Et si la Savoie et la Franche-Comté intégraient la Suisse ?

Citation :

La Savoie et la Franche-Comté pourraient devenir de nouveaux canton suisses




Certains politiciens de France voisine en ont marre. Ils souhaitent intégrer la Confédération helvétique.

«C’est clair qu’on préfère la Suisse à la France», clame Patrice
Abeille, secrétaire général de la Ligue savoisienne. A quelques jours
des élections ré­gionales, les séparatistes savoyards profitent de
l’engouement politique pour relancer un débat vieux de cent ­cinquante
ans.

«Paris décide de tout et il n’y a même plus de sous!» s’insurge quant à
lui Jean-­Philippe Allenbach, du Mouvement Franche-Comté, région qui
elle aussi serait intéressée par un rapprochement avec la
Confédération.

«Il y a une vague de «rattachéistes», nous voulons
devenir un canton suisse», ajoute-t-il. «S’ils veulent relayer l’esprit
pacifique de la ville de Genève, c’est très bien», commente quant à lui
Rémy Pagani, le maire la Cité de Calvin, passablement amusé par
l’initiative de ses voisins.


http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/26010565

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Citation :

La Savoie et la Franche-Comté pourraient devenir de nouveaux cantons suisses

Qu'ils ne s'en laissent pas "Comté" et que chacun suive "Savoie" dis-je avec le plus grand détachement !

Des indépendantistes rêvent d'une «désannexion»



Créée en 1993, la Ligue savoisienne réclame un État souverain fédéral sur le modèle suisse. Un État qui a déjà sa constitution et son gouvernement provisoires.

http://www.la-croix.com/Des-independantistes-revent-d-une-desannexion/article/2419857/55350

L’immense affiche se déploie le long du château des ducs de Savoie à Chambéry pour commémorer «150 ans d’histoire française» en «Pays de Savoie»… Pour Patrice Abeille, 56 ans, secrétaire général de la Ligue savoisienne, cette célébration et les événements qui l’entourent tiendraient plutôt de la «farce folklorique». Pour les militants et sympathisants de ce mouvement, la Savoie, ce n’est pas la France ! Ils réclament son indépendance afin qu’elle devienne un État souverain européen. L’histoire tient une place essentielle dans le discours de la Ligue depuis sa création fin 1993 par Jean de Pingon. Selon elle, le traité de 1860 serait caduc, la France n’ayant pas respecté plusieurs clauses dont celle garantissant la neutralité de la Savoie. Les Savoisiens ont donc créé à la fin des années 1990 un véritable État virtuel avec des cartes d’identité, des plaques minéralogiques (qui ont valu des poursuites à ceux qui les ont arborées sur leurs automobiles) et un gouvernement provisoire dirigé par Patrice Abeille. L’État souverain de Savoie dispose même depuis 1998 d’une constitution qui précise notamment les contours du territoire national et le mode de gouvernance. Pour le secrétaire général du mouvement indépendantiste, la Savoie a tout à gagner économiquement. Refusant le «tout ou rien» et condamnant clairement la violence, la Ligue croit à une stratégie par étapes : d’abord la réunion des deux départements savoyards en une région (1), puis l’autonomie, enfin la souveraineté.

(1) Un combat que la Ligue partage avec le Mouvement région Savoie (MRS) créé en 1971 dans ce but. Son président, Noël Communod, vient d’être élu au conseil régional Rhône-Alpes sur la liste du Rassemblement de la gauche et des écologistes.

À une chose au moins cette intégration serait bonne : les fromages de la Franche-Comté, notamment des faux gruyère et autres emental, gagneraient en valeur...

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Pas très reluisant l'état du pavillon... Cette histoire de Ligue savoisienne visiblement ça déchire !

Si les Français devaient libérer Lille-Douai-Orchies,
et les rendre à la Belgique,
il y aurait encore une nouvelle pomme de discorde flamand-wallon .

Je prends les paris : Lille et toute sa région à la Flandre .
Tout le reste à la Wallonie .
Ca me semble honnête comme clef de répartition ...

emma a écrit:

.

Je connais rien à cette affaire de la Savoie si ce n'est qu'il y a eu annexion .

Une question : Comment est-on passé du cliché "1" au cliché "2" ?
(mariage,succession,autre ?) .

