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| La Grèce en crise | |
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+17jam quantat andre Lawrence Zed Zora232 GIBET Laogorus Biloulou cerclefanonparis2 EddieCochran Ungern chat noir Malba moussa abd al nour emma OmbreBlanche 21 participants | |
Auteur | Message |
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OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: La Grèce en crise 4/10/2009, 18:49 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Les socialistes favoris aux législatives en GrèceAprès cinq ans de règne conservateur, les socialistes du Pasok pourraient revenir aux affaires à l'issue des élections législatives anticipées de ce dimanche en Grèce, maillon le plus faible de la zone euro.
Costas Caramanlis, actuel Premier ministre, prône deux ans d'austérité, mais la Nouvelle démocratie, dont il est issu, était devancée de six points par le Pasok dans les dernières intentions de vote.
George Papandréou, son rival du Pasok, plaide quant à lui pour un alourdissement de la fiscalité sur les plus hauts revenus et propose d'injecter trois milliards d'euros dans l'économie pour relancer la croissance et alimenter les recettes publiques.
A son arrivée au pouvoir en 2004, Costas Caramanlis promettait de tirer un trait sur une ère socialiste de plusieurs dizaines d'années émaillée de nombreux scandales. De nouvelles affaires de corruption, auxquelles la crise mondiale est venue s'ajouter, ont toutefois eu raison de l'enthousiasme soulevé par les Jeux Olympiques d'Athènes.
Après plusieurs années d'une croissance à 4%, l'évolution du PIB devrait être nulle en 2009. La crise n'est pas aussi grave que dans certains Etats membres de l'Union européenne, frappés par la récession, mais la dette publique, évaluée à 103% du PIB cette année, accroît considérablement la vulnérabilité de l'économie grecque.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/les-socialistes-favoris-aux-legislatives-en-grece_792086.html
Dernière édition par OmbreBlanche le 5/4/2012, 09:35, édité 1 fois | |
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Auteur | Message |
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Marieden
Nombre de messages : 5695 Date d'inscription : 03/12/2014
| Sujet: Re: La Grèce en crise 7/7/2015, 14:00 | |
| oui......et pendant qu'on cherche et trouve la paille dans l'oeil de notre voisin, on ne cherche pas la poutre dans le nôtre.......... en France, c'est peut être un peu "moins pire" mais ça existe aussi malheureusement. | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 7/7/2015, 20:42 | |
| 250 - - Citation :
- Dans la dernière décennie, il s’est créé plus de 300 nouvelles entreprises publiques.
La fraude fiscale est massive, plus de 25% des Grecs ne paient pas un sou sur le revenu des particuliers. En outre, le poids du secteur public dans l'économie est écrasant. Il y a environ un million de fonctionnaires pour 4.000.000 de personnes actives. Le salaire moyen des employés des chemins de fer publics grecs dépasse € 66.000.- par an Et cela inclut les nettoyeurs ainsi que les travailleurs peu qualifiés. Le (presque gratuit) métro d’Athènes délivre pour environ 90 millions d’euros de billets par année, alors que le coût total de cette société publique dépasse 500 millions Les Français reçoivent en moyenne à titre de retraite 51% du dernier salaire, les allemands 40%, les Nord-Américains 41% et les japonais 34%. Pendant ce temps, les retraités grecs reçoivent 96% de leur salaire antérieur. La Grèce a quatre fois plus d'enseignants que la Finlande, le pays le mieux situé dans le dernier rapport PISA, alors que cette surpopulation d’enseignants n'a servi qu'à être parmi les pays européens disposant du plus bas niveau dans presque tous les tests éducatifs alors que leurs enseignants ainsi que ceux de l'Espagne et du Portugal (dont les résultats obtenus sont aussi mauvais, même après le Luxembourg) sont les mieux payés au monde, ont le plus d’abstention et le moins d’élèves.
Je me demande si l'espression "dégrècer le mammouth hellène" n'aurait pas du sens ? | |
| | | kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
| | | | Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
| Sujet: Re: La Grèce en crise 8/7/2015, 17:44 | |
| La Grèce propose "des réformes des impôts et des retraites" à ses créanciers
La Grèce s'est engagée mercredi à des réformes des impôts et des retraites "dès la semaine prochaine" en échange d'un prêt sur trois ans par le Mécanisme de stabilité européen (MES), a indiqué le nouveau ministre grec des Finances Euclide Tsakolotos.
