Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension. |
|
| CAPITALE MONDIALE DU VIOL | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 15:54 | |
| La RD Congo est la "capitale mondiale du viol"
L'envoyée spéciale de l'ONU pour les violences faites aux femmes et aux enfants dans les conflits a qualifié mardi la République démocratique du Congo (RDC) de "capitale mondiale du viol". Elle a appelé le Conseil de sécurité à agir pour mettre un terme à ces violences.
ats - le 28 avril 2010, 03h42
L'envoyée spéciale de l'ONU pour les violences faites aux femmes et aux enfants dans les conflits a qualifié mardi la République démocratique du Congo (RDC) de "capitale mondiale du viol". Elle a appelé le Conseil de sécurité à agir pour mettre un terme à ces violences. "Si les femmes continuent de subir des violences sexuelles, ce n'est pas parce que la loi n'est pas en mesure de les protéger, mais parce qu'elle est insuffisamment appliquée", a dit Margot Wallström devant les 15 membres du Conseil de sécurité. "Les femmes n'ont pas de droits si ceux qui violent leurs droits demeurent impunis", a-t-elle ajouté. Mme Wallström rendait compte aux membres du Conseil de sécurité de sa récente visite en RDC. La République démocratique du Congo est "la capitale mondiale du viol", a-t-elle déclaré. "Les femmes n'y sont toujours pas en sécurité, sous leur propres toits, dans leurs propres lits, lorsque la nuit vient". Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué la semaine dernière qu'au premier trimestre, 1244 femmes avaient rapporté à l'ONU avoir été violées en RDC, soit "près de 14 viols par jour en moyenne". C'est à peu près autant que pendant la même période en 2009. Margot Wallström, figure du parti social-démocrate suédois, a passé 10 ans à la Commission de Bruxelles. Elle a expliqué lors de l'annonce de sa nomination en tant qu'envoyée spéciale de l'ONU fin janvier qu'elle voulait agir pour que ces violences faites aux femmes soient bel et bien reconnues comme des crimes de guerre. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 16:00 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 16:03 | |
| Mais ces viols ne sont-ils pas (ou n'ont-ils pas ete) tres souvent commis par des Casques Bleus? Alors, l'ONU acceptera-t-elle de nettoyer sa propre maison? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 16:04 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 16:16 | |
| RD Congo : Des viols brutaux sont commis par des rebelles et des soldats Plus de 180 civils ont été tués, pour la plupart par des rebelles rwandais Un combattant des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) s'approche d'un centre de distribution de nourriture près du camp de Lushubere à Masisi, au Nord-Kivu. 2008 Reuters Related Materials: RD Congo : Plus de cent civils massacrés par les rebelles rwandais RD Congo : Les ONG craignent pour la sécurité des civils Les FDLR tuent et violent delibérément des civils congolais, en représailles semble-t-il des opérations militaires les visant. Tant les combattants qui commettent ces actes horribles que les chefs rebelles qui les permettent sont responsables de crimes de guerre. Anneke Van Woudenberg, chercheuse senior pour l'Afrique à Human Rights Watch (New York) - Les forces rebelles rwandaises, les soldats de l'armée gouvernementale et leurs alliés ont violé au moins 90 femmes et filles depuis la fin du mois de janvier 2009, dans les provinces instables du Nord-Kivu et du Sud-Kivu situées dans l'est de la République démocratique du Congo, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Les forces rebelles rwandaises ont aussi été impliquées dans les meurtres de la plupart des plus de 180 civils tués durant cette période. Le Conseil de sécurité des Nations Unies doit discuter le 9 avril du dernier rapport du secrétaire général de l'ONU sur la force de maintien de la paix qui se trouve au Congo. Human Rights Watch a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à inciter le gouvernement congolais à retirer de ses forces armées les individus coupables d'atteintes aux droits humains et à mettre un terme aux violations des droits humains, notamment les agressions contre les femmes et les filles. La milice Hutu rwandaise dénommée Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) a attaqué et incendié ces dernières semaines des dizaines de villages et de villes dans les territoires de Masisi et Lubero (au Nord-Kivu) ainsi que dans le territoire de Kalehe (au Sud-Kivu), commettant nombre de meurtres délibérés, de viols et d'actes de pillage. Invoquant en guise de justification les opérations militaires du gouvernement, les FDLR ont délibérément pris pour cible des civils, les utilisant comme boucliers humains, et accusant certains d'entre eux de les avoir trahis. Selon les témoins et les victimes interrogés par Human Rights Watch, les FDLR ont été impliquées dans les meurtres d'au moins 154 civils depuis le 23 janvier. « Les FDLR tuent et violent delibérément des civils congolais, en représailles semble-t-il des opérations militaires les visant », a indiqué Anneke Van Woudenberg, chercheuse senior pour l'Afrique à Human Rights Watch. « Tant les combattants qui commettent ces actes horribles que les chefs rebelles qui les permettent sont responsables de crimes de guerre. » Les FDLR ont été temporairement repoussées de leurs positions