Jardins, Pêche & Nature

Et tradition aussi ?

Enfin, notre ami Maurice va-t-il se désankyloser ?

2 est-ce que quelqu'un sait si les bégonias en pot laissés à l'extérieur passent l'hiver et refleurissent l'année d'après ? (Si la réponse est non, zut alors !)

Cela dépend.

Les bégonias tubéreux sont cultivés avant tout pour la beauté de leurs fleurs et sont souvent relativement éphémères. La plupart du temps, on s'en débarrasse après la floraison. Ils diffèrent des autres bégonias par leurs tiges souterraines gonflées (les tubercules), par leur feuillage caduc et par leur période annuelle de dormance.

Toutefois, certains d'entre eux, qu'on appelle semi-tubéreux, ont des feuilles persistantes et connaissent plutôt une période de repos très marquée qu'une période de dormance proprement dite.

D'autres, enfin, fleurissent en hiver et, bien qu'ils soient à souches fibreuses, ils sont issus de parents tubéreux dont ils ont conservé la caractéristique principale : la période de dormance succédant à la floraison.

Mouais, je vais aller ausculter les tubercules de mes bégonias, mais à mon avis, c'est peut-être fichu... je vous dirai quoi au redoux (mais moi je jette pas mes fleurs, même celles sensées être éphémères, elle "meurent" l'hiver, mais ça arrive souvent qu'elle refleurissent au printemps... Donc moi, je les condamne pas, je les soutiens, je leur dit des mots doux et j'attends (le redoux, poil au cou)... je m'en débarrasse seulement quand je vois qu'elles restent brunes au printemps.

Bien avant que la musicothérapie ne se fasse jour un texte de la Bible démontre que l'effet sédatif de la musique était bien connu !

"L'esprit du Seigneur s'était retiré de Saül et un esprit mauvais, venu du Seigneur le tourmentait... Saül dit à ses serviteurs : "Trouvez moi donc un bon musicien et amenez-le moi"....

Mais quand est il sur les plantes ?

En Inde une tradition rapporte que le dieu Krishna faisait jouer de la musique afin que la végétation de ses jardins devienne de plus en plus luxuriante.
Il a été démontré que chez des plantes témoins l'écoute de la musique favorise une croissance plus rapide, même les plantes à fleurs soumises à une exposition prolongée de la musique sont en avance sur leur floraison. Sur des champs cultivés les récoltes sont plus riches.

La musique préférée des plantes serait la musique orientale , la musique classique surtout Jean Sebastien Bach. Par contre le rock et autres musiques dite "hard" sont fortement déconseillées.

L'effet positif de la musique sur les plantes a été démontré et des informations plus précises apportées par Joël Stenheimer qui aborde le problème par la physique et la biologie moléculaire :
on sait que notre programme génétique, comme celui de tous les êtres vivants, est inscrit dans une structure spécifique du noyau de chacune de nos cellules : l'ADN. Ce patrimoine génétique varie selon les espèces.

Le travail original de Joël Sternheimer fait appel aux notions de la physique quantique. Il a été amené à prédire par le calcul l'existence d'ondes jusque-là inobservées. Il faut rappeler que, pour la physique quantique la matière est à la fois vibratoire et corpusculaire, tantôt onde tantôt corpuscule.
Sternheimer montre que lorsque les plantes "écoutent" la mélodie appropriée, les ondes acoustiques sont transformées "microphoniquement" en ondes électromagnétiques sources d'ondes d'échelle et se mettent à produire la protéine
spécifique à cette mélodie.

Jean Claude Pérez dans un domaine prallèle à celui de Sternheimer compose des séquences musicales qui sont en harmonie avec la structure de l'ADN constitué de gènes propres à chaque espèce. Chaque gène est lui même constitué par une série plus ou moins longue de maillons élémentaires dont chacun comporte une base. Il existe quatre bases et en résulte un alphabet à quatre lettres : T C A G qui est l'alphabet de toute vie, végétale, animale ou humaine.

Jean Claude Pérez montre que la disposition des lettres c'est à dire l'alphabet de la vie s'ordonne non d'après les lois du hasard mais selon des harmonies en référence à la fameuse série de Fibonacci dont les nombres successifs correspondent chacun à la somme des deux nombres précédents : 1 1 2 3 5 8 13 21.

La découverte de JeanClaude Pérez pourrait être riche de conséquences et permettre la compréhension des variations de la structrure des virus du Sida.