On en sait petit à petit plus sur les très attendues propositions de la Grèce pour une sortie de crise. Dans une lettre adressée au président du Mécanisme de stabilité européen (MES), mis en place pour garantir la stabilité de la monnaie unique, le ministre des Finances grec Euclide Tsakalotos a formellement demandé un prêt sur trois ans en s'engageant à "un paquet de réformes et de mesures qui doivent garantir la stabilité des finances publiques et la croissance à long terme".
Quelques heures avant la publication de cette lettre, un porte-parole du MES avait confirmé à l'AFP avoir reçu cette demande grecque, qui était attendue après un sommet d'urgence mardi soir à Bruxelles. Lors de ce sommet, les dirigeants de la zone euro se sont donné jusqu'à dimanche pour se décider sur un nouveau programme d'aide, sans lequel la Grèce risque de devoir quitter la zone euro. Impôts et retraites
Le ministre grec a proposé "la mise en oeuvre immédiate, dès la semaine prochaine, des mesures pour réformer les secteurs d'impôts et des retraites". Il s'est également engagé "à des mesures supplémentaires pour renforcer et moderniser l'économie". Les propositions d'Athènes seront envoyées "jeudi au plus tard" à ses partenaires pour qu'elles soient présentées à la réunion prévue des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), assure Euclide Tsakalotos.
Le ministre a exprimé "sa confiance" envers les pays membres de la zone euro en justifiant "l'urgence" de ce prêt demandé au MES par "la situation fragile du système bancaire et le manque de liquidités" en Grèce. Il a assuré que ce prêt serait "utilisé pour honorer les dettes à tous les créanciers" du pays ainsi que pour "la stabilité de l'économie" en réitérant "l'engagement de la Grèce à rester membre de la zone euro" et à "respecter ses règles".
Les propositions du 30 juin oubliées
"Cette lettre remplace les propositions du 30 juin", soumises par la Grèce à ses partenaires, a conclu le ministre. Le gouvernement avait envoyé le 30 juin des propositions sur un nouveau plan d'aide que les créanciers n'avaient pas voulu discuter avant le déroulement du référendum de dimanche dernier en Grèce. Ces propositions avaient été soumises par le prédécesseur d'Euclide Tsakalotos, Yanis Varoufakis, qui a démissionné lundi.
Alix Hardy (avec AFP) - leJDD.fr
--------------------- faire un prêt pour payer ses dettes, je ne suis pas certaine que ce soit une bonne solution, ça ne fait que s'enfoncer encore plus.
est ce que les Grecs qui ont voté NON vont être satisfaits ? finalement, ce référendum ne sert pas à grand chose. | |
| | | kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
| Sujet: Re: La Grèce en crise 8/7/2015, 21:33 | |
| - Marieden a écrit:
est ce que les Grecs qui ont voté NON vont être satisfaits ? finalement, ce référendum ne sert pas à grand chose. Vous allez avoir des problèmes avec notre révolutionnaire de salon , Juan-Luc MelenChe . Zavez vu comme il est guilleret actuellement ? Plus grec que lui, tu meurs ! | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 9/7/2015, 08:23 | |
| Le référendum grec et le triomphe de la malhonnêteté(Les 4V - 8 JUILLET 2015 par THIEULLOY (DE) GUILLAUME)La situation de la zone euro est confuse et il est bien difficile de voir comment vont finir les négociations de la Grèce avec ses créanciers, tant les signaux sont contradictoires. Depuis des mois, la Grèce – mais aussi ses interlocuteurs – soufflent le chaud et le froid.Mais les choses se sont accélérées ces derniers jours, avec l’annonce d’un accord, puis d’un référendum sur cet accord, puis d’une victoire du non, puis de la démission du ministre des Finances grec, pourtant principal artisan de la victoire du non… après avoir négocié l’accord ! N’ayant aucun talent de voyance, je me garderai donc bien de me prononcer sur ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Mais ce référendum constitue une étape importante et nous pouvons déjà en tirer quelques conclusions. Le non l’a emporté avec 61 %. Nette victoire, mais qui doit être tempérée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, l’abstention a été élevée : près de 40 %. Et, surtout, la portée du résultat dépend naturellement du sens donné à la question. Or, ce sens est tout sauf évident. Pourtant, la suite des événements dépendra de l’interprétation du résultat : les Grecs ont-ils voulu dire que les conditions des créanciers étaient