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Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: L'épineuse question des retraites 15/2/2010, 09:55
10 questions autour de la réforme des retraites
Comment le système fonctionne-t-il en France ?
Construit à partir de 1945, le régime des retraites est dit "par répartition". Ce système se fonde sur la solidarité entre les générations. Chaque année, le total des cotisations versées - par les actifs et par leurs employeurs - est réparti entre les retraités. Les cotisants acquièrent eux-mêmes des droits sur les générations futures, qui financeront à leur tour leur retraite lorsqu'ils cesseront de travailler.
Comment les pensions françaises sont-elles calculées ?
La retraite à la liquidation dépend du nombre de trimestres cotisés et du salaire de référence calculé sur les 25 meilleures années pour le régime général. Le taux de liquidation appliqué est le "taux plein" (50 % du salaire annuel, dans la limite du plafond de la Sécurité sociale) si l'assuré a acquis le nombre de trimestres requis. Sinon, il est minoré (décote) ou majoré (surcote). Depuis la réforme de 2003, le nombre de trimestre requis varie en fonction de la date de naissance. Le but étant d'imposer 41 années de cotisation à partir des départs à la retraite de 2012. L'âge légal de la retraite reste fixé à 60 ans.
La réforme est-elle indispensable ?
En 2010, le déficit du régime général pourrait dépasser les 10 milliards d'euros. Sur le long terme, l'équilibre financier du système par répartition est menacé, principalement à cause de l'évolution démographique. Selon des projections remontant à 2006, le rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités devrait diminuer très sensiblement, passant de 182 à 121 cotisants pour 100 retraités, d'ici à 2050. En retenant un scénario de base plutôt optimiste, avec un taux de chômage stable à 4,5 % à compter de 2015, le besoin de financement des retraites s'élèverait à près de 25 milliards d'euros en 2020, soit 1 point de PIB... François Fillon avance des chiffres encore plus alarmants : il manquerait pas moins de 100 milliards en 2050 !
Comment sauver le système par répartition ?
Il existe trois paramètres principaux sur lesquels le gouvernement peut jouer : la durée de la vie active, le montant des cotisations à verser et celui des pensions distribuées aux retraités. François Fillon a exclu la baisse des droits des futurs retraités.
Faut-il allonger la période d'activité ?
Alors que six Français sur dix déclarent que la retraite à 60 ans est un acquis social, le gouvernement semble faire de l'allongement de la vie active sa piste favorite. Il peut alors explorer deux voies : soit un nouvel allongement de la durée de cotisation (après celui adopté en 2003), soit un recul de l'âge légal de départ à la retraite. C'est cette dernière mesure qui réduirait le plus fortement le déficit. Selon des projections, un report à 62 ans générerait 6,6 milliards d'euros de recettes en 2020. Problème : les Français cessent effectivement leur activité vers 59 ans et le taux d'emploi des 55-64 ans stagne autour de 38 %, ce qui signifie que la facture sera réglée par les nombreux seniors qui ne parviennent pas à rester en emploi. Du coup, les syndicats s'opposent fermement au recul de l'âge légal de départ à la retraite, à l'exception de la CFE-CGC qui accepte de discuter, sous conditions. Les syndicats n'acceptent pas plus l'allongement de la durée de cotisation. Le Parti socialiste, par la voix de Martine Aubry, s'est dit ouvert à la négociation avec le gouvernement. La première secrétaire du PS a même publiquement envisagé un report de l'âge de départ vers 61 ou 62 ans avant de se raviser. Le Medef plaide de son côté pour un recul de l'âge l'égal à 63,5 ans.
Les cotisations patronales doivent-elles augmenter ?
Nicolas Sarkozy semble exclure une augmentation du coût du travail. Évidemment, la patronne du Medef, Laurence Parisot, refuse cette idée car, selon elle, cela "affaiblirait la compétitivité des entreprises". La gauche estime, elle, que des marges de manoeuvre existent. "Nous voulons que les stock-options et les bonus paient les mêmes cotisations [que sur les profits des investissements], cela fera 5 millions par an rien que pour cette simple réforme", explique Martine Aubry. La CFTC estime aussi qu'une hausse de la CSG et de la CRDS, assises aussi sur les revenus non salariaux, est "inéluctable".
Les règles entre le public et le privé seront-elles harmonisées ?
