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| Nos frères d’Orient sont persécutés ! | |
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+3GIBET Ungern moussa abd al nour 7 participants | |
Auteur | Message |
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moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
| Sujet: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 8/11/2010, 13:21 | |
| Nos frères d’Orient sont persécutés ! Publié le novembre 8, 2010 par sedevacantisme Admin:
1) La FSSPX doit ré-ordonner sous conditions les “Prêtres” conciliaires INVALIDES qui l’ont ralliés (c’est un véritable SCANDALE de faire croire aux fidèles qu’ils adorent Le Corps, le Sang, l’âme et la Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, alors qu’ils n’adorent QUE du PAIN !). 2) La FSSPX doit cesser de mentir concernant l’infaillibilité du Magistère Ordinaire et Universel, et déclarer publiquement que les “pontifes conciliaires” ne jouissent pas de cette infaillibilité que Le divin Sauveur a promis à Pierre et à TOUS ses successeurs, et que par conséquent ces gens là NE SONT PAS véritable successeur de saint Pierre mais bien des usurpateurs et des antichrists.
Abbé Régis de Cacqueray, supérieur du district de FranceSuresnes, le 08 novembre 2010 La mort des nations catholiques entraîne la disparition des minorités chrétiennes Ce dimanche 31 octobre 2010, alors que nous fêtions chez nous la fête du Christ-Roi, nos frères d’Orient ont subi une persécution très sanglante. Tandis que la cathédrale syriaque catholique de Bagdad était comble pour la messe dominicale, des soldats ont fait irruption dans le sanctuaire, et ont abattu, au nom d’Allah, deux prêtres, les Pères Athir et Wassim, et une cinquantaine de leurs fidèles pris en otages. Autels profanés, explosion de grenades, rafales de balles, effusion de sang, corps déchiquetés, familles disséminées, ne doivent pas nous apparaître comme des lieux communs d’une actualité éloignée.Les historiens rapportent que les disciples de saint Thomas avaient évangélisé la Mésopotamie dans les premiers siècles de notre ère.
Les clochers des églises chrétiennes d’Orient s’élevaient vers le Ciel avant que n’advienne l’irruption des minarets et ces communautés qui sont condamnées aujourd’hui, par le silence de nos contemporains, soit à subir l’exil, soit à courber l’échine face à la progression de l’Islam, étaient implantées sur ces terres bien avant la naissance de Mahomet. Aujourd’hui, elles sont vouées à une disparition prochaine dans un grand nombre de pays tandis qu’on explique que cette funeste évolution n’est l’œuvre que d’un fanatisme minoritaire lorsqu’elle est avant tout celle d’un lâche désistement.Si, malgré la diffusion de l’Islam, ces communautés ont pu survivre dans ces pays, ont pu y maintenir les premiers foyers de la Chrétienté durant des siècles, c’est essentiellement du fait de la protection des États catholiques d’Occident qui n’ont jamais eu de cesse de les consolider. Leur disparition programmée, à la faveur du thème apparu au XXe siècle de la liberté religieuse, a laissé ces chrétientés en proie aux persécutions tandis que la nouvelle pratique du dialogue s’avère constituer une bien maigre protection pour cette présence chrétienne qui se réduit chaque jour comme peau de chagrin au Moyen Orient. Parallèlement, c’est cette même mise à égalité des religions qui fait que, loin de se cantonner, la diffusion de la pensée de Mahomet gagne désormais les anciens pays catholiques ayant apostasié, y rendant les communautés musulmanes de moins en moins minoritaires.Il y a quatre-vingt cinq ans, Pie XI, dans l’encyclique Quas Primas, rappelait la doctrine catholique en la matière, doctrine qu’il avait reçue de ses prédécesseurs et qui a très étrangement disparu depuis quarante ans. Le pape prophétisait sur les désastreuses conséquences de la disparition des Nations catholiques en matière sociale, culturelle ou géopolitique à l’échelon planétaire. Au contraire, explique-t-il, « si les hommes venaient à reconnaître l’autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables – une juste liberté, l’ordre et la tranquillité, la concorde et la paix — se répandraient infailliblement sur la société tout entière ». Aussi, c’est bien de la profession de foi par les chefs d’État que dépend le sort des catholiques à travers le monde. Aucune instance internationale laïque ou interreligieuse, aucun pourparler universaliste ne pourra établir une paix qui ne reposera pas sur Jésus Christ.Prions donc et ne négligeons aucun sacrifice pour ces frères chrétiens qui subissent le martyre et dont le sang, par la grâce de Dieu, fera rejaillir l’Église sur ces territoires d’Orient.
Abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France. Suresnes, le 08 novembre 2010 SOURCE La secte conciliaire nie et combat le règne sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ (Dogme)
Citons aussi un extrait d’un texte émanant du frère Bruno de Jésus:Pour l’heure, ce sont les soldats français qui tombent, et les chrétiens d’Irak.Le titre de cet éditorial était déjà celui de la conférence d’actualité que je prononçais le matin du dimanche 31 octobre, lors de notre session de Toussaint ; et c’est l’après-midi (15 heures gmt) que l’assemblée dominicale réunie à la cathédrale syrienne catholique Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Perpétuel Secours) était plongée dans un bain de sang. Ce qui est dramatique, c’est l’impuissance où nous sommes de faire prévaloir le remède à ce génocide, et qui est précisément le recours au Cœur Immaculé de Marie !… La cause de cette impuissance ? Mais c’est la déclaration du concile Vatican II selon laquelle l’homme a droit à la liberté en matière religieuse et, dans le domaine social, à l’expression de quelque culture que ce soit, à cause et en vertu de sa dignité inaliénable de personne humaine !C’est faire de l’homme la source du droit, en contradiction avec Dieu. C’est mettre l’homme à la place de Dieu. C’est inconciliable avec la foi catholique. C’est donner le droit à n’importe qui, en raison de sa dignité d’homme, de prêcher n’importe quoi à la Face du vrai Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, par exemple de dire que Dieu n’a pas de Fils. Le Concile a voulu nous persuader que notre Dieu à nous, qui a un Fils, Jésus-Christ, était d’accord pour laisser aux juifs et aux musulmans le droit de prêcher partout qu’il n’avait pas d’enfants ! Mais je vais être taxé de “ fondamentaliste ” en déclarant “ anathème ”, à la suite de l’abbé de Nantes, celui qui proclame que l’homme a droit à la liberté religieuse. Je tombe sous le coup des condamnations du Synode des Églises d’Orient, « accroché, avec l’énergie du désespoir, au dialogue avec l’islam, envers et contre tous les fondamentalismes » ( La Croix du mardi 2 novembre 2010).Cette erreur, ce crime, cet outrage à notre Dieu se double d’une seconde erreur selon laquelle le monde est identifié avec le royaume de Dieu institué sur la terre avec tous les hommes de toutes les religions, menés par l’Esprit-Saint répandu sur eux tous afin de reconstituer l’unité du genre humain. C’est une doctrine maçonnique. Tandis que, selon la doctrine catholique, notre unité est en Jésus-Christ dans la mesure où, par le baptême, nous sommes devenus enfants de Dieu.Ou alors, il n’y a plus de différence entre la nature et la grâce, tous les hommes sont une seule chair dont l’Esprit-Saint est l’âme, promise à un avenir merveilleux. L’Église disparaît, conformément à la vision prophétique du “ troisième Secret de Fatima ”.Et Satan reprend possession de ce monde. Dans le numéro de juillet de la Nouvelle revue d’histoire, Aymeric Chauprade écrit : « À ceux qui affirment que les guerres du Kosovo et d’Afghanistan ont pour mobile commun les droits de l’homme, on répondra par ce constat : aujourd’hui, l’Afghanistan “ dominé ” par l’Otan représente à lui seul 92 % de la production mondiale d’opium (ce qui, selon une étude de l’Onu d’octobre 2009 alimente un marché de 65 milliards de dollars et une clientèle de 15 millions d’héroïnomanes dans le monde) et il est redevenu le premier producteur mondial de haschisch (ce qu’il n’était plus sous les talibans). Quant au Kosovo, il est la plaque tournante de la distribution de cette héroïne sur l’Europe. Il y a de quoi se demander pour qui tombent les soldats européens. » Réponse : très précisément pour ces « remueurs de masses moins utopistes » que Benoît XVI fréquente, dénoncés par saint Pie X qui, lui, n’était pas dupe : « Nous ne connaissons que trop les sombres officines où l’on élabore ces doctrines délétères [des droits de l’homme] qui ne devraient pas séduire des esprits clairvoyants. » Benoît XVI, lui, les cultive au cours de ses voyages “ apostoliques ”, et nous dissuade d’engager la lutte puisque, selon son Évangile, elles « tombent » d’elles-mêmes. SOURCE Padre Tam dénoncant, dès 1993, la pseudo-restauration entreprise par les sectateurs conciliaires (dans le but de TROMPER et de faire RALLIER les “Tradis”)
Admin:
Les chrétiens doivent répandre le saint Décalogue (10 commandements), le règne sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ, et non les maudits droits de l’homme (arnaque satanique).SERMON de l’Abbé Marchiset sur le dialogue interreligieux
Requiescant in Pace +http://sedevacantisme.wordpress.com/2010/11/08/nos-freres-dorient-sont-persecutes/ | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 8/11/2010, 19:12 | |
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| | | GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 9/11/2010, 01:38 | |
| Moussa les droits de l'homme sont les droits protecteurs de la créature de Dieu. Sur la terre ils devraient avoir le plus de droit possible, et le respect de tous ceux qui se recommandent d'un Dieu ? Mais des gens comme vous les privent du libre arbitre que leur créateur Dieu leur a donné en toute responsabilité Vous, en revanche, êtes un irresponsable en proclamant que les droits de l'homme sont des éléments satanistes. Vous êtes un sinistre crétin. Que vous soyez un intégristes cela vous regarde mais que vous soyez un khon nuit aux hommes que vous représentez bien mal Quand à représenter Dieu vous n'êtes que la caricature d'un prêtre près à excommunier les chrétiens qui respectent l'autorité du Pape de Rome, alors que vous n'en avez aucun. Je veux bien être un gibier de potence pour un curé dans votre genre car curée vous irait mieux GIBET | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 9/11/2010, 07:34 | |
| le seul pays du moyen-orient où les chrétiens peuvent en toute liberté pratiquer leur religion est Israél . au Liban aussi vu que les chrétiens qui étaient majoritaires sont maintenant une grande minorité. quand aux chrétiens qui vivent dans le futur état palestinien leur vie ne doit pas être facile vu le nombre qui vont chercher le bonheur à l'étranger. Bethléem se vide de ses chrétiens coco! |
| | | GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 9/11/2010, 12:30 | |
| - coco! a écrit:
- le seul pays du moyen-orient où les chrétiens peuvent en toute liberté pratiquer leur religion est Israél .
au Liban aussi vu que les chrétiens qui étaient majoritaires sont maintenant une grande minorité.
quand aux chrétiens qui vivent dans le futur état palestinien leur vie ne doit pas être facile vu le nombre qui vont chercher le bonheur à l'étranger.
Bethléem se vide de ses chrétiens
coco! C'est malheureusement un fait tout à fait vérifié. Et malgré l'agnosticisme qui me guide, défenseur du multiculturalisme d'une manière plus laïque je trouve cela désastreux et je rejoins Mab. Aucun pays ne sera riche culturellement s'il se prive de l'apport de la culture d'autrui. Et cela malgré les pétrodollars. Bon séjour dans votre famille Coco GIBET | |
| | | moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 9/11/2010, 12:50 | |
| - Citation :
- le seul pays du moyen-orient où les chrétiens peuvent en toute liberté pratiquer leur religion est Israél .
T'en as d'autres des comme ça ? | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| | | | chat noir
Nombre de messages : 5160 Age : 66 Localisation : NANTERRE Date d'inscription : 18/11/2008
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 07:56 | |
| Les musulmans du monde entier, sont révoltés , catastrophés, de ce qui s'est passé à Bagdad. Ces attaques menées contre les frères chrétiens du moyen orient sont le fait d'une poignée de fous manipulés par on ne sait qui , alors je vous prie ne jetez pas la pierre sur l'islam ni les musulmans puisque nous condamnons fermement. | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | chat noir
Nombre de messages : 5160 Age : 66 Localisation : NANTERRE Date d'inscription : 18/11/2008
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 09:15 | |
| Et la Syrie? comment vivent les chrétiens là bas , je n'ai jamais vu autant de fraternité entre chrétiens et musulmans , on les appelles " nos frères chrétiens là bas , mais comme tu dis chuuuut, fo pas le dire , la Syrie c'est pas nos copains. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 09:20 | |
| - IBN EL SAHRA a écrit:
- Je le répète encore, les Turcs ont trucidé bien plus de Kurdes que les Baasisites mais Chuuuuut ce sont toujours nos alliés !!!
