Nouvelles en Langue Anglaise

Des nouvelles, des nouvelles, des nouvelles...

M'a lui en faire moi, tiens, à ce Biloulou-là des nouvelles qui ne dorment pas debout comme celles la propagatrice de la foi reaganesque!



À Philadelphie, là même où trône la Liberty Bell, un des plus pur symboles de la « démonocratie» américaine, le conseil de ville a décidé de taxer ses citoyens qui tiennent des blogues. Kaputt le premier amendement, verboten minen!

Si tu veux bloguer, aboule 50$ par année ou on règlera ça à vie pour 300$.

L'histoire ne semble pas déterminer si le conseil porte à gauche ou à droite mais moi y en a des doutes!

Boycott Philly? Why Philadelphia's Licensing and Taxing of Blogs is Creeping Fascism



P.S.: Il y a encore une allusion au fascisme, je vais de nouveau me faire lapider de points Godwin. Biloulou, tu veux me les garder? Je ramasserai un autre tantôt. Promis!

Remarquez que pendant ce temps, la planète tourne toujours. Elle tournera demain sans nous si ça continue, mais elle tournera tout de même.

Alors voilà. À New-York, on a commencé à égorger des Musulmans, grâce à la haine véhiculée par Faux News, les tealibans et le Gay Ole Party à leur suite.

On en est là. Suffit d'ouvrir les journaux Amères-Loques...

Kill Them!

Pétard a écrit:

Remarquez que pendant ce temps, la planète tourne toujours. Elle tournera demain sans nous si ça continue, mais elle tournera tout de même.

Alors voilà. À New-York, on a commencé à égorger des Musulmans, grâce à la haine véhiculée par Faux News, les tealibans et le Gay Ole Party à leur suite.

On en est là. Suffit d'ouvrir les journaux Amères-Loques...

Kill Them!

Horreur et abomination ! On nous cache des choses !

Non mon ticoune! Tu regardes simplement ailleurs...

Quand les Nazis ont emmené les communistes, je suis resté silencieux : c’est vrai quoi, je n’étais pas communiste.

Quand ils ont jeté en prison les sociaux-démocrates, je suis resté silencieux : c’est vrai quoi, je n’étais pas social-démocrate.

Quand ils ont emmené les syndicalistes, je n’ai pas protesté : c’est vrai quoi, je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils ont emmené les Juifs, je n’ai pas protesté : c’est vrai quoi, je n’étais pas Juif.

Quand ils m’ont emmené, il n’y avait plus personne pour protester.




Zut! Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de cette montagne de points Godwin?

Pétard a écrit:

Zut! Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de cette montagne de points Godwin?

Sais pas, moi.... mets-les en vente sur eBay, il doit bien y avoir des collectionneurs ?

Bonne idée!

Tu me les gardes au frais, okay! J'm'en occupe de suite!

Tout à fait juste, le grand!

Grâce à toi, on lâchera pas la patate maintenant qu'on sait qu'il y en a toujours pour êtres aussi cons que les autres.

Continue de taper au sol, ça te va bien. Le message passe mieux, il hypnotise, comme...

« Il y a un truc qui me va encore mieux »

Un kilt écossais? J'te vois bien bouffer du haggis... C'est presque aussi halall que moi mais on tue pas le mouton le regard tourné vers La Mecque...

Dommage. Ils disent que c'est tellement meilleur!

« Le Haggis se prépare avec une belle panse de brebis et nos moutons sont tués selon le normes européennes anesthésiés ou engourdis avant d'etre mis a mort!!! »

Mais c'est exactement ce que je sous-entendais, Gros, dans mon billet précédent en écrivant «presque aussi halall que moi».

Bon, peut-être que t'avais pas mis tes lunettes, je te crois pas analphabête bien que ça semble accrocher question compréhension de lecture. Au lycée tu devais donner dans la lutte gréco-romaine plus que dans la littérature! Mais bon, c'est permis.

Ou alors trop de bière tiède, un kilt mal ventilé ou les neurones temporairement en veilleuse...

Je sais pas moi!

Mais c'est pas grave, Gros. On t'aime bien quand même.