Le gouvernement pourrait s'engager dans cette voie car, malgré l'application de la réforme de 2003 au secteur public, des différences persistent. Dans le secteur public, les pensions sont calculées sur les six derniers mois et non pas sur les 25 meilleures années comme dans le privé. Pour François Fillon, la question "du calcul de la pension sur les six derniers mois de salaire dans la fonction publique se pose évidemment". Par ailleurs, le "taux plein" atteint 75 % du revenu salarial contre 50 % dans le privé.
Existe-t-il des solutions alternatives au système par répartition ?
Nous pourrions basculer vers un régime par point ou en "comptes notionnels". Dans le premier cas (comme celui des complémentaires Agirc et Arrco, ou le système allemand), l'assuré acquiert, à mesure qu'il cotise, des points dont la somme sera multipliée par la valeur du point à la date où il prend sa retraite. Ce qui en fait un système plus souple et permet plus facilement de prévoir sa retraite selon son âge de départ. Dans le second cas - en vigueur en Suède -, l'assuré acquiert un capital virtuel constitué de ses cotisations qui sera divisé par un coefficient lié à l'espérance de vie de sa génération et fixé de façon à ce que la somme des pensions perçues par chaque génération soit égale à la somme des cotisations versées. Ce qui permet de piloter plus aisément l'équilibre du régime en fonction des différents paramètres économiques.
Un changement de système permettra-t-il d'atteindre l'équilibre financier ?
Quel que soit le système retenu, il ne réglera pas à lui seul la question de son équilibre financier, compte tenu de l'évolution démographique. Même si la CFDT a plaidé pour l'étude de tels systèmes, au motif que le système français est trop complexe avec une coexistence de plusieurs régimes - salariés, fonctionnaires, non salariés, salariés de l'agriculture - avec, à chaque fois, des systèmes de base et complémentaires différents. Plus efficace serait l'introduction d'une dose de capitalisation, plaide le Medef. Dans un tel système, chaque assuré met de l'argent de côté pour sa future retraite, même dans un cadre collectif. Ses cotisations restent acquises et lui sont reversées à l'âge de la retraite sous la forme d'une rente ou d'un capital. Jusqu'à cette date, les cotisations salariales et, le cas échéant, patronales sont immobilisées sous forme de placements produisant des intérêts qui doivent au moins couvrir les effets de l'inflation.
Un système par capitalisation est-il envisageable ?
Le gouvernement l'a exclu malgré les demandes répétées du patronat.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 15/2/2010, 10:01
Retraites: un retour à 37,5 ans de cotisation n'est pas "réaliste", selon Pierre Moscovici (PS)
AP | 15.02.2010 | 08:33
Le député socialiste du Doubs Pierre Moscovici a estimé lundi que la proposition du porte-parole de NPA Olivier Besancenot de revenir à 37,5 années de cotisation n'était pas "réaliste". "Je ne crois pas que ce soit réaliste. (...) La question n'est plus de revenir en arrière. La question c'est de définir la bonne durée de cotisation et de le faire pour longtemps, c'est-à-dire de le faire de façon stable", a-t-il affirmé sur Canal+. "Le retour à 37 annuités et demi, il pourrait être souhaitable (...), il y a des gens pour qui il serait souhaitable, mais comme règle, non", a ajouté M. Moscovici. Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Olivier Besancenot a déclaré dimanche qu'il était possible de revenir à 37,5 annuités. "Si on faisait cotiser les dividendes des actionnaires, on aurait les moyens aujourd'hui d'avoir une retraite à 60 ans et à 37 annuités et demi pour tous", a-t-il soutenu lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-"Le Parisien/Aujourd'hui en France"
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 15/2/2010, 10:03
Parisot et le Medef sont contre la taxation des profits des entreprises pour sauver les retraites
LEMONDE.FR avec AFP | 15.02.10 | 09h01 • Mis à jour le 15.02.10 | 09h01
L'idée avancée par les syndicats de taxer les profits des entreprises pour financer le système de retraites "est une illusion", estime Laurence Parisot, la présidente du Medef.
