Taxe carbone exit !

Taxation aux frontières au lieu de taxer les Français ! Ouf ! Il était temps d'arrêter les imbécilités en suivant les bons conseils de Hulot et consorts

Colère et incompréhension des partisans de l'écologie après l'abandon de la taxe carbone


Qu'ils aient été de fervents partisans de la taxe carbone version Sarkozy ou non, les défenseurs de la cause écologiste de tous bords sont aujourd'hui consternés par le report sine die de la taxe carbone. Les ténors du gouvernement - François Fillon en tête - ont eu beau répéter, les uns après les autres, qu'il ne s'agissait pas d'un abandon, ils n'ont pas convaincu. Et l'argument selon lequel il faudrait attendre l'Europe pour avancer sur ce dossier ne semble tromper personne. "Les arguments de l'Europe, on pouvait les avoir il y a deux ans", rétorque Daniel Cohn-Bendit, charismatique leader d'Europe Écologie. La chef de file des Verts, Cécile Duflot, renchérit : "C'est du pipeau." "La fiscalité écologique existe déjà en Suède, en Angleterre, donc c'est possible", fait-elle valoir. "Remettre aux calendes grecques, c'est abandonner. [Or] la fiscalité écologique est toujours aussi nécessaire qu'il y a six mois pour engager la transition énergétique", ajoute-t-elle.

La secrétaire d'État à l'Écologie, Chantal Jouanno, est tout aussi contrariée : "Désespérée de ce recul, désespérée que ce soit l'écoloscepticisme qui l'emporte." Même si le texte n'était "pas parfait", la ministre - à qui Cohn-Bendit souffle de démissionner, mais qui s'y refuse - estime : "On aurait pu l'améliorer." De son côté, le socialiste Michel Rocard, qui avait planché avec des experts sur la mise en oeuvre de la taxe carbone, juge que le message adressé par le gouvernement est "très dangereux" puisqu'il revient à "laisser croire aux gens" que l'urgence écologique "peut attendre". "La majorité, le gouvernement risquent de jouer le court terme contre le long terme, ce qui n'est jamais bien en politique", a-t-il estimé. Et l'eurodéputé MoDem (ex-Verts) Jean-Luc Bennahmias d'ajouter : "Si l'on voulait donner un signal fort pour ne pas agir du tout, on ne pouvait pas mieux s'y prendre."

Ajustement politique

Le PS se réjouit néanmoins du délaissement d'un impôt "injuste et inefficace". "Progressivement, ce sont les engagements du Grenelle qui, un à un, se dissolvent", avance par ailleurs dans un communiqué Laurence Rossignol, secrétaire nationale du PS à l'environnement et au développement durable. Une analyse également défendue par le député Verts Noël Mamère, qui déplore que l'environnement soit "une variable d'ajustement face aux difficultés politiques". "Le Président et le Premier ministre, pour donner des gages à une majorité en colère, sacrifient l'écologie", juge-t-il.

Pour les associations, l'enterrement de la taxe carbone par Nicolas Sarkozy, signataire du pacte de Nicolas Hulot pendant la campagne présidentielle, a tout d'une trahison. Leur déception est d'autant plus forte que le président de la République avait été jusqu'à hisser cette mesure au niveau de l'abolition de la peine de mort. Dans une lettre ouverte au président de la République, elles se disent "scandalisées par le mépris qui caractérise cette décision". "Entre la frénésie pro-environnementale des premiers mois de votre mandat et le déni qui caractérise votre politique actuelle, il ne s'est écoulé que trois ans. Que nous réservez-vous pour demain ? L'abandon du Grenelle ou de ce qu'il en reste ?", interrogent-elles. En guise de réponse, lors de son premier discours depuis les régionales, Nicolas Sarkozy a dit confirmer mercredi son "choix d'une fiscalité écologique", tout en renvoyant sa mise oeuvre au niveau européen pour cause de "dumping environnemental". "Sur la taxe carbone, comme sur d'autres dossiers, la France et l'Europe doivent revenir à des principes sains et de bon sens sans lesquels la vie ensemble n'est pas possible", a-t-il déclaré.

Bonjour Malba !

Moi aussi je suis consterné à voir tant de braves gens, profondément sincères dans leur croyance mystique, tels Chantal Jouano, se sentir abandonnés par leurs dieux.
Beaucoup moins consternés cependant vis-à-vis des froids calculateurs genre Daniel Cohn-Bendit et Cécile Duflot dont la conviction feinte n'est qu'un outil pour assouvir des ambitions idéologiques dominatrices.

J'ai encore revu hier cette grande cérémonie druidique parfaitement surréaliste du "Pacte écologiste" à laquelle le mage Nicolas Hulot avait cité à comparaître les principaux leaders politiques lors de la dernière campagne pour les présidentielles... et tous, sans exception lui ont prêté allégeance...

Je ne prétends pas que les leaders politiques français sont des idiots, cette même soumission à l'imposture écologiste est mondiale, mais je me demande dans quelle mesure la morale naturelle (et la loi tout court) peut s'accomoder d'une stratégie politique qui consiste à faire semblant d'adhérer à une idéologie simplement pour faire risette à ceux qui y croient... et surtout pour faire accepter de nouvelles taxes que ces "ceux" vont accepter avec le sourire, puis que c'est "pour sauver la planète".

Au temps de la religion triomphante tous les sacrifices étaient acceptés au cri de "Sauvez vos âmes !", aujourd'hui c'est "Sauvez la planète !"...

Il fut un temps ou elles s'appellaient dime ou gabelle. Les noms sont differents mais le processus est le meme: pomper, pomper..