Dans tes rêves, Gros. Nous, les Apôtres-de-l'Amour-Absolu dans la foi de la Pastafaria, nous ne pouvons empêcher nos coeurs d'aimer les plus démunis et nous souffrons devant la torture que tu fais subir aux derniers neurones qui peuplent encore ta cervelle.

Nos camarades de la Pastafaria nous avaient prévenus: il peut y avoir des âmes tristes comme la tienne et nous nous devons de compatir, malgré toutes ces nausées qui nous torturent because les odeurs de dessous-de kilt, devant la souffrance de ces cellules nerveuses isolées vivotant dans certains crânes et qui ont pourtant droit à la vie, tout comme le premier foëtus venu.

Nous prions pour toi auprès de notre dieu, le Monstre Spaghetti Volant, pour le salut de ton foie.

Que la l'esprit de la nouille t'éclaire et t'écarte du chemin du bistro mais te montre celui des latrines.

Ramen!

P'tain, canard, j'espère que tu es plus doué pour la reflexion que pour l'humour, tu ferais passer Bigard pour un intello!

J'ai aussi des petits dessins qui peuvent a la rigueur exprimer toute ma considération a ton égard, dessous ou dessus le kilt!




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Je sais, je sais... gros, je sais...

C'est dur, dur pour l'égo.

Que veux-tu, pour l'humour comme pour la réflexion, gros, t'es mon maître, mon inspiration... mon... hôôôrizon inaccessible!.

Mais avec patience et efforts, peut-être qu'un jour je pourrai atteindre le niveau du dessous de la la semelle de ta botte de...

Merde! encore un trollée de points Godwin qui me chient sur la tête!

Bon, Biloulou me dira que c'est pas de la nouvelle. C'est vrai, c'est de l'analyse qui vient d'une source douteuse aux yeux de certains et certaines, le Time. On a pas tous le Washington Times ou Faux New, Beitbart.com pour s'abreuver de démagogie...

Fait que...

Le Times se penche sur les bons et mauvais coups du « Stimulus Package » de POTUS Obama.

Évidemment, faut savoir déchiffrer la langue de Shakespeare et déjà qu'ici il y en a déjà qui ont de la difficulté avec celle de Molière, il n'y en aura pas de faciles mais bon, comme terminerait Madame, faut avoir le courage d'essayer:

How the Stimulus Is Changing America

Un point de vue intéressant sur l'âme qui anime les ceusses du 1% Club !


"We have a duty to confront this poverty with bold action."

George Bush
Jackson Square, New Orleans
October 2005





When President Bush spoke to the nation from New Orleans to present
his ideas for rebuilding the Gulf Coast after Hurricane Katrina, he said:
'We have a duty to confront this poverty with bold action.'

Here's a bold action for philanthropy: The wealthiest American foundations should pour all their resources into the recovery over the next few decades, and then go out of business.

In so doing, grant makers could go a long way to helping the country get past the centuries-old American tragedy laid bare by Hurricane Katrina and its aftermath: We live in a country that permits poverty and profound racial discrimination to occur, even while we claim that all are entitled to: “life, liberty, and the pursuit of happiness.”

Perhaps no other incident in U.S. history--since the founders of this nation wrote those immortal words in the Declaration of Independence--has exposed so vividly, to so many, America's willful and systematic neglect of the poor, or its inability to offer the needy a way to escape poverty.

Close to a century after some of the nation's largest foundations were created to right what was wrong with America, the world watched a city of African-American poor people drown and starve to death, watched while not one voice of institutional philanthropy was heard to say: This is wrong, what caused it is wrong, and we as philanthropists must do everything in our power to end it.

The outpouring of charitable donations by corporations and individuals after Hurricane Katrina speaks volumes about the willingness of Americans to help feed the hungry and house the homeless.

Yet, most of these donations have gone for short-term relief. These contributions will not cure the systemic ills that created the horrors made so visible by the man-made disaster in New Orleans. But the contributions of our big, endowed foundations could.

If the premise of American philanthropy is to do good and to solve big problems, then America's big foundations should spend all their money to solve our biggest, longest-standing problem: Poverty.

The modest sums foundations spend each year on social justice causes aren’t enough to eliminate poverty and racism: Big money and the clout of wealthy foundations are needed to rebuild our flawed American home.

America's 66,000 foundations now have more than $435-billion in assets. That is the kind of money that can make a big difference, if grant makers spend it quickly and strategically.

