Mystères d'Afrique ...

Du côté des grands lacs ...

Aller de la République démocratique du Congo au Burundi par la piste n’est pas toujours un voyage aisé. Alors que j’avais passé depuis deux heures une frontière caractérisée par une bureaucratie kafkaïenne, j’étais bien décidé ce matin là à atteindre Bujumbura dans la soirée. Je roulais à vitesse moyenne afin d’observer la beauté des paysages des rives du lac Tanganyika. Parfois, j’apercevais quelques corps noirs à moitié nus. Parfois encore j’immobilisais mon 4*4 pour fixer ces instants avec mon appareil photo. C’est à l’une de ces occasions que j’aperçus au bout de mon regard et à peu de distance, deux jambes fines, d'un noir cuivré, largement écartelées et fermement plantées au sol, je pouvais voir les bracelets de perles multicolores qui ornaient des mollets et des pieds solides dont on apercevait le contour blanc de la plante tranchant nettement avec le noir de la peau. C’est en levant les yeux que je découvris soudain avec une lenteur toute calculée tous les détails charnels qui s'accrochaient à ces jambes rigides, le corps grossièrement sculpté d'une jeune indigène. Elle était nue à l'exception du pagne enroulé lâchement autour de sa taille et qui laissait voir sa poitrine couleur d’ébène. Ses seins me sautaient au visage comme des pics arrogants, ils s'écartaient de part et d'autre de son thorax en de majestueux monticules outrageusement pointus, ils ne portaient pas encore les traces des érosions irréversibles du temps. J'apercevais aussi son visage, rayé de dessins linéaires au kaolin comme un masque dissimulé entre ses seins écartelés, sa bouche, démesurément élargie par un sourire moqueur qui laissait voir des crocs d'une étonnante blancheur. Puis les globes de ses yeux, immensément blancs qui semblaient sortir de leur orbite, tout cela sur fond de scène d'un noir étonnant. Elle n'avait presque pas de cheveux, seulement de petits monticules frisottés, noirs et graisseux qui semblaient faire partie intégrante de son crâne agrémenté de cauris et de perles multicolores. Ses bras s'écartaient au-delà de ses hanches. Arquant ses jambes dans une pose de provocation, elle riait et attendait, une réaction de ma part. J'entendais au loin les rires approbateurs de ses compagnons de peine. Elle était prête au combat comme une tigresse sure d'elle. Elle était la seule femelle du groupe. Puis sans avertissement, comme si elle m'avait juste donné le temps qu'il fallait pour la jauger, elle se jeta sur moi accompagnant son élan d'un inquiétant rugissement semblable à celui d'un animal sauvage. Je n'ai pas eu le temps de réfléchir, ses seins s'enfonçèrent dans ma chair à-travers l'échancrure de ma chemise en coton Ralph Lauren. Le choc fut soudain. Je basculai à la renverse en direction du contrebas de la route. Elle s'était accrochée à moi comme un lutteur. Ses bras et ses jambes s'étaient enroulées autour de mon corps et nous formions désormais qu'une seule entité. Nous roulions à terre ainsi imbriqués l'un dans l'autre. Les détails du sol s'incrustaient dans mon dos. J'avais enroulé mes bras autour de son corps comme pour mieux absorber les anfractuosités du sol, mes doigts s'incrustaient dans sa chair qui avait la consistance du cuir. Je sentais son haleine sur mon visage, les spasmes de sa poitrine me martelaient. Ses chairs rigides, odorantes râtelaient mes chairs, son corps en délire était en transes primitives et alimenté par le désir, la concupiscence, l’énergie sexuelle débridée si caractéristique de la femelle africaine ! Elle se plaquait sur moi comme une bête fauve. Ses scarifications abdominales labouraient le bas de mon ventre en agaçant mes organes sexuels au passage alors que des amulettes hétéroclites pendaient à son cou, bien sûr je sentis s'éveiller en moi une incontrôlable métamorphose érotique. Nous roulions ainsi sans contrainte perdant momentanément la lumière du soleil, la retrouvant scintillante, puis la perdant à nouveau, inlassablement lancés dans une chute endiablée qui n'avait plus de fin et qui nous soudait l'un à l'autre dans une étreinte animale, rituelle, presque fatale. Elle s'attaquait à moi avec sa langue, je me sentais dévoré par une bête gourmande et affamée. Je sentis qu'elle manipulait ma verge de ses doigts nerveux en l'activant d'un mouvement saccadé, accéléré, sans vergogne tout en accompagnant les roulis de notre chute. Ses gestes étaient impatients mais empreints d'une sorte de magie sexuelle, elle forçait délibérément le réveil de mes sens qui ne tardèrent pas bien sûr à répondre à ses attentes. Nous gémissions l’un et l’autre d’extase dans une démence orgiaque dans une copulation initiatique synonyme d’une fin ultime, d’un sommeil éternel. Nos corps s'immobilisèrent au moment précis où mon ventre se vidait de son venin, je la sentais immobile sous mon corps subitement détendu. Elle ne bougeait plus. Son visage reflétait la sérénité, la satisfaction, le plaisir accompli. J'avais une étrange sensation. Mon sexe reposait toujours dans son ventre, immobile, pénitent. J'avais cette étrange sensation, un mélange de satisfaction et d'euphorie qui accompagne le réveil d'une relation charnelle avec un être d'une autre culture, d'une autre race, cette étrange sensation d'avoir transgressé des lois immuables. Une mystérieuse euphorie meublait mon esprit alors que mon vit était toujours enfoui dans les couloirs secrets de son ventre de jeune femme primitive.