inadmissibles ? Ont-ils voulu donner à leur Premier ministre des marges de manœuvre pour négocier ? Ont-ils voulu quitter l’euro ? À l’heure actuelle, nous n’en savons pas grand-chose. C’est toute la force et toute la faiblesse du principe référendaire de fusionner en une seule réponse binaire des questions très variées et souvent implicites. En attendant d’y voir plus clair, il semble que nous puissions au moins accepter l’idée que les Grecs en ont assez de l’austérité. Cela peut se comprendre aisément. Les efforts demandés aux Grecs ont été colossaux (entre 2008 et 2011, leur pouvoir d’achat a reculé de 15 %). Et, plus grave encore, ces efforts semblent avoir été fournis en pure perte, puisque la dette publique n’a pas cessé d’augmenter. La première chose qui saute aux yeux, dans cette situation désastreuse, c’est que le constructivisme monétaire est un échec cuisant. « On » a voulu faire croire que les économies grecque et allemande pouvaient marcher d’un même pas. Mais c’était impossible. Toutes les entreprises de « sauvetage » n’y pourront rien. L’euro ne peut pas fonctionner avec des règles contradictoires. La deuxième chose qui saute aux yeux, c’est le triomphe de la malhonnêteté. Et pas seulement de l’extrême gauche grecque. Car les comptes publics de la Grèce ont été maquillés naguère par des financiers… En attendant, le symbole de cet État, qui s’est endetté colossalement pour financer sa démagogie et qui déclare à ses créanciers qu’il ne souhaite pas les rembourser, est un spectacle désastreux. Comment voulez-vous expliquer aux milliers de Français « surendettés » qu’ils ne doivent pas dépenser plus qu’ils ne gagnent quand les pouvoirs publics font bien pire ? Prenons-y bien garde : la confiance est la base de toute économie. Or, nous ne pouvons plus avoir la moindre confiance dans la majorité des acteurs économiques. La décadence morale de l’Europe risque d’avoir de dramatiques conséquences sur sa situation économique. Une troisième chose saute aux yeux avec ce référendum grec : les oligarchies européennes ont une peur viscérale des peuples. Quand on entend Nicolas Sarkozy déclarer que, par la volonté de consulter son peuple, la Grèce s’était suspendue elle-même de la zone euro, on mesure à quel point les peuples sont méprisés par leurs dirigeants. Il n’existe aucune sortie de crise, sans un retour à des principes de bon sens – que nous n’avons pas inventés. Il faut sanctionner les voleurs et les menteurs, au lieu de leur donner plus qu’aux honnêtes gens. La confiance, cela se mérite et cela exige donc le respect de la parole donnée… Si on veut un résumé de ces principes de bon sens, il suffit de lire les dix commandements. Tout y est ! Et ajoutons cet autre principe de bon sens : les réformes efficaces sont celles qui ont été acceptées par ceux à qui elles s’appliquent. Il était donc légitime de consulter les Grecs sur l’austérité. Tout comme il faudrait consulter les contribuables européens qui se font plumer, à la fois par les banquiers internationaux qui ont menti, par les démagogues grecs, et par leurs propres dirigeants. Qu’il y ait ou non « grexit », c’est nous qui paierons la facture ! Ce mélange de mépris pour les peuples et d’avidité pour leur argent est profondément indécent et pourrait bien causer des troubles insurrectionnels graves à brève échéance… | |
| | | Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
| Sujet: Re: La Grèce en crise 9/7/2015, 08:32 | |
| - kalawasa a écrit:
- Marieden a écrit:
est ce que les Grecs qui ont voté NON vont être satisfaits ? finalement, ce référendum ne sert pas à grand chose. Vous allez avoir des problèmes avec notre révolutionnaire de salon , Juan-Luc MelenChe . Zavez vu comme il est guilleret actuellement ? Plus grec que lui, tu meurs ! bah oui, lui, il n'aime que la révolte.. alors là il jubile mais bon... là il ne pense qu'à lui, il a 2017 dans son viseur... pffff avec ses 5% il fait partie des clowns ! | |
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 9/7/2015, 13:07 | |
| - Biloulou a écrit:
- Le référendum grec et le triomphe de la malhonnêteté
(Les 4V - 8 JUILLET 2015 par THIEULLOY (DE) GUILLAUME)
La situation de la zone euro est confuse et il est bien difficile de voir comment vont finir les négociations de la Grèce avec ses créanciers, tant les signaux sont contradictoires. Depuis des mois, la Grèce – mais aussi ses interlocuteurs – soufflent le chaud et le froid.