The inability of the poor to escape neglect and abuse does not exist only in New Orleans, and the unwillingness of America to eliminate poverty causes suffering of nationwide proportions and huge costs.

Indeed, as I write, The Brookings Institution issued a report,entitled: Katrina’s Window: Confronting Concentrated Poverty Across
America. The report’s authors write: "'The choice for policymakers,
then, is this: fail to act and consign another generation to these distressed neighborhoods, or take bold steps to prevent the next ‘social Katrina.’"

America's big foundations do not have to spend all their money today. They could set a goal of spending all their assets by 2076, 300 years after 'life, liberty, and the pursuit of happiness' was written. Then, the grandchildren who escaped Katrina, the Superdome, and the Convention Center could tell their grandchildren: Yes, America has met its promise.

What could the major foundations, working alongside a generous American public, its governments and corporations, create over the next seven decades? Here's a short list:

• Affordable and decent homes for the poorest Americans.

• Environmental protections that do everything possible to protect people from illness and death, whether it is on the Gulf Coast,
or in California's earthquake zone, or anywhere else in the United States.

• Employment policies that require all jobs to pay enough for people to live above the poverty line.

• Schools that educate all children to take advantage of the opportunities available.

• Universal health care.

Creating this America is the job foundations should take on, instead of saving most of their resources for future catastrophes that may never occur.

Here's the argument I would make, if I were sitting in one of those foundation boardrooms today:

•Curing the disease is cheaper than treating the symptoms. Forty-three years after Michael Harrington wrote his landmark book about “the other America,” and 41 years after President Johnson said we needed a 'war on poverty,' poverty is as great as it has ever been in America; the people who have historically suffered the most still do; and the regions of the country where poverty was the greatest then are still the worst-off now.

• Wealthy American entrepreneurs are creating new foundations practically every day. For example, as I write, Google announced a $265 million giving program. There will be new money for new problems.

• Furthermore, by 2076, the Fords, Rockefellers, and Waltons of that day will have started their own big foundations. These new philanthropists will want to commit their resources to the problems of their day. Certainly, they should be able to do that, not have to heal centuries-old
sores still festering.

• Government cannot cure the problem. The greatest federal debt in our nation's history means that the federal government, even if it wanted to, would be unable to sustain either its current level of spending (which is already inadequate), or increase its spending to cure either the immediate, post-Katrina problems, or the longer-term problems that will occur. Those problems include, for example, chronic homelessness, illiteracy, the low wages that keep so many working Americans in poverty, mental-health crises, and inadequate job training.

• Ending poverty cannot be done incrementally. Making the decision not to operate in perpetuity will require foundations to undertake the strategic thinking and bold actions that incremental investing doesn't require--just the kind of thinking that is needed in the face of the monumental problems caused by Katrina.

• Eliminating racism is vital to the nation's successful future. The failure to take bold action will exacerbate the deepest division among Americans--race. The divisions among Americans of different races has impelled disorder, violence, and even wars. No one wants that again.

• Foundations receive a tax subsidy because they are intended to provide value to society. If major institutions don't solve major problems, or, looked at another way, don't create valuable goods, what is their value? In the corporate world, when they don't, they wither and die. Why should American taxpayers continuously subsidize a failure to create good for the most vulnerable among us—generation after generation?

The great American foundations should take a lesson from the Aaron Diamond Foundation,which pledged at the outset of the HIV/AIDS epidemic to distribute all of its assets in a decade, so it could do all it could to fight the deadly disease. The result: Research financed by the foundation led to the discovery of the drugs that today mean AIDS does not have to be fatal.

Dealing with the intertwined problems of race and poverty in theUnited States, once and for all--and in its myriad manifestations--is too difficult a challenge for any single grant maker to take on, but working
together, and putting all their resources into the effort, the nation's wealthiest foundations now have the greatest opportunity they have ever had to right what is wrong in America.

Rebecca Sive

Spécial pour nos amis militaires.

Hier, devant le Lincoln Memorial, se déroulait la grande marche pour la restauration de l'honneur de la Nation, une marche organisée par M. Glenn Beck, sponsorisée par les frères Koch, l'establishment financier, Faux News, Breitbart.com et qui réunissait en coeur les partisans du GOP et les tealibans. Sarah Palin y est allé d'un vibrant discours au sujet des soldats qui se sacrifient pour la patrie.