Quelques minutes passèrent et je repris ma route vers Bujumbura, j’étais apaisé et libre.

Salut André,

Tu as besoin d'un nègre ?

Lawrence a écrit:

Salut André,

Tu as besoin d'un nègre ?

Ce soir, je suis pris mais demain soir pourquoi pas !

andre a écrit:

Lawrence a écrit:

Salut André,

Tu as besoin d'un nègre ?

Ce soir, je suis pris mais demain soir pourquoi pas !

Merci André, je préfère un oiseau de couleur !!!

Saint_Pierre a écrit:

Les texte ci-dessus est un extrait légèrement modifié du conte érotique "La charge de la fougueuse ghanéenne"
Auteur : Pat
Catégorie : Erotique
d'un site à accès restreint

Dites, mon bon St Pierre, vous avez des lectures curieuses, pour le gardien du Paradis
(Ah non, ah non, je ne me permettrais aucun Jugement Dernier sur l'honneteté intellectuelle de notre frere André, bien sur...)



Mab -'vais p'tet' bosser juste c'qui faut pour le Purgatoire, moi...-

Mara-des-bois a écrit:

Dites, mon bon St Pierre, vous avez des lectures curieuses, pour le gardien du Paradis
(Ah non, ah non, je ne me permettrais aucun Jugement Dernier sur l'honneteté intellectuelle de notre frere André, bien sur...)
Mab -'vais p'tet' bosser juste c'qui faut pour le Purgatoire, moi...-

Bonjour Mab !

Peut-être que l'honnêteté intellectuelle de frère André n'empêche pas le bon Saint Pierre (gloire à Son nom) de dormir du sommeil des justes.
Par contre les avertissements d'une agence de surveillance des droits d'auteur et de la conformité des contenus des sites tous publics seraient de nature à lui donner quelques insomnies...
Alors il est compréhensible que le souvenir de certains faits passés l'incitent à se saisir d'un cierge monumental et à distribuer quelques beignes salvatrices et pédagogiques avant qu'il ne soit trop tard...

(Le purgatoire ? M'enfin, pourquoi tu te contentes de la médiocrité, vise l'enfer...)

