Israël peut critiquer le rapport Goldstone mais pas y coopérer ...

Le rapport Goldtone, rendu à la suite de l’opération «plomb « durci »», décidée par Israël pour se défendre contre les bombardements qui en visaient et touchaient la population civile, avait provoqué une vive indignation en Israël, où la classe politique avait serré les coudes, quand des pays comme l’Angleterre voulaient poursuivre les ministres et généraux responsables de cette initiative de défense.
Sans désavouer Goldtone, l’ONU, par commission d’enquête interposée, avait alors exigé d’Israël et de l’organisation terroriste du Hamas, de présenter chacun un rapport interne objectif sur d’éventuels ou réels crimes de guerre commis par les parties en conflit, procès compris.
Aujourd’hui, la commission onusienne a donné son verdict: «Israël et le Hamas ont échoué dans la réalisation d’une enquête fiable en réponse aux accusations de crimes de guerre. Les deux parties ont réagi différemment aux exigences de la commission spéciale de l’Assemblée générale des Nations unies, et de la commission des droits de l’homme, en ce qui concerne leurs engagements consistant à enquêter sur les accusations de crimes de guerre mentionnées dans le rapport.»
Les membres de la commission reprochent à Israël «de n’avoir mis en cause que des intervenants sans importance réelle. Israël a en effet fourni de nombreuses informations sur ces mises en examens, tout en refusant de collaborer avec la commission créée par l’ONU pour enquêter sur les faits», selon les responsables de l’Onu. «De la sorte, les enquêtes ne satisfont pas aux exigences internationales.»
A propos du Hamas, la conclusion est encore plus simple: «Aucun effort sérieux n’a été fourni par le Hamas qui est resté sourd aux exigences de l’Onu.» Les responsables du rapport se sont plaints de la difficulté de se rendre sur les lieux pour se livrer à des investigations réelles, sans préciser qui en était responsable.