Mais les choses se sont accélérées ces derniers jours, avec l’annonce d’un accord, puis d’un référendum sur cet accord, puis d’une victoire du non, puis de la démission du ministre des Finances grec, pourtant principal artisan de la victoire du non… après avoir négocié l’accord !
N’ayant aucun talent de voyance, je me garderai donc bien de me prononcer sur ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Mais ce référendum constitue une étape importante et nous pouvons déjà en tirer quelques conclusions. Le non l’a emporté avec 61 %. Nette victoire, mais qui doit être tempérée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, l’abstention a été élevée : près de 40 %.
Et, surtout, la portée du résultat dépend naturellement du sens donné à la question. Or, ce sens est tout sauf évident. Pourtant, la suite des événements dépendra de l’interprétation du résultat : les Grecs ont-ils voulu dire que les conditions des créanciers étaient inadmissibles ? Ont-ils voulu donner à leur Premier ministre des marges de manœuvre pour négocier ? Ont-ils voulu quitter l’euro ?
À l’heure actuelle, nous n’en savons pas grand-chose. C’est toute la force et toute la faiblesse du principe référendaire de fusionner en une seule réponse binaire des questions très variées et souvent implicites.
En attendant d’y voir plus clair, il semble que nous puissions au moins accepter l’idée que les Grecs en ont assez de l’austérité. Cela peut se comprendre aisément. Les efforts demandés aux Grecs ont été colossaux (entre 2008 et 2011, leur pouvoir d’achat a reculé de 15 %). Et, plus grave encore, ces efforts semblent avoir été fournis en pure perte, puisque la dette publique n’a pas cessé d’augmenter.
La première chose qui saute aux yeux, dans cette situation désastreuse, c’est que le constructivisme monétaire est un échec cuisant. « On » a voulu faire croire que les économies grecque et allemande pouvaient marcher d’un même pas. Mais c’était impossible. Toutes les entreprises de « sauvetage » n’y pourront rien. L’euro ne peut pas fonctionner avec des règles contradictoires. La deuxième chose qui saute aux yeux, c’est le triomphe de la malhonnêteté. Et pas seulement de l’extrême gauche grecque. Car les comptes publics de la Grèce ont été maquillés naguère par des financiers…
En attendant, le symbole de cet État, qui s’est endetté colossalement pour financer sa démagogie et qui déclare à ses créanciers qu’il ne souhaite pas les rembourser, est un spectacle désastreux.
Comment voulez-vous expliquer aux milliers de Français « surendettés » qu’ils ne doivent pas dépenser plus qu’ils ne gagnent quand les pouvoirs publics font bien pire ? Prenons-y bien garde : la confiance est la base de toute économie. Or, nous ne pouvons plus avoir la moindre confiance dans la majorité des acteurs économiques. La décadence morale de l’Europe risque d’avoir de dramatiques conséquences sur sa situation économique.
Une troisième chose saute aux yeux avec ce référendum grec : les oligarchies européennes ont une peur viscérale des peuples. Quand on entend Nicolas Sarkozy déclarer que, par la volonté de consulter son peuple, la Grèce s’était suspendue elle-même de la zone euro, on mesure à quel point les peuples sont méprisés par leurs dirigeants. Il n’existe aucune sortie de crise, sans un retour à des principes de bon sens – que nous n’avons pas inventés. Il faut sanctionner les voleurs et les menteurs, au lieu de leur donner plus qu’aux honnêtes gens. La confiance, cela se mérite et cela exige donc le respect de la parole donnée…
Si on veut un résumé de ces principes de bon sens, il suffit de lire les dix commandements. Tout y est !