Le soir à Bujumbura …

… Après cette longue route qui me conduisit ce jour là des confins de la RDC à la capitale du Burundi, ce fut avec un immense plaisir que je me plongeai nu dans l’agréable piscine de l’hôtel club : un hôtel sans prétention et même un peu désuet mais où j’ai mes habitudes, le poisson séché aux patates douces y est mon plat préféré. C’est avec un réel plaisir que j’ai retrouvé là mon ami Steed, un congolais lointain cousin de mon amie katangaise « Sucre d’orge » dont je vous ai déjà parlée sur un autre fil. Steed est un solide gaillard toujours prêt à me rendre service et à exaucer mes moindres désirs. Il me sert de chauffeur dans les rues encombrées de la ville et a toujours une idée intéressante pour occuper mes soirées après une journée de labeur. Il connaît tout le monde et tout le monde le connaît là-bas.

Après ce copieux repas partagé près de la piscine avec lui, il me dit, avec son œil toujours malicieux, : « Alors Patron, comme d’habitude ? ». Il s’agissait bien sûr d’un code discret entre nous pour me faire comprendre que le douceur de la nuit pouvait aisément se transformer en une nuit de pleine lune torride au gré de l’expression de nouveaux jeunes talents fraîchement débarqués dans la capitale et déjà découverts par ses soins attentifs. « Allons Steed, je suis ce soir un peu fourbu par ma longue route et, de plus, il me faut converser avec l’occident pour mettre au point les derniers détails d’une série d’affaires à traiter dès demain matin ! » lui répondis-je avec la ferme intention d’aller exceptionnellement me coucher tôt. Il ajouta presque mystérieux et gourmand : « Patron, tu ne vas pas le regretter ! ». Il me fut bien sûr très délicat d’éconduire Steed et afin de ne pas le froisser, je me contentai de lui répondre : « Bon ok mais ce soir, je resterai dans ma chambre et je souhaite d’abord y travailler une heure ou deux ».

Vers 23 H 00, une jeune personne vînt frapper à ma porte. Je crus être que ce fut la gouvernante d’étage et quelle ne fut pas surprise en découvrant qu’il n’en était rien ! En fait et alors qu’une légère brise transportait du lac tout proche le bruit sourd du clapotis de l’eau, je vis apparaître Sanders, une jeune bantoue venue de Mombasa dont mon ami Steed avait découvert les talents dans la région fertiles des grands lacs quelques jours plutôt. « Quel sacripan ce Steed ! » pensai-je alors.

Je vous laisse bien sûr imaginer ce que furent les minutes et les heures qui suivirent … à la découverte des avantages de cette merveille bantoue : j’eus l’impression de dévorer une fleur à la fraîcheur inextinguible, une fleur dont le fier pistille surgissait entre des pétales humides et rouge sang. Quel souper copieux je fis ce soir là à l’heure où les hippopotames, les crocodiles, les phacochères et les antilopes s’approprient le lac dans le lointain. Je m’endormis ensuite tel un juste.

Mara-des-bois a écrit:

Saint_Pierre a écrit:

Les texte ci-dessus est un extrait légèrement modifié du conte érotique "La charge de la fougueuse ghanéenne"
Auteur : Pat
Catégorie : Erotique
d'un site à accès restreint

Dites, mon bon St Pierre, vous avez des lectures curieuses, pour le gardien du Paradis
(Ah non, ah non, je ne me permettrais aucun Jugement Dernier sur l'honneteté intellectuelle de notre frere André, bien sur...)



Mab -'vais p'tet' bosser juste c'qui faut pour le Purgatoire, moi...-

Rien d'étonnant, mon épouse et amie de Biloulou est Ghanéenne !!!!!!!!!

Lawrence a écrit:

[
Rien d'étonnant, mon épouse et amie de Biloulou est Ghanéenne !!!!!!!!!

Bah... tant qu'elle est pas noire...

quantat a écrit:

Lawrence a écrit:

[
Rien d'étonnant, mon épouse et amie de Biloulou est Ghanéenne !!!!!!!!!

Bah... tant qu'elle est pas noire...

En été si...........

La mienne blondit... mais le résultat est le même: elles régressent...