Ce sont les alliés des dirigeants occidentaux. Pas "les notres". Demande dans la rue en France aux gens ce qu'ils pensent de l'entrée de la Turquie en Europe et tu seras edifié. Quantat est allé à Istanbul l'an passé (ou il y a deux ans ?), il a vu une Turquie jeune, dynamique, qui lui a plu, celle des villes. Et puis il y a celle qu'a rencontré une amie à moi, où on ne sait pas lire, où on survit dans des coutumes d'un autre age, où on vous fourre un bébé dans les bras pour que vous l'emportiez par ce qu'il y a trop de bouches à nourrir. Ils ne sentent pas plus d'affinités avec nous que nous n'avons avec eux. Et le genocide armenien n'est pas qu'une anecdote commode pour se mefier de certaisns "alliés". ----------- J'ai eu une amie libanaise, au lycée; elle etait tres tres remontée contre la communauté musulmane de son pays et ça la blessait d'en parler. En tous cas, sa famille avait fuit le Liban à la fin des années 70 parce qu'ils ne s'y sentaient plus chez eux. Ma fille, qui vient de terminer ses etudes, a passé sa derniere année dans le labo d'une grande ecole avec une libanaise avec qui elle a sympathisé. La jeune femme ne pouvait pas les rejoindre aux repas parce que sa belle-famille musulmane lui interdisait. Elle etait fliquée par son mari qui devait la rejoindre en France et ne pouvait pas effectuer certains deplacements necessaires pour son boulot afin de ne pas lui desobeir. Alors je ne sais pas comment ça se passe pour les libanais(es) en general, mais les deux cas de chretiennes que je cite n'etaient pas des plus joyeux... ------- Chat Noir, je ne suis pas sure du tout que ce soit "les musulmans du monde entier" qui condamnent la persecution en Irak. Mais je suis bien certaine qu'il y en a beaucoup et que l'Islam n'est qu'une excuse, pas une raison. En tous cas, merci pour les chretiens d'Irak. Mab |
| | | chat noir
Nombre de messages : 5160 Age : 66 Localisation : NANTERRE Date d'inscription : 18/11/2008
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 09:25 | |
| Pas de quoi Mab, si on touche à Jésus on touche à Mohammed,
Eglise du Viguier, Carcassonne (Aude). | Max PPP
Eglise Saint-Jacques du Vivier. Mardi, vers 18 heures 30, le prêtre prononce son homélie lorsqu'il est interrompu par le bruit d'une vitre cassée qui vient probablement de la sacristie, à l'extérieur... Il voit s'ouvrir la porte de l'église... Trois jeunes hommes entrent selon lui. L'un d'eux aurait lancé un caillou sur une statue de la vierge Marie, en partie brisée. Puis les deux autres auraient lancé des pierres et des pommes de pin sur les fidèles. Certains sont atteints par ces projectiles. Une centaine de personnes assistent à la messe. Une seule est légèrement blessée, raconte La Dépêche.
Les agresseurs n'ont rien dit. Une personne touchée par une pomme de pin s'est levée et les a fait fuir, les a poursuivis jusqu'au terrain vague. Ils se seraient mis à l'insulter...
Cet acte ne fait référence à aucune religion. Le curé ne connaît pas les motivations de ses actes. Choqué, il se refuse donc de les analyser pour le moment. Jeudi matin, il a porté plainte pour « jet de pierres dans un lieu de culte », « bris de vitre et d'une statue » et « insulte aux fidèles », toujours selon ce journal.
Le prêtre Bruno ne comprend pas que cela arrive dans un quartier où toutes les communautés religieuses cohabitent dans une entente cordiale. Il espère que le résultat de l'enquête penchera plutôt « pour un acte imbécile », qu'un geste « anti-chrétiens ». Il y aurait « mille lectures possibles », selon ce qu'écrit le journaliste de La Dépêche | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 09:47 | |
| - chat noir a écrit:
- Il espère que le résultat de l'enquête penchera plutôt « pour un acte imbécile », qu'un geste « anti-chrétiens ». Il y aurait « mille lectures possibles », selon ce qu'écrit le journaliste de La Dépêche
Voilà ce qu'en dit l'Independant aujourd'hui : http://www.lindependant.com/articles/2010-11-08/eglise-du-viguier-l-union-pour-la-messe-de-reconciliation-279442.php Extrait : "(...) Soutien rappelé à la tribune par l'imam du Viguier, Mohamed Hanou, vivement applaudi après sa demande de «pardon» pour les deux auteurs. «On cherchera ses jeunes pour vous», a assuré le religieux musulman. Ce dernier a également dénoncé la récente attaque d'une cathédrale en Irak et les agissements des fanatiques. (...) L'évêque de Carcassonne a, lui, pris soin de nuancer les incidents survenus au Viguier: « Ne confondons pas la guerre des boutons avec le choc des civilisations.»(...) "Mab |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 10:06 | |
| 27.000 victimes Kurdes de 1984 à ce jour !!!Uniquement par les Turcs Pris en étau, les Kurdes continuent aujourd'hui d'être pourchassés par l'armée irakienne, refoulés par l'aviation turque, affamés et malmenés en Iran. C'est une sorte de coalition qui fait l'affaire des États concernés. Plus précisément en Turquie, quinze ans de guerre larvée ont fait des Kurdes des parias. Ils sont 10 à 12 millions à devoir choisir entre la répression turque et la férocité de leur propre guérilla. Les Kurdes de Turquie semblent voués à la perpétuelle errance et à la négation de leurs droits. D’ailleurs, la Turquie n’a jamais caché qu’elle souhaitait le rétablissement de l'autorité de Bagdad sur le Kurdistan d'Irak malgré la tutelle internationale imposée par l’ONU. La déroute des talibans en Afghanistan a ranimé en Turquie une vieille hantise: la création à sa frontière sud d'un État kurde. La Turquie a toujours craint une confrontation armée de la part des États-Unis avec l'Irak, ce qui, à ses yeux, risquait de faire éclater ce pays et favoriser ainsi la création d'un État kurde indépendant. Or, la Turquie ne veut à aucun prix un État kurde dans le nord de l'Irak voisin d'autant plus que celui-ci risquerait d'être asphyxié par la Turquie, la Syrie et l'administration de Bagdad (sous Saddam Hussein). Mais, depuis que les Forces armées américaines contrôlent Bagdad, les Kurdes ont certes la vie plus facile, mais l'armée turque continue de surveiller ses intérêts en massant des troupes près du Kurdistan irakien. Ton ami Wiki....... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 10:22 | |
| Ah, merci.
