PONCE PILATE

Rappel du premier message :

ATTENTION....
A CHACUN SON TOUR !!!!


L'Office d'enquête allemand sur les crimes nazis a bouclé deux enquêtes préliminaires visant des suspects de crimes commis sous le IIIe Reich, qui sont susceptibles de déboucher sur de nouveaux procès en Allemagne. Selon Kurt Schrimm, directeur de l'Office – qui avait mené l'enquête contre l'ancien officier John Demjanjuk, actuellement jugé à Munich –, un dossier concerne Samuel K., 89 ans, qui vit près de Bonn, et l'autre Iwan Kalymon, alias John Kalymon, né en Pologne en 1921 et établi aux Etats-Unis.


Samuel K., qui a la nationalité allemande, est soupçonné de complicité de meurtre dans un nombre de cas indéterminé au camp d'extermination de Belzec (Pologne), où ont péri plus de 400 000 personnes. Iwan Kalymon est quant à lui soupçonné du meurtre "d'au moins un juif" en 1942 alors qu'il était policier en Ukraine et auxiliaire des nazis, précise M. Schrimm au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, dans une interview à paraître samedi 16 janvier.

Samuel K. semble être Samuel Kunz, témoin dans le dossier Demjanjuk et qui, interrogé en juin par des enquêteurs bavarois chargés du dossier Demjanjuk, avait reconnu avoir travaillé au camp d'extermination de Belzec entre 1941 et 1943 : Kunz avait notamment déclaré, selon un article du Spiegel en novembre, qu'"il était évident pour nous que les juifs y étaient exterminés et ensuite également brûlés".

Le parquet de Munich avait décidé de poursuivre John Demjanjuk pour participation au meurtre de 27 900 juifs au camp nazi de Sobibor. Demjanjuk avait été expulsé des Etats-Unis vers l'Allemagne. Son procès est en cours.

En Belgique,il y a eu après la guerre l'épuration .

On a jugé tous les collabos du plus petit ( en oubliant la collaboration horizontale ....) au plus gros (en oubliant les vraiment gros ... ceux qui avaient des relations ... ou des dossiers ....) .

Les affaires étaient jugées dès quy'elles étaient instruites .
Les plus simples passaient donc évidement en premier,cad en 45 et 46.

Là il y a eu énormément de condamnations à mort ,et en plus des condamnatioins à mort effectives .

Puis le temps a passé,et les "gros coupables",cux qui avaient de grosses choses à se reprocher sont passés en justice en 47-48-49 .
Et là non seulement il y avait moins de condamnations à mort,mais en plus ,pour ceux qui y avaient été condamnés, elles n'étaient pratiquement plus appliquées ...

En France, il a fallu attendre 1968 pour voir un collabo devenir Premier ministre (Maurice Couve de Murville) et 1981 pour en voir un autre devenir Président de la République.

Oui,mais il faut être "juste" ....

De Gaule a nommé en toutes connaissances de cause Papon .

Et Miitérand c'est emparé à lui tout seul du Ministère de la Marine

Faut dire que c'était lors d'une trèves conclue entre la Résistance et l'Armée Allemande ...Le batiment était vide,et il n'y avait plus de garde ... Mais tout de même ... Il était tout seul ...

Notre ami Léon et ancien voisin a tellement insisté pour rentrer se faire juger que personne n'a osé le lui demander même poliment...
Bizarre !!!

Ungern a écrit:

En Belgique,il y a eu après la guerre l'épuration .

On a jugé tous les collabos du plus petit ( en oubliant la collaboration horizontale ....) au plus gros (en oubliant les vraiment gros ... ceux qui avaient des relations ... ou des dossiers ....) .

Les affaires étaient jugées dès quy'elles étaient instruites .
Les plus simples passaient donc évidement en premier,cad en 45 et 46.

Là il y a eu énormément de condamnations à mort ,et en plus des condamnatioins à mort effectives .

Puis le temps a passé,et les "gros coupables",cux qui avaient de grosses choses à se reprocher sont passés en justice en 47-48-49 .
Et là non seulement il y avait moins de condamnations à mort,mais en plus ,pour ceux qui y avaient été condamnés, elles n'étaient pratiquement plus appliquées ...

C'est la faute à Charlotte Corday car depuis 1962 et l'opération du petit clébard, le grand Charles n'avait plus toute sa tête.