(faut me pardonner je crois que je vais être aussi lamentable toute la journée... j'ai besoin de me décontracter l'intelligence )

quantat a écrit:

(faut me pardonner je crois que je vais être aussi lamentable toute la journée... j'ai besoin de me décontracter l'intelligence )

Tu veux que j'appelle Mab pour qu'elle te contredise ?
C'est la meilleure des analyses...

quantat a écrit:

La mienne blondit... mais le résultat est le même: elles régressent...

(faut me pardonner je crois que je vais être aussi lamentable toute la journée... j'ai besoin de me décontracter l'intelligence )

Elles négressent !!!!!!!

Biloulou a écrit:

quantat a écrit:

(faut me pardonner je crois que je vais être aussi lamentable toute la journée... j'ai besoin de me décontracter l'intelligence )

Tu veux que j'appelle Mab pour qu'elle te contredise ?
C'est la meilleure des analyses...

Fais pas ça malheureux: si tu lui demandes elle va faire exprês de me donner raison pour te donner tort...

Encore que maintenant que j'ai écrit ça...

Pu...rée... qu'elles sont imprévisibles quand même

(je parierai quand même sur un truc où on aura tous les deux tort, mais pas trop pour qu'on puisse pas dire que j'ai raison)

"ça fait trente ans que j'essaye de répondre en vain à cette question: mais qu'est-ce qu'elles veulent?" S. Freud

quantat a écrit:

Biloulou a écrit:

quantat a écrit:

(faut me pardonner je crois que je vais être aussi lamentable toute la journée... j'ai besoin de me décontracter l'intelligence )

Tu veux que j'appelle Mab pour qu'elle te contredise ?
C'est la meilleure des analyses...

Fais pas ça malheureux: si tu lui demandes elle va faire exprês de me donner raison pour te donner tort...
Encore que maintenant que j'ai écrit ça...
Pu...rée... qu'elles sont imprévisibles quand même
(je parierai quand même sur un truc où on aura tous les deux tort, mais pas trop pour qu'on puisse pas dire que j'ai raison)

C'est juste. Et puis, inventive comme elle est, elle va nous dire qu'à Prunalagnol c'est comme ça et comme elle n'a jamais été ailleurs... ailleurs n'existe pas.

Citation :

"ça fait trente ans que j'essaye de répondre en vain à cette question: mais qu'est-ce qu'elles veulent?" S. Freud

"...les parisiennes, les parisiens, les socialistes, les Françaises, les Français ?"

Non, c'est pas de Freud, c'est de Bertrand Delanoë.

Biloulou a écrit:

elle va nous dire qu'à Prunalagnol c'est comme ça et comme elle n'a jamais été ailleurs... ailleurs n'existe pas.

Mauvaise langue.
A Prunalagnol, il nous arrive aussi des choses extraordinaires, comme "ailleurs".

Je vous raconte.


Pour la premiere fois de ma vie, la semaine dernière, je commande chez monsieur Darty (un bon français, oui môssieur). Une audace que meme mes enfants indignes ont salué.

Ce matin, Jerome* (Darty), un cousin, me livre. Conquise tant par le délai que la serviabilté, j'attends que le produit trone au milieu de ma salle à manger pour dire : "Je ne suis pas sure que ce soit la bon produit, on ne dirait pas les bonnes dimensions". Piqué au vif, Jerome (Darty) repond "Ah non madame, c'est pas possible".
S'il avait été galant, il aurait dit "Non mademoiselle (...)", mais qu'importe, ce matin, j'avais decidé de n'etre pas susceptible -il aurait dû se mefier.
Comme il ignore que je suis en auto-therapie depuis 10 ans pour ne pas prendre de decision unilaterale, il se contente de ma reponse : "Heu... Vous avez peut etre raison".