Mais quel lien entre la constitution de l'ADN et la musique. Les structures de la matière vivante supposent en vertu de la physique quantique des vibrations qui en changeant d'octave deviennent des musiques audibles. Il a composé une musique des gènes qui peut être tout aussi bien la musique de telle ou telle séquence du génome humain que cele du génome de telle ou telle plante ou même d'un charançon au temps des dinosaures.

On serait curieux de savoir ce que nous chantent le tournesol ou la marguerite.


Les langages secrets de la nature Jean Marie Pelt

OmbreBlanche a écrit:

Un petit coin de nature, rien de tel en ces jours de grande chaleur pour se rafraîchir.
Et pour respirer autre chose qu'un air pollué d'essence.

Ahhh... tu imagines à Grasse, avec toutes ces essences...

Nos lombrics vont-ils être dévorés ?



Un ver exotique tueur de lombrics inquiète en France. Chez nous, il n’a pas encore été repéré. Mais on n’a pas cherché non plus…

L’ennemi numéro 1 du lombric n’est plus le pêcheur à la ligne. Ce n’est pas non plus le merle, si habile pour le tirer de son trou, qu’il doit craindre. Non, la terreur du ver de terre s’appelle désormais le plathelminthe terrestre.

La bestiole est pourtant un lointain cousin de notre bon ver de terre. Mais il est féroce, carnassier et… cannibale. On l’appelle d’ailleurs aussi le ver tueur.

Généralement plus petit, plus sombre, plus plat et plus visqueux que le lombric, il s’attaque à ce dernier et le dévore.

Originaire d’Amérique du sud, de Nouvelle-Zélande et d’Australie (NDLR: il en existerait 4 espèces différentes mais l’invertébré est mal connu), le plathelminthe terrestre a été repéré en France depuis quelques années (2002 pour les premiers cas), mais il semble étendre de plus en plus son territoire. Depuis les départements du sud et la Bretagne, il a progressivement progressé vers le Nord et l’Est et aurait déjà été répertorié dans une vingtaine de départements.

Un prédateur sans prédateur

Comment est-il arrivé sur le continent européen? Via des plantes exotiques exportées en pots. Avant le continent, il s’est d’ailleurs implanté en Grande-Bretagne il y a une vingtaine d’années. Avec pour conséquence que, dans certaines localités d’Angleterre, on ne trouverait plus un seul lombric! Ni de taupes qui en font leur repas favori…

En France aussi on s’inquiète de l’invasion progressive de l’animal. En décembre dernier, un sénateur a même interpellé le ministre de l’écologie sur «l’apparition du plathelminthe de Nouvelle-Zélande dans les sols français», après qu’une première observation ait eu lieu en Ile-de-France. Le sénateur s’inquiétait de la menace que représente le ver tueur pour le lombric dont la «disparition serait catastrophique pour la qualité des sols et la biodiversité».

Le problème, c’est que si le plathelminthe est un redoutable prédateur, lui-même n’en connaît pas sous nos contrées. Même les oiseaux n’en veulent pas car il secrète un mucus répulsif et toxique. Y compris pour l’homme? Jean Lou Justine, professeur de zoologie au Muséum National d’histoire naturelle de France estime qu’«on n’en sait rien». Ce spécialiste des parasites qui étudie ce ver exotique depuis quelques années a beaucoup communiqué sur le sujet sur son site web. Et il estime que le principe de précaution doit s’appliquer. Il recommande ainsi de ne pas laisser les enfants les toucher et de se laver les mains en cas de contact.

Est-il déjà présent en Belgique ?

Même s’il provient de l’hémisphère sud, même nos hivers, lorsqu’ils sont rigoureux, ne le tuent pas. «Ce sont des organismes qui peuvent résister au froid, car ils peuvent descendre plus profondément en terre lorsqu’il gèle, note Frédéric Francis professeur et responsable de l’unité d’entomologie à Gembloux Agro Bio Tech. Et puis les produits efficaces contre les ravageurs qui vivent dans le sol sont limités.»

Mais ce ver est-il présent en Belgique? Aucune alerte n’a été lancée concernant cette espèce invasive et il n’y a eu aucun signalement sur notre territoire, indique Étienne Branquart, responsable de la cellule interdépartementale sur les espèces invasives de la Wallonie. Qui ajoute toutefois: «Mais c’est peut-être tout simplement parce qu’on n’a pas cherché…»

C'est étrange, ces organismes sans pattes...  

Biloulou a écrit:

C'est étrange, ces organismes sans pattes...  

Oui,mais c'est plus courant que des pattes sans organisme