Une autre question : que venait foutre la sarfdaigne dans l'affaire ?

Et une dernière question : la Savoie barrait la seule sortie terrestre du reste de l'Itaie qui n'existait pas encore,mais comment est ce que ça était vécu par les autres sous nations ?


Merci .

La Sardaigne faisait partie de la République de Gênes.

Après une brève parenthèse autrichienne
(1708-1718),
confirmée par le traité d'Utrecht, le Regnum
Sardiniae est cédé par le « traité de Londres (1718) » aux États de Savoie, en échange de la Sicile,
dont le duc prend le titre de roi de Sardaigne.

Le royaume de Sardaigne est ainsi
constitué (désigné généralement sous le nom de Piémont-Sardaigne
par les historiens français puisque sa capitale est à Turin et une
vice-royauté est installée à Cagliari),
et à l'intérieur de celui-ci l'île maintient son statut autonome
jusqu'à 1847,
année où elle fusionne avec le Piémont et donne le jour à un
gouvernement central unique, renonçant ainsi à son autonomie historique.
Le 28
avril 1794
une véritable rébellion antiféodale éclate à Cagliari.
Cette insurrection est matée après la défaite de Giovanni Maria Angioy, vaincu près d'Oristano
en 1796.

Avec la fin des guerres pour l’Indépendance et l'unité italienne, le royaume de
Piémont-Sardaigne devient royaume d'Italie en 1861. «Tout
commence avec le Royaume de Piémont-Sardaigne : en termes
constitutionnels, il existe une continuité entre celui-ci et la
République italienne. Il n'y a jamais eu de rupture en passant d'un
régime à l'autre. Ce n'est pas non plus un hasard si Garibaldi a sa tombe en Sardaigne.»

Nicolas Sarkozy va clore le débat sur l'identité nationale

Le chef de l’État s’exprimera le 22 avril à Chambéry, à l’occasion des 150 ans du rattachement de la Savoie à la France.

http://www.la-croix.com/Nicolas-Sarkozy-va-clore-le-debat-sur-l-identite-nationale/article/2422555/4076

Nicolas Sarkozy prononcera un grand discours sur ce thème lors d’un déplacement à Chambéry le 22 avril, à l’occasion du 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la nation. Le 22 avril à Chambéry, Nicolas Sarkozy pourrait redonner ses chances à un consensus républicain sur la question de la burqa, sans paraître reculer sur l’utilité du débat relatif à l’identité nationale.

Le 12 juin les cloches de France sonneront pour la Savoie

http://www.ledauphine.com/index.jspz?article=289736

Le 12 juin 2010, toutes les cloches de France sonneront pour commémorer le 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la France. Un événement rarissime et exceptionnel qui s'étendra sur tout le territoire français, en clin d'œil à 1860 où les cloches avaient déjà sonné pour accueillir les Savoyards en tant que nouveaux Français. Cette opération d'envergure nationale a reçu l'accord de la Conférence Nationale des Evêques de France et du Ministère de la Culture.

Franche-Comté: Jean Raquin en colère contre Marie Guite Dufay

Le Président du Conseil Général du Jura, Jean Raquin envisage de boycotter une réunion des élus, organisée par Marie Guite Dufay, sur le thème du TGV. Jean Raquin se dit vexé par des propos tenus par la Présidente socialiste de la Région.

http://www.pleinair.net/detail_48_38585-Jean-Raquin-en-colere-contre-Marie-Guite-Dufayv.html

Cette dernière a récemment pointé du doigt le jura qui ne participe pas au financement de la branche Est de la LGV. Avant de verser un euro, Jean Raquin dit vouloir des engagements sur la branche sud.

La Franche-Comté recrute une centaine d’ambulanciers

Le Pôle emploi réduit la distance entre employeurs et candidats à l’embauche. Exemple à Besançon avec les professionnels du transport et de l’accompagnement sanitaire qui ont testé le recrutement « par simulation ».

http://www.lepays.fr/fr/article/3082059/La-Franche-Comte-recrute-une-centaine-d-ambulanciers.html

Le moyen le plus adéquat pour effectuer le rapprochement entre offre d’emploi et offre de service, reste la formation. Mais au bout du cycle, « il ne faudrait surtout pas qu’on se retrouve avec une personne qui nous dit : je n’arrive pas, ce n’est pas fait pour moi ! », observait, dernièrement à Besançon, Alice Grognard. Ce qui renvoie à l’idée d’optimisation des moyens de formation. La responsable de la plateforme vocation Sud Franche-Comté du Pôle emploi intervenait lors d’une rencontre entre les professionnels du transport et de l’accompagnement sanitaire de la région et les candidats aux métiers d’ambulancier et d’auxiliaire ambulancier.

