la conjoncture politique, parlementaire, économique, etc. Cela, c'est le lot, d'ailleurs aussi méritoire que complexe et qu'essentiel du Premier Ministre français. Bien sûr, il faut pas que les deux champs d'action soient séparés d'une manière étanche, et d'ailleurs les conseils et les entretiens sont là pour permettre au Chef de l'Etat de définir l'orientation de la politique nationale. Et pour les membres du gouvernement, et d'abord pour le Premier, de faire connaître leur point de vue, de préciser leur action, de rendre compte de l'exécution, etc. Il peut arriver que les deux plans soient confondus, dans le cas où il s'agit d'un sujet qui engage tout. Alors le Président fait la répartition comme il le juge nécessaire. Mais s'il doit être entendu, et c'est vrai que l'autorité indivisible de l'Etat est déléguée toute entière au président par le peuple qui l'a élu, et qu'il n'y en a aucune autre, ni ministérielle, ni civile, ni militaire, ni judiciaire, qui ne puisse être conférée ou maintenue autrement que par lui. Et qu'il lui appartient d'ajuster le domaine suprême qui lui est propre avec ceux dans lesquels il délègue l'action à d'autres, il serait foncièrement mauvais que dans les temps ordinaires, la fonction et le champ d'action du président de la République soient confondus avec ceux du Premier Ministre. Mais alors disent ceux qui ne se sont pas encore fait ou plutôt défait des conceptions d'autrefois, mais alors le gouvernement qui est nommé par le Président, et qui est celui du Président est également responsable devant le Parlement, comment arranger cela ? Eh bien répondons ! Que le Président qui nomme le gouvernement a été élu par la nation, et par conséquent, investi de sa confiance. C'est d'ailleurs toute la question et c'est l'essentiel du changement qui a été apporté. Et puis, le gouvernement, qui du reste n'est plus composé de personnalités appartenant au parlement, ne se trouve devant les chambres, ne se trouve plus du tout dans la situation où il se trouvait, du temps où il ne procédait que des combinaisons des groupes. Ajoutons à cela, que le gouvernement, vis-à-vis du parlement, a sans aucun doute à collaborer d'une manière constante, mais qu'en définitive, la censure n'est prévue par la constitution dans les rapports entre le ministère et le parlement que dans des conditions qui font de cette rupture, qui donnent à cette rupture, un caractère d'extraordinaire gravité. Alors dans ce cas-à, le Président, qui a la charge d'assurer la continuité de l'Etat, a aussi les moyens de le faire, puisqu'il peut recourir à la nation, pour trancher le litige. Soit par voie du référendum, soit par la voie des élections, soit par les deux. Il y a toujours chez nous une issue démocratique. Mais si nous adoptions le système en vigueur aux Etats-Unis, si nous l'adoptions nous, la France, il n'y en aurait pas dans notre pays comme il est, je le répète, le fait que le Président serait en même temps le Premier Ministre, et qui ne pourrait pas recourir aux électeurs, dans le cas d'une obstruction parlementaire, sur le terrain législatif et budgétaire. Et que le Parlement ne pourrait pas non plus le renverser, on aboutirait à une opposition chronique entre les deux pouvoirs. Et alors, il en résulterait, ou bien la paralysie générale, ou bien des situations qui ne pourraient être tranchées que par des pronunciamento, ou bien la résignation d'un Président mal assuré qui, sous prétexte d'éviter le pire, choisirait de s'y abandonner en se soumettant, comme autrefois, aux injonctions, aux volontés des partisans. Et je ne serais pas surpris que ce soit cette dernière hypothèse que caressent de préférence les partisans assez imprévus maintenant du régime présidentiel. En tous les cas, notre constitution est bonne. Elle a fait ses preuves depuis 5 ans aussi bien dans des moments, je le répète, graves pour l'avenir de la république que dans des périodes de tranquillité. Bien sûr, plus tard, d'autres hommes et d'autres circonstances pourront lui faire prendre, un tour, un style, comme on dit, plus ou moins différent. Et puis, l'évolution de la société française, dans notre temps de développement, de progrès, de planification, nous conduira à reconsidérer l'une de ces dispositions. Je veux parler de ce qui concerne la composition et le rôle du conseil et Economique et Social, mais il y aura là une précision qui ne bouleversera pas l'économie de la constitution. Gardons donc celle-ci comme elle est. Tout en nous expliquant que ne s'en accommodent volontiers, ni ceux qui regrettent, tout haut ou tout bas, la confusion d'autrefois, ni cette entreprise qui vise au régime totalitaire et qui voudrait créer, chez nous, un trouble d'où sa dictature pourrait sortir. Mais le peuple, lui, a choisi, et pour ma part, je crois que c'est définitivement.
