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Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Littérature, poésie & autres délices intemporels 18/5/2010, 11:03
Le vieux Loth ronflait au fond de sa caverne ; Assises à côté d’une pâle lanterne, Ses deux filles en pleurs se rappelaient tout bas Les plaisirs de Sodome et ne s’endormaient pas. L’aînée avait vingt ans, une figure altière, L’œil bleu et des cheveux rejetés en arrière, Des trésors sous sa robe et des doigts exercés… La plus jeune était blonde, avait seize ans passés, Des fruits s’arrondissaient sur sa blanche poitrine Et son poil frissonnait où l’esprit le devine ; Les yeux pleins de langueur et de timidité Cachaient sous leurs cils d’or l’ardente volupté. Vierges ! Comprenez que deux filles à cet âge N’ont pas quitté Sodome avec leur pucelage. Elles avaient goûté le breuvage amoureux, Et leur soif insatiable avait fait des heureux, Jusqu’au jour redouté du divin châtiment, Leur vie entière fut détruite en un moment, Tous les hommes perdus, car il n’en restait pas Qui pussent désormais jouir de leurs appas ! D’où viendra la rosée à leur bouche altérée ?… « Ne pleure pas ma sœur, ma sœur, que ton âme éplorée Retrouve quelque espoir. Tiens ! Déshabillons-nous, J’ai trouvé pour jouir, un moyen simple et doux. » Ainsi parla l’aînée. Déboutonnant sa robe, Elle montre à sa sœur, avec un double globe Un ventre satiné qui se termine en bas Par un petit triangle couvert de poils ras, Noirs comme de l’ébène, et doux comme la soie, Sarah sourit, s’approche et écarte avec joie Les lèvres de la trousse, ainsi les vieux Hébreux Nommaient l’endroit charmant qui les rendait heureux. « Que faut-il faire Agass ? - Du bout de ton doigt rose, Chatouille-moi - J’y suis, attends que je me pose Pour que mon doux bouton s’érige sous ton doigt Et que j’écarte aussi les cuisses comme toi. » Et sous leur main, servie d’une amoureuse ivresse, La symphyse se gonfle et palpite et se dresse. Enfin n’en pouvant plus et d’amour se pâmant, Agass donne à sa sœur un doux baiser d’amant. Mais celle-ci lui dit : « Faisons mieux, ma charmante Remplaçons notre doigt à la place amusante Par une langue agile ; et tu verras, ma sœur Que nos attouchements auront plus de douceur. Oui, sur ton petit ventre, attends que je me couche, Ta bouche sur mes lèvres, ton poil dans ma bouche Qu’une douce langue chatouille en l’excitant Notre bouton de rose encore tout palpitant. Que nos corps enlacés se tordent et se roulent, Que le jus de l’amour sur nos cuisses s’écoule. » Sitôt dit, sitôt fait, et bientôt ce doux jeu Arrose leur trésor d’un liquide onctueux. Mais ce sperme infécond ne rappelle les hommes Que de manière vague. « Ah ! Sottes que nous sommes, À quoi rêvons-nous donc quand on a ce qu’il faut : Notre père est bien vieux, mais il est encore chaud. Il peut bander encor quand les femmes sont belles, Bien heureux qu’il n’ait pas affaire à des pucelles. Mais il ne voudra pas, tant il est scrupuleux, Nous donner la bouteille où jadis toutes deux Avons puisé la vie,… où notre pauvre mère, Allait remplir ses fleurs, éteindre son cratère. Tâchons de l’enivrer, il aime le bon vin, Et s’il veut nous baiser, sauvons le genre humain… » Chacune sur le chef portait un grand voile noir ; Loth avec sa lanterne, a demandé, hagard : « À qui sont ces tétons dont la blancheur rayonne ? Ces globes opalins, dont la pointe frissonne ? » Il jette sur Agass des regards polissons, Écoute en soupirant les charmeuses chansons Qu’ensemble ont commencé ses filles toutes nues, Il croit être à Sodome et, sur ses propres filles Haletant de planter le bâton de famille, Il s’élance soudain. Agass l’avait prévu. Au ventre paternel, elle saisit tout nu Le membre recherché par l’ensemble des femmes S’aperçoit qu’il faut encore qu’elle l’enflamme, Et, pour mieux en jouir, elle roule à la main L’instrument qui doit féconder le genre humain. « J’enfanterai, dit-elle, et pour être plus sûre Adoptons pour jouir la meilleure