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| les Rois Mages L'adorèrent | |
| | Auteur | Message |
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moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
| Sujet: les Rois Mages L'adorèrent 30/12/2009, 16:42 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 30/12/2009, 19:40 | |
| Qu'est ce qu'ils ont fait du pognon des Rois Mages ? | |
| | | moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 30/12/2009, 20:23 | |
| - Ungern a écrit:
- Qu'est ce qu'ils ont fait du pognon des Rois Mages ?
et toi du tien ? | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 30/12/2009, 20:43 | |
| Moi je suis pas un pauvre charpentier ... Cocu ... | |
| | | moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 00:04 | |
| - Ungern a écrit:
- Moi je suis pas un pauvre charpentier ... Cocu ...
et ton père? | |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 05:14 | |
| - Citation :
- Comme les Rois Mages en Galilée
Suivaient des yeux l'étoile du Berger Je te suivrai, où tu iras j'irai Fidèle comme une ombre jusqu'à destination
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient des yeux l'étoile du Berger Comme Christophe Colomb et ses trois caravelles Ont suivi le soleil avec obstination
Plaise au ciel que j'ouvre mes fenêtres Le matin au bord d'un étang bleu Plaise au ciel que rien ne nous arrête Dans ce monde aventureux
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient confiants l'étoile du Berger Mon Amérique, ma lumière biblique Ma vérité cosmique, c'est de vivre avec toi
Plaise au ciel que s'ouvrent les nuages L'éclaircie dévoile le chemin Plaise au ciel qu'au terme du voyage Son triomphe soit le mien
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient confiants l'étoile du Berger Comme Christophe Colomb et ses trois caravelles Ont suivi le soleil avec obstination
Psaume extrait du livre II de l'Ecclésiaste |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 19:08 | |
| Joseph, père moderne Doux, attentif, concret. «Epoux non possessif de sa femme et de son fils». Le mari de Marie est «l’ancêtre des pères d’aujourd’hui» http://www.letemps.ch/Page/Uuid/24e8178c-f00b-11de-81b5-d1317f5ca03e%7C0 C’est un scoop. Dans la salle d’attente de feu le psychanalyste parisien Jacques Lacan, on pouvait voir, sur la tablette d’une cheminée, un émail figurant un Joseph à l’enfant. Oui. Le grand avocat du père symbolique ne s’intéressait pas qu’à l’absent tout-puissant qui dit la loi de loin mais ignore les couches-culottes. Lacan savait l’importance du père concret, celui qui recueille, berce, nourrit et assure lors du déménagement. Voilà en tout cas un homme, Joseph, «époux non possessif de sa femme et de son fils». | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 19:10 | |
| Ca c'est vrai que pour ce qui était de sa femme il était pas très regardant - soupçonneux ... | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 19:19 | |
| Les Rois Mages sont fatigués
1) Balthazar.
L’homme était vieux, très très vieux. Fripé comme une prune sèche. Il menait son éléphant avec juste quelques poussées des genoux derrière les immenses oreilles. Ils venaient de franchir les montagnes les plus hautes du monde. Derrière eux, les Himalayas. En dessous d’eux, voilée de brume, la vallée du Panshir laissait apercevoir des bouquets d’abricotiers d’un vert bleuté.
L’éléphant lança un barrissement joyeux. Le vieil homme fripé comme une prune sèche sourit. Il faisait avec son animal un duo très ancien. Il sortit du sac de toile qu’il portait à l’épaule, une poignée de dattes. L’éléphant tendit sa trompe par-dessus sa tête, et porta la récompense à sa bouche avec un grondement satisfait.
Le vieil homme pensa que l’Etoile ne pouvait mentir. De nuit en nuit, elle brillait plus fort, elle se faisait plus palpitante. Là-bas, vers le sud-ouest, à quelques semaines de marche, il y avait le but de son voyage. Et la fin de la malédiction qui pesait sur lui.
