La banane

La banane  : un fruit ? Bien sûr , mais pas que.....Elle est aussi le symbole d'un capitalisme "sauvage" !

Environ 70% du commerce mondial (7 Milliards de CA) est contrôlé par trois compagnies , appelées les "Trois Sœurs", à savoir : - Dole
                          - Chiquita
                          - DelMonte

Les conditions de travail dans les bananeraies sont proches de l'esclavage, y compris au Costa Rica qu'on qualifie un peu légèrement de "Suisse de l'Amérique Centrale"


Déforestation, érosion, inondations…
Car la culture intensive de la banane a un coût écologique élevé. L'accroissement rapide de la production dans les années 80 et 90 a entraîné un important mouvement de déforestation. Au Costa Rica, par exemple, la multiplication par deux en dix ans de la surface des plantations s'est faite en grande partie au détriment de la forêt tropicale primaire et secondaire. Avec son lot d'effets pervers, dont l'érosion du sol et le développement des inondations.

Surtout, les producteurs de bananes sont de grands consommateurs d'intrants agricoles: des engrais pour maintenir la fertilité du sol mise à mal par cette monoproduction intensive; des insecticides et des fongicides.Tant pis également si des ouvriers y travaillent.


Chiquita a été racheté il y a 2 ans par Jose Luis Cutrale, le roi du jus de fruit brésilien (surnommé "Orange King"), associé au banquier le plus riche de la planète , le juif libano-brésilien Joseph Safra ....
Le frère de Joseph, Edmond Safra , surnommé "Mystery Man" par Business Week, a défrayé la chronique il y a quelques années suite à son décès dans  son bunker à Monaco....(aidé par sa femme ? )

Avec des patrons pareils, l'esclavage n'est pas près d'être aboli dans les cultures . Et la nature va encore absorber des centaines de tonnes de produits chimiques , sans que le consommateur en subisse les conséquences , car l'immense qualité de ce fruit est sa peau protectrice . On peut donc y aller avec les traitements chimiques . Tant pis pour les sols , l'eau , et les travailleurs !