Andy Borowitz, cet humoriste amécicain connu chez lui, a baptisé le rallie à sa manière: “ The Million Moron March.”, Jon Stewart lui, croit que le discours de Beck s'intitule « I have a Scheme ».

Dans la foulée, Beck a décidé de dénigrer la Purple Heart, une médaille militaire américaine, décernée en nom du Président des États-Unis d'Amérique, accordée aux personnes blessées ou tuées au service de l'armée américaine après le 5 avril 1917, parce qu'elle ne récompensait que des faibles et des victimes, pas des gens d'honneur et de mérite.

Selon lui, la Purple Heart est le produit d'un complot des progressistes pour spolier l'Amérique de la « badge of merit » du temps de Washington.

Smearing Purple Hearts to promote his March

C'est ce genre de personnage qui excite la soif de pouvoir des gens du GOP, ce bon Gay Ole Party en train de sortir du placard, finalement!

Fier d’être blanc (Michael Richards).

Pourquoi les blancs sont-ils racistes contrairement aux autres races ?
Michael Richards, comédien de la série télévisée U.S. “Seinfeld”, a dû se défendre au tribunal pour des propos jugés “racistes” (!) lors d’un épisode de cette série télévi…sée. Il a fait quelques remarques sensées:

- Il y a des africains américains, des Mexicains américains, des asiatiques américains, des arabes américains, etc.. Et il y a les “Américains”. Vous me croisez dans la rue et vous vous moquez de moi. Vous m’appelez “sale blanc”, etc., etc, c’est votre droit !!! Mais quand je vous appelle: sale nègre, sale jaune, sale arabe, etc., vous me traitez de raciste.

- Vous dites que les blancs se livrent à beaucoup de violence contre vous, alors pourquoi les ghettos sont-ils les endroits les plus dangereux pour vivre?

- Vous avez le United Negro Collège Fund, le Martin Luther King Day, le Black History Month, le Cesar Chavez Day, le Yom Hashoah , le Mauled Al-Nabi, le NAACP , vous avez le Bet (Black entertainment TV)… Si nous avions le WET” (White Entertainment TV), on serait des racistes,

- Si nous avions un White Pride Day, nous serions des racistes, si nous avions un White History Month, on serait des racistes.

- Si nous avions une organisation pour faire avancer la cause des blancs nous serions racistes.

Mais il y a une Hispanic Chamber of Commerce, une Black Chamber of Commerce, et on se demande qui paie pour tout ça!!!

Une femme blanche ne peut pas participer à l’élection de Miss black américan, mais les femmes de toutes races peuvent participer à l’élection de Miss américa’’.

Si une fondation universitaire offrait des bourses seulement aux étudiants blancs, nous serions racistes. Il y a plus de soixante Black Colleges aux États-Unis, mais s’il y avait des White Colleges, nous serions des racistes.

Dans le Million Man March, vous marchiez pour votre race et vos droits. Si les blancs marchaient pour leur race et leurs droits ils seraient des racistes.

Vous êtes fiers d’être noirs, bruns, jaunes, rouges. Et vous n’avez pas peur de vous affirmer. Et c’est parfait ! Mais quand on parle de la fierté d’être blanc, vous nous traitez de racistes.

Vous nous volez, vous volez nos voitures, vous nous tirez dessus mais quand un officier de police blanc tire sur un noir membre d’un gang de la rue, ou qu’il tabasse un revendeur de drogue de race noire, qui échappe à la justice et qui représente un danger pour la société vous le traitez de raciste.

Je suis fier mais vous me traitez de raciste.

Pourquoi est-ce que seuls les blancs sont taxés de “racistes”?

Il n’y a rien d’incorrect dans ce message. Voyons qui sera assez “fier d’être blanc” pour le faire suivre. C’est triste, mais je pense que très peu le feront. C’est pour cela que nous avons perdu nos droits dans ce pays. Nous ne nous battons pas pour nos droits.

Soyez fiers d’être blancs !!! Ce n’est pas encore un crime mais, hélas! ça viendra!!!