Il sortit de son sac un cadre de bois bruni par l’âge, où s’alignaient des rangées de boules, noires et blanches. Il manipula l’ensemble pendant un moment. Quand il eut fini, il leva son visage vers le ciel. Il venait de calculer que son voyage avait commencé sept cent trente-deux mille cinq cent jours plus tôt. Soit vingt siècles et quelques poussières. On était le 23 novembre. Il estima que dans un mois, il arriverait à destination. Avec la permission du ciel.
Le vieillard au teint de prune desséchée se nommait Balthazar Chandragupta Sri Rangamanapoutra. Un jour, il avait été roi de Samarkand, phare de l’Orient, perle incomparable sur la Route de la Soie. Sur le dos de son éléphant, il y avait, soigneusement arrimés, une outre en peau de chèvre et quelques maigres bagages. Et aussi une caisse rectangulaire, soigneusement enveloppée dans un vieux drap de soie. Dans cette caisse, il y avait 44 lingots de l’or le plus fin, chacun frappé du symbole du Lion, pour un poids total de 32 livres. Une fortune.
2) Gaspar
La Chevrolet bleu clair cahotait dans la poussière. Son chauffeur avait fait le plein à Johannesburg. Il comptait mettre six jours jusqu’à Livingstone, puis il continuerait tout droit vers le Nord, les grands lacs, Kampala. Si le Ciel permet, pensa-t-il. Deux semaines de plus, puis l’Ethiopie… Le soleil tapait dur, dans ce sud où l’été battait son plein : on était le 2 décembre. Il lui restait vingt-deux jours. Pas un de plus, pour arriver à destination.
— Je devrais être dans les temps, se dit le conducteur, un vieil homme au visage aussi ridé qu’un abricot sec. Il voyageait depuis si longtemps ; à dos de cheval ou de chameau, à vélo ou en voiture. Il avait parcouru mille fois cette Afrique dont il connaissait chaque lac, chaque village, et peut-être même chaque arbre. Il avait perdu le compte de ces années. Je peux bien vous le dire pour lui : il voyageait depuis vingt siècles et quelques poussières.
Ce vieil homme desséché s’appelait Gaspar Bongo Amaïté Laoula Botwané, fils de Bongo Laoula Benassimé Ouala. Il avait été Roi, et son royaume couvrait alors une région immense, au Sud de l’Afrique. Il avait été un souverain aimé car il cultivait trois vertus : le silence, le courage et l’honnêteté.
Sur la banquette arrière de la voiture, le vieil homme avait déposé une glacière qui contenait quelques sandwiches, une vieille outre en peau de chèvre, et un coffre rectangulaire enveloppé d’un pagne coloré.
Le coffre contenait 32 livres d’une résine rare et odorante : de l’encens le plus pur, venu de Chine alors que notre monde savait à peine compter. L’ancien Roi avait acheté cet encens avec quatre peaux de lions à un marchand venu de l’Est lointain. Il avait tué ces lions, les plus grands qu’on ait jamais vus, avec sa seule sagaie. Les peaux mesuraient douze coudées de la pointe de la queue à la pointe du nez, et leur fourrure, tannée pendant quatre années par sa défunte épouse, était douce comme de la soie. Un jour, un marchand arabe lui en avait proposé 44 lingots d’or. Il avait refusé.
La Chevrolet ralentissait, car la route bien asphaltée sombrait dans la poudre de latérite rouge, dont cette terre d’Afrique semble faite tout entière. Il serait néanmoins à l’heure, il n’en doutait pas. L’étoile, la nuit dernière, luisait très fort, au Nord, avec quelques degrés à l’Est. Il serait au rendez-vous. Et la malédiction serait levée.
3) Melchior.
Le vieil homme cheminait sans hâte. Ses babouches soulevaient dans la poussière du chemin de petits nuages roux qui se dissipaient au gré du vent. Il donna une secousse à la corde qu’il tenait à la main. L’âne lâcha sans broncher la touffe de chardons qui l’avait tenté en chemin, et reprit sa marche. C’était un de ces grands ânes de Galilée, aussi infatigable que docile, doux comme une peluche.