Des que le camion de Jerome franchit les limites de ma propriété cambrousarde, je me precipite sur le service apres vente Darty.com, et là, je tombe sur Franck (Darty), courtois, qui note ma reclamation et mesure ma detresse d'un "Nous allons voir ça, madame", avec un air de ne pas y toucher que je traduirais par "Vous n'avez sûrement pas tout compris, ma p'tite dame".
Il jete un oeil sur mon compte et sa voix change : "Ah... Vous, heu... Avez-vous commandé un televiseur Thomson à tubes cathodiques en meme temps ?".
Moi : Pô du tout.
Franck : Je me disais aussi... On ne fait plus de télés cathodiques.
Moi : C'est curieux que ce soit en commande avec le mauvais lave-vaisselle.
Franck : Oui, en attente depuis 2006.
Moi : Vous n'auriez pas comme qui dirait un bug informatique ?
Franck : C'est... possible.
Moi : Peut etre que Monsieur Thompson a reçu mon lave-vaisselle et Madame Indesit la commande de monsieur Thomspon ?
Franck (bafouillages divers et variés) : Nous vous rappelons sans faute dans la journée.

Et c'est moi, blonde ascendant orange, qui regresse ?



Mab



* Les prenoms n'ont pas été changés.

Oui, bon, et ton téléviseur Sharp Quattron à coins arrondis, dans tout ça ?
Et tu mets un lave-vaissele au beau millieu de la salle à manger ? C'est vrai qu'un lave-vaisselle est fort meublant... et puis c'est original et très pratique...
Indesit, c'est français ?

(Tu ne vas pas me dire qu'il y a un Darty à Prunalagnol et un Jérôme à Darty ! Si ? On aura tout vu, la France n'est plus ce qu'elle était à l'époque du colonel...)

Biloulou a écrit:

(Tu ne vas pas me dire qu'il y a un Darty à Prunalagnol et un Jérôme à Darty ! Si ? On aura tout vu, la France n'est plus ce qu'elle était à l'époque du colonel...)

Prunalagnol est en Occitanie, môssieur



Mab

Pourquoi tu m'as répondu avant que je finisse mon message ?

(Occitanie ça fait très à l'Occident... c'est en Lusitanie ?)

Mara-des-bois a écrit:

Biloulou a écrit:

elle va nous dire qu'à Prunalagnol c'est comme ça et comme elle n'a jamais été ailleurs... ailleurs n'existe pas.

Mauvaise langue.
A Prunalagnol, il nous arrive aussi des choses extraordinaires, comme "ailleurs".

Je vous raconte.


Pour la premiere fois de ma vie, la semaine dernière, je commande chez monsieur Darty (un bon français, oui môssieur). Une audace que meme mes enfants indignes ont salué.

Ce matin, Jerome* (Darty), un cousin, me livre. Conquise tant par le délai que la serviabilté, j'attends que le produit trone au milieu de ma salle à manger pour dire : "Je ne suis pas sure que ce soit la bon produit, on ne dirait pas les bonnes dimensions". Piqué au vif, Jerome (Darty) repond "Ah non madame, c'est pas possible".
S'il avait été galant, il aurait dit "Non mademoiselle (...)", mais qu'importe, ce matin, j'avais decidé de n'etre pas susceptible -il aurait dû se mefier.
Comme il ignore que je suis en auto-therapie depuis 10 ans pour ne pas prendre de decision unilaterale, il se contente de ma reponse : "Heu... Vous avez peut etre raison".

Des que le camion de Jerome franchit les limites de ma propriété cambrousarde, je me precipite sur le service apres vente Darty.com, et là, je tombe sur Franck (Darty), courtois, qui note ma reclamation et mesure ma detresse d'un "Nous allons voir ça, madame", avec un air de ne pas y toucher que je traduirais par "Vous n'avez sûrement pas tout compris, ma p'tite dame".
Il jete un oeil sur mon compte et sa voix change : "Ah... Vous, heu... Avez-vous commandé un televiseur Thomson à tubes cathodiques en meme temps ?".
Moi : Pô du tout.
Franck : Je me disais aussi... On ne fait plus de télés cathodiques.
Moi : C'est curieux que ce soit en commande avec le mauvais lave-vaisselle.
Franck : Oui, en attente depuis 2006.
Moi : Vous n'auriez pas comme qui dirait un bug informatique ?
Franck : C'est... possible.
Moi : Peut etre que Monsieur Thompson a reçu mon lave-vaisselle et Madame Indesit la commande de monsieur Thomspon ?
Franck (bafouillages divers et variés) : Nous vous rappelons sans faute dans la journée.