Sa trahison et son "incompréhension" des Pieds-Noirs, Juifs séfarades, Harkis et autres Moghaznis lui valurent l'inimitié de Bastien-Thiry, de La Tocnaye, et autre Bertin. Tout ceci se termina par une balle dans le citron au Fort d'Ivry pour le premier nommé.

Bernard75 a écrit:

Le procès ou l'ouverture de l'instruction ? A de rares exceptions, les crimes sont prescrits après une période de 10 ans en droit français par exemple.
On appelle cela le "droit positif" cher Bilou. Par ailleurs, la " non-rétroactivité " des lois répressives est érigée en principe constant du droit dans bon nombre des droits pénaux occidentaux.
En droit, il n'y a jamais de solution franche (ou limpide) et c'est très bien ainsi car ça donne du travail (et des sous) et de quoi s'occuper à plein de gens.

Bonjour Bernard !

Tout cela est bien vrai... mais ne s'applique pas aux cas que Lawrence cite dans son texte d'introduction, cas de crimes devenus imprescriptibles qui relèvent précisément de lois rétroactives.

Plutôt que d'évoquer par prudence l'époque déjà irréelle de Napoléon, j'aurais dû peut-être évoquer Charles De Gaulle : s'il était jugé aujourd'hui pour les crimes qu'il a ordonné ou laissé commettre en toute connaissance de cause et à côté quoi Auguste Pinochet était un enfant de coeur, est-ce que les lois d'aujourd'hui pourraient être justes et adaptées à la situation de l'époque de la commission de ses crimes ? La compréhension que le peuple français et Charles De Gaulle lui-même auraient de sa comdamnation probable serait-elle que la justice et la morale auraient été respectées ?

That is the question...

Tout cela est bien vrai... mais ne s'applique pas aux cas que Lawrence cite dans son texte d'introduction, cas de crimes devenus imprescriptibles qui relèvent précisément de lois rétroactives.

Oui Bilou et tout cela montre, si le besoin devait s'en faire encore sentir, toute la "puissance de nos amis juifs" sur les Institutions et pratiques juridiques contemporaines (depuis 1945 ...).

Plutôt que d'évoquer par prudence l'époque déjà irréelle de Napoléon, j'aurais dû peut-être évoquer Charles De Gaulle : s'il était jugé aujourd'hui pour les crimes qu'il a ordonné ou laissé commettre en toute connaissance de cause et à côté quoi Auguste Pinochet était un enfant de coeur, est-ce que les lois d'aujourd'hui pourraient être justes et adaptées à la situation de l'époque de la commission de ses crimes ? La compréhension que le peuple français et Charles De Gaulle lui-même auraient de sa comdamnation probable serait-elle que la justice et la morale auraient été respectées ?

Napoléon est aux Invalides et Charles est à Colombey ... alors, peut-être serait-il opportun d'évoquer les crimes (assez facilement requalifiables en crimes imprescriptibles au sens de l'évolution du droit international susévoqué) de ces mêmes "amis juifs" ... Certains y pensent ... là-bas au Moyen Orient ...

Bernard75 a écrit:

Oui Bilou et tout cela montre, si le besoin devait s'en faire encore sentir, toute la "puissance de nos amis juifs" sur les Institutions et pratiques juridiques contemporaines (depuis 1945 ...).

Je pense que là on entre dans un domaine spéculatif (c'est un euphémisme) peut-être spécifique à la pensée française mais qui n'est pas le mien.

Bernard a écrit:

Napoléon est aux Invalides et Charles est à Colombey ... alors, peut-être serait-il opportun d'évoquer les crimes (assez facilement requalifiables en crimes imprescriptibles au sens de l'évolution du droit international susévoqué) de ces mêmes "amis juifs" ... Certains y pensent ... là-bas au Moyen Orient ...

C'est de nouveau un domaine spéculatif (re-euphémisme) qui, lui, n'est pas typiquement français et qui est déjà évoqué à répétition dans tant d'autres discussions...

Mais mis à part les discussions de forum, de salon, salles de rédaction, plateaux de télévision, réseaux Voltaire et buvette des Nations Unies, rien de vérifiable n'en est encore sorti.

Citation :

rien de vérifiable n'en est encore sorti.

peut-être parce que "nos amis" tiennent les cordons de la bourse ...

Bernard75 a écrit:

peut-être parce que "nos amis" tiennent les cordons de la bourse ...

Chacun s'accroche à ce qu'il peut... notamment à ses amis.

(Moi en tout cas je ne laisse à personne le soin de tenir les cordons de ma bourse)