militaires en janvier et février 2009 après le déclenchement d'une opération militaire menée conjointement contre elles par les troupes congolaises et rwandaises le 20 janvier. A la suite du retrait des forces rwandaises le 24 février, l'intensité des actions militaires a diminué et les FDLR ont réoccupé nombre de leurs positions précédentes. Plus récemment, au moins sept civils ont été tués et 24 autres blessés au cours des attaques des FDLR à Beni et Walikale début avril. Le 20 mars 2009, les FDLR ont attaqué Buhuli, au Nord-Kivu, et quatre autres villages proches, tuant au moins cinq civils, dont deux femmes, un homme âgé, une fillette de 7 ans et un garçon de 9 ans. Le 13 février, les FDLR ont attaqué le village de Kipopo, tuant au moins 13 personnes, brûlées vives dans leurs maisons. Fin février, les FDLR ont enlevé au moins douze femmes et filles à Remeka, en territoire Masisi au Nord-Kivu. Deux femmes qui ont pu s'échapper ont indiqué que les combattants FDLR avaient tué brutalement neuf des femmes et filles quand elles ont résisté à leurs tentatives de viol. Le sort des autres demeure inconnu. L'armée congolaise a également été impliquée dans de nombreux viols. En mars, des soldats congolais ont violé au moins 21 femmes et filles dans les le sud du territoire de Masisi et dans le nord du territoire de Kalehe. Plusieurs victimes ont subi des viols collectifs d'une grande brutalité, lors d'incursions durant lesquelles les soldats se sont par ailleurs livrés au pillage. Le 24 mars, quatre femmes de Ziralo, au Sud-Kivu, revenaient du marché quand elles ont été arrêtées par un groupe de soldats de l'armée devant une barricade improvisée. Les soldats ont saisi les sacs de nourriture que portaient les femmes et ont dit qu'ils allaient examiner leurs vagins pour chercher de l'argent caché. Les soldats ont emmené les femmes dans la forêt proche et ont violé collectivement chacune d'entre elles pendant plusieurs heures. L'une des femmes était enceinte de six mois, et a été violée avec tant de brutalité qu'elle a perdu l'enfant qu'elle portait. Les meurtres commis récemment par le groupe rebelle viennent s'ajouter à ceux perpétrés le 27 janvier, lorsque des combattants des FDLR ont massacré des dizaines de civils utilisés comme boucliers humains, à leurs positions militaires à Kibua. Un témoin à Kibua interrogé par Human Rights Watch a vu un combattant des FDLR frapper à mort une fillette de 10 ans contre un mur de briques. Selon les Nations Unies, environ 250 000 personnes ont fui leurs maisons dans l'est du Congo depuis le mois de janvier, venant s'ajouter aux centaines de milliers d'autres qui ont fui les précédentes vagues de violence. L'armée congolaise indique qu'elle se prépare à la prochaine phase d'opérations contre les FDLR, en étendant cette fois ces opérations au Sud-Kivu. L'armée a mobilisé plus de 10 000 soldats supplémentaires issus d'anciens groupes rebelles congolais, notamment le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), la Coalition des patriotes résistants congolais (PARECO), et d'autres milices locales. Les brigades rapidement constituées ainsi d'anciens ennemis ont été envoyées sur les lignes de front sans salaires ni rations, ni aucune formation, augmentant le risque de violations futures des droits humains. De graves exactions commises à l'encontre des civils par les soldats gouvernementaux ont déjà été signalées. Des soldats de l'armée ont tué au moins cinq civils dans le territoire de Lubero au mois de mars, certains au cours de pillages. A Ziralo, un homme âgé a été tué par des soldats alors qu'ils violaient sa femme et pillaient sa maison. Le processus d'intégration rapide n'a comporté aucun mécanisme de contrôle pour empêcher que des individus ayant précédemment commis de graves atteintes aux droits humains soient promus et intégrés dans l'armée congolaise. Bosco Ntaganda, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour le crime de guerre d'enrôlement d'enfants soldats et pour leur utilisation dans des hostilités, a été promu au grade de général dans l'armée congolaise en janvier 2009. En plus des accusations de la CPI, Ntaganda a été accusé d'avoir commandé les troupes qui ont massacré 150 civils à Kiwanja dans la province du Nord-Kivu en novembre 2008. Jean-Pierre Biyoyo a récemment été nommé colonel de l'armée congolaise, bien qu'en mars 2006 un tribunal militaire congolais l'ait reconnu coupable de recrutement d'enfants soldats. Il s'est évadé de prison par la suite. Tant Ntaganda que Biyoyo jouent un rôle important dans les opérations militaires actuelles. L'armée congolaise sera appuyée par la force de maintien de la paix de l'ONU au Congo, la MONUC, dans ses opérations militaires contre les FDLR. La MONUC affirme que la protection des civils est la première de ses priorités, mais la façon dont les civils vont être protégés contre de futures attaques des FDLR ou des soldats de l'armée congolaise reste à préciser. « La protection des civils ne peut être efficace que si les auteurs d'atteintes aux droits humains sont exclus des rangs de l'armée congolaise », a observé Anneke Van Woudenberg. « Le Conseil de sécurité, avant de donner son soutien aux opérations militaires, devrait obtenir une réponse immédiate de la part du gouvernement congolais précisant quand il procèdera à ces arrestations et ce qu'il compte faire pour empêcher que ses troupes ne commettent à nouveau des viols et des meurtres. » Je sais que des soldats de la monuc ont violé des femmes, et pas qu'une, il semble qu'on n'en parle pas...!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 16:21 | |