Et ajoutons cet autre principe de bon sens : les réformes efficaces sont celles qui ont été acceptées par ceux à qui elles s’appliquent. Il était donc légitime de consulter les Grecs sur l’austérité. Tout comme il faudrait consulter les contribuables européens qui se font plumer, à la fois par les banquiers internationaux qui ont menti, par les démagogues grecs, et par leurs propres dirigeants. Qu’il y ait ou non « grexit », c’est nous qui paierons la facture !
Ce mélange de mépris pour les peuples et d’avidité pour leur argent est profondément indécent et pourrait bien causer des troubles insurrectionnels graves à brève échéance… Un article qui résume bien ce que je crois actuellement ... un jour où l'autre il faudra leur donner raison d'avoir peur | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: La Grèce en crise 13/7/2015, 18:44 | |
| D'où vient l’expression "REMETTRE aux CALENDES GRECQUES" ? En 45 avant J.C, Jules César fit modifier le calendrier romain afin qu'il puisse s'accorder avec le mouvement des planètes et des étoiles. L'année compte désormais 365 jours et les années bissextiles sont inventées. Le premier jour de chaque mois était appelé CALENDE.C'était le jour où l'on devait payer ses impôts.César voulut imposer son calendrier aux Grecs qui résistèrent. Dans le leur, les calendes n'existaient pas. C'est l'Empereur romain AUGUSTE qui a inventé cette expression de "calendes grecques" pour parler d'impôts qui n'étaient jamais payés, et ne le seraient sans doute jamais. (.... rien n'a changé !!!)Depuis, l'expression est restée et désigne une date qui n'existe pas, tout comme la Saint Glinglin. | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 14/7/2015, 01:00 | |
| 259 - - Lawrence a écrit:
- D'où vient l’expression "REMETTRE aux CALENDES GRECQUES" ?
(...) Depuis, l'expression est restée et désigne une date qui n'existe pas, tout comme la Saint Glinglin.
Malheureusement il y aura toujours ces juristes honnis qui ne peuvent s'empêcher d'envoyer aux calendes grecques les certitudes populaires ancrées dans l'inconscient collectif de longue date. Ainsi en va-t-il avé l'inconnu au bataillon des saints qui ont un jour calendaire bien à eux pour recevoir en haut lieu les hommages dont les a investis leur canonisation : saint Glinglin. La Saint-Glinglin existe en droit Il faut toujours vérifier ce que l’on signe. Des parties avaient conclu un contrat de prêt. Le prêteur, vraisemblablement peu renseigné sur les usages de notre calendrier, acceptait de n’être remboursé qu’à la Saint Glinglin avant de réaliser que Glinglin n’était ni saint, ni dans le calendrier pour la bonne raison qu’il n’existe pas. Les principes civilistes de liberté contractuelle et d’autonomie de la volonté interdisaient l’annulation du contrat dans la mesure où le prêteur avait consenti en toute liberté à ce prêt. Pourtant, il a obtenu d’être remboursé le 1er novembre. Pourquoi ??? ................................................................................................................................................ Explication : le 1er novembre est la Toussaint, la fête de tous les saints, a fortiori de Glinglin. Ainsi en droit, la Saint Glinglin a lieu le jour de la Toussaint.Ci-dessous un extrait de la décision de justice : “ Attendu que la Saint-Glinglin ne figure pas dans le calendrier, mais qu’il existe à la date du 1er novembre une fête collective de tous les saints qui n’ont pu y trouver place ;
Attendu, en conséquence, qu’il y a lieu de fixer au 1er novembre la date de la Saint Glinglin ;
Par ces motifs, contradictoirement et en dernier ressort, condamne le débiteur à payer la somme réclamée avant le 1er novembre.’’ Source : >ICI< | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grèce en crise 14/7/2015, 18:16 | |
| tout est bien qui finit bien !
l'Europe a compris qu'elle avait plus à perdre que la Grèce si elle n'acceptait pas l'accord proposé par le jeune premier ministre grec !
le dindon de l'affaire c'est Poutine qui espérait sortir la Grèce de l'Europe et surtout de l'OTAN !
