La France napoléonienne

Pour les uns, Napoléon ne devrait son pouvoir qu'à la pointe de son sabre et n'aurait songé qu'à modeler la société et les institutions françaises sur le modèle militaire. Pour d'autres, il fut "le plus civil des généraux", le Sauveur que la France des notables attendait pour stabiliser la Révolution. Et c'est vrai qu'à son corps défendant parfois il fut un "jacobin botté" confortant le legs révolutionnaire: avec l'égalité, cette passion française, la disparition du régime seigneurial, avec la possession des biens nationaux, la liberté d'entreprendre.

Les mêmes controverses surgissent quand on évoque l'œuvre de Napoléon en Europe. Oppresseur pour les uns, citant en exemple l'Espagne ou au contraire, un éveilleur, pédagogue de la nécessaire unité des Allemands ou des Italiens pour les autres. Fidèlement attaché au principes des nationalités, l'Empereur aurait été, au-delà, le promoteur d'une Europe unie qui, sans cela, ne serait rien face à ces Géants, la Russie qui le fascinait ou l'Amérique où il rêvait de finir ses jours...

Alors qui faut-il croire ? Vérité réfléchie par un seul miroir ou bien dans les mille et un morceaux de la vitre éclatée que nous présentent historiens et contemporains ? Tous s'accordent à penser cependant que l'Empire, à des degrés divers, est encore là, parmi nous.

C'est à chacun de juger, répondant ainsi à l'affirmation de Bonaparte : "On ne gouverne les peuples que par leurs opinions."

Napoléon ?

Le précurseur !




















Et chez les "vrais grands malades",ce ne sont pas des carricatures,mais des oeuvres de commande .

Celle-çi par exemple est une commande de la "Propaganda Abteilung"

UNGERN le fou

Hum,


Après Staline, Hitler, Pol Pot etc.... combien de morts ?

OmbreBlanche a écrit:

Attention: ce topic est à la gloire d'un grand homme de l'Histoire de France.

Et je ne permettrais à personne d'insulter la mémoire de Notre Empereur bien-aimé. L'Empire, c'est la République Couronnée. L'Empire c'est la Paix.

Napoléon avait une vision pour l'Europe. Il voulait la Paix et la Liberté pour tous les peuples. Il s'est opposé à la tyrannie.

GLOIRE A NAPOLÉON Ier, GLOIRE A L'EMPEREUR !

Inclinez-vous devant l'Eternel !

Bonjour Ombre . Il ne faut pas s'étonner de la réaction musulmane qui voudrait remplacer le code Napoléon par la charia.

JACKLELOUP a écrit:

Bonjour Ombre . Il ne faut pas s'étonner de la réaction musulmane qui voudrait remplacer le code Napoléon par la charia.

Les islamistes sont (très) loin d'avoir un Code aussi éclairé que le Code Napoléon.

La Charia, c'est l'obscurantisme absolu...

J'ai voté Ombre, pour moi c'était un grand homme doublé d'un fin stratège.

Si on avait un Napoléon aujourd'hui à la tête de la France, peut-être nous sortirait il du caca dans lequel on patauge lamentablement.

Un deuxième homme aurait peut-être cette trempe : Le grand Charles.

Dans les deux cas, ils seraient probablement affligés de voir l'Etat de la France actuellement

Malba a écrit:

J'ai voté Ombre, pour moi c'était un grand homme doublé d'un fin stratège.

Si on avait un Napoléon aujourd'hui à la tête de la France, peut-être nous sortirait il du caca dans lequel on patauge lamentablement.

Un deuxième homme aurait peut-être cette trempe : Le grand Charles.

Oui mais dans notre monde protohumaniste où l'apparence tient souvent lieu de conviction, il n'y a plus de grands hommes.

Va lire ici https://librespropos.1fr1.net/general-f1/l-humanisme-une-conviction-et-non-une-mode-t2754.htm

Tu comprendras.

VIVE l'EMPEREUR !

Réception de M. Victor Hugo

DISCOURS PRONONCÉ DANS LA SÉANCE PUBLIQUE
le jeudi 5 juin 1841

PARIS PALAIS DE L’INSTITUT
Au commencement de ce siècle, la France était pour les nations un magnifique spectacle. Un homme la remplissait alors et la faisait si grande qu’elle remplissait l’Europe. Cet homme, sorti de l’ombre, fils d’un pauvre gentilhomme corse, produit de deux républiques, par sa famille de la république de Florence, par lui-même de la république française, était arrivé en peu d’années à la plus haute royauté qui jamais peut-être ait étonné l’histoire. Il était prince par le génie, par la destinée, et par les actions. Tout en lui indiquait le possesseur légitime d’un pouvoir providentiel. Il avait eu pour lui les trois conditions suprêmes, l’événement, l’acclamation et la consécration. Une révolution l’avait enfanté, un peuple l’avait choisi, un pape l’avait couronné. Des rois et des généraux, marqués eux-mêmes par la fatalité, avaient reconnu en lui, avec l’instinct que leur donnait leur sombre et mystérieux avenir, l’élu du destin. Il était l’homme auquel Alexandre de Russie, qui devait périr à Taganrog, avait dit : Vous êtes prédestiné du ciel ; auquel Kléber, qui devait mourir en Égypte, avait dit : Vous êtes grand comme le monde ; auquel Desaix, tombé à Marengo, avait dit : Je suis le soldat et vous êtes le général ; auquel Valhubert, expirant à Austerlitz, avait dit : Je vais mourir, mais vous allez régner. Sa renommée militaire était immense, ses conquêtes étaient colossales. Chaque année il reculait les frontières de son empire au delà même des limites majestueuses et nécessaires que Dieu a données à la France. Il avait effacé les Alpes comme Charlemagne, et les Pyrénées comme Louis XIV ; il avait passé le Rhin comme César, et il avait failli franchir la Manche comme Guillaume le Conquérant. Sous cet homme, la France avait cent trente départements ; d’un côté elle touchait aux bouches de l’Elbe, de l’autre elle atteignait le Tibre. Il était le souverain de quarante-quatre millions de Français et le protecteur de cent millions d’Européens !

le discours entier ici

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Citation :

Réception de M. Victor Hugo

DISCOURS PRONONCÉ DANS LA SÉANCE PUBLIQUE
le jeudi 5 juin 1841

le discours entier ici

Cher Jam bonsoir et merci d'avoir publié un extrait du discours de réception de Victor Hugo à l'Académie Française et le lien qui permet de lire la totalité du texte.

J'ai relevé un passage (transcrit différemment sur la page de Wikipédia
consacrée à Népomucène Lemercier) et qui met en valeur un terrible bon mot :

Citation :

Une fois pourtant en janvier 1812, à 1’époque culminante des prospérités de Napoléon, quelques semaines après la suppression arbitraire de son Camille, dans un moment où il désespérait de jamais faire représenter aucune de ses pièces tant que l’empire durerait, il dut, comme membre de l’Institut, se rendre aux Tuileries. Dès que Napoléon l’aperçut, il vint droit à lui.– Eh bien, Monsieur Lemercier, quand nous donnerez-vous une belle tragédie ? M. Lemercier regarda l’empereur fixement et dit ce seul mot : Bientôt, j’attends. Mot terrible ! mot de prophète plus encore de poëte ! mot qui, prononcé au commencement de 1812, contient Moscou, Waterloo et Sainte-Hélène !

Et une autre puisée dans le même discours hugolien pour faire plaisir
à notre sarkophobe ami Ungern :

Citation :

C’est, à mon sens, une volonté de la Providence que la France ait toujours à sa tête quelque chose de grand.