Il me semblait bien que, à l'époque contemporaine, on peut mettre en exergue, certes, la répression de guérillas et d'organisations terroristes par les Turcs, mais rien de comparable aux centaines de milliers de civils kurdes morts de rire parce que Saddam Hussein les a inondés de gaz hilarants car, comme chacun le sait, il n'a jamais eu d'ADM... | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 10:33 | |
| - Biloulou a écrit:
- Ah, merci.
Il me semblait bien que, à l'époque contemporaine, on peut mettre en exergue, certes, la répression de guérillas et d'organisations terroristes par les Turcs, mais rien de comparable au gazage de centaines de milliers de civils kurdes par Saddam Hussein au gaz hilarants (ils sont morts de rire) car, comme chacun le sait, il n'avait pas d'ADM... Le massacre d’Habalja (5.000 victimes) n’avait pas soulevé de protestation de la communauté internationale, en mars 1988. A l’époque, il était admis que les civils avaient été tués "collatéralement" à la suite d’une erreur de maniement des gaz de combat. Deux ans plus tard, lorsque la guerre Irak-Iran prit fin et que les Occidentaux cessèrent de soutenir Saddam Hussein, le massacre d’Halabja fut attribué aux Irakiens. Un rapport classifié de l’Army War College démontra, en 1990, que cette imputation était peu crédible. Le Washington Post du 4 mai 1990 le résuma en ces termes : « L’affirmation iranienne du 20 mars 1990 selon laquelle la plupart des victimes d’Halabja a été empoisonnée par du cyanide a été considérée comme un élément clé. Nous savons que l’Irak n’utilise pas de gaz cyanide. Nous avons une très bonne connaissance des agents chimiques que les irakiens produisent et utilisent, et nous savons ce que chacun ne fait pas. » Récemment, Stephen C. Pelletiere, un analyste politique pour l’Irak à la CIA pendant la guerre Iran-Irak puis professeur à l’Army War College qui participa à la rédaction du rapport, rappela dans le New York Times que le massacre d’Halabja était un crime de guerre, probablement commis par l’armée iranienne, et non un crime contre l’humanité commis par l’armée irakienne. Et, qu’en aucun cas, il ne s’est agit de l’assassinat délibéré de populations civiles. | |
| | | Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 10:34 | |
| - Biloulou a écrit:
- Ah, merci.
Il me semblait bien que, à l'époque contemporaine, on peut mettre en exergue, certes, la répression de guérillas et d'organisations terroristes par les Turcs, mais rien de comparable au gazage de centaines de milliers de civils kurdes par Saddam Hussein au gaz hilarants (ils sont morts de rire) car, comme chacun le sait, il n'avait pas d'ADM... Si les gazs mortels hilarants font parti des ADM , oui saddam en avait des ADM sinon il n'avait rien d'autre ce pendu ! Meme bérlusconi les sait . | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 10:49 | |
| Lawrence, si des textes te suffisent...
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- ATTAQUE CHIMIQUE SUR HALABJA -
Le gouvernement de Saddam Hussein et le massacre du peuple Kurde
Le 16 mars 1988, les bombardiers irakiens ont noyé la petite ville kurde de Halabja sous un déluge de bombes chimiques. En quelques heures, plusieurs milliers de civils sans défense, adultes et enfants, sont morts asphyxiés. Combien ? On ne le saura sans doute pas de sitôt. L'estimation la plus couramment avancée est de 5 000 morts.
Ce n'était pas la première fois que le régime irakien de Saddam Hussein utilisait les gaz contre la population kurde. Le 15 avril 1987, un "usage expérimental" dans la province de Sulaimanya contre les villages de Haladin, Bargalo, Kanito, Awazic, Sirwan, Noljika, Chinara, a fait une centaine de morts. Le 16 avril, cette sinistre « expérience » fut étendue à la province voisine d'Arbil, plus précisément contre les villages de Sheikwasan, Totma, Zeni, Khati, Balalokawa, Alana, Darash tous situés dans la vallée de Balasan. Bilan : 300 morts, dont 121 dans le seul village de Sheikwasan. Parmi les dernières victimes, 76 enfants âgés de moins de 8 ans. Les 286 rescapés de ce gazage qui avaient tenté d'aller se faire soigner dans les hôpitaux d'Arbil furent tous arrêtés par les forces irakiennes, collectivement massacrés et enterrés dans une fosse commune.
Expérience faite, l'armée Irakienne s'est sont rendus compte de l'efficacité mortelle et de l'impact psychologique considérable de ces gaz. L'arme chimique est alors devenue une arme de plus dans la vaste panoplie des troupes irakiennes en guerre contre la guérilla autonomiste kurde, depuis pratiquement 27 ans. Une arme utilisée par routine contre les populations des vallées d'accès difficile, imprenables par les fantassins. Une routine peu remarquée par l'opinion publique internationale. Dans l'effroyable boucherie qu'est la Guerre du Golfe, avec son million de morts, son cortège de blessés, de destructions et de drames de toutes sortes, qui allait s'apitoyer sur le sort des civils kurdes gazés par un régime soutenu à la fois par l'Est et par l'Ouest?
C'est d'ailleurs en tablant sur cette hypothèse que Bagdad a mobilisé ses forces pour "régler une fois pour toutes la question kurde" à la faveur de cette guerre, en s'inspirant du sort réservé aux Arméniens par les dirigeants ottomans au cours de la Première Guerre Mondiale. Un calcul qui s'est finalement révélé assez fondé puisque, malgré la destruction quasi totale des villages kurdes, la déportation de centaines de milliers de civils kurdes vers les déserts du Sud, les exécutions sommaires, par milliers, de patriotes kurdes et de leurs enfants, l'opinion n'a guère réagi.