Puisqu'ici on est en anglais, voici la traduction du message précédent, offerte par Google parce que je suis d'une paresse intellectuelle infinie:


Proud to be white (Michael Richards).

Why are they white racist unlike other races?
Michael Richards, actor from the U.S. television series "Seinfeld," had to defend himself in court for remarks considered "racist" (!) During an episode of the television series ... see. He made some sensible remarks:

- There are African Americans, Mexican Americans, Asian Americans, Arab Americans, etc. .. And there are the "Americans". You make me cross the street and you're laughing at me. You call me "dirty white", etc.., Etc., it's your right! But when I call you dirty negro, dirty yellow, dirty Arab, etc.. You treat me as racist.

- You say that whites engaged in a lot of violence against you, so why are they the ghettos the most dangerous places to live?

- You have the United Negro College Fund, Martin Luther King Day, Black History Month, Cesar Chavez Day, Yom Hashoah, the mauled Al-Nabi, the NAACP, you have BET (Black Entertainment TV) ... If we had the WET (White Entertainment TV), it would be racist,

- If we had a White Pride Day, we'd be racists, if we had a White History Month, we would be racists.

- If we had an organization for advancing the cause of white people would be racist.

But there is a Hispanic Chamber of Commerce, a Black Chamber of Commerce, and we wonder who pays for it all!

A white woman can not participate in the Miss Black American, but women of all races can participate in the election of Miss America.''

If a university foundation offered scholarships only to white students, we would be racist. There are over sixty Black Colleges in the U.S., but if there were White colleges, we would be racist.

In the Million Man March, you march for your race and rights. If whites marched for their race and their rights, they are racists.

You are proud to be black, brown, yellow, red. And you're not afraid to assert yourself. And it's perfect! But when we talk about pride in being white, you call us racists.

You're robbing us, you steal our cars, but when we pull a white police officer shoots a black gang member street, or he beat up a drug dealer Black, who escapes Justice and represents a danger to society you treat a racist.

I am proud but you treat me as racist.

Why is it that only whites are branded as "racist"?

There is nothing wrong with this message. Let's see who will be quite "proud of being white" to do follow. It's sad, but I think very few will. That's why we've lost our rights in this country. We are not fighting for our rights.

Be proud of being white! This is not a crime but, alas! 'll come!

États-Unis : le règne des fous approche

Aux prochaines élections législatives, écrit Paul Krugman, les républicains vont prendre le contrôle d’au moins un des chambres du Congrès et « this is going to be very, very ugly ». Comme dans les années 1990, prédit le prix Nobel qui écrit au NYT, les républicains vont multiplier les « enquêtes » bidons pour emmerder le président, probablement paralyser le gouvernement au nom du budget.

Pourquoi ? Explication de Krugman :

« Anyone who remembered the 1990s could have predicted something like the current political craziness. What we learned from the Clinton years is that a significant number of Americans just don’t consider government by liberals — even very moderate liberals — legitimate. Mr. Obama’s election would have enraged those people even if he were white. Of course, the fact that he isn’t, and has an alien-sounding name, adds to the rage. »

Donc, la face « légitime » d’un mouvement de crackpot composé de gens qui croient vraiment qu’Obama est un socialiste, un communiste, un nazi (il y a là des contradictions, mais ces contradictions échappent aux fêlés de l’ultra-droite américaine) né en terre d’Islam et qui n’aime pas l’Amérique va bientôt avoir le pouvoir d’emmerder sérieusement un président légitimement élu. Et, écrit Krugman, la chasse aux sorcières dont ont été victimes les Clinton se déroulaient, au moins, dans des années 1990, prospères et sans guerres. Ce qui est loin d’être le cas dans les années 2010.

C’est une chronique qui dénonce une folie populaire tolérée et encouragée par le parti républicain. Mais c’est aussi une chronique qui dénonce un président un peu naïf quant à ses adversaires, un peu lent quant à l’urgence de poser certains gestes politiques. Qu’il aura encore plus de difficultés à poser, quand le parti des fêlés dominera la Chambre des représentants ou le Sénat.

Si le sujet vous intéresse, sur une note connexe, George Packer signe un reportage extraordinaire sur les rouages brisés du Sénat américain, morpionné par l’influence de l’argent et des fêlés dont on parle plus haut, dans le New Yorker.


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