OBAMA a compris où était le danger et a mis les dirigeants européens, Merkel en tête en face de leurs responsabilité !
maintenant j'espère que l'on laissera assez d'argent au grec pour qu'ils puissent faire redémarrer leur économie !
coco! |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 14/7/2015, 19:22 | |
| - coco! a écrit:
- tout est bien qui finit bien !
l'Europe a compris qu'elle avait plus à perdre que la Grèce si elle n'acceptait pas l'accord proposé par le jeune premier ministre grec !
le dindon de l'affaire c'est Poutine qui espérait sortir la Grèce de l'Europe et surtout de l'OTAN !
OBAMA a compris où était le danger et a mis les dirigeants européens, Merkel en tête en face de leurs responsabilité !
maintenant j'espère que l'on laissera assez d'argent au grec pour qu'ils puissent faire redémarrer leur économie !
coco! et oui,coco! , tu as raison. c'est ma pensée depuis le début . | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 14/7/2015, 20:02 | |
| - coco! a écrit:
- tout est bien qui finit bien !
l'Europe a compris qu'elle avait plus à perdre que la Grèce si elle n'acceptait pas l'accord proposé par le jeune premier ministre grec ! le dindon de l'affaire c'est Poutine qui espérait sortir la Grèce de l'Europe et surtout de l'OTAN ! OBAMA a compris où était le danger et a mis les dirigeants européens, Merkel en tête en face de leurs responsabilité ! maintenant j'espère que l'on laissera assez d'argent au grec pour qu'ils puissent faire redémarrer leur économie ! coco! Bonjour Coco, heureux de te lire ! Il y a peut-être eu des revirements inattendus ces dernières 24 heures que je n'ai pas suivis, mais n'est-ce pas plutôt le jeune Premier grec, qui a le courage d'un varappeur, qui a fini par accepter les conditions imposées par les négociateurs européens et qu'il avait naguère refusées, fort du résultat du référendum ? Enfin, il me semble... et je n'ai pas vu l'ombre d'Obama -était-ce le soir?- dans tout ça. Si ? (Tu sais, moi et les histoires grecques de pompons et autres breloques...)
Dernière édition par Biloulou le 14/7/2015, 21:11, édité 1 fois | |
| | | Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
| Sujet: Re: La Grèce en crise 14/7/2015, 21:02 | |
| personnellement, je vois plutôt une Grèce sous tutelle qu'une grande victoire pour le premier ministre de ce pays. Je viens d'entendre aux infos sur Arte que la Grande Bretagne refusait de contribuer au nouveau financement de la dette | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
| Sujet: Re: La Grèce en crise 14/7/2015, 22:00 | |
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 14/7/2015, 22:04 | |
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| | | Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
| Sujet: Re: La Grèce en crise 14/7/2015, 22:08 | |
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 23/7/2015, 08:08 | |
| Démagogie : Incorrigibles Grecs…(Les 4V - 22 JUILLET 2015 par Claude Goudron)Après avoir triché sur leurs comptes pour rejoindre la zone euro et profiter de ses avantages, après avoir minimisé les mesures indispensables pour rattraper leur tromperie envers leurs collègues européens, les Grecs ont remplacé un gouvernement de droite, qui commençait à avoir des résultats, par un pouvoir ultra-gauchiste qui les a amenés dans le mur !M. Tsipras n’est, en effet, qu’un imposteur faisant croire que le peuple grec était victime, alors que ce dernier est collectivement responsable de la triste situation dans lequel se trouve son pays. Pire, après 6 mois de sabotage des premières mesures qui auraient permis aux Grecs de sortir (certes avec encore beaucoup de sacrifices) du piège dans lequel ils se sont enfermés par des décennies de laxisme et de tromperie, leur « sauveur » a annulé tous leurs efforts et les a entraînés dans une nouvelle impasse. Il leur a fait croire que lui seul allait faire plier l’Europe et l’obliger à verser aux Grecs une rente éternelle, du seul fait qu’ils sont Grecs et, à ce, titre exemptés de tout effort… Et les électeurs l’ont cru ! Mais lui savait déjà qu’il était dans la démagogie et, malgré toutes les insultes, toutes les tromperies, toutes les pressions, tous les chantages, il a dû se rendre à la raison et accepter un contrat avec l’Europe, en contrepartie d’un énième plan de sauvetage. Cependant, cette fois-ci, l’Union européenne ne se contentera pas de promesses, puisque les Grecs ne les tiennent