A deux heures de l'ouverture de la réunion des partenaires sociaux à l'Elysée, la "patronne des patrons" s'est dite inquiète pour les entreprises. "Dans les dix, vingt prochaines années, les besoins de financement du système de retraite se chiffrent en centaines de milliards d'euros", a-t-elle expliqué sur France 2, lundi 15 février. "On pourra bien taxer les profits : on va tuer les entreprises et on n'aura même pas assez d'argent pour financier les retraites donc c'est une vue de l'esprit." La présidente du Medef s'inquiète de la situation des entreprises françaises "plutôt fragilisées par la crise, notamment nos TPE et nos PME". "N'aggravons pas leurs charges d'aucune manière", a-t-elle demandé. Selon elle, la crise n'est pas finie et "le mois de janvier a été difficile dans de nombreux secteurs d'activités". "Le niveau des carnets de commandes est, pour beaucoup d'entreprises, à 25 % en deçà de ce qu'il était en 2007 donc il faut être très prudent aujourd'hui", a-t-elle prévenu.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 15/2/2010, 10:06
Ah ?! Actuellement les bénéfices des entreprises ne sont pas taxés en France ?
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 15/2/2010, 10:11
Biloulou a écrit:
Ah ?! Actuellement les bénéfices des entreprises ne sont pas taxés en France ?
Si justement, et ils le sont bien assez comme ça.
Pas question d'enfoncer le clou encore plus fort.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 17/5/2010, 09:19
Retraites : il faudra travailler plus longtemps
Une certitude : il faudra travailler plus longtemps. Le ministère du Travail a transmis dimanche aux syndicats un document qui résume les positions du gouvernement sur la réforme des retraites, qui laisse plusieurs pistes ouvertes.
S'il ne préfigure en rien de la finalité du texte rédigé d'ici juillet, ce texte est néanmoins catégorique : la durée de cotisation va s'allonger, sans que soit précisée la méthode, les hauts revenus et ceux du capital seront davantage taxés.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 25/6/2010, 15:26
RÉFORME Le gouvernement ferme sur la retraite à 62 ans mais prêt au dialogue
Publié le 25/06/2010 à 11:40 - Modifié le 25/06/2010 à 11:50 lepoint.fr
Le gouvernement ne sous-estime pas la mobilisation de jeudi contre son projet de refonte des régimes de retraite mais garde le cap. Voilà en substance le message délivré par son porte-parole, Luc Chatel, vendredi matin. Entre 800.000 personnes, selon la police, et deux millions, selon les syndicats, ont manifesté jeudi en France contre ce projet de réforme qui prévoit notamment le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans.
Fermeté sur le recul de l'âge de la retraite
"Le gouvernement prend en compte tout cela", a assuré Luc Chatel. "Nous ne sous-estimons absolument pas la manifestation d'hier. La mobilisation a été réelle". "Le gouvernement maintient le calendrier", a toutefois affirmé Luc Chatel, précisant que s'ouvrait "une phase de débat, d'écoute de la part du gouvernement".
Interrogé sur ce que changeait la mobilisation de jeudi, Éric Woeth avait estimé que cela "ne change évidemment rien à la volonté du gouvernement de sauvegarder le système de retraites, et notamment de le faire en augmentant l'âge légal". "Évidemment, dans le projet, la retraite passe à 62 ans en 2018, c'est une nécessité absolue", avait-il insisté. "J'écoute les personnes qui ont fait grève, j'écoute les personnes qui ont défilé, nous donnerons des réponses supplémentaires dans le cadre du projet qui est le nôtre", avait-il dit.
Invité Invité
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 25/6/2010, 16:15
Humble opinion d'un bédouin...........
Tu es un être humain respectable, tu as travaillé toute la vie, tu ne produis plus, tu mérites exactement la même retraite que tout homme de ton âge, respectons les vieux et donnons à chacun 1.500€ net par mois.........
Plus de problème, vive les VIEUX......
Invité Invité
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 25/6/2010, 16:24
Il vient du fil d'a cote, il est plus approprie ici, quoi que..
Les Francais ne sont pourtant pas des enfants, ils n'ont pas encore compris: IL N'Y A PLUS DE SOUS!!!
Hier sur une chaine francaise il etait question d'un sondage on demandait si les Francais preferaient perdre leur travail que de voir leurs salaires baisses, je vous laisse imaginer la reponse... C'est pas serieux.
Qu'ils aient l'impression d'avoir ete "eus" ayant "trime" et paye des impots, taxes, redevances, etc.. etc.. etc.. toute leur vie et de voir les regles du jeu changer maintenant alors qu'ils sont prets a prendre leur retraite, d'accord mais ca ne change rien au fait qu'IL N'Y A PLUS DE SOUS!
Il y en a assez pour faire des imbecilites comme celles du Mondial, de l'ONU, et bien d'autres futilites mais pour que les gens prennent leur retraite a 60ans, que l'assurance sante couvrent tout et plus, non IL N'Y A PLUS DE SOUS.