Le rapprochement avec la Suisse est ainsi plus que suggéré...

Le rattachement de Nice à la France est-il illégal ?

Et si le rattachement de Nice à la France était illégal ? S’il était donc nul et non avenu au regard du droit ? À l’heure du 150e anniversaire de cette union, le débat rebondit.

http://www.nicematin.com/article/societe/le-rattachement-de-nice-a-la-france-est-il-illegal

En 1947, un traité de paix est signé entre l’Italie et les Alliés. Par ce texte, les Alpes-Maritimes récupèrent Tende et la Brigue. Mais l’un des articles met à la charge de la France l’obligation de notifier au secrétariat général des Nations Unies tous les traités suspendus du fait de la Seconde Guerre mondiale, sous peine d’abrogation de ces derniers. Parmi ceux-ci : le Traité de Turin du 24 mars 1860 par lequel Nice et la Savoie sont cédées à Napoléon III. Or, les autorités françaises ont « oublié » de procéder à cette notification. Le traité ne s’applique donc plus et la France n’a plus de titre pour exercer son autorité dans le comté niçois… Conséquence pratique : le fisc ne peut plus percevoir d’impôt ni les policiers mettre des PV ! L’affaire fait du bruit sur les forums internet où des avocats incitent à ne plus payer les contraventions. Des supporters de l’OGCN profitent de l’aubaine pour s’opposer à la dissolution de la Brigade Sud par la préfecture, au prétexte que l’État français n’est plus compétent.

En Franche-Comté, les chevaux prennent l'autoroute

AFP, Mise a jour : 02/06/2010 17:14

Une vingtaine de chevaux échappés d'un pré se sont engagés mercredi matin sur l'autoroute A36, entre Montbéliard (Doubs) et Belfort, où ils ont divagué sur plusieurs kilomètres sans causer d'accident, a-t-on appris auprès des gendarmes.

Les 21 chevaux se sont échappés pour une raison inconnue de leur enclos en début de matinée pour pénétrer sur l'A36 à hauteur de Brognard (Doubs). Sept équidés ont quitté l'autoroute par une première bretelle tandis que les autres ont continué leur balade jusqu'à une autre sortie, selon la même source.

L'un d'eux s'est coincé sur le dos entre deux glissières sur le terre plein central. L'animal a dû être endormi afin d'être extrait, a-t-on ajouté.

Plusieurs automobilistes avaient signalé la présence des chevaux qui ont parcouru l'axe sur environ six kilomètres en direction de Belfort, causant d'importants ralentissements. La zone avait toutefois été sécurisée par les gendarmes et aucun accident n'est à déplorer.

Récupérés par leur propriétaire, tous les chevaux ont finalement pu regagner leur enclos en fin de matinée.

emma a écrit:

Le 12 juin les cloches de France sonneront pour la Savoie

http://www.ledauphine.com/index.jspz?article=289736

Le 12 juin 2010, toutes les cloches de France sonneront pour commémorer le 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la France. Un événement rarissime et exceptionnel qui s'étendra sur tout le territoire français, en clin d'œil à 1860 où les cloches avaient déjà sonné pour accueillir les Savoyards en tant que nouveaux Français. Cette opération d'envergure nationale a reçu l'accord de la Conférence Nationale des Evêques de France et du Ministère de la Culture.

Super! J'adore

ah c'est gentil Jack!

Bonjour Sylvette ,je prépare la valise pour accueillir nos amis américains en Normandie .

Jack, passez de bons moments. Je sais que ceux qui font le voyage du souvenir en reviennent tres emus.