Je vous livre ce passage qui doit parler aux Francaouis d'aujourd'hui :
"En tous les cas, notre constitution est bonne. Elle a fait ses preuves depuis 5 ans aussi bien dans des moments, je le répète, graves pour l'avenir de la république que dans des périodes de tranquillité. Bien sûr, plus tard, d'autres hommes et d'autres circonstances pourront lui faire prendre, un tour, un style, comme on dit, plus ou moins différent. Et puis, l'évolution de la société française, dans notre temps de développement, de progrès, de planification, nous conduira à reconsidérer l'une de ces dispositions. Je veux parler de ce qui concerne la composition et le rôle du conseil et Economique et Social, mais il y aura là une précision qui ne bouleversera pas l'économie de la constitution. Gardons donc celle-ci comme elle est. Tout en nous expliquant que ne s'en accommodent volontiers, ni ceux qui regrettent, tout haut ou tout bas, la confusion d'autrefois, ni cette entreprise qui vise au régime totalitaire et qui voudrait créer, chez nous, un trouble d'où sa dictature pourrait sortir. Mais le peuple, lui, a choisi, et pour ma part, je crois que c'est définitivement."
Quel orateur prestigieux. Un bonheur que la Chambre de révision de la Cour d'appel de Riom dans son arrêté du 11 janvier 1945 ait rétabli Charles De Gaulle dans ses droits, rangs, appellation et privilèges d'officier général. Et qu'il ait refusé l'offre des membres des gouvernements Provisoire et de la IVème République de le nommer général d'armées (5 étoiles contre 2). Brigadier lui suffisait dans son imaginaire.
Lawrence
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 27/9/2015, 08:47
Quel orateur prestigieux. Un bonheur que la Chambre de révision de la Cour d'appel de Riom dans son arrêté du 11 janvier 1945 ait rétabli Charles De Gaulle dans ses droits, rangs, appellation et privilèges d'officier général. Et qu'il ait refusé l'offre des membres des gouvernements Provisoire et de la IVème République de le nommer général d'armées (5 étoiles contre 2). Brigadier lui suffisait dans son imaginaire.
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: La France de M. Hollande 27/9/2015, 09:32
Eddie a écrit:
Quel orateur prestigieux
J'approuve totalement, Eddie : écouter ce genre de discours est tout simplement un régal, quelles que soient les opinions politiques .
Comment se fait-il qu'en un demi-siècle il n'y ait pas eu un autre orateur de cette classe , à part Jean Gabin dans le film 'Le Président" ?
Le pire actuellement, c'est le Valls et son salmigondis indigeste entrecoupé de "soupirs de la réflexion" (euh...), qui se termine toujours avec l'incontournable " valeurs républicaines " qui me hérisse le poil !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 27/9/2015, 10:27
Lawrence a écrit:
Quel orateur prestigieux. Un bonheur que la Chambre de révision de la Cour d'appel de Riom dans son arrêté du 11 janvier 1945 ait rétabli Charles De Gaulle dans ses droits, rangs, appellation et privilèges d'officier général. Et qu'il ait refusé l'offre des membres des gouvernements Provisoire et de la IVème République de le nommer général d'armées (5 étoiles contre 2). Brigadier lui suffisait dans son imaginaire.
Ce n'était finalement que justice que Charles De Gaulle fut rétabli dans ses droits, rangs, etc., d'officier général, à savoir colonel. Car, pour le reste, un grade militaire n'a pas à être attribué par un gouvernement, provisoire, de surcroît. Le refus de Charles était donc pleinement justifié et il a eu raison de se cantonner dans son imaginaire...
Un homme de paroles, quoi !