C'est pour ca qu'on ne veut pas que le POTUS nous prenne maintenant ce que les futurs presidents ne seront pas fichus de nous rendre plus tard.
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J'ai recu un releve de compte pour ma retraite, aux Etats Unis: 65 ans (mais on peut travailler aussi longtemps que quelqu'un veut bien nous engager) donc sur ce releve, ils sont sympas tout de meme, ils me previennent qu'a ce jour ils savent deja que l'etat ne pourra me "donner" que 76% du montant precise sur le releve.
Autant vous dire que d'ici la... et a la facon ou vont les choses grace a notre POTUS, il s'agira plutot de la moitie ou meme du quart... C'est pas beau ca?
Invité Invité
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 25/6/2010, 16:38
En France 2.5 actifs par retraite et vous pensez reellement que les 2.5 vont faire tourner tout le systeme social francais? meme si les retraites payent des impots.
Au fait, ca n'est pas une double imposition? une fois lors de la vie active et 1 fois en tant que retraite?
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L'ai-je deja dit? IL N'Y A PLUS DE SOUS!
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 25/6/2010, 16:50
Peut importe la race d'oiseaux, ils sont tous pareils.
Ils passent leur vie a faire des petits, a virvolter partout pour leur trouver de la nourriture et quand ils sont trop vieux, aucun oiseaux ne les nourrit. Pourtant ils sont (Les races d'oiseaux) encore là.
Serions nous moins intelligent que des cervelles de moineaux ?
Leur secret, ils créent de la relève et ne s'occupent pas de leur vieux finis. Mais, c'est des oiseaux.
Nous avons de la relève (la population mondiale augmente sans cesse) mais nous n'aurions plus de sous pour nous occuper de ceux qui sont la cause directe de notre vie ?
Il y a une mathématique qui m'échappe ici
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 21/7/2010, 19:09
AFP, Mise a jour : mercredi 21 juillet 2010 17:59
L'ex-PDG de L'Oréal touche 3,3 millions d'euros de retraite
Le président du conseil d'administration et ex-directeur général de L'Oréal Lindsay Owen-Jones touche quelque 3,3 millions d'euros de retraite par an, selon le magazine Capital, qui publie dans son dernier numéro un classement des "retraites en or des grands patrons".
A 64 ans, M. Owen-Jones --PDG de 1988 à 2006-- qui a reçu en 2009 2 millions d'euros de salaire annuel comme président non-exécutif du leader mondial des cosmétiques, "touche déjà une retraite de 3,3 millions d'euros par an", écrit Capital.
Dans le classement du magazine, qui a évalué à partir des rapports annuels des groupes les retraites chapeaux déjà touchées ou à venir des grands patrons, Lindsay Owen-Jones devance le PDG de Danone Franck Riboud, qui devrait toucher à l'avenir 1,8 million d'euros de rente annuelle, et celui d'Axa Henri de Castries, dont la rente prévue, alors qu'il n'a que 55 ans, est de 1,1 million d'euros annuels.
Derrière eux se trouvent le PDG du réassureur Scor Denis Kessler (800.000 euros annuels), l'ancien président de Sanofi-Aventis Jean-François Dehecq (779.000 euros) et Henri Proglio, qui outre une pension de 769.000 euros versés par Veolia Environnement, touche 1,6 million d'euros annuels comme PDG d'EDF, rappelle Capital.
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 22/7/2010, 00:06
Pour Proglio, c'est bien peu de chose par rapport à la prochaine retraite de son frère jumeau René, président de Morgan Stanley France (là, ça cube !) .
Le petit Nicolas (comme son prédécesseur d'ailleurs) a toujours su choisir ses bons amis et les familles de ses bons amis ...
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 27/8/2010, 09:34
Thibault raille la "fébrilité" de Sarkozy sur les retraites
il y a 32 min Reuters
Nicolas Sarkozy, plus fébrile qu'il ne veut bien le montrer sur le dossier des retraites, sort de "petits extincteurs" pour éviter un mouvement social massif le 7 septembre, a déclaré vendredi le numéro un de la CGT.
"Sur un certain nombre de sujets, le président de la République s'efforce de sortir de petits extincteurs, je pense à l'annonce hier, par exemple, de la mesure concernant les étudiants", a déclaré le leader syndicaliste sur RTL citant en référence les gestes annoncés la veille en direction des étudiants, qui n'auront finalement pas à choisir entre aides au logement et bonus fiscal pour leurs parents.