Quand un député suisse rêve d'annexer la Savoie



Dominique Baettig, élu dans le Jura suisse, a déposé une motion surprenante au Parlement de Berne.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/06/21/01003-20100621ARTFIG00751-quand-un-depute-suisse-reve-d-annexer-la-savoie.php

Comme l'Alsace en d'autres temps, la Savoie fait des envieux. Ce territoire majestueux, bordé par la chaîne des Alpes et le lac Léman, semble être l'objet de fantasmes. Dominique Baettig, élu dans le Jura suisse, a ainsi déposé une motion surprenante au Parlement de Berne. Dessinant la carte d'une «grande Suisse» de 25 millions d'habitants, sa récente proposition vise à «créer un cadre constitutionnel et légal permettant d'intégrer, en tant que nouveau canton suisse, des régions limitrophes dont une majorité de la population en ferait la demande ». Parmi les voisins de la Confédération, la Savoie figure en première ligne au vu du nombre de frontaliers qui y vivent - plus de 70.000 Savoyards traversent quotidiennement la frontière pour aller travailler, formant une population à l'identité croisée. Boutefeu, ce psychiatre loufoque est membre de l'Union démocratique du centre (UDC), le premier parti de Suisse. Le projet d'annexion n'a aucune chance d'aboutir. Côté français, il séduit en revanche la fameuse Ligue savoisienne, qui promeut la sécession.

Habitant d'Annecy : «Moi, je vote pour le rattachement à la Suisse !»



Et si les régions limitrophes devenaient des cantons suisses ? A Annecy, beaucoup se disent prêts à franchir le pas.

http://www.lematin.ch/actu/suisse/vote-rattachement-300018

Pierre s'interroge: aurait-il envie que son département, la Haute-Savoie, devienne un canton suisse ? La question a de quoi faire réfléchir ce commercial de 29 ans. D'autant que sous ses yeux s'étale la une du Dauphiné libéré du jour, qui proclame que, désormais, «on gagne 250% de plus en Suisse» qu'en France. Pierre hésite, puis avoue avec un sourire qu'il se verrait assez bien avec un passeport rouge à croix blanche. Comme 48% de Savoyards et de Haut-Savoyards qui, selon un sondage publié cette semaine dans la Weltwoche, souhaiteraient aujourd'hui devenir Suisses. Selon l'hebdomadaire zurichois, la proportion serait la même dans les autres régions limitrophes de la Confédération. Dans les rues d'Annecy écrasées de soleil, hier, les passants étaient nombreux à partager le point de vue de Pierre. Beaucoup se disent alléchés par la perspective de salaires plus conséquents. «Ce qui me motiverait à devenir Suisse, c'est de pouvoir vivre dans une vraie démocratie, directe et participative», s'enthousiasme Jean-Charles, un commercial lyonnais. D'autres rappellent que la Savoie n'est française que depuis peu et qu'un rattachement à la Suisse n'aurait rien de dramatique: «Cette région était italienne il n'y a pas si longtemps, souligne Hadrien. Alors, qu'elle soit française ou non, ça n'a aucune importance.»

Un «doux rêve» loin de faire fantasmer les partis

Le Jurassien de l'UDC Dominique Baettig demande de modifier la Constitution pour permettre à d'éventuelles régions candidates d'intégrer la Suisse en tant que cantons. Certes, l'idée n'est pas mauvaise, reconnaît le vice-président du PDC, Dominique de Buman, estimant que, sur le plan constitutionnel, «une telle base est tout à fait pensable, comme ce fut d'ailleurs le cas pour le canton du Jura». Seulement, poursuit le Fribourgeois, imaginer une telle éventualité au niveau international sans l'accord des pays aurait des consé- quences diplomatiques graves. Carlo Sommaruga abonde. «Pour éviter la guerre, les frontières doivent rester immuables, dit le conseiller national genevois socialiste. Et si certaines régions ont envie de rejoindre la Suisse,le mouvement doit venir de leur côté», poursuit-il. Il n'empêche: les sondés ont parlé et se montrent plutôt enclins à partager un bout du gâteau suisse. Ce constat est loin d'étonner Dominique de Buman, qui rappelle que dans l'histoire suisse il a été question à plusieurs reprises d'intégrer des régions limitrophes. Voilà qui tombe à pic pour amener de l'eau au moulin de l'UDC. Car, s'il reconnaît lui-même que le texte de son camarade de parti n'a «aucune chance» devant le Parlement, Yvan Perrin se réjouit qu'il ait permis de «lancer le débat». Celui, cher à l'UDC, de l'adhésion, ou plutôt de la non-adhésion de la Suisse à l'Union européenne. Le parti s'est d'ailleurs empressé hier d'exiger le retrait définitif de la demande d'adhésion toujours pendante à Bruxelles. «On pense toujours que c'est à nous de nous adapter à notre voisin européen, relève le vice-président de l'UDC. Mais le résultat de ce sondage démontre qu'en réalité certains ne sont pas si contents et rejoindraient volontiers notre système.»

