Le fil de Jeanne Jugan

Mais qui fut vraiment Jeanne Jugan ?

Elle naît près de Cancale, dans le hameau des Petites-Croix, un petit port de pêche sur la Manche, le 25 octobre 1792, d'un père pêcheur, qui meurt en mer 4 ans plus tard. En 1810, elle entre au service d'une vicomtesse, comme aide-cuisinière. Six ans plus tard, prête à "coiffer Sainte Catherine", elle décline définitivement la demande en mariage d'un jeune marin : « Dieu me veut pour lui. Il me garde pour une œuvre qui n'est pas connue... ».

En 1817, elle quitte Cancale pour Saint-Servan, une ville aujourd'hui rattachée à Saint-Malo. Elle entre comme aide-soignante à l'hôpital du Rosais. Elle quitte cet hôpital en 1823 à cause d'une trop grande fatigue (les horaires décalés, les gardes de nuit, le harcèlement continue des médecins à son endroit, ...)

Elle est accueillie chez Mlle Lecoq, avec qui elle se lie d'une amitié très tendre, très éloignée des pratiques rustiques du jeune matin et des jeunes médecins. Ensemble, elles visitent les nombreux pauvres de la paroisse. Mais en 1835, Mlle Lecoq meurt. Jeanne devient journalière.

Deux ou trois ans plus tard, avec une autre amie, Françoise Aubert, dite « Fanchon », elle loue un appartement au no 2 de la rue du Centre, à Saint-Servan.

Au début de l'hiver 1839, Jeanne recueille une vieille femme aveugle et infirme, Anne Chauvin, à qui elle ouvre son lit. Jeanne a alors 47 ans.

Dans les années qui suivent, quelques jeunes femmes viennent l'assister dans sa nouvelle tâche, les personnes recueillies étant de plus en plus nombreuses. Une petite communauté se forme.

En 1846, elle ouvre deux nouvelles maisons à la Piletière, à Rennes, et à Dinan. D'autres maisons sont ouvertes partout en France. Le romancier anglais Charles Dickens vient visiter une des maisons.

En 1852, Jeanne Jugan est définitivement écartée par l'abbé Le Pailleur de toute responsabilité dans la congrégation. Il lui signifie qu'elle doit cesser toute relation suivie avec les bienfaiteurs. Jeanne Jugan vit ce calvaire au noviciat de Saint-Pern où elle a été reléguée avec les novices.

Les dernières années de Jeanne Jugan se passent parmi les novices de Saint-Pern; elle y meurt le 28 août 1879.

Le Chabanais était une des maisons closes les plus connues et les plus luxueuses de Paris entre 1878 et 1946, date à laquelle les maisons closes devinrent illégales en France. Il était situé près du Louvre, au 12 rue Chabanais.

Le One-two-Two fut l'une des plus luxueuses et illustres maisons closes de Paris dans les années trente et quarante. Il était sis au 122 (d'où son nom) rue de Provence dans le 8e arrondissement, tout proche du Printemps et du boulevard Haussmann. A l'origine, c'était un immeuble de trois étages, ancien hôtel particulier du prince Joachim Murat. Il a été surélevé de quatre étages par Marcel Jamet en 1933 : sept étages imposants aux volets blancs toujours clos...

C'était un lieu fréquenté par la haute société, où l'on se rendait tant pour y être vu que pour goûter du charme de ses « pensionnaires ».

On appréciait également les pensionnaires du "Sphinx", boulevard Edgar-Quinet dans le XIVème.

Bonjour André !

Je ne comprends pas. Qu'est-ce que les maisons closes viennent faire dans la discussion que tu as iniitiée sur sainte Jeanne Jugan ? Toujours ce foutu problème de libido ?

(Tu fais des infidélités à Joan Chen ? )

Biloulou a écrit:

Bonjour André !

Je ne comprends pas. Qu'est-ce que les maisons closes viennent faire dans la discussion que tu as iniitiée sur sainte Jeanne Jugan ? Toujours ce foutu problème de libido ?

(Tu fais des infidélités à Joan Chen ? )

Non, non, je suis très fidèle à Joan et à ses amies ... j'évoquais simplement des souvenirs anciens ... des lieux que mon grand-père évoquaient toujours avec nostalgie et tendresse.

Et qu'est-ce que ça a à voir avec sainte Jeanne Jugan ?

Est-ce que ton grand-père... Non !

Je cite mais chacun peut en tirer des conclusions qui lui sont propres :

Citation :

Dans les années qui suivent, quelques jeunes femmes viennent l'assister dans sa nouvelle tâche, les personnes recueillies étant de plus en plus nombreuses. Une petite communauté se forme.

En 1846, elle ouvre deux nouvelles maisons à la Piletière, à Rennes, et à Dinan. D'autres maisons sont ouvertes partout en France. Le romancier anglais Charles Dickens vient visiter une des maisons.

Oui, j'aurais du dire feu mon grand-père ... il nous a quittés hélas ... une vie trop intense, quelques séjours au Tonkin (c'est atavique chez nous) et d'autres dans nos colonies sub-sahariennes (nous avons la détermination des missionnaires) ... le coeur n'a pas résisté aux gonocoques et autres chlamydias.

Oui, mais... sainte Jeanne Jugan dans tout ça ?

N'est-ce pas dans le fil dédié à Joan Chen que tu souhaitais exhaler ces souvenirs de famille lointains ?

Citation :

Elle est accueillie chez Mlle Lecoq, avec qui elle se lie d'une amitié très tendre, très éloignée des pratiques rustiques du jeune matin et des jeunes médecins. Ensemble, elles visitent les nombreux pauvres de la paroisse. Mais en 1835, Mlle Lecoq meurt. Jeanne devient journalière.

Pour bien comprendre, il faudrait que je développe la vie de Mademoiselle Lecoq, celle qui initia la jeune Jeanne ...

Laisse-moi te dire, André, que faire un tel étalage de tes maladies ce n'est même pas drôle.

Certes mais à partir de 1928 et donc de la découverte de la pénicilline par Sir Alexander Fleming, l'espoir a surgi et dès 1941 et l'introduction sur le marché de ce médicament, il faut bien convenir que la situation sanitaire s'est très nettement améliorée.

andre a écrit:

[b]Elle quitte cet hôpital en 1823 à cause du harcèlement continuel des médecins à son endroit

Ce qui prouve une fois de plus que le marché du cul est un marché totalement assymétrique
et haussier (si j'ose dire) : il y a énormément plus de demande que d'offres ...

andre a écrit:

Pour bien comprendre, il faudrait que je développe la vie de Mademoiselle Lecoq, celle qui initia la jeune Jeanne ...

Ouiiiiiiii
Est ce qu'on pourrait avouir des détails sur l'initiation de la jeune novice ........

Bonjour Ungern !
N'y crois guère, les dossiers d'André sont de la pure invention, aucun rapport avec les tiens, juste un emplâtre sur ses problèmes chroniques de libido....

Ungern a écrit:

andre a écrit:

Pour bien comprendre, il faudrait que je développe la vie de Mademoiselle Lecoq, celle qui initia la jeune Jeanne ...

Ouiiiiiiii
Est ce qu'on pourrait avouir des détails sur l'initiation de la jeune novice ........

Ungern, tu as bien sûr déviné en observant le portrait de Jeanne qu'un volcan couvait sous cette chasuble ... il est donc bien naturel que les jeunes carabins, hormonalement au top, veuillent s'occuper du noeud ... Observe d'ailleurs ce noeud sur le portrait : une vraie invitation à le (la) tirer ... !

PS : je vais préparer le biographie de Mademoiselle Lecoq ...