| |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 16:35 | |
| Je m'excuse de demander pardon, je suis nouveau ici, mais y a-t-il une relation entre la France à la Libération et la criminalité en matière de viols dans la RDC d'aujourd'hui ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 17:43 | |
| Bonjour le petit nouveau (ca va?), alors tout ce que j'ai CRU pouvoir comprendre, c'est que 1) d'abord, c'est pas nouveau, les Americains l'ont deja fait 2) ensuite y'a pas qu'au Congo, les Americains l'avaient deja fait en France 3) enfin, c'est vrai quoi, les Americains sont loin d'etre tout blancs ( ), faudrait pas toujours s'en prendre aux memes, regardez, les Americains, eux aussi ils ont fait ca. mais... comme dirait un ancien.... je peux me tromper.----------Ca gaze, Biloulou? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 18:02 | |
| Une choe est certaine dans les pays arabes ils violent des petites filles légalement . Donc ils ne sont pas concernés. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 18:06 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 18:09 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 18:14 | |
| Ben tiens donc... Toutes les armees, mais seules les Americains sont mis en question par Lawrence. Ben oui quoi: puisque les Americains l'ont fait. Vous n'avez pas trouve une video concernant des Libanais, ou bien, la raison donnee par Jack est-elle la bonne? Parce que les "Americains" eux on ete punis (mise a mort, ca ne rigole pas dans l'armee americaine). Que preconisez-vous, Lawrence, de ne rien faire au Zaire puisque "tout le monde le fait" laissant ainsi toutes ces femmes sans defense a jamais? De plus, c'est une drole d'insulte pour ceux qui ne le font pas et ils sont plus nombreux que ceux qui le font. Je n'irai pas plus loin.
Dernière édition par Sylvette le 11/5/2010, 18:42, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 18:17 | |
| mon message etait reste coince. Alors l'Algerie maintenant, sales francais quand meme! ----- Au fait en visionnant la premiere video de Lawrence, c'est marrant la PC tout de meme, les mots du rapport ecrit de Madame Hebert sont differents de ceux prononces par la personne qui fait le commentaire pour le reportage. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 20:04 | |
| Je veux bien croire que des soldats violent ...mais il faut avoir vu ce que sont les viols en RDCongo... c'est franchement cauchemardesque. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 20:16 | |
| RDC : les rebelles des FDLR tuent sept femmes à Mwenga, dans le Nord-Kivu Créé le 16.02.10 à 10h02 - AFRIQUE REDACTION | CONFLIT ARMÉ | RDC | Mis à jour le Mardi 16.02.10 à 10h15. Par : AFRIQUE REDACTION xinhua Les rebelles des Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) ont exécuté sept femmes vendredi dernier à Kisembe, dans le groupement de Mulombozi, territoire de Mwenga, dans la province du Sud Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo, a rapporté samedi la radio Okapi, station de la Mission des Nations Unies au Congo (MONUC). Selon des sources militaires à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, ces rebelles des FDLR ont aussi violé plusieurs femmes au cours de cette expédition. Les militaires des Forces armées de la RDC (FARDC), détachés pour l'opération Amani Leo ( en swahili Paix aujourd'hui), poursuivent les assaillants dans la brousse du groupement Mulombozi. Ils confirment avoir retrouvé cinq corps des victimes. Huit autres survivantes ont été emportées dans la forêt par les assaillants. Elles ne sont pas encore libérées, a affirmé à Radio Okapi le chef de poste d'encadrement administratif de Kamituga. La même source indique que l'attaque des FDLR constitue une riposte contre les FARDC. Les rebelles des FDLR sont accusés d'avoir commis le génocide au Rwanda en 1994. Ils se sont ensuite réfugiés dans l'Est de la RDC où ils commentent des viols, des massacres et d'autres violences à l'endroit de la population civile. Depuis janvier 2009, le gouvernement congolais et rwandais ont lancé des opérations militaires conjointes pour les neutraliser. Selon plusieurs obsevateurs, une année après le lancement de ces opérations militaires conjointes entre les FARDC et l'Armée patriotique rwandaises, les rebelles des FDLR continuent à commettre toujours leurs exactions à l'endroit des populations dans l'Est de la RDC. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 20:26 | |
