Comment pensez vous que votre mort sera? Y pensez vous même?

HugoLotte a écrit:

L'âme, Armelle, c'est le noeud de la résilience.

oui, mais pour être efficace la résilience a besoin de la volonté en grande partie et un peu d'imagination pour trouver des solutions au problème.

Ce qu'on est, envers et contre tous. D'abord de soi-même.

Paradoxe ?

Non.

Nous naissons caractère, nous naissons soi.

Que font nos parents, sans penser à mal - en fait sans penser à rien, sinon de soucrire à l'idéologie ambiante à leur vécu ?

De nous redéfinir. C'est ce que j'appèle l' « éducation ». Un verni sur le caractère. Toi mon fils, toi ma fille, sois ce que j'attends que tu seras. Plus tard. On nous le sérine tellement lors de notre enfance : plus tard, tu comprendras.

Si un parent essaie d e mettre un peu de vernis sur l'éducation de son enfant, il n e s'agit pas d e «vernir» l'âme. L'âme, c'est la partie d e nous qui doit survivre après la mort. La partie d e nous l a plus près d'un Dieu ... Je crois profondément qu'une partie de nous survit après la mort et ce, à cause d'expériences que j'ai vécues sur lesquelles je ne veux pas élaborer. Mais je ne crois pas à l'âme comme baudruche des bonnes et mauvaises actions qui s'acheminerait vers le jugement de son Créateur. J'ai peur que l'au-delà soit moins mystérieux que les faiseurs de religion ont bien voulu nous le faire croire. Tu sais, je me contente d'être moi et les grands mystères, je laisse aux autres le soin de les expliquer.

L'âme, c'est ce qui précède l'éducation. C'est le JeMeMoi.

Chaque fois qu'on lui tourne le dos, le corps en a mal.

95 % de nos maladies proviennent des impératifs de l'esprit rejetés. (Une étude du Dr Benson de 2003 parle plutôt de 80 %. Choisis. Moi, j'ai choisi, au vu et au su de ma propre observation, j'en reviens à 95 %, même si je souffre de maladies héréditaires. Celles-là, en gérant mieux mon stress - excuse-moi, Quantat, pour le mot interdit, je régule mieux les effets maudits de ces maladies fatidiques, rendant patent le pourcentage sus-cité.)

Moi, j e pense que le corps a mal quand on néglige ses besoins au pofit de nos caprices ou d e notre inéluctable envie d'acquérir des biens. Ce n'est pas l'âme qui a mal,mais le corps, celui qu'on a oublié de prendre soin. À ce compte-là, on peut dire qu'il existe des maladies psychosomatiques, des maladies «qu'on s'ingligerait soi-même». Mais l'âme dans tout ça ? Un pur esprit ... c'est un rien qui habite nulle part et qui fait quoi ? Enfin, va-t-on savoir un jour.

Armelle a écrit:

Mais l'âme dans tout ça ? Un pur esprit ... c'est un rien qui habite nulle part et qui fait quoi ?

Peut etre qu'elle ne devient evidente que lorsqu'elle s'abîme ? En perdant le gout de vivre, l'envie des choses, jusqu'à l'instinct, on sait qu'on est touché dans notre âme -tandis que le coprs, lui peut mecaniquement continuer à obeir.


Mab

Sardou? Boff!!!

Il me semble, Armelle, que lorsqu'on dépouille l'« âme » de ses accoutrements théologiques, on découvre un animal conscient de son environnement et du temps qui passe - dont le sien, c'est un être qui se sait en sursis.

Il pose des questions parce qu'il croit que les réponses trouvées exorciseront le plus terrible de ses handicaps : cette ignorance qui transpire de peur.

Si nous étions à l'abri de la peur, on jouerait de la harpe sur un nuage.

Non, Moïra en a décidé autrement : nous naissons les pieds enfoncés dans l'humus, la Matière irréconciliable. Même en levant vers l'Azur le nez le plus sacerdotal, nous avons encore les pieds dans la matière.

C'est un déterminisme déjà.

Comment concilier ce noeud gordien avec notre soif de liberté d'être ? Paradoxalement, c'est notre ignorance foncière qui est la solution. J'ai beau être fataliste, que sais-je des lendemains de mes efforts créatifs ? Que dalle. C'est pourquoi je les entreprends, ça me permet de vivre que de simplement exister.

Je connaitrai les avenues de mon destin qu'à la dernière seconde, parce que le temps ne sera plus. Mais que peut-on mesurer en une brève seconde ? Le temps d'un soupir. L'ultime.

Est-ce que l'Esprit s'est réconcilié avec la Matière ?

(Je doute que l'Hamster soit fier de cette cage qu'il fait inlassablement tourner, parti de nulle part pour y revenir. Il lui reste de croire avoir avancé. Le croire a l'avantage sur le savoir d'être plus économique. Mais nous voilà plus pauvres, pourtant. L'Homme, cet animal paradoxal, aurait dû titré Alexis Carrel.)

*Si mon àme etait en une chaise , je serais cette chaise *
*Pascal *
Alors on fait le pari pascalien Mab votre déscription de l'àme abimé est juste on appèle cela depréssion nerveuse chez les psy . Je veux dire par pari seriez vous une chaise si votre àme est en une chaise ? Je vous préviens les chaises ont un moindre espoir de vie que nous .

*Pas prob" si vous ignrez.
Zora.

Zora a écrit:

Je veux dire par pari seriez vous une chaise si votre àme est en une chaise ? Je vous préviens les chaises ont un moindre espoir de vie que nous .

Oui, j'ignore, Zora.
Mais comme les objets inanimés n'ont que la charge affective qu'on leur prete, et surement pas une âme, votre question est mal posée.


Mab

*Si mon àme etait en une chaise je serais cette chaise *Pascal.

Ma question est juste , si votre àme etait en une chaise seriez vous cette chaise ? On va pas contrariez Pascal Mab .

.
Zora.

Oui, oui, j'ai bien lu Zora, et je ne connaissais pas la citation. Et je trouve votre question mal formulée, tres conte fées (genre "des 1001 nuits"), Blaise ou pas.


Mab

*Les objets inanimés n'ont que la charge afféctive qu'on leur prète*Mab

Pascal à sa mort sera un cadavre , un objet inanimé alors si l'on lui remet une àme à son cadavre , il serait ce cadavre §.

Vous avez raison , Blaise ou pas , tous des sophistes .

Mérci Mab .
Zora.