Un député UDC appelle à l'annexion de départements français

Le projet va être présenté demain lundi au Grand Conseil de la République et du canton de Genève. Il émane du député UDC (Union démocratique du centre), Éric Bertinat. Son souhait : « Que la Haute-Savoie et l’Ain forment ou rejoignent un canton suisse. » Celui de Genève bien entendu. Mais il prêche pour cette solution à condition que « ce soit une volonté populaire. »



Tout en égratignant l’Europe, du moins dans sa conception actuelle, il met en avant les entités régionales. « Il y a une fusion d’intérêts, aujourd’hui, on ne peut plus se développer sans coopération frontalière » assène Éric Bertinat qui n’hésité pas à jeter le pavé dans la mare.

Du coup, la Haute-Savoie, du moins une partie comme le Chablais, le grand laisser pour contre de la République française ou le Genevois, proche de la capitale lémanique, seraient-ils enclins à faire sécession ? « Ce terreau fertile, c’est l’Europe des cantons, il y a 150 ans, la Haute-Savoie a bien été annexée par la France. Le modèle suisse peut très bien s’exporter » affirme ce député UDC.

Selon un sondage de Swiss opinion

Ses arguments ? Tout simplement le résultat d’un sondage de Swiss Opinion qui démontre que les habitants du Vorarlberg, du Bade-Wutemberg (Allemagne), de Côme-Varèse (Italie) et de la Haute-Savoie, étaient favorables à l’idée de rejoindre la Suisse.

Un dossier à lire dans nos éditions de la Haute-Savoie et de l'Ain du dimanche 29 août, avec les réactions des élus haut-savoyards.

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2010/08/28/un-depute-suisse-veut-annexer-la-haute-savoie-et-l-ain

Défenseur invétéré de «l'intérêt supérieur de la Franche-Comté», Jean-Philippe Allenbach, énergique sexagénaire franco-suisse créateur du «Mouvement Franche-Comté», déclare sans ambages: «Si nous n'avons pas de France fédérale, mieux vaut être canton suisse!»



Né à Besançon d'une mère française et d'un père suisse, Jean-Philippe Allenbach, 62 ans, père de deux filles, habite Genève tout en conservant un pied-à-terre côté français à Besançon.

Pour une France fédérale

Depuis une quinzaine d'années, cet ancien membre du Parti fédéraliste français, fondateur en 2006 du Mouvement Franche-Comté (MFC), prône «l'Europe fédérale» et mène un combat parallèle à la Ligue savoisienne, créée en 1994.

«Si nous n'avons pas de France fédérale, mieux vaut être canton suisse. C'est la faute à Paris», déclare ce bi-national avec un léger accent franc-comtois de circonstance.

«Les entreprises du Haut-Doubs partent en Suisse. A moins d'instaurer un régime fiscal spécifique à la Franche-Comté, on est mort! Mieux vaut passer dans le camp adverse», assure-t-il encore.

Jean-Philippe Allenbach se réjouit de la démarche du député UDC genevois Eric Bertinat. Ce dernier a proposé fin août au Grand Conseil à Genève de «revoir le cadre constitutionnel pour permettre aux régions limitrophes de rejoindre la Confédération helvétique en qualité de nouveaux cantons si une majorité de leur population le demande».

Une première demande en ce sens auprès du gouvernement suisse n'avait rien donné. Mais JPA n'en démord pas. «Les Suisses sont prêts à nous accepter», affirme-t-il.

«Et si la France peut prendre la Wallonie (Belgique), pourquoi la Suisse ne pourrait-elle pas prendre la Franche-Comté et la Savoie?», a t-il ajouté.

Sources: 20minutes.fr