| exactions des casques bleus : l'ONU est ferme Des mesures ont été prises contre les délits sexuels du personnel de maintien de la paix Par Michael FleshmanLe sens du devoir dont ont fait preuve neuf soldats de la paix de l’ONU tombés le 25 février sous les balles des rebelles dans l’Est de la République démocratique du Congo est un sombre rappel du prix élevé qu’il faut parfois payer pour la paix. Ce sacrifice contraste cruellement avec le comportement d’une petite minorité de “casques bleus” coupables d’exploitation et de violences sexuelles qui ont porté atteinte à la crédibilité de la mission des Nations Unies au Congo (MONUC). Le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a dénoncé ces méfaits qui ont sali la réputation de l’Organisation. Il a adopté pour y mettre fin de nouvelles mesures énergiques, dont un couvre-feu pour les militaires de la tombée de la nuit jusqu’au lever du jour et l’interdiction de tout contact illicite avec la population locale. Des enquêteurs ont été dépêchés sur place pour donner suite aux allégations d’abus sexuels commis par le personnel de l’ONU, ce qui a entraîné des dizaines d’expulsions et des poursuites pénales par les gouvernements des pays d’origine des auteurs de ces actes. La Vice-Secrétaire générale, Louise Fréchette, s’est rendue en Afrique de l’Ouest auprès des missions de maintien de la paix pour souligner la politique de “tolérance zéro” de l’Organisation envers les agressions sexuelles, la maltraitance des enfants et la prostitution. Soldats de la paix de la MONUC à Bunia (Congo oriental) : ils ont un devoir de protection envers les civils.Photo: AP Photo / Sayyid Azim Malgré ces initiatives, les informations parues dans la presse indiquent que des comportements répréhensibles se poursuivent au sein de missions de maintien de la paix. Cela montre combien il est difficile de maintenir la discipline parmi quelque 80 000 soldats et civils actuellement déployés dans 16 pays, sans compter une nouvelle mission prévue pour le Soudan. A cela s’ajoute le fait – souvent méconnu – que la formation, le commandement et la discipline des troupes incombent presque entièrement aux Etats membres qui fournissent les contingents. Ceci limite la possibilité qu’a l’ONU d’imposer des normes aux opérations de maintien de la paix et peut faire croire à tort que l’Organisation tolère les abus sexuels ou n’en tient aucun compte. Alors que les enquêteurs analysent les méfaits présumés de membres de plusieurs missions de maintien de la paix et qu’il apparaît de plus en plus clairement que des abus ont été commis par des casques bleus en Haïti, au Burundi et au Libéria, M. Annan a rappelé au Conseil de sécurité en février que le succès de la lutte contre ces abus “ne devrait pas se juger par une diminution mais, au contraire, par une augmentation probable des accusations” à mesure que l’on découvrira de nouveaux cas. “Il ne faut négliger aucune piste.” Lorsqu’il a été question pour la première fois d’abus sexuels commis par des casques bleus en République démocratique du Congo (RDC), au début de l’année dernière, le Département du maintien de la paix a demandé au Bureau des services de contrôle interne (BSCI) de l’ONU de procéder à une enquête. Le Bureau a mis au jour des abus consternants. Un ancien membre civil de la mission a été expulsé après la découverte par la police congolaise de vidéos et de photographies dans lesquelles il était entouré d’enfants et de jeunes femmes congolais. Il est maintenant en prison en France dans l’attente de son procès. D’autres allégations mettaient en cause des membres du personnel en uniforme de la mission des Nations Unies en République démocratique du Congo, stationnés dans la ville de Bunia à l’Est du pays, qui ont été accusés de faire appel à des prostituées et d’offrir à des réfugiées – dont certaines n’avaient que 12 ans – de l’argent et des vivres en échange de rapports sexuels. Début mars, les enquêteurs du BSCI avaient déjà recommandé des mesures disciplinaires à l’encontre de neuf civils membres de la MONUC et de 65 soldats, dont 63 ont été expulsés de la mission et rapatriés. Ils ont noté toutefois que certaines affaires avaient été classées car les victimes ne pouvaient identifier leurs agresseurs ou bien s’y refusaient. "La réputation des casques bleus a été gravement ternie par leur propre faute. Nous ne nous arrêterons pas tant que le casque bleu n'aura pas recouvré son éclat." -- Mme Jane Holl Lute, Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paixSelon les enquêteurs, l’absence de programme visant à appliquer la politique de “tolérance zéro” adoptée depuis longtemps à l’ONU était “tout aussi troublante”. Cette politique a été renforcée ces dernières années face aux problèmes qui se sont posés et intégrée aux efforts visant à obtenir une représentation plus équilibrée des hommes et des femmes dans les opérations de maintien de la paix et une plus grande sensibilisation au sexisme. Elle interdit tout rapport sexuel avec des personnes âgées de moins de 18 ans ainsi que l’octroi d’argent, de biens ou de services contre des faveurs sexuelles ; la fréquentation de maisons closes ou d’autres lieux déclarés “hors d’accès” et toute conduite considérée comme relevant de la violence et de l’exploitation sexuelles ou sexuellement dégradante. Le BSCI a toutefois indiqué que la MONUC n’avait pas mis en place de dispositifs visant à faire respecter ces mesures – ce qui était, selon les enquêteurs, une “application zéro” de la tolérance zéro. Adoption de mesures répressives “Nous sommes devant un problème bien réel et non pas devant un problème de relations publiques qu’il nous faut présenter sous un jour favorable, a déclaré Jean-Marie Guéhenno, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix après la parution du rapport le 8 janvier. Nous devons résolument et sans attendre chercher ensemble une solution à ce problème. Et nous devons empêcher que cela ne se reproduise à l’avenir.” À cette fin, M. Annan et d’autres hauts responsables de l’ONU ont