"Je pense qu'il est beaucoup plus fébrile sur ce sujet-là (les retraites, ndlr) qu'il ne le laissera apparaître", a t-il ajouté en espérant une très forte mobilisation le 7 septembre.
Le défi est important, a souligné Bernard Thibault, car les débats au Parlement ne dureront que quelques jours.
"Le gouvernement compte sur un calendrier très serré pour passer très rapidement en force, nous allons relever le défi", a-t-il dit.
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 27/8/2010, 13:45
bandes de pignoufs encore une année de merde pour nos gamin(e)s à l'école
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 30/8/2010, 09:27
AFP, Mise a jour : lundi 30 août 2010 08:19 Retraites : le gouvernement "pas au bout de ses peines s'il persiste", assure Bernard Thibault
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, assure que le gouvernement ne sera "pas au bout de ses peines s'il persiste après le 7 septembre", journée de mobilisation contre le projet de loi de réforme des retraites, dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France de lundi.
"Nous allons tout faire pour que cette journée soit la plus impressionnante possible et que le président de la République prenne enfin la véritable mesure de la situation", affirme le leader cégétiste.
Bernard Thibault prévient que, "si malgré cela, Nicolas Sarkozy reste sourd, nous envisagerons des suites rapidement", précisant que les syndicats feront "le point dès le 8 septembre" avec, du côté de la CGT, "des assemblées générales de personnel dans un maximum d'endroits".
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 30/8/2010, 12:30
on se doute bien qu'on va avoir des grèves à répétition pendant toute l'année voir les deux années qui viennent, ça va certainement arranger les affaires de la France.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 15/9/2010, 14:34
Retraites : la gauche vise Accoyer, Copé tape sur Aubry
(AFP)–il y a 1 heure
PARIS — Les responsables socialistes se sont déchaînés mercredi contre le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) pour avoir levé d'autorité la dernière séance-marathon sur les retraites, un geste dont la droite s'affirme "solidaire", concentrant ses attaques contre Martine Aubry.
Siégeant au perchoir, le président l'avait interrompue peu avant 10H00 après une nuit entière de débats, dénonçant "l'obstruction" des députés socialistes pour retarder l'heure du vote, prévue dans l'après-midi à 15H00.M. Accoyer (UMP) a assuré avoir pris cette décision "tout seul" et "la conscience tranquille". "Tout vient de l'Elysée. C'est Monsieur Sarkozy qui est le responsable de tout cela. Bernard Accoyer s'est comporté comme un chef de clan", a accusé au contraire le patron du groupe socialiste. Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a assuré être "totalement solidaire", comme l'ensemble du groupe UMP, avec le président de l'Assemblée nationale. Il a dénoncé la "responsabilité historique" de Mme Aubry, "incapable de porter une ligne politique claire sur les retraites". Jean-François Copé a accusé le PS de procéder à des détournements de procédure pour masquer leur absence de proposition. Dénonçant un "putsch" du président de l'Assemblée nationale, la vingtaine de députés communistes et Parti de Gauche ont prévu de se joindre au rassemblement contre la réforme des retraites près de l'Assemblée.
Malba
Nombre de messages : 1281 Localisation : Partout Date d'inscription : 27/02/2010
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 18/9/2010, 17:18
La droite a été particulièrement maladroite en faisant cette annonce du passage à la retraite de 60 à 62 ans.
Qui prend sa retraite réellement à 60 ans ?
Qui pourra prendre sa retraite réellement à 60 ans ?
Une poignée insignifiante de gens, en dehors des régimes spéciaux chez les fonctionnaires, qui eux ne sont pas impactés par cette nouvelle donne
Alors, n'aurait-il pas été plus subtil d'annoncer une réforme sur la durée de cotisation, qui aurait entraîné de par le fait un rallongement de la durée de travail, au lieu de faire tout ce bronx pour rien du tout ? La gauche et les syndicats se sont évidemment engouffrés dans la brèche et nous voilà englués à nouveau dans des grèves et manifestations à répétition
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 18/9/2010, 17:46
65 ans a toujours été l'âge de la retraite chez nous,et nos dirigeants parlent de reculer à 67. Exceptions:les métiers physiquement durs et les personnes qui ont payé une assurance vieillesse ,ce qui leur permet d'arrêter plus tôt sans grosse perte. Personne ne se plaint.Il y a bien eu une manif,il y a quelques jours, un millier de personnes qui demandaient une augmentation pour les retraités qui ont moins de 700€/mois.