Saddam Hussein
Cette absence de réaction et de curiosité sur la situation intérieure d'un pays subissant l'une des dictatures les plus effroyables de l'histoire du Proche- orient a permis aux autorités irakiennes de poursuivre leur projet de destruction de l'entité kurde en Irak. Puis, il y a eu HALABJA, 5 000 morts en quelques heures, des bébés tétant encore le sein maternel, les enfants tenus par la main de leur père ou de leur mère au moment d'être subitement surpris par l'ange de la mort, pétrifiés sur place. C'est sans doute ces images télévisées qui ont incité l'opinion à se demander s'il n'y avait pas aussi quelque chose de pourri dans le « royaume de l'ami Saddam », jusque là présenté complaisamment comme le « défenseur des valeurs laïques et modernes contre le fanatisme moyen-ageux de Khomeiny ». Certes, le régime de khomeiny est une abomination. Et les Kurdes sont peut-être mieux placés que quiconque pour le savoir. Les 8 millions de Kurdes de ce pays ne subissent-ils pas, depuis août 1979, la « guerre sainte » décrétée contre eux par l'Ayatollah ? Qui a oublié les centaines de jeunes kurdes fusillés par les « tribunaux révolutionnaire » de Khalkhali ? Mais la peste doit-elle faire oublier qu'il y a également d'autres fléaux mortels, comme le choléra par exemple ? Craignant la déstabilisation de l'ensemble du Proche- orient, les puissances, grandes et moyennes, ont aidé l'Irak à empêcher l'exploration de la révolution islamique vers les pays de la région.
Pourquoi ce soutien devrait –il aller de pair avec le silence sur les exactions perpétrées par Bagdad contre ses propres citoyens ? A cours de la Première Guerre Mondiale, l'Allemagne du Kaiser avait fermé les yeux sur le massacre des Arméniens par ses alliés turcs et on lui reproche encore aujourd'hui ce silence complice.
Malgré les témoignages accablants des images télévisées et la reconnaissance de l'usage des gaz chimiques par le vice- ministre irakien, Tareq Aziz, lors de sa visite en RFA, malgré la Convention de Genève de 1925 prohibant formellement l'usage de ce type d'armes, la communauté internationale a peu réagi, à l'exception des pays scandinaves, de l'Australie, du Canada, d'Israël et de l'Iran, ce dernier pays pour des raisons qui lui sont propres. Aucun Etat membre du Conseil de Sécurité de l'ONU n'a eu le courage de condamner ce massacre barbare, d'exprimer sa sympathie aux victimes. Même la France, puissance dépositaire de la convention de Genève, s'est contentée de publier un bref communiqué "condamnant l'usage des armes chimiques où que ce soit" sans nommer ni les auteurs du crime, ni les victimes. Que de clameurs, de protestations véhémentes n'aurions- nous pas entendues si les Soviétiques avaient commis un tel massacre aux armes chimiques en Afghanistan, ou les Américains au Salvador, ou les Israéliens dans les territoires occupés.
Le silence des Etats et de l'ONU, l'absence de sanctions ne peuvent qu'encourager les Irakiens à poursuivre l'usage des armes chimiques contre leurs propre citoyens kurdes. Si un jour, ils arrivaient à fabriquer des armes bactériologiques ou nucléaires, ils n'hésiteraient probablement pas à s'en servir contre les Kurdes d'abord, puis contre d'autres Etats de la région. En lançant son entreprise de génocide des Juifs, Hitler avait déclaré "Qui se souvient encore des Arméniens liquidés par les Turcs?". Le régime irakien semble suivre un raisonnement similaire et se dire: "Face à la puissance économique, financière et politique du monde arabe, solidaire de l'Irak, quel Etat aura l'audace de prendre la défense des Kurdes contre nous?".
Si les Etats sont restés silencieux, il n'en est heureusement pas de même avec les citoyens. Dans tous les pays occidentaux, de nombreux particuliers, des artistes, des intellectuels, des journalistes, des associations et organisations de défense des droits de l'hommes ont témoigné de leur sympathie à l'égard du peuple kurde sous les formes les plus variées. Le Parlement européen et le Sénat américain ont adopté des résolutions spéciales pour condamner ce massacre. L'Internationale Socialiste et la plupart des partis socialistes, communistes et libéraux d'Europe occidentale ont exprimé leur condamnation. Dès qu'elle a pu avoir accès aux lieux du drame, la presse occidentale a consacré de nombreux reportages et articles empreints de sympathie pour les victime de Halabja. Elle a également bien couvert les manifestations de la diaspora kurde à travers le monde. Dans leur malheur, les Kurdes ont été particulièrement touchés par cette solidarité de l'opinion publique démocratique.
La guerre chimique a continué après Halabja
Du 25 août au 15 septembre l'armée irakienne a mené une offensive d'une extrême violence contre les provinces kurdes situées le long de la frontière turque. Déclenchée juste au lendemain du cessez-le-feu conclu sous l'égide de l'ONU dans la guerre du Golfe, cette vaste offensive a mobilisé environ 60 000 soldats irakiens soutenus par des bombardiers et des hélicoptères de combat. L'ensemble de cette région de 10 000 km² a été soumis à l'intenses bombardements aériens, visant à détruire toute habitation, toute trace de vie. Mais c'est surtout l'usage massif des gaz chimiques qui a provoqué les plus lourdes pertes au sein de la population civile kurde.
Sans défense, désarmés devant les « vents de la mort chimique », environ 100 000 des 150 000 habitants de la région se sont réfugiés en Turquie. Le sort des autres reste incertain. Une partie d'entre eux, encerclés par les troupes irakiennes lancées à leur poursuite, ont été envoyés vers des camps d'internement où on ignore ce qu'ils sont devenus. D'autres ont été exécutés sur place. Nul n'est encore en mesure d'établir un bilan précis de ces massacres.