imposé à la MONUC et à d’autres membres du maintien de la paix de nouvelles restrictions ; ils ont intensifié la surveillance et les mesures d’application, ont modifié la formation, le commandement et les méthodes disciplinaires en accord avec les pays fournisseurs de contingents. Ces nouvelles mesures n’ont toutefois pas encore permis d’éliminer l’inconduite sexuelle. Certains critiques, dont des membres conservateurs du Congrès américain, ont alors exigé que l’ONU impose des sanctions plus lourdes aux casques bleus incriminés et aux gouvernements ne punissant pas les délinquants. Toutefois, le Secrétariat de l’ONU n’a jamais été investi par les Etats-Unis et les autres grandes puissances membres de l’ONU d’une telle autorité. Bien que le règlement du personnel de l’ONU et les codes de conduite du personnel de maintien de la paix aient été régulièrement renforcés ces dernières années, c’est à chacun des pays fournisseurs de contingents qu’il incombe de donner effet à ces règles, en sanctionnant notamment les violations. Conformément aux accords régissant les liens entre l’ONU et les pays fournisseurs de contingents, les troupes de maintien de la paix sont déployées en tant que contingents nationaux et chaque contingent a ses propres commandants. L’ONU peut demander que les personnes soupçonnées d’actes répréhensibles soient rapatriées et que le pays qui a fourni le contingent prenne les mesures disciplinaires qui s’imposent et interdise aux suspects de participer à l’avenir à des missions. Mais l’Organisation ne peut engager de poursuites pénales contre les casques bleus ni les condamner en cas d’inconduite. C’est à chaque gouvernement de décider s’il y a lieu de punir ses ressortissants en cas d’inconduite lors de missions de l’ONU et, si tel est le cas, de la peine à infliger. Consciente de ces difficultés, Mme Jane Holl Lute, Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, a donné en mars un aperçu des diverses mesures déjà adoptées par le Secrétariat de l’ONU lors d’une séance d’information destinée aux membres du Congrès américain. “Séparément, ces mesures peuvent paraître insuffisantes, a admis Mme Lute. Mais ensemble, elles constituent un programme exhaustif qui reflète notre détermination.” En ce qui concerne la MONUC, l’ONU a :
- interdit les contacts non officiels et fraternisations du personnel de la mission avec la population locale
- imposé aux militaires un couvre-feu, qui les empêche de quitter leur base durant leurs heures de liberté la nuit
- interdit au personnel en uniforme de porter une tenue civile pour faciliter la surveillance et l’identification du personnel de l’ONU
- accru sa coopération avec la police congolaise afin de réduire les contacts non officiels entre le personnel de l’ONU et les femmes du pays
- renforcé la formation portant sur les codes de conduite de l’ONU et les règlements régissant le personnel en ce qui concerne la violence et l’exploitation sexuelles
- désigné certains établissements commerciaux locaux, dont des maisons closes et certains bars, comme étant interdits d’accès au personnel de l’ONU
- amélioré les équipements et les installations de loisir sur la base
- amélioré les communications avec la population locale et les autorités civiles, et notamment créé une “ligne directe” confidentielle permettant de signaler des abus
- mis en place un nouveau département au sein de la MONUC pour enquêter sur toute nouvelle allégation.
Le Secrétaire général a demandé que 100 policiers militaires de plus soient déployés pour aider à mettre en oeuvre les nouvelles restrictions imposées à la MONUC, qui dispose actuellement de quelque 18 000 soldats et civils, dont 175 policiers civils détachés dans des antennes éparpillées dans un pays grand comme l’Europe occidentale. M. Annan a également promis de demander des comptes à toute personne, dans la chaîne hiérarchique, qui serait déclarée complice de ces abus. Six officiers supérieurs marocains ont été relevés de leurs fonctions et des changements de direction s’annoncent pour cette mission en difficulté. En début d’année, une équipe d’experts dirigée par la Sous-Secrétaire générale, Angela Kane, s’est rendue en RDC pour sept semaines pour enquêter sur les accusations qui subsistent et étudier les procédures de la MONUC en matière de discipline et de commandement. Des réformes ont également lieu au Siège de l’ONU à New York. Une antenne permanente chargée d’enquêter sur la violence et l’exploitation sexuelles a été créée dans le bureau de M. Guéhenno et une équipe de travail interdépartementale chargée d’enquêter sur les abus sexuels et dirigée par la Sous-Secrétaire générale, Mme Lute, coordonne toutes les mesures prises et formule des recommandations sur la suite à donner. Des agents chargés de veiller au respect des règles adoptées par l’ONU contre l’inconduite sexuelle ont été dépêchés dans tous les pays où se trouvent des missions de maintien de la paix et les conseillers chargés de la question des droits de l'homme et de la parité entre les sexes reçoivent une formation plus solide. Dialogue avec les pays fournisseursM. Annan a également engagé un dialogue avec les pays fournisseurs de contingents et chargé l’Ambassadeur de Jordanie auprès de l’Organisation des Nations Unies, le Prince Zeid Ra’ad Zeid al-Hussein, d’élaborer des propositions en vue d’une réforme générale de la discipline