posture. » Elle tombe à genoux, découvre son cul blanc ; Le vieux Loth inclinant la tête et s’approchant Voit le cul : Oh ! Jeune Femme ! Oh ! ma toute belle », Dit-il alors, jetant ses deux bras autour d’elle. Agass, poussant le cul, accroît le mouvement Car elle connaissait l’effet du frottement. Elle se sent mouiller. Aucune jouissance N’a pourtant assouvi sa brutale espérance. Un soupir la saisit ; elle porte la main Je ne sais où. « Tu n’es pas dans le bon chemin, C’est à recommencer », dit-elle à son vieux père. Et l’ivrogne à nouveau recommence l’affaire ? En craignant de manquer, il se laisse guider À travers les replis qu’il devra féconder. Agass tressaille. Enfin tout son beau corps frissonne ; Les os ont craqué. Le père Loth s’en étonne « Qu’as-tu donc ? Mon enfant : va donc que je jouisse ! Si je m’en suis douté, que le ciel m’engloutisse ! » Dit le vieux Loth. Agass dit alors à sa sœur : « Viens goûter à ton tour la divine liqueur. » L’autre aussitôt s’approche et dans ses douces cuisses Elle montre à son père un doux nid de délices. Elle chatouille alors les couilles du taureau, Prend l’arme tout à coup et la met au fourreau. Entre ses blanches mains, saisit la vieille épée Pour la faire entrer plus grosse et mieux trempée. Enfin elle se pâme, laisse tomber ses bras, Le sceptre paternel inondant ses appas. « Gloire à Dieu » se dit-elle, « à présent j’ai conçu. » Loth, en se réveillant n’avait rien vu, ni su.
Alfred de Musset, "Les Filles de Loth", d’après Genèse, chapitre XIX
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 13/10/2011, 17:22
J'ai un petit boulot peinard, Je dors bien, je me lève tard, Pas de rendement et pas d'horaire, Pas de patron, pas d'actionnaires, Je prêche à tort et à travers Des couplets plus ou moins pervers, Sans risque de me faire saquer, Je suis l'Imam de la mosquée ! Pas besoin d'aller au turbin, J'ai une douzaine de bambins Et tous les mois grâce aux fistons J'encaisse les allocations J'suis un seigneur, j'suis un Imam J'ai le droit d'être polygame, Et tous les soirs à la casbah Je hisse les voiles sur le grand mat. On me laisse faire mon p'tit biz'ness Une femme et deux ou trois maîtresses Ici c'est cool, c'est le bonheur, J'ai le beurre et l'argent du beur ! J'suis un barbu, j'suis un notable, Un protégé, un intouchable, Et j'appelle mon avocat, Dès qu'on pince mes femmes en burqa. Pendant que les Francais turbinent Pour nourrir toutes mes concubines, Moi j'me promène en djellaba La France c'est beau comme là-bas !!
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 13/10/2011, 19:55
Demain, dès l'aube ià l'heure ou blanchit la compagne
je partirai voir la rose des roses ma campagne
je lui sussucerai tu es la fleure des fleures de ces montagnes
Zora232
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 14/10/2011, 00:17
3 -
Capté à la source en V.O. orthographique: http://www.jepoeme.com/forum/poeme-amour/J_aime_le_son_de_ton_corps_/272963/1.html#message3690506 (Correction par Annibal à venir)
{quote] J'aime le son de ton corps de marifsylla J’aime le son de ton corps le soir au fond des draps Quand on n’aime pas trop cela veux dire qu’on n’est pas bon dans la société Sait que ton amour me réclame toujours quand je regarde la lune Seul le temps et le destin sais où nous étions et où nous serons Mais malgré la distance et les contraintes de notre relation Je t’aime comme si je n’ai jamais aimer L’amour est insensible au temps et à la distance Il est eternel et infini pour toujours Nous sommes passés des premiers regards aux souries Puis des sourires aux baisers Et c’est une histoire sans fin Une histoire qui ne dira jamais son dernier mot Regarde-moi chérie ! Je te suis et donne une ligne de sourire Que mon cœur jamais ne se soigne pour l’amour Si de moi un jour tu t’éloigne Je ne sais comment ? Ni pourquoi ? Mais ce soir là je marchais seul Et je pensais à toi en regardant le ciel Cette beauté que tu me montre toujours sur tes photos Je sens au fond de moi que