Dans ce pays totalement fermé à la presse et aux observateurs étrangers, aucune enquête indépendante n'a pas pu être effectuée pour évalués l'ampleur des destructions et des meurtres collectifs. Tout au plus dispose-t-on d'indication partielle sur quelques-uns uns des 77 villages gazés et des 478 villages réduits à l'état de ruines au cours des cet « assaut final ». Le 29 août, dans la localité de Baze Gorges les troupes irakiennes portant des masques à gaz et des tenues anti-gaz ont massacré à l'arme chimique 2980 civils kurdes. Les cadavres des victimes ont ensuite été brûlés sur place. Dans les villages Babier et Warmeil, 200 personnes ont été tuées par les gaz, à Barjan 80 civils, à Barhule et Bielijan 75 civils, dont une cinquantaine de femmes, à Hesse 50, à Guldya 44, à Ekmalla 33, à Berchi 20 et à Tuka 14 personnes.
En lançant son offensive contre ces régions reculées et enclavées du Kurdistan le gouvernement irakien pensait pouvoir agir dans le silence. L'ouverture de la frontière turque et l'exode massif des Kurdes vers ce pays ont brisé ce mur du silence.
Les images de ces dizaines de milliers de Kurdes irakiens fuyant les gaz ont suscité une vive émotion dans l'opinion publique mondiale. Le 15septemre,l'iraka été obligé de stopper les bombardements chimiques du pays kurde. Il a été contraint de différer l'exécution de son projet de « restructuration du Kurdistan', qui consiste à détruire tous les villages et la plupart des villes kurdes pour les remplacer par une vingtaine de « villes modernes », sorte de « hameaux stratégiques » surveillés en permanence par l'armée.
Extraits des numéros spéciaux Halabja et Vents de la mort des Bulletins d'Information de l'Institut kurde de mars et septembre 1988
Halabja : un génocide ?
Le 17 mars 1988, l'aviation irakienne bombarda la ville d'Halabja, ainsi que les bourgades avoisinantes de Duceyda, Inab, Hurnalet, et Sirva. Le nombre de victimes fut évalué à 5000 morts. Le nombre de blessés et de ceux qui resteront handicapés n'est pas connu.
Les déclarations de protestations des associations humanitaires et des gouvernement occidentaux furent très timides. Elles apparaîtront de façon significative qu'après la Guerre du Golfe. Très peu de journalistes se trouvaient dans la région en raison de l'interdiction du gouvernement irakien et du danger particulièrement important qui régnait à cette époque. Un journaliste turc qui avait pu se rendre dans la ville d'Halabja, deux jours après le gazage, avait écrit dans son quotidien :
« Oh mon Dieu ! mon Dieu ! Quel terrible spectacle, les bébés, les enfants, les femmes, les vieux, les innocents, tous dorment comme un tas de terre, à chaque pas il y a des cadavres humains, des cadavres de bêtes qui répandent une odeur terrible (…). Les irakiens ont gazé sans pitié tous ces hommes et femmes, certaines mères serrent encore leur bébé sur leur poitrine, certains voulant s'échapper de leur maison sont tombés sur le seuil de leur porte, d'autres, en courant dans la rue sont tombés sous un mur, certains voulant protéger leurs petits enfants sont morts sur eux. (…) Les autorités irakiennes m'ont proposé une somme d'argent assez importante pour que je n'écrive pas tout ce que j'avais vu, mais je n'ai pas accepté car j'étais sur place, j'ai vu des gens mourir devant mes yeux, j'aurais pu mourir moi aussi, de plus je suis un être humain ».
Kurdistan : Un véritable Hiroshima chimique
L'armée irakienne commet le premier grand massacre à l'arme chimique.
5 000 Kurdes asphyxiés par bombardement chimique. Un nouveau pas vient d'être franchi par Bagdad dans la barbarie guerrière. Écartelé entre l'Irak, l'Iran et la Turquie, le Kurdistan fait l'unanimité contre lui. Chacun leur tour, ces pays cognent à bras raccourcis sur les populations kurdes.
Le comble de l'horreur a été atteint, la semaine dernière, avec les bombardements, par l'armée irakienne, de villages kurdes irakiens récemment conquis par l'Iran. Au moins 5 000 morts, essentiellement de femmes, des enfants et des personnes âgées. Et, pour faire bonne mesure, le bétail et les animaux domestiques.
Les bombes larguées par les Mirage F1 (faut-il rappeler que la France est le premier fournisseur d'armes de l'Irak ?) à basse altitude étaient remplies de gaz, cyanide et ypérite. L'effet a été immédiat : la mort par asphyxie.
Déjà condamnée deux fois
C'est la première fois que les armes chimiques sont utilisées à une telle échelle sur un terrain d'opérations. Si l'Irak a déjà été condamné deux fois par la conseil de sécurité de l'ONU pour usage d'armes chimiques contre l'Iran (que la Convention de Genève interdit), ce n'est pas la première fois qu'elle s'attaque ainsi aux régions du Kurdistan placées sous son administration. Dans sa volonté d'en finir avec le mouvement nationaliste kurde, en particulier avec les parti politique PDK et PUK qui dirigent une résistance armée, elle utilise fréquemment le gaz. Substitut à l'arme nucléaire Trois mille villages kurdes ont été détruits ou incendiés, plusieurs milliers de personnes contraintes à une immigration forcée. Le massacre prend un tour si systématique qu'il ressemble fort à un génocide.
Menaces de ripostes iraniennes
Chose faite : l'Irak est désormais le plus grand producteur de ce type d'armes au Moyen-Orient, dans ses usines de Samarra et d'Al Fallujah. Le bombardement chimique du Kurdistan irakien risque par ailleurs d'aggraver, si faire se peut, le conflit Iran-Irak. Le gouvernement de Téhéran a, en effet, menacé de riposter en utilisant à son tour les armes chimiques (au moyen de missiles sol-sol dont les têtes seraient à charge chimique). Après la guerre du Golfe, après la guerre du Golfe, après la guerre des villes (déclenchée chaque fois par l'Irak), va-t-on entrer dans l'ère de la guerre chimique? J.P.B., mars 1988
L'horreur de la guerre chimique
L'aviation irakienne a bombardé, mardi 22 mars, avec des armes chimiques six villages du Kurdistan iranien, ce qui indique que Bagdad n'a pas l'intention de renoncer à une pratique qui a suscité une vive émotion dans le monde. (...)