et de la formation. Dans un rapport détaillé rendu public le 24 mars, le Prince Zeid a recommandé, notamment, que l’Assemblée générale demande aux pays qui fournissent des contingents d’enquêter sur les accusations d’inconduite sexuelle formulées par les enquêteurs de l’ONU et de lui rendre compte de l’aboutissement de chaque affaire. Des poursuites disciplinaires devront être engagées dans le pays d’accueil autant que faire se peut, et chaque soldat de la paix devra répondre financièrement des abus qu’il a commis en versant des dédommagements aux victimes, y compris une pension alimentaire pour l’entretien d’un enfant. Bien que le règlement et les codes de conduite du personnel de maintien de la paix aient été renforcés, c'est à chacun des pays fournisseurs de contingents qu'il incombe de donner effets à ces règles.S’il est difficile de se mettre d’accord sur l’application du règlement du personnel de l’ONU, c’est en partie, a expliqué Mme Lute au Congrès américain, parce que certaines des actions qui sont interdites aux soldats de la paix, notamment la fréquentation de prostituées et les relations intimes avec des mineurs de moins de 18 ans, sont licites dans certaines régions du monde. Les lois et les moeurs de chacun des 103 pays qui fournissent des contingents étant très disparates et leurs systèmes nationaux de justice pénale et militaire ne disposant pas tous des mêmes moyens d’action, il est extrêmement difficile de se mettre d’accord sur un code de conduite applicable à tous. Il est également difficile d’obtenir les preuves nécessaires pour engager des poursuites pénales. L’ONU est tenue de respecter les normes juridiques internationales de régularité des procédures, dont la présomption d’innocence. Or, les agressions sexuelles sont difficiles à prouver même dans les pays qui disposent d’une police et d’un système de justice pénale adéquats. Les enquêteurs de l’ONU peuvent avoir d’énormes difficultés à constituer des dossiers dans les zones de conflit car ils sont souvent face à des victimes et des témoins déjà traumatisés par la violence et qui craignent d’avoir à subir les conséquences de leur collaboration avec des enquêteurs. Méfiance vis-à-vis des dénonciationsLes difficultés sont aussi d’ordre politique. Les enquêteurs du Bureau des services de contrôle interne ont signalé des cas d’inconduite parmi les membres des contingents d’un grand nombre de pays. Toutefois, les représentants de certains des pays qui fournissent le plus de contingents, et qui sont tous des pays en développement, ont dit leur inquiétude de voir leur pays montré du doigt et critiqué en raison des méfaits d’une poignée d’individus. Ces inquiétudes n’ont fait que s’accentuer lorsque certains ont critiqué la manière dont l’ONU a géré le scandale et exigé que l’Organisation nomme expressément les pays d’origine des contrevenants. D’autres suggèrent que l’on interdise complètement aux pays qui n’engagent pas de poursuites contre les accusés de participer aux missions de maintien de la paix. M. Annan et d’autres hauts fonctionnaires ont indiqué que les discussions en cours avec les pays qui fournissent des contingents sont sur la bonne voie. Selon eux, le fait que le Maroc ait annoncé que six de ses soldats qui servaient en RDC ont fait l’objet d’inculpations pénales traduit la volonté des Etats d’obliger ceux qui ont commis des abus à rendre compte de leurs actes. La France et l’Afrique du Sud ont également engagé des poursuites pénales contre le personnel de la MONUC soupçonné d’inconduite. Mais avec près de 80 000 militaires et civils actuellement sur le terrain et une nouvelle mission importante autorisée au Soudan, l’ONU a déjà du mal à trouver suffisamment de soldats pour toutes ses missions. Certains hauts fonctionnaires de l’ONU craignent que la publicité négative ou les initiatives pouvant donner l’impression de porter atteinte à la question délicate de la souveraineté nationale ne persuadent certains des pays qui fournissent le plus de contingents de retirer leurs troupes ou de réduire leur participation au maintien de la paix. Le besoin de casques bleus ayant atteint un niveau sans précédent et un grand nombre de pays du Nord étant plus réticents qu’auparavant à fournir des troupes, on conçoit sans peine que les responsables du maintien de la paix s’inquiètent de la réduction du nombre d’Etats participants. “Nous pourrions remporter un succès rapide en termes de relations publiques en dénonçant les pays concernés, a reconnu Mme Lute. Mais nous sacrifierions l’engagement à long terme que nous avons pris avec les Etats membres afin de nous assurer leur coopération et leur engagement” en vue de réformes. ‘Il faut que jeunesse se passe’L’ONU s’efforce également de remédier à certains aspects de la culture militaire qui peuvent expliquer en partie l’inconduite sexuelle des soldats de la paix, en particulier la tolérance implicite des abus dont font preuve les commandants et les hauts fonctionnaires civils sur le terrain. On forme par nécessité les soldats à être agressifs, à dominer et à prendre des risques. Il est entendu depuis longtemps que ce sont là des qualités sur le champ de bataille mais qui peuvent avoir des répercussions sur les relations entre soldats et population civile locale, en particulier lorsque ces jeunes gens ne sont plus soumis aux interdits de la culture et des lois