L’animal portait sur son dos quelques maigres bagages, une outre en peau de chèvre, et un paquet rectangulaire, soigneusement enveloppé d’un très vieux tissu damassé, attaché par une cordelette de chanvre. On sentait dans cet équipage une longue habitude du voyage, une totale absence de hâte.
Il y avait bien longtemps en effet que le vieillard avait apprivoisé le temps et la marche. Les ciels du monde lui avaient tanné le cuir comme une vieille outre. Il se tenait cependant droit comme un if, et sa minceur était celle du roseau.
Il nous est maintenant facile de deviner que le vieil homme cheminait depuis vingt siècles et quelques poussières.
Son nom était Melchior Ben Hassan Ben Hourmi El Faija Ben Soussan. Un jour, il avait été roi de Babylone, la cité où le ciel était formé des plus riches jardins que l’histoire ait jamais connus.
Dans ses bagages, il transportait 64 pains d’une résine dure et odorante : la meilleure Myrrhe d’Orient, achetée à Samarkand, pour un poids total de 32 livres, qu’il avait payée du même poids de bons lingots d’or, frappés de son emblème, le Lion. Une fortune.
Melchior savait qu’il touchait au but, qu’il serait bientôt délivré de son long, très long pèlerinage. La nuit dernière, l’Etoile lui avait semblé si proche qu’il aurait pu la toucher du doigt. Elle brillait comme un diamant. Demain peut-être.
On était le 23 décembre, et la ville qui flottait comme un mirage, là-bas, c’était Bethléem. Là se trouvait la libération de la malédiction.
4) Balthazar
Dans la plaine de pierraille, non loin d’Al-Mud’in, roulait un 4x4 de fabrication japonaise. À bord, quatre hommes barbus serraient contre eux, chacun une Kalachnikov toute neuve. C’était leur première mission de sentinelles comme Gardiens de la Vérité.
A l’endroit où la route s’engage dans les premiers monts, ils avisèrent un curieux équipage : un éléphant monté par un vieux fakir. Très vite, ils le rejoignirent, puis l’arraisonnèrent et firent descendre de sa monture le vieil homme au teint de prune desséchée.
— Qui es-tu, fakir ? demandèrent-ils au vieux, et que fais-tu là ? — Je me nomme Balthazar Chandragupta Sri Rangamanapoutra. J’ai été un jour Roi de Samarkand. C’est là qui je suis. Je vais aujourd’hui en Palestine pour remplir une promesse que je n’ai jamais tenue. Une étoile venue du Ciel m’a enjoint de déposer un présent aux pieds d’un enfant nouveau né, dans une étable. C’est là où je vais. Les quatre barbus se regardèrent d’un air perplexe. — Te moques-tu de nous, qui détenons la Vérité ? Dit le plus grand, par tes discours insensés ? — Je ne me le permettrai pas, dit le vieux. Mais je dois aller, car le temps m’est compté. Si je manque, je me verrai de nouveau obligé d’errer. Mon voyage est pacifique, et je ne désire rien plus que d’être libéré d’une malédiction aussi ancienne que le monde civilisé. Laissez-moi aller, je vous prie, car chaque instant est précieux à ma quête. — Cela ne peut-être, dit le plus vieux. Ne crois-tu pas en la Vérité ? — Je n’ai de Vérité que le temps qui passe, dit le vieillard. Et le devoir qui m’attend et que je n’ai pu, ou n’ai voulu remplir jusqu’à présent. J’ai pour vérité la pierre du désert qui brûle le jour et le froid de la nuit, et dans ma marche, le serpent dont on se défie porte autant de vérité que le chameau qui nous donne sa laine, et la chèvre qui nous donne son lait. — Tu es fou, dit le plus jeune des barbus. Tu nies la Vérité et tu nous insultes. Tu es un danger pour ceux qui veulent croire. Tu es le poison qui pervertira nos enfants.
Il saisit son arme, et tira.
5) Gaspar
Sur la piste rouge de latérite qui va de Bouassima à Ankokoré, un groupe de jeunes garçons armés jusqu’aux dents fêtait quelque mauvais coup en buvant de la bière. Les garçons riaient de toutes leurs dents, lorsqu’une vieille Chevrolet brinquebalante surgit du virage caché par la forêt. Ils firent signe au conducteur, qui s’arrêta d’autant plus volontiers que le camion des jeunes gens barrait le chemin.