(Le Monde, mardi 22 mars 1988)
Des milliers de Kurdes victimes de bombardements chimiques
La guerre du Golfe prend un caractère de plus en plus sanglant. Les Irakiens ont bombardé à l'arme chimique la région de Halabja, dans le nord de l'Irak, enlevée la semaine dernière par les Kurdes, alliés des Iraniens, faisant des milliers de victimes. D'autre part, quatre seulement des cinquante-huit membres d'équipage des deux pétroliers iraniens, attaqués samedi 19 mars, près de Khrag, ont été retrouvés vivants.
Selon Téhéran, les bombardements sur la région d'Halabja, dans le Kurdistan irakien, ont fait cinq mille morts et autant de blessés dans la seule journée de vendredi dernier.
Un groupe de journalistes occidentaux emmenés sur les lieux a pu voir dans les rues et abris de Halabja et des localités avoisinantes des dizaines de cadavres d'hommes, de femmes, d'enfants et d'animaux qui avaient qui avaient été indiscutablement victimes de produits chimiques.
Au cours d'une conférence de presse au siège des Nations unies à New York, le représentant de l'Iran, M. Mahallati, a demandé une aide internationale pour soigner les blessés, dont un certain nombre, a-t-il dit, ont été victimes de gaz innervants. Selon lui, les avions irakiens ont utilisé des bombes à fragmentation contenant aussi du gaz moutarde et du cyanide.
Le porte-parole de l'ONU a déclaré que M. Perez de Cuellar, secrétaire général de l'organisation, était « extrêmement préoccupé » par les information qui lui avaient été transmises. Aux Nations unies, on rappelle que l'Irak a déjà été condamné à deux reprises par le Conseil de sécurité pour utilisation d'armes chimiques, la dernière fois il y a tout juste deux ans, le 21 mars 1986.
(Le Monde, mercredi 23 mars 1988)
L'Irak n'a pas démenti les accusations lancées contre lui
Tandis que l'Irak poursuit ses bombardements à l'arme chimique de villages kurdes, le secrétaire général de l'ONU, M. Javier Perez de cuellar, s'est déclaré mardi « consterné » par l'escalade du conflit et a lancé un nouvel appel « dans les termes les plus énergiques » aux deux belligérants pour mettre fin à tout acte faisant obstacle à l'arrêt des hostilités. Le secrétaire général a fait cette déclaration après des consultations entre les membres du Conseil de sécurité de l'ONU sur les derniers développements du conflit, et en particulier sur le recours aux armes chimiques par l'Irak dans le Kurdistan irakien. Un porte-parole de l'ONU a déclaré que M. Perez de Cuellar étudiait la requête de Téhéran d'envoyer sur place une mission d'enquête pour constater « l'ampleur des crimes irakiens ».
Selon Téhéran, les bombardements à l'arme chimique ont visé mardi la Kurdistan iranien, où dix villages kurdes dans les régions de Marivan et de Sardacht ont été atteints par des bombes chimiques larguées par l'aviation irakienne. La ville de Sardacht, à 10 kilomètres de la frontière irakienne, avait déjà été victime du même type d'armes chimiques en juin 1987. L'Iran avait alors fait état de plus de 60morts et de milliers de blessés civils.
L'Irak, si prompt d'habitude à réagir aux communiqués iraniens, n'a pas encore démenti les accusations concernant l'utilisation de l'arme chimique, ce qui constitue presque un aveu. En mars 1984, au moment des offensives iraniennes dans les îles Majnoun, au cours desquelles les Irakiens avaient pour la première fois utilisé des produits chimiques pour essayer de freiner l'offensive adversé, les autorités de Bagdad avaient laissé entendre qu'elles se réservaient le droit de recourir à n'importe quelle arme pour stopper « l'agression iranienne » .
Après la prise de Halabjeh, le ministre irakien de la défense, M. Adnan kheirallah, avait de même menacé de recourir « à tous les moyens pour défendre le territoire irakien » . A ce propos, M. Hushyar Zebari, membre du comité central du Partie démocratique du Kurdistan (KDP), a relevé que « le président Saddam Hussein était le premier dirigeant du monde à utiliser des armes chimiques contre ses propres citoyens » . A Paris l'Association arabe des droits de l'homme a condamné mardi les « massacres inqualifiables » perpétrés au Kurdistan irakien. « Quelles que soient les motivations » , ajoute l'Association, co-présidée par M. Mohamed Harbi, ancien conseiller politique de président Ben Bella, et l'acrivain syrien Bourhane Ghalioune, « les Arabes ne peuvent se taire devant de telles pratiques employées contre une population qui fait partie intégrante du peuple irakien » .
Entre-temps, la « guerre des villes » se poursuit bien qu'à une moindre échelle : mardi seules deux fusées sol-sol ont été échangées entre Bagdad et Téhéran. L'Iran a répliqué à l'attaque de deux de ses superpétroliers, qui avait fait près de cinquant-quatre morts – le bilan le plus meurtrier d'une attaque de navires dans le Golfe depuis le début de la « guerre des pétroliers » en 1984, - en attaquant un méthanier norvégien la Havglimt , et le super-pétrolier grec Stavros . Ce dernier n'a subi que des dégâts mineurs. L'attaque du Havglimt a fait au moins deux morts et dix blessés parmi les marins.