je souffrirai sans toi Tu es ce sang qui coule dans mes veines Et dans un dernier élan de désespoir Je suppliais Dieu pour que je te voie avant de m’en aller Alors j’ai rebaissé les yeux et je te vois sur une vision étrange Entendre ta voix Caresser ton visage avec la paume de ma main Plonger dans tes yeux, sentir ton parfum Je ne le peux plus sans te voir devant moi Pourquoi le destin est-il cruel de ne pas me laisser vivre mon rêve ? Je ne dirai pas les raisons que tu as de m’aimer. La raison d’aimer c’est l’amour Pour la plus belle des femmes La plus tendre et la plus aimante Pour toute nos nuit passés et à venir auprès de moi J’aimerais être une larme pour naître en tes yeux. Vivre le long de ton visage et mourir sur tes lèvres est mon premier souci Je t’aime et sache que l’amour ne s’exprime pas avec des mots Mais avec le cœur saint qui sait aimer
Poeme publié 12 Oct 2010 à 23:23 [/quote]
Invité Invité
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 14/10/2011, 14:08
Eddie a écrit:
Capté à la source en V.O. orthographique: (... ...)
Dites... Vous ne seriez pas un peu taquin ?
Mab
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 2/6/2013, 12:05
CHANSON -- par Peynard de la Bandollière
Perrette, nous irons au pré Voir comme pousse la fleurette, Printemps revient, faisons-lui fête, Perrette, nous irons au pré.
Perrette, nous irons au bois, Belles futaies ont fait toilette, Dessous frémis la violette, Perrette, nous irons au bois.
Perrette, nous irons au bal, Y danserons la chevillette Puis de baisers ferons cueillette, Perrette, au bal nous faut aller.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 20/3/2015, 21:14
Leconte de l'Isle (1820-1894), fils d'un chirurgien militaire de la Réunion, après avoir voyagé dans les Indes et les îles de la Sonde, devint bibliothécaire au Sénat. Il se consacra tout entier à la poésie, fut le successeur de Victor Hugo à l'Académie française et le maître incontesté du Parnasse.
Les Poèmes Barbares et les Poèmes Antiques, véritables harmonies plastiques, évoquent avec un relief saisissant les paysages exotiques et surtout les scènes lointaines.
Pessimiste amer, il eut en dégoût la laideur de la vie moderne et il prêcha le repos dans la mort et l'oubli. La plupart de ses poèmes, d'une forme impeccable, aux termes précis et pittoresques, sont de purs chefs-d'oeuvre.
Extrait :
La vipère
Si les chastes amours avec respect louées Éblouissent encor ta pensée et tes yeux, N’effleure point les plis de leurs robes nouées, Garde la pureté de ton rêve pieux. Ces blanches visions, ces vierges que tu crées Sont ta jeunesse en fleur épanouie au ciel ! Verse à leurs pieds le flot de tes larmes sacrées, Brûle tous tes parfums sur leur mystique autel. Mais si l’amer venin est entré dans tes veines, Pâle de volupté pleurée et de langueur, Tu chercheras en vain un remède à tes peines : L’angoisse du néant te remplira le coeur. Ployé sous ton fardeau de honte et de misère, D’un exécrable mal ne vis pas consumé : Arrache de ton sein la mortelle vipère, Ou tais-toi, lâche, et meurs, meurs d’avoir trop aimé !
Charles Leconte de Lisle, Poèmes barbares
Invité Invité
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 21/3/2015, 10:19
Jean Rochefort explique Mâme Bovary aux boloss. "... Et elle se fait raccommoder la crinoline par des bads boys dans des calèches..."
Mab - "c'est le Sofinco adulterin miné"-
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 6/4/2015, 03:09
un pur délice pour les oreilles
All About That Bass - Postmodern Jukebox European Tour Version
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 6/4/2015, 03:13
et pour les yeux
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels 6/4/2015, 10:31
All About That Bass - Postmodern Jukebox European Tour Version Des voix sublimes , du charme , de l'élégance , un accompagnement musical soft ...: un régal!
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Sujet: Re: Littérature, poésie & autres délices intemporels