de leur pays. Un grand nombre de commandants militaires ont également tendance à fermer les yeux sur certains contacts sexuels entre soldats et civils, par exemple sur la prostitution. Les liaisons de ce type sont souvent considérées comme inévitables. Toutefois, l’ONU s’en prend maintenant ouvertement à ces attitudes laxistes et s’efforce d’instaurer un climat de discipline rigoureuse dans toutes les missions de maintien de la paix, en accentuant le devoir de protection que les casques bleus ont envers les civils. “La réputation des casques bleus a été gravement ternie par leur propre faute. Nous ne nous arrêterons pas tant que le casque bleu n’aura pas recouvré son éclat”, déclare Mme Lute. Déjà, presque toutes les armées du monde forment leurs membres aux codes de conduite militaire et au respect des droits des civils dans les conflits. L’ONU exige aussi des pays qui fournissent des contingents qu’ils dispensent une formation supplémentaire portant sur les règlements et les politiques de l’ONU et notamment sur la tolérance zéro ainsi que sur leurs autres responsabilités en tant que représentants de la communauté internationale. Les programmes de formation de l’ONU sur les droits et les vulnérabilités des femmes et des filles en temps de conflit ont été renforcés ces dernières années à la suite des abus commis, dans le cadre des efforts de l’ONU visant à obtenir une représentation plus équilibrée des hommes et des femmes et à sensibiliser à ces questions dans toutes les opérations de maintien de la paix. Les récentes révélations montrent toutefois que les programmes de formation et les codes de conduite n’ont qu’un effet restreint si les chefs civils et militaires ne veillent pas à leur strict respect. En 2002, des membres du personnel de l’ONU et des organisations humanitaires des camps administrés par l’ONU au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée ont été accusés d’avoir forcé des réfugiées et de jeunes enfants à échanger des faveurs sexuelles contre des vivres, des médicaments et d’autres produits qui leur faisaient cruellement défaut. Le Bureau des services de contrôle interne a également enquêté sur ces accusations – remarquablement similaires à celles qui ont été portées en RDC – mais a classé l’affaire faute de preuves. Certaines organisations humanitaires et de défense des droits de l'homme ont reproché à l’ONU de minimiser ces allégations. Les allégations faisant état de pratiques répréhensibles de membres du personnel de maintien de la paix de l’ONU remontent au moins à 1992–1993, lors du déploiement au Cambodge. Ces allégations, qui portaient surtout sur la fréquentation de prostituées, ont été rejetées à l’époque par le chef de la mission qui s’est contenté d’observer qu’il fallait bien que jeunesse se passe. Certains membres de la police civile et militaire de la mission de l’ONU en ex-Yougoslavie ont aussi été accusés d’avoir participé à un trafic d'êtres humains et à des réseaux de prostitution alimentés par la présence dans la région d’un grand nombre de soldats de la paix de l’ONU et de l’OTAN. Bien qu’un certain nombre de personnes aient été relevées de leurs fonctions, l’enquête officielle qui a été menée a, encore une fois, conclu à l’insuffisance de preuves. Contrairement à ses habitudes antérieures, l’ONU a pris des mesures énergiques et publiques pour faire face au scandale actuel et éviter qu’il ne se reproduise. Mais même ces mesures, a affirmé le représentant de l’ONU en RDC, ont été prises tardivement. Prenant la parole fin janvier à la Radio de l’ONU, l’Ambassadeur Atoki Ileka a déclaré que le gouvernement avait pour la première fois en 2000 fait part de ses inquiétudes sur les actes répréhensibles de membres du personnel de l’ONU mais que “rien n’avait été fait. On en est maintenant arrivé à un scandale et parce que le monde entier est au courant ... l’ONU est en train de prendre des mesures pour régler le problème”. Cependant, l’ambassadeur a également rendu hommage à la MONUC pour son rôle dans le processus de paix en RDC et noté que les casques bleus ont permis de mettre fin à une guerre au cours de laquelle des dizaines de milliers de femmes et de fillettes congolaises ont été brutalement violées, agressées et réduites à l’esclavage par diverses forces militaires congolaises. Ce qui est tragique, a-t-il poursuivi, c’est en partie le fait “qu’un grand nombre de Congolais n’ont plus confiance en l’ONU et il nous faut leur redonner confiance . . . L’ONU a un rôle capital à jouer en RDC et nous devons régler ce problème au plus vite”. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 11/5/2010, 20:34 | |
| Dans mon unité en opération tout violeur était fusillé immédiatement après un jugement sommaire sur place. |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 12/5/2010, 01:37 | |
| Je pense même que le monde est la capitale du viol a l'échelle de l'univers. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 12/5/2010, 03:29 | |