(Le Monde, Jeudi 24 mars 1988)
Bagdad reconnaît implicitement avoir recours à l'arme chimique
L'Irak a reconnu implicitement, samedi 26 mars, avoir recours aux armes chimiques. Dans un communiqué officiel, les instances dirigeantes irakiennes, réunies sous la présidence de M. Saddam Hussein, ont dénoncé la condamnation de l'Irak par les instances internationales et les pays étrangers qui l'accusent d'utiliser des armes chimiques, ont affirmé « son droit, ainsi que sa détermination, à recours à tous les moyens a sa disposition pour contrer l'invasion iranienne » . Dans un geste sans précédant, le communiqué dénonce M. Javier Perez de Cuellar, pour avoir condamné sans ambiguïté le recours aux armes chimiques. Il l'accuse d'être « partial » et de s'occuper de questions secondaires au lieu de contraindre l'Iran à accepter une paix globale. Le quotidien Al Thawra, organe du parti Baas au pouvoir, affirme que personne n'a le droit de dicter à l'Irak le « type d'armes qu'il doit utiliser pour se défendre ». « A ceux qui prévalent de la Convention de Genève, écrit-il, nous rappelons que cette Convention interdit également l'occupation par la force du territoire d'autrui.» A Londres, l'hebdomadaire britannique The Observer reproduit deux documents émanant du commandement militaire irakien qui prouvent que ce dernier a bien donné l'ordre d'utiliser des armes chimiques au Kurdistan. Il s'agit d'un télégramme, marqué urgent, «émanant du commandant de l'armée irakienne, Saadi Mahoumed Hussein, du district kurde de Zakho qui infirme le « commandant A » que le parti démocratique kurde (PDK) a acheté 4000 masques à gaz pour se défendre « de nos armes chimiques quand nous attaquons leurs bases ». Le deuxième document est une lettre du général irakien Abdel Waham Azzat adressée à l'état-major du district kurde d'Erbil ordonnant le maintien d'un stock d'armes chimiques et biologiques à la disparition des unités de combat. A Stockholm, environ un millier de personnes ont manifesté samedi devant l'ambassade d'Irak pour protester contre l'usage d'armes chimiques au Kurdistan. Les manifestants, parmi lesquels de nombreux réfugiés kurdes installés en Suède, ont défilé dans le centre ville, en portant des banderoles proclamant « Non à un nouvel Hiroshima ». A Washington, une centaine de manifestants ont jeté des pierres et de bouteilles dimanche contre la façade de l'ambassade d'Irak aux Etat-Unis.
Entre-temps, la guerre des fusées se poursuit. Dimanche, les Iraniens ont tiré deux missiles sol-sol sur Bagdad. L'Irak pour sa part a envoyé deux fusées sur Téhéran et Ispahan. Sur le terrain, la situation dans le Kurdistan irakien continue d'être critique pour l'Irak. Les forces iraniennes, qui ont envahi, il y a deux semaines, la pointe orientale de la province de Souleymaniyeh affirment poursuivre leur progression. Après avoir occupé Halabja et Khormal, elles se sont scindées en deux formations progressant de part et d'autre des eaux du lac de Darbandikhan formées par le barrage qui alimente partiellement en électricité Bagdad. Selon Téhéran, les forces iraniennes ont réussi à s'approcher à huit kilomètres de la localité de Sayed Sadiq au nord du lac et, dimanche, une nouvelle opération, nommée Beit el Moqadass4, leur a permis le contrôle d'une vingtaine de kilomètres au sud, dont plusieurs hauteurs de « grande importance stratégique ».
(AFP, Reuter) Le Monde, mardi 29 mars 1988)
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 10:53 | |
| - Zora232 a écrit:
- Si les gazs mortels hilarants font parti des ADM , oui saddam en avait des ADM sinon il n'avait rien d'autre ce pendu !
Meme bérlusconi les sait .
Bonjour Zora ! Oui, les gaz hilarants font partie des ADM, du moins pour les admirateurs des horreurs du régime de Saddam Hussein....
Dernière édition par Biloulou le 11/11/2010, 10:58, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 10:53 | |
| - IBN EL SAHRA a écrit:
- Récemment, Stephen C. Pelletiere, un analyste politique pour l’Irak à la CIA pendant la guerre Iran-Irak puis professeur à l’Army War College qui participa à la rédaction du rapport, rappela dans le New York Times que le massacre d’Halabja était un crime de guerre, probablement commis par l’armée iranienne, et non un crime contre l’humanité commis par l’armée irakienne. Et, qu’en aucun cas, il ne s’est agit de l’assassinat délibéré de populations civiles.
Houla... 22 ans apres et vu le contexte, ça pue la manip anti-iranienne. Je rappelle à toutes fins utiles que l'Iran a recueilli et soigné beaucoup de kurdes apres le gazage de 1988. C'est un fait etabli sur lequel personne n'a beaucoup communiqué. Les 5000 victimes officielles ont été suivies par toutes celles qui ne se sont jamais remises de l'attaque. Pourquoi un pays irait-il gazer ses voisins dans l'indifference generale puis les soigner discretement ? Je ne suis pas une fan de ton copain wiki, Lawrence, mais voici ce qui est dit de l'attitude irakienne vis à vis des villages kurdes : "Cette attaque fait partie de l'opération Anfal, qui a causé la disparition de 182 000 personnes et la destruction de plus de 90 % des villages kurdes1.
Le 26 mai 1987, Ali Hassan Al Majid déclare devant les responsables du parti Baas : « Dès que nous aurons terminé les déportations, nous commencerons à les attaquer [les pershmergas] de partout. (...) Nous les encerclerons alors en petites poches et les attaquerons avec des armes chimiques. Je ne les attaquerai pas avec des armes chimiques juste un jour, je continuerai de les attaquer pendant quinze jours »2. Ce projet conduit à la mise en place de la campagne Anfal de février 1988 à septembre 1988. Cette campagne génocidaire est exécutée en six phases. Le massacre de Halabja a lieu lors de la première phase appelée "Premier Anfal - Sergalou et Bergalou" et qui a lieu du 23 février au 19 mars 1988.
Lors de son procès devant le Tribunal pénal irakien, Ali Hassan Al Majid a reconnu avoir ordonné l'utilisation de gaz chimique contre les populations civiles kurdes du nord de l'Irak3. Cet aveu lui a valu d'être inculpé pour génocide. Ali Hassan Al Majid a été condamné à mort le 17 janvier 2010 et exécuté le 25 janvier 2010.
Le 26 mai 1987, Ali Ali Hassan Al Majid proclamait : « Je vais les tuer tous avec des armes chimiques ! Qui va dire quelque chose ? La communauté internationale ? Qu'elle aille se faire foutre !»4.
En effet, le massacre de Halabja n'a pas soulevé de protestation de la communauté internationale en mars 1988. À l'époque, l'Irak est perçu comme un rempart contre le régime islamique d'Iran.(...)"Mab |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 12:06 | |
| Un grand "Merci" pour ces précisions ,fort utiles par les temps qui courent .
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| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! 11/11/2010, 16:27 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Nos frères d’Orient sont persécutés ! | |
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| | | | Nos frères d’Orient sont persécutés ! | |
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