Mort aux ESCROlogistes

La secrétaire d'État à l'Ecologie Chantal Jouanno ne digère pas le report sine die de la taxe carbone et accuse le Medef
d'avoir "planté" cet impôt écologique, désormais subordonné à un
dispositif similaire aux frontières de l'Europe.


Elle déplore la victoire de "la culture du pouvoir sur la culture
de l'action" et s'avoue tiraillée - "La politique aurait envie de
démissionner et l'écologiste se dit qu'il faut se battre" - mais
reste malgré tout résolue à lutter pour le Grenelle de l'environnement.
"Il faut essayer quelque chose. Il me reste la parole. Je me ferai
peut-être exploser mais ce n'est pas grave. Je vais juste parler vrai.
Je préfère aller au bout", explique-t-elle.

"Je ne suis pas là pour faire de la provoc' mais porter la parole
que l'écologie n'est l'otage d'aucun clan. (...) Quand ils seront lassés
par moi, ils me diront d'aller voir ailleurs".


http://www.lexpress.fr/actualites/2/chantal-jouanno-accuse-le-medef-d-avoir-plante-la-taxe-carbone_858004.html

¥_zed_¥ a écrit:

Les escrologistes, les islamistes, les Biloulistes, et quoi encore ? les Lawrencistes

Quelle galère

Tu as oublié les Ombreblanchistes... ce sont les plus redoutables...

ENVIRONNEMENT
Michel Rocard : le report de la taxe carbone est une "très mauvaise nouvelle"



L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard a qualifié mercredi de "très mauvaise nouvelle" le report sine die de la taxe carbone estimant que "dans une dizaine d'années", on parlera de "crime contre l'humanité" à propos de ceux qui auront "pris du retard".

L'annonce par le Premier ministre François Fillon du report de la taxe carbone est "une très mauvaise nouvelle", a déclaré sur France Inter Michel Rocard, qui avait organisé en juillet 2009 une conférence d'experts sur la taxe carbone. "Mais elle se fera bien un jour", a-t-il ajouté, car "on ne va tout de même pas laisser la planète devenir doucement une poêle à frire dans laquelle la vie deviendra impossible".

"Il s'agit d'une menace vitale pour la vie sur la planète" et "dans une dizaine d'années, pour les gens qui prendront du retard dans le combat" contre le réchauffement climatique, "on parlera de crime contre l'humanité", a-t-il averti. Mardi, l'ancien Premier ministre avait jugé "pas très courageux" de la part du gouvernement de renoncer à mettre en oeuvre la taxe carbone comme prévu au 1er juillet.


Mouah ah ah ah ah ! tordant

Nicolas Hulot se retire, le Grenelle chavireArticleArticles associés |
(La Tribune - 29/03/2010)

Après la décision d'enterrer la taxe carbone La Fondation Nicolas Hulot a annoncé qu'elle se retirait des groupes de travail installés par le Grenelle de l'environnement.

Le Grenelle de l’environnement vient de subir son premier véritable tremblement de terre. La Fondation Nicolas Hulot (FNE) a annoncé hier lundi qu’elle "suspend(ait) sa participation aux groupes de travail installés par le gouvernement" dans le cadre du Grenelle de l’environnement. "Les événements de ces derniers jours montrent que nous n’avons pas été compris. Alors que les crises écologiques et climatiques menacent directement l’économie et l’emploi, et en particulier les plus vulnérables d’entre-nous, le discours politique nous explique presque systématiquement que l’environnement est une contrainte pour l’économie et qu’il crée des déséquilibres sociaux", proteste Cécile Ostria, directrice générale de la FNH.

La décision de la fondation n’est évidemment pas étrangère à l’enterrement de la taxe carbone décidé la semaine dernière par le Gouvernement et le président de la République. "L’abandon pur et simple de la taxe carbone, alors qu’un processus de concertation était en cours, est symptomatique d’un net recul de la classe politique qui, à droite comme à gauche, n’a pas pris la mesure des enjeux écologiques, et les considère essentiellement comme une variable d’ajustement politique", regrette FNH dans son communiqué.

Certes la Fondation relativise très légèrement sa décision en annonçant une «suspension» et non un "arrêt" de sa participation au dialogue avec le gouvernement et les partenaires du Grenelle. Mais cette suspension marque cependant une rupture à plusieurs titres. D’abord parce qu’en l’absence de FNH les pourparlers entre partenaires seront privés d’un des piliers essentiels. Ensuite parce qu’en termes d’image la participation de la fondation donnait jusqu’à présent auprès de l’opinion publique, un label et une forte crédibilité aux travaux post Grenelle, qui désormais l’ont perdu.

La fondation Hulot, tout comme France nature environnement (FNE) un autre pilier écolo du Grenelle, font le constat commun d’un sérieux affaiblissement du dialogue politique sur les questions environnementales et de l’esprit du Grenelle de l’environnement. Entre les demandes des uns de l’urgence d’une relance de ce dialogue et la suspension au groupe de travail des autres, le Grenelle de l’environnement n’est pas encore mort. Il est certainement agonisant.

Rémy Janin

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Je fonds en larmes : la France, l'Europe, le Monde, cesseront bientôt d'exister car son Sauveur renonce à sa mission salvatrice et claque la porte. Mais fermons bien les fenêtres, il est du genre à y revenir par là...
Bon débarras, mais pas de fausses joies, ce sera de courte durée.

Nicolas Hulot en famille à Dinard, avec son 225 cv…

au minimum 30 litres à l’heure...

Sauvons la planète !

L’écologie c’est pour les autres évidemment !