jamais. Ces derniers devraient dire merci, et encore merci, aux autres Etats membres de la zone euro, et surtout à ceux qui acceptent de leur venir en aide malgré leur propre situation, moins confortable que celle des électeurs de Syriza. Personnellement, j’aurais refusé d’accorder ce nouveau plan à M. Tsipras. Le Premier ministre grec n’a pas voulu endosser la seule décision possible. C’est pourquoi il a proposé un référendum pour s’exonérer de sa responsabilité. Ce refus d’assumer une politique de réformes courageuses est la preuve d’un grand mépris, non seulement pour les autres pays d’Europe et aussi pour son propre peuple. À la place des Grecs, je serais reconnaissant envers l’Union européenne et, en premier lieu, envers l’Allemagne, le plus important créancier du pays. Mais ce n’est apparemment pas la position dominante à Athènes, où l’on préfère prôner le boycott des produits allemands. Dont acte. Si j’étais Allemand, je n’irais certainement plus en vacances en Grèce. D’ailleurs, bien que n’étant pas Allemand, je n’y retournerai plus… Il reste néanmoins un point positif dans le résultat du référendum : la Grèce ne sera plus le pays où le nombre de Porsches Cayenne par habitant est le plus élevé d’Europe. Les Grecs devront, comme nous, se rabattre sur des Dacia… Et ce ne sera que justice ! Ne comptez pas sur ma pitié, vous ne la méritez pas ! +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Comme quoi la compassion et la repentance ne sont pas le meilleur remède... | |
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 23/7/2015, 10:39 | |
| - Citation :
- Après avoir triché sur leurs comptes pour rejoindre la zone euro et profiter de ses avantages, après avoir minimisé les mesures indispensables pour rattraper leur tromperie envers leurs collègues européens, les Grecs ont remplacé un gouvernement de droite, qui commençait à avoir des résultats, par un pouvoir ultra-gauchiste qui les a amenés dans le mur !
M. Tsipras n’est, en effet, qu’un imposteur faisant croire que le peuple grec était victime, alors que ce dernier est collectivement responsable de la triste situation dans lequel se trouve son pays.
C'est inepte ! Comme si les classes les plus défavorisées avaient profité de la "manne" empoisonnée donnée par les oligarques à leurs petits copains/complices qui dirigeaient le pays Cet article joue la confusion entre peuples et gouvernements ... imaginez juste deux secondes qu'on fasse pareil avec nos pays respectifs .... J'ai pas envie qu'on m'accuse d'avoir fait doubler la prime des parlementaires français... ni d'avoir exempté Lagarde d' impôts ... (encore moins les parlementaires européens) | |
| | | kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 23/7/2015, 11:43 | |
| Quantat a raison, la démocratie bien comprise implique que la responsabilité du citoyen-décideur ne soit engagée que lors que le résultat de sa décision lui est favorable et avantageux. | |
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: La Grèce en crise 23/7/2015, 13:20 | |
| - kalawasa a écrit:
- Quantat a écrit:
Cet article joue la confusion entre peuples et gouvernements ... imaginez juste deux secondes qu'on fasse pareil avec nos pays respectifs .... J'ai pas envie qu'on m'accuse d'avoir fait doubler la prime des parlementaires français... ni d'avoir exempté Lagarde d' impôts ... (encore moins les parlementaires européens) Alors là, mon cher Quantat, tu joues également la confusion ! Si les parlementaires français doublent leurs primes ou ne payent pas d'impôts , je n'en ai pas profité , bien au contraire . Tandis qu'en Grèce , TOUT LE MONDE en a profité , et évidemment certains beaucoup plus que d'autres ! Absolument pas ! (mais je peux pas le prouver) ... ça fait une dizaine d'année que le petit peuple apprend à bouffer les racines... Le non paiement des impôts a d'abord profité aux armateurs... Oui les petites gens dans le commerce préféraient être payés en liquide pour pas payer la TVA : tu connais un français qui ne fait pas ça quand il le peut ? (j'ai des expériences avec garagiste, plombier, commerçant... et même des profs !!!!) Personnellement tout ce que je pourrais soustraire à l'avidité du collecteur d'impôt ...pas toi ? C'est facile d'être honnête, dans certains pays, quand ton impôt est prélevé à la source ... mais faut pas croire que le travail au black existe pas en Allemagne ... | |
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