Malba
Nombre de messages : 1281 Localisation : Partout Date d'inscription : 27/02/2010
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 18/9/2010, 18:01
Mais chez nous aussi les gens bossent bien au delà des 60 ans, c'est un mensonge de faire croire le contraire.
C'est pourquoi je dis que la droite aurait dû s'y prendre autrement quant à la présentation de leur réforme.
Ce qui prouve aussi la démagogie de la gauche et des syndicats qui sont parfaitement au fait de cette réalité...
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 18/9/2010, 18:53
Malba a écrit:
Mais chez nous aussi les gens bossent bien au delà des 60 ans, c'est un mensonge de faire croire le contraire.
C'est pourquoi je dis que la droite aurait dû s'y prendre autrement quant à la présentation de leur réforme.
Ce qui prouve aussi la démagogie de la gauche et des syndicats qui sont parfaitement au fait de cette réalité...
Malba,j'ai oublié de dire que 43 ans de cotisation donnaient droit à la "pension",comme nous l'appelons,donc,quelqu'un qui aurait débuté à 16 ans comme apprenti puis travaillé complèt,a droit à sa retraite à 59 ans et percevoir le maximum qui lui est dû. Les années ,souvent 2 ou 3 d'apprentissage compte pour la cotisation. Pendant cette période,c'est le patron qui cotise.
Malba
Nombre de messages : 1281 Localisation : Partout Date d'inscription : 27/02/2010
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 22/9/2010, 08:24
• Quels sont les privilégiés du régime des retraites ?
Parmi les privilégiés, certains le sont encore plus que d'autres : les aiguilleurs du ciel, les régimes spéciaux... Analyse chiffrée.
Aiguilleurs du ciel... Tour d'ivoire Nul n'a oublié l'altercation entre le pilote du vol Air France 735 en provenance de Ouagadougou et la tour de contrôle de Roissy, révélée en septembre 2009. Comme l'aiguilleur du ciel lui demandait de patienter faute de piste disponible, le ton est monté et le commandant a finalement lâché : "De toute façon, vous ne foutez rien !" En termes plus choisis, la Cour des comptes ne dit pas autre chose. Dans son dernier rapport publié en février, elle constate que les contrôleurs aériens ne travaillent que quatre-vingt-dix-neuf jours par an. Et qu'une fois à la retraite, ils cumulent les privilèges de la fonction publique et ceux d'un statut à part très choyé. Non seulement ils doublent leur salaire grâce aux primes - le revenu en fin de carrière atteint 7 476 euros, dont 4 629 de primes - mais ils s'arrêtent tôt. L'âge légal de départ est fixé à 57 ans. Ils peuvent même partir à 50 ans dès lors qu'ils ont quinze ans d'activité : pour cinq années travaillées, ils ont droit à une année de cotisation gratuite, c'est la fameuse bonification "du cinquième". Mais il y a mieux... ou pis : initialement agents de catégorie B, les aiguilleurs sont passés en catégorie A dès 1988, ce qui a entraîné une revalorisation importante de leur indice de fin de carrière. Ils bénéficient, en fin de carrière, de la grille la plus valorisante de la fonction publique, l'indice "hors échelle A" - habituellement réservé aux corps issus de l'ENA ou de Polytechnique. L'explosion du trafic aérien et la réalité de leur métier - stress permanent, horaires de nuit et longues vacations - n'expliquent pas tout. A l'origine, les aiguilleurs n'avaient pas le droit de grève. En échange, l'Etat leur avait concédé de généreuses compensations. Mais, en 1984, l'interdiction a été levée et un service minimum a été instauré. Les fonctionnaires du ciel ont donc obtenu le beurre et l'argent du beurre : dès que l'un de leurs nombreux acquis est menacé, ils usent et abusent de leur pouvoir de paralyser le transport aérien. En 2003, les syndicats - dont le puissant SNCTA - ont ainsi obtenu une mesure réduisant les "effets pervers" de la loi Fillon : soit une hausse de 33 % de l'allocation temporaire complémentaire (ATC), qui permet aux aiguilleurs d'améliorer les treize premières années de leur retraite.
M.H.