— Où vas-tu ? demanda le plus grand des garçons au chauffeur — J’ai entrepris un très long voyage, et si vous voulez bien ôter votre camion que je puisse passer… — Ne sais-tu pas que nous sommes les Enfants Soldats de la Bonne Couleur ? Crois-tu que tu peux nous demander quelque chose ? C’est à nous de te questionner et de te juger. — De quelle couleur es-tu ? Demanda l’un des garçons. — Mais voyons, de la même couleur que vous, n’est-ce pas : je suis Gaspar Bongo Amaïté Laoula Botwané, j’ai été Roi de Namibie et… — Ah ah ah !, rirent les garçons. Les rois, nous les faisons frire, car nous sommes des Révolutionnaires ! Veux-tu être frit ? — En fait, reprit Gaspar, je dois m’acquitter d’un devoir fort ancien et très important. Je dois aller m’incliner aux pieds d’un enfant nouveau né, en Palestine. J’ai peu de temps, car je dois arriver avant le 25 décembre. Si je ne le fais, la malédiction se poursuivra : j’ai déjà refusé d’écouter, une fois, l’étoile qui me commandait de faire ce pèlerinage, une fois, il y a très très longtemps, j’ai préféré aller chasser le lion. Et depuis ce jour, je suis victime d’une malédiction, et condamné à marcher sans cesse…
— Assez parlé pour ne rien dire, dis-nous ta couleur, répliqua un garçon. — Je suis de la couleur des hommes debout, comme vous, enfants d’Afrique. De la couleur du ciel et de la forêt qui nous en protège, de la couleur du temps qui nous fait grandir, du pagne de la Mère et du mil qu’elle a pilé pour nous, la couleur du lion auquel se mesure notre courage ! — Nooon, ! rugit le plus petit des garçons, qui saisit sa mitraillette. Ta langue va trop vite, et tu parles d’inaccessible. Tu n’es pas comme nous, regardes : nous, nous sommes de la bonne couleur. Toi non ! Tu mens, tu mens !
Et il tira
6) Melchior
Depuis le mirador qui protège la porte Sud de la ville, le soldat vit arriver un âne et le vieil homme au teint de datte séchée qui marchait avec lui. Il téléphona à son supérieur, qui lui envoya aussitôt quatre hommes armés en renfort. Rassurée, la sentinelle se porta à la rencontre du voyageur, avec ses compagnons. — Halte là ! qui va là ? Arrête ta monture, vieil homme, mets les mains sur la tête et reste bien immobile. Nous ne sommes que cinq, mais nous sommes décidés à te le faire payer cher si tu bouges un cil ! — Mes enfants, dit le voyageur, votre vieux père ne bougera pas. Je ne présente aucun danger. Dites-moi, on passait par cette porte sans encombre, au siècle dernier, que s’est-il passé ? Pourquoi un mur infranchissable cerne-t-il désormais cette vieille terre sans valeur, toute d’oliviers et de pierres brûlées ? — Ne te fous pas de nous, papy, dit un militaire, tu sais très bien que nous devons nous protéger des fanatiques dans ton genre. Qui es-tu ? — Je suis Melchior Ben Hassan Ben Hourmi El Faija Ben Soussan. J’étais roi de Babylone ; mais depuis des siècles, j’ai voyagé sur cette terre en punition de mon orgueil. Me croyant très puissant, j’ai refusé de prendre la route alors qu’une étoile me commandait de le faire. J’ai été bien puni, et j’ai erré depuis ce temps. Mais si le ciel le veut, demain, je m’inclinerai aux pieds d’un enfant qui naîtra ici, à Bethléem, dans une étable et je serais délivré...
