Le 25 mars 1952 était signé à Rome (en Italie, précision pour les Francaouis passés par l'Educ Nat) entre six
Etats européens , l'Allemagne, le Benelux (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas -Hollande pour les Francaouis),
la France et l'Italie un traité visant à relancer le processus de construction communautaire, amorcé par le
Traité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) dit Traité de Paris signé le 18 avril
1951, processus torpillé comme d'hab par ces inconséquents Francaouis qui avait voté NON au référendum
de création de la Communauté européenne de défense (et à la place ces khônnards ont eu l'OTAN, dont bien
entendu après y avoir adgéré ils n'ont cessé d'en sortir pour y re-rentrer, mais certains voudraient à nouveau
en sortir, notamment ceusses qui vont pactiser avé le diable du côté de la Place Rouge).
Le Traité de Rome se compose de deux champs de coopération différenciés, l'un consistant en la
Communauté européenne de l'énergie atomique CEEA ou Euratom (grâce auquel les Francaouis ont pu
construire leur bombinette A puis H souveraines et indépendantes, mais ça c'est évidemment occulté,
encore que peut-on occulter chez des incultes ?), l'autre instituant la Communauté économique
européenne la CEE ou Marché commun.
Aujourd'hui, dans un vide médiatique francaoui sidéral les 27 représentants des Etats membres de l'Union européenne
qui est le résultat de la poursuite des idéaux des fondateurs du Marché commun de 1957 ont signé à Rome
l'acte symbolique d'anniversaire du Traité de Rome (avé le même stylos que celui de 1957).
Les Britanniques étaient absents, mais déjà en 1957 ils ont préféré ne pas participer au Traité de Rome,
préférant créer l'AELE, une association de libre échange entre le RU et les Pays scandinaves.
Bis repetita.
Pourtant, devant la succès économique du Marché commun, ils ont pleuré durant les années soixante dans
le giron du grand Charles pour intégrer la CEE, adhésion qu'ils ont fini par obtenir une fois le Général à
huit pieds sous terre (oui, il était très grand, 6 pieds étaient insuffisants) en 1973. Ils se sont arrangés
une fois dedans pour créer le Marché unique et ils ont œuvré pour imposer les vues réganiennes et
tatchériennes de l'économie sans contrôle (une hérésie pour le bon Adam Smith). Et aujourd'hui, leur axe
principal de négociation du Brexit est de continuer à profiter du Marché unique, leur bébé, et continuer à
tirer les bons marrons du feu en faisant en sorte que les pays de l'Union soient marrons dans l'opération.
Je colle ici un paragraphe d'un article d'Edouard Pflimlin un descendant de Pierre Pflimlin qui président
du Conseil fit appel au Général pour mettre fin au conflit en Algérie...
Source : le
monde.fr :
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Comment en est-on arrivé aux traités de Rome ?
Le traité de Rome qui donne naissance à la CEE est directement issu de l’échec des négociations pour
relancer l’Europe politique au début des années 1950. Le constat, après la seconde guerre mondiale, est
que les nationalismes d’extrême droite et les divisions entre Etats ont conduit à une guerre
particulièrement destructrice. Il faut y mettre fin par une union des peuples. C’est une « idée
révolutionnaire », souligne alors Robert Schuman, ministre des affaires étrangères français.
Ce sera en matière économique le projet de CECA de 1950, signé à Paris le 18 avril 1951 et entré en
vigueur le 23 juillet 1952, qui met en commun la production d’acier et de charbon de certains pays
européens, le charbon et l’acier étant considérés comme les facteurs de la guerre passée. Robert Schuman
explique bien son ambition dans une déclaration, le 9 mai 1950, date qui deviendra la fête de l’Europe :
« L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble, elle se fera par des réalisations
concrètes créant d’abord une solidarité de fait. »
Mais d’autres projets ont une dimension plus politique et fédérale. Le projet de Communauté européenne
de défense (CED), qui prévoyait une armée européenne sous commandement américain et une dimension
politique forte avec un projet de communauté européenne politique (article 38 de la CED), échoue avec le
rejet français lors d’un vote, le 30 août 1954, par les députés (319 voix contre 264). C’est l’échec d’une
vision supranationale (au-dessus des nations) de la communauté européenne.
Après le rejet de la CED, la construction européenne semblait dans l’impasse. Les partisans de l’Europe, au
premier rang desquels le Français Jean Monnet, président de la haute autorité de la CECA, pensent alors
qu’il faut avancer sur un terrain moins sensible que le politique et se concentrer sur le domaine
économique. Soutenu par le Belge Paul-Henri Spaak, Jean Monnet est favorable à une intégration
sectorielle de l’Europe sur le modèle de la CECA en l’élargissant à d’autres énergies, avec la création
d’une organisation pour l’énergie atomique à usage civil, et aux transports.En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/03/25/sept-questions-sur-le-traite-de-rome_5100680_3214.html#oMKhhWcOJ1oRzChv.99 "
Je vous invite à lire la totlité de cet article.
Pour conclure, un peu de musique classique, du van Beethoven :
Hymne à la joie en français par concerts_radiofrance