Et c'est moi, blonde ascendant orange, qui regresse ?



Mab



* Les prenoms n'ont pas été changés.

Mais quel talent quel talent !!!!

malgré toutes mes circoloca cirvonculat tentatives pour la piéger... ben non !!!!

Je te l'avais dit Biloulou...!!

(en plus il y a juste ce qu'il faut d'interprétation pour ne pas tomber dans la grossière mauvaise foi, cet air de ne pas y toucher... bref ... pôvre Freud)

Vers la Zambie …

… Mes affaires étant bouclées à Bujumbura, je décidais cette fois là de prolonger mon séjour au Burundi en allant au sud vers la frontière de la Zambie. La traversée par la réserve forestière de Bururi est tout à fait passionnante tant la flore et la faune y sont riches. Pour l’occasion, mon ami Steed m’accompagna, sa connaissance de cet exceptionnel biotope est un gage de réussite dans ce type d’aventures sachant bien sûr qu’il s’exprime dans un swahili très pur. Quelques 200 kms de pistes permettent de rejoindre notre destination tout au sud.

Après quelques kilomètres de pistes, nous pûmes apercevoir assez distinctement la cime du mont Héha quelque peu baignée encore par la brume matinale. Steed me proposa une baignade sur une plage que nous crûmes dans un premier temps déserte. Nous nous mîmes l’un et l’autre nus afin de nous plonger dans les eaux bleutées du lac alors que deux jeunes femmes ramassaient ce que je pris pour des crustacées. Nous allâmes vers elles en toute simplicité, Steed échangea quelques mots en swahili et nous pûmes ainsi nous mêler à leurs activités en toute décontraction. Selon un rituel mystérieux, les jeunes femmes s’offrirent frénétiquement. Une vingtaine de minutes plus tard et après ce cérémonial, nous nous rhabillâmes et reprîmes la route en abandonnant la plaine côtière pour nous enfoncer dans la forêt profonde. Le bleu-gris du lac dans le lointain était progressivement remplacé par un vert profond gorgé de chlorophylle. Quelques singes observaient notre progression et après le passage d’un guet assez délicat à franchir, nous nous retrouvâmes devant trois ou quatre cases de terre qui s’inscrivaient presque impromptues dans ce paysage sylvestre au détour d’un virage assez serré. Un homme sans âge et édenté voulut manifestement nous faire passer un message et je me félicitai, une fois encore, de la présence de Steed qui put en comprendre le sens. En fait, le vieil homme nous proposait quelques instants d’éternité avec sa fille, sans doute une rwandaise échouait là du fait des troubles ethniques qui secouent encore hélas ces contrées. Comment refuser un tel présent ? … et c’est ainsi que nous décidâmes de sacrifier au rite immuable de la sieste africaine en compagnie de cette agréable créature qui ne tarda pas à être bientôt rejointe par une de ses jeunes sœurs à la poitrine très ferme et très dure. C’est donc à nouveau nus que nous avons goûté à ces moments d’éternité.

Les cultures s’enchevêtrent dans ces contacts étroits et itératifs avec les populations indigènes loin des sentiers battus. Tout est simple dans cette rusticité féconde au milieu de la nature sauvage.

24-

Sujet: Re: Mystères d'Afrique ... Mer 21 Sep 2011 à 12:12, p. 1

André fait aux Pat a écrit:

C’est avec un réel plaisir que j’ai retrouvé là mon ami Steed...

Quoi !? John Steed l'agent de Mère Grand dans The Avengers l'excellente série "Chapeau de Cuir et Bottes de Melon" dans laquelle joue pile-poil notre camarade Emma !



Remarquons que lui au moins avé son pébroque il sort couvert, contrairement à notre ami Pat alias André ou vice versa dont le récit des montes à cru en Sidaland laisse craindre que notre excellent camarade refait avé sa plume le chemin de contrition du parcours qui mène aux portes de la trithérapie..