34 000 privilégiés en Outre-mer Près de 34 000 personnes bénéficient de l'indemnité temporaire de retraite (ITR). A l'origine, elle permettait aux fonctionnaires de l'Etat qui décidaient de prendre leur retraite dans certains territoires d'outre-mer de voir leurs pensions sensiblement augmentées même s'ils n'avaient aucun lien avec le lieu dans lequel ils s'installaient. La majoration était de 35 % pour La Réunion et Mayotte, 40 % pour Saint-Pierre-et-Miquelon, 75 % en Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, et Wallis et Futuna. Ce privilège a coûté 314 millions d'euros à l'Etat en 2008. Soit une moyenne de 9 000 euros par bénéficiaire et par an. L'ITR a finalement été réformée en décembre 2008. Les avantages sont désormais attribués aux nouveaux bénéficiaires sous condition : il faut avoir travaillé ou vécu quinze ans dans ces territoires et y justifier de liens et d'intérêts moraux ou matériels. L'administration vérifie si le retraité réside bien dans le territoire qu'il a choisi, ce qui n'était pas le cas auparavant. La majoration de pension diminue progressivement et, à partir de 2028, il n'y aura plus de nouveaux bénéficiaires. Mais ceux qui ont cessé leur activité avant 2008 ne sont pas concernés par ces nouvelles dispositions. Par ailleurs, les fonctionnaires qui ont travaillé dans un Dom ou un Tom - qu'ils en soient originaires ou qu'ils viennent de métropole - bénéficient de majorations de leur durée de cotisation.
C.H.
Les régimes spéciaux perdurent Malgré la réforme de 2007, les régimes spéciaux (SNCF, RATP, EDF, etc.) le sont encore. Certes, la durée de cotisation passe de 37,5 ans à 40 ans (en 2012) puis à 41 ans (en 2016) et les pensions (le plus souvent égales à 75 % de la rémunération des six derniers mois) sont indexées sur les prix et non plus sur les salaires (ce qui était plus avantageux). Enfin, les bonifications de durée d'assurance sont supprimées pour les nouveaux embauchés (à compter du 1er janvier 2009). Toutefois, la portée pratique de ces règles est atténuée. Ainsi, la possibilité de départ précoce pour certains métiers (par exemple, à 50 ans pour les conducteurs de train et à 55 pour les "sédentaires" de la SNCF) est maintenue. Une décote incite les intéressés à partir plus tard, mais elle est plafonnée : par exemple, un conducteur qui cesserait, en juillet 2012, de travailler à 52,5 ans (57,5 pour un sédentaire) ne serait pas pénalisé. Et, surtout, la réforme s'est accompagnée de généreuses mesures salariales, destinées à faire passer la pilule. Ce qui pèse sur les gains financiers espérés. Le sénateur UMP Dominique Leclerc a calculé que, pour la SNCF, le gain annuel net se limite à environ 200 millions d'euros sur la période 2009-2030. A la RATP, c'est seulement à partir de 2015 qu'apparaîtra un gain net, plutôt faible, de 23 millions d'euros par an. Cet exercice de projection est cependant délicat, car il dépend du comportement des agents. Pour le moment, la réforme, entrée en vigueur le 1er juillet 2008, a invité les agents à prolonger leur activité, et le nombre de départs a beaucoup baissé : à la SNCF, près de 1 cheminot sur 2 poursuit son activité après 55 ans, au lieu de 20 % auparavant. Voilà au moins un domaine où le "travailler plus pour gagner plus" aura fonctionné ! C.L.
Invité Invité
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 22/9/2010, 08:41
Bonjour Malba • Quels sont les privilégiés du régime des retraites ?
Surtout les maghrébins qui rentre au pays et qui grâce a leur retraite touchent environ 10 x la valeur d'un bon salaire du pays.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'épineuse question des retraites 24/9/2010, 10:26
Jean-Claude Mailly lance un appel à la grève générale
il y a 24 min
Les syndicats doivent lancer un appel à la grève générale pour tenter d'infléchir la position du gouvernement sur la réforme des retraites, a déclaré vendredi Jean-Claude Mailly.
"Nous souhaitons une journée de grève unitaire à l'appel des syndicats", a déclaré Jean-Claude Mailly sur France Info. "Je ne suis pas sûr que ce soit la position de la majorité des syndicats", a-t-il ajouté.
"Avoir le sentiment que, sur 24 heures, le pays a tourné au ralenti, ça peut amener le gouvernement à évoluer", a estimé le secrétaire général de FO.