EddieCochran Admin
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 27/9/2015, 12:10
1083 -
Biloulou a écrit:
Lawrence a écrit:
Quel orateur prestigieux. Un bonheur que la Chambre de révision de la Cour d'appel de Riom dans son arrêté du 11 janvier 1945 ait rétabli Charles De Gaulle dans ses droits, rangs, appellation et privilèges d'officier général. Et qu'il ait refusé l'offre des membres des gouvernements Provisoire et de la IVème République de le nommer général d'armées (5 étoiles contre 2). Brigadier lui suffisait dans son imaginaire.
Ce n'était finalement que justice que Charles De Gaulle fut rétabli dans ses droits, rangs, etc., d'officier général, à savoir colonel. Car, pour le reste, un grade militaire n'a pas à être attribué par un gouvernement, provisoire, de surcroît. Le refus de Charles était donc pleinement justifié et il a eu raison de se cantonner dans son imaginaire...
Un homme de paroles, quoi !
Par prudence et présomptions bien nourries je ne l'affirmerais pas de façon aussi véhémente.
Je pense que CDG était un homme de profonde conviction. Sa parole était esclusivement au service de celle-ci. Elle était animée d'un sens tactique do ; Je m'autorise à m'appuyer sur mon minuscule vécu de la chose politique et de la société militaire pour préciser les points suivants : - d'abord que le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)[3-06-1944 au 27-10-1946] était en droit international et en droit interne légal et légitimé par les événements et qu'il fit l'objet d'une loi constitutionnelle en 1945; il était selon le principe de légalité fondé à espédier tous les actes de gouvernement et les affaires courantes parmi lesquelles les nominations dans la fonction publique d'Etat et la fonction militaire, - que la IVème République qui lui succéda de 1946 à 1958 (dont CDG fut le dernier Président du Conseil) possédait bien évidemment toutes les prérogatives ainsi que les moyens de droit pour fonctionner comme tout Etat.
Les cocos et autres politicards de retour qui firent de l'entrisme auprès de CDG pour qu'il acceptât une promotion aux grades les plus élevés du corps des officiers généraux espéraient ainsi en lui faisant réintégrer la fonction militaire pouvoir se débarrasser de lui par exemple en le nommant à Pétaouchnoque car ils savaient bien que le Grand Charles ourdissait des projets constitutionnels qui mettraient fin à leurs petits jeux de "trempage de doigts dans la confiture pour se délecter des fromages de la République".
C'était un homme de conviction, oui!
Biloulou
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 27/9/2015, 12:30
Eddie, un "s" malheureux (admettons, par grande bienveillance) est venu multiplier la parole qui, comme l'excellent Quantat, peut être plusieurs... Ou peut-être, comme le reste, il s'agissait d'aiguillonner mon bon camarade Lawrence, dont un ami de jeunesse (vous devez me croire, si si, Lawrence a été jeune) s'identifie maladivement au colonel au "général"...
Quant au reste et plus sérieusement, le "Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)[3-06-1944 au 27-10-1946]" (je vous cite) était aussi légitime que celui qui l'a précédé, avec une petite superposition, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944, dit régime de Vichy, n'est-ce pas ?
Lawrence
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 27/9/2015, 12:33
Biloulou a écrit:
Eddie, un "s" malheureux (admettons, par grande bienveillance) est venu multiplier la parole qui, comme l'excellent Quantat, peut être plusieurs... Ou peut-être, comme le reste, il s'agissait d'aiguillonner mon bon camarade Lawrence, dont un ami de jeunesse s'identifie maladivement au colonel au général...
Quant au reste et plus sérieusement, le "Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)[3-06-1944 au 27-10-1946]" (je vous cite) était aussi légitime que celui qui l'a précédé, avec une petite superposition, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944, dit régime de Vichy, n'est-ce pas ?
Herr Biloulou buvez donc un Perrier, cela soulage !
Biloulou
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 27/9/2015, 12:40
Lawrence a écrit:
Herr Biloulou buvez donc un Perrier, cela soulage !