| Reportage Le viol, fléau de la République démocratique du CongoDe nombreux enfants figurent parmi les victimes. Des travailleurs sociaux essaient de redonner espoir à une génération qui ne fait plus confiance aux adultes. Publié le lundi 21 août 2006 Modifié le mercredi 19 août 2009 [IMG] Portrait d\'une enfant congolaise Unicef HQ05-2119 Giacomo Pirozzi myspace autre agrandir diminuer imprimer facebook envoyer par email x DeVotre Prenom, Nom : * Votre Email : * ÀPrenom, Nom : * Email : * À Kisangani, par delà l'épaisse forêt, sur les rives embrumées qui bordent le fleuve Congo, des milliers de miliciens et de soldats gouvernementaux ont établi leur camp. C'est une audacieuse expérience destinée à unir les anciens ennemis, une étape vitale pour assurer un avenir de paix au pays. Mais les femmes et les enfants de la région continuent à subir les conséquences douloureuses de la présence de ces ex-combattants. « Ici, les violences sexuelles sont devenues un phénomène quotidien, raconte Michel Magayane, un travailleur social. Nous entendons parler de nouveaux cas chaque jour ». M. Magayane dit que la majorité des auteurs de ces violences se trouvent chez les militaires et il pense que plus de 70% des cas de viol impliquent comme victimes des enfants. La plus jeune victime qu'il ait rencontrée avait quatre ans Bien que les combats aient cessé à Kisangani, les violences sexuelles constituent les séquelles principales de la guerre qui a déchiré la République démocratique du Congo (RDC). Le viol, arme de guerreSélina, 12 ans, est assise dans une pièce sombre, habillée d'une robe rose ornée de rubans blancs. Elle porte encore visiblement les marques de l'horreur qu'elle a subie et doit faire des efforts pour raconter son histoire : « J'étais en train de prendre de l'eau quand j'ai senti que quelqu'un arrivait derrière moi, se rappelle-t-elle, j'ai vu que c'était quelqu'un en uniforme. Il a ramassé une pierre et me l'a enfoncée dans la bouche avant de m'entraîner dans des buissons ». Personne n'a entendu ses cris de la route voisine et le soldat a entrepris de la violer. Quand des gens sont finalement arrivés à son secours, il avait pris la fuite. L'histoire de Sélina est choquante mais loin d'être rare. On pense que des centaines de milliers de femmes et d'enfants ont été violés en RDC. « Pendant la guerre, le viol a été utilisé comme arme pour humilier les femmes et briser les familles, explique le professeur Pierre Kalala, un psychologue qui a travaillé dans toutes les régions du pays les plus touchées par ces violences. La plupart des femmes vivent dans la peur ». Le danger des maladies sexuellement transmissiblesLe viol accompagné de violences peut entraîner des dommages physiques à long terme, particulièrement dans un pays où les soins de santé sont pratiquement inaccessibles. La plupart du temps, les fistules ne sont pas traitées et les maladies sexuellement transmissibles ne sont pas détectées. Les femmes fuient leur district pour échapper à la stigmatisation sociale qui les marque. À Kisangani, les auteurs des viols se vantent fréquemment de leurs « conquêtes » et ces agressions aboutissent rarement devant un tribunal. Les hommes utilisent le paravent des superstitions locales pour commettre de terribles forfaits. Ils prétendent que violer une jeune fille apporte chance en affaires et argent. À Kisangani, une fille de neuf ans a été violée par un adolescent et a du passer deux mois à l'hôpital. Quand il la rencontre, le coupable continue à la harceler. Ici, les plus vulnérables se voient rarement rendre justice. Une bombe à retardement Si rien ne change, la RDC sera devant une véritable bombe à retardement. Le système de santé du pays étant pratiquement inexistant, le VIH/sida a le champ libre pour se propager. On estime que dans le pays plus de 1,1 million de personnes sont séropositives. Les femmes et les enfants violées par des militaires courent un risque bien réel de contracter la maladie. Cependant, dans cette situation terrible, brille un peu d'espoir : les enfants se réunissent dans des groupes où ils et elles peuvent parler de sujets tels que la violence sexuelle. Ils résistent à la génération adulte en parlant ouvertement de questions sensibles et en se protégeant par eux-mêmes. Les jeunes discutent ouvertement de questions comme le VIH/sida et échangent de la documentation sur les moyens de se protéger des violences sexuelles. Ils s'efforcent de soulever le problème chez eux auprès de leurs parents et de leurs aînés. Mais ils ont l'impression que les adultes ne sont pas encore prêts à les écouter. M. Magayane croit que la lutte contre la violence incombe à ceux qui ont vécu la guerre. « Ce qui m'inquiète, c'est que les adultes sont censés protéger les enfants. Ce que nous faisons est en train de tuer notre propre avenir ». |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 12/5/2010, 07:32 | |
| - Sylvette a écrit:
- Bonjour le petit nouveau (ca va?), alors tout ce que j'ai CRU pouvoir comprendre, c'est que
1) d'abord, c'est pas nouveau, les Americains l'ont deja fait
2) ensuite y'a pas qu'au Congo, les Americains l'avaient deja fait en France
3) enfin, c'est vrai quoi, les Americains sont loin d'etre tout blancs ( ), faudrait pas toujours s'en prendre aux memes, regardez, les Americains, eux aussi ils ont fait ca.
mais... comme dirait un ancien.... je peux me tromper.^
Ahhhhh... merci Sylvette, je comprends mieux maintenant... - Citation :
- Ca gaze, Biloulou?
Oui, un peu, mais je me soigne... | |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL 12/5/2010, 09:51 | |
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: CAPITALE MONDIALE DU VIOL | |
| |
| | | | CAPITALE MONDIALE DU VIOL | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|