— Il est un peu dérangé, non ? dit un soldat à son compagnon — Complètement fou, tu veux dire ! Dit un autre. Vieux prophète desséché ! Dis-moi, quand viendra la paix ? — Demain, dit Melchior, pour peu que la bonne volonté des humains y pourvoie, c’est ce que disent les livres sacrés des hommes, quelles que soient leur couleur et leur croyance. Mais les livres, quand il sont lus sans humilité par des êtres trop orgueilleux, peuvent aussi sembler dire tout autre chose. On dit que…
Il y eut un bruit de soie déchirée, très bref. Suivi d’une intense chaleur. Âne et hommes, tout disparut. L’explosion s’entendit au delà des faubourgs de la petite ville.
Pas si loin de là, un homme cagoulé, très satisfait de son tir, rangeait un long bazooka dans sa camionnette. Il regrettait un peu pour le vieux… Mais bon, cinq soldats d’un coup, c’était quand même une sacrée aubaine, pensa-t-il…
Le soir même, dans l’hôtel le plus minable de Bethléem — une étable aurait été plus propre que ce bouiboui miteux — un minuscule nourrisson venait de naître. Ses pauvres parents furent surpris par son air sérieux et réfléchi. Il pensait, en effet. Il pensait que plus de vingt siècles n’avaient pas suffi. Les Rois Mages devraient recommencer leur chemin… encore et encore.
Dans un désert inconnu, très loin de là, un vieil homme, sec comme une vieille prune desséchée, rassemblait quelques pauvres avoirs. Il s’assit sur un coffre rectangulaire. Un âne ou peut-être un chameau allait sûrement passer par là… Il en était ainsi depuis…. Depuis vingt siècles et des poussières… Ce vieil homme s’appelait Melchior Ben Hassan Ben Hourmi El Faija Ben Soussan. Il avait un jour été Roi de Babylone…
Elfe Lyly | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 19:23 | |
| - Ungern a écrit:
- Cette année,les Rois Mages n'ont pas pu entrer à Bethléem !
Non, ils n'ont même pas pu prendre l'avion, le portique de détection hurlait comme c'est pas possible... | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 19:25 | |
| Bon.... On en revient à la dotation du père Joseph .
Il a eu de l'or ,de l'encens et de la myrhhe (pas de la myrthe ....) . Combien est ce qu'il a eu d'or et qu'est ce qu'il en a fait ? .
Je n'ai pas souvenir d'une fondation "Saint Joseph" pour enfants sans père ou avec plusieurs pères . | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 19:28 | |
| Peut-être une fondation Saint Pierre ? | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| | | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 19:38 | |
| - emma a écrit:
- l'était pas du genre à chanter "tiens ta femme et tu tiendras la France"
Mais c'est la devise du Nain çà ? | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 19:58 | |
| - emma a écrit:
- Ungern a écrit:
- Ca c'est vrai que pour ce qui était de sa femme il était pas très regardant - soupçonneux ...
Ouais, c'était pas un Taliban, quoi ! Il n'a pas assassiné Marie au nom de "l'honneur", l'était pas du genre à chanter "tiens ta femme et tu tiendras la France", prenait pas son épouse ni pour un clébard, ni pour un objet, plus de 2000 ans après, ça étonne encore. L'humanisme commence exactement là, et dieu seul sait dans quel paradis celà prendra (peut-être fin)
Mais une chose est sur, le monde arabe et son abjection spontannée de la féminité, doit avoir une fin (avant le monde arabe ) | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| | | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 20:04 | |
| - ¥_zed_¥ a écrit:
- le monde arabe et son abjection spontannée de la féminité, doit avoir une fin )
Avant on se demandait si on voullait mourir pour Dantzig . Maintenant on considère comme un fait acquis de vouloir mourir pour les femmes des autres .... Désolé,mais chacun ses enmerdes, et chercher les enmerdes,c'est le meilleur moyen pour les trouver .... Je suis pas d'accord avec toutes ces conneries infligées aux femmes, mais c'est pas mon problème ,c'est le leur .... Et je constate que personne ici,pas même les nénettes ne se batent contre les femmes plateaux et les femmes giraphes . Engagez-vous dans la Légion, Vous vous ferez faire des pipes par les femmes -plateaux ! | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: les Rois Mages L'adorèrent 31/12/2009, 20:06 | |
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