Merci de me recommander la médecine qui a soulagé tes picotements, économisons-la en faveur des grands malades, moi je vais plutôt bien ! (Tu fais des progrès en espagnol et en allemand, mai en portugais... "Senhor", qu'il faut écrire))
EddieCochran Admin
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 28/9/2015, 01:37
1087 -
Biloulou et les pastilles Vichy a écrit:
...Quant au reste et plus sérieusement, le "Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)[3-06-1944 au 27-10-1946]" (je vous cite) était aussi légitime que celui qui l'a précédé, avec une petite superposition, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944, dit régime de Vichy, n'est-ce pas ?
NON PAS !
J'avais préparé cette après-midi un long argumentaire pour vous répondre Cher Biloulou, mais le diable des électrons m'a anéanti mon texte au moment de l'expédier Je me sens incapable de reprendre la rédaction de mon exposé.
Mais je soumets à votre appréciation et à celle de nos camarades et renards ces deux échanges de courriers officiels entre le Chef de l'Etat français et les Nazis qui emportent toute autre démonstration de la non légitimité de ce régime collaborationniste dont on pourrait également mettre en cause la légalité capillotractée.
Lettre de Ribbentrop le 29 novembre 1943
[.....] La politique de direction suprême de l'État français à Vichy s'est engagée dans une voie que le gouvernement du Reich ne saurait approuver et qu'il n'est pas disposé non plus à accepter à l'avenir en tant que Puissance occupante, vu sa responsabilité pour le maintien de l'ordre et du calme public en France.
[...]
Le gouvernement du Reich se voit maintenant dans l'obligation de demander à la direction suprême de l'État français : - que désormais toutes les modifications de lois projetées soient soumises à l'acceptation du gouvernement du Reich ; - qu'en outre, M. Laval soit chargé de remanier sans délai le cabinet français dans un sens acceptable pour le gouvernement allemand et garantissant la collaboration. Ce cabinet devra jouir ensuite de l'appui sans réserve de la direction suprême de l'État.
[...]
Aujourd'hui, le seul et unique garant du maintien du calme et de l'ordre public à l'intérieur de la France et par là aussi de la sécurité du peuple français et de son régime contre la révolution et le chaos bolchevique, c'est la Wehrmacht allemande....
Lettre du maréchal Pétain au chancelier Hitler
le 18 décembre 1943 Monsieur le Chancelier, Comme suite à ma lettre du 11 décembre et au désir que vous avez exprimé, je précise que les modifications des lois seront désormais soumises avant la publication aux autorités d'occupation.
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Indigne, mais ça a existé, hélas, la France ne s'en est pas encore relevée, malgré les apparences et les rodomontades de nos politicards franchouillards...
Ah Français Françaises mes pères et mères si vous aviez su !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 28/9/2015, 08:43
EddieCochran a écrit:
1087 -
Biloulou et les pastilles Vichy a écrit:
...Quant au reste et plus sérieusement, le "Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)[3-06-1944 au 27-10-1946]" (je vous cite) était aussi légitime que celui qui l'a précédé, avec une petite superposition, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944, dit régime de Vichy, n'est-ce pas ?
NON PAS ! J'avais préparé cette après-midi un long argumentaire pour vous répondre Cher Biloulou, mais le diable des électrons m'a anéanti mon texte au moment de l'expédier Je me sens incapable de reprendre la rédaction de mon exposé.
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Indigne, mais ça a existé, hélas, la France ne s'en est pas encore relevée, malgré les apparences et les rodomontades de nos politicards franchouillards... Ah Français Françaises mes pères et mères si vous aviez su !
Bonjour Eddie !
Je me doute de la qualité de votre travail censuré par les électrons (et par mes regrets), à juger non seulement par ce que vous postez habituellement mais aussi par votre recueil ci-dessus.
Que dire ? Oui, une capitulation, acte aussi légal qu'il soit, pose toujours une soumission très désagréable voire honteuse. Je me doute que la capitulation du Japon, par exemple, a dû encore être plus dure à encaisser vu le statut d'agresseur de ce pays et ses traditions.
Quant aux politicards que vous stigmatisez... il y a aussi une tradition...
Marieden
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 28/9/2015, 14:55
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: La France de M. Hollande 28/9/2015, 20:09
c'est toujours loin de Paris qu'il reçoit les marques d'affection les plus évidentes, toujours loin de la métropole qu'il peut s'offrir des parenthèses de réconfort.
Evidemment, aux USA personne ne le connait...On a dû le prendre pour un clown !