Journal de la bande dessinée

Bruxelles dédie son année touristique 2009 à la BD

Au printemps, les Musées royaux des Beaux-Arts offriront leur cadre prestigieux aux "Regards croisés de la BD belge" qui mettront en lumière 20 auteurs belges, leur oeuvre mais également leurs influences.



http://www.lalibre.be/actu/bruxelles/article/465386/bruxelles-dedie-son-annee-touristique-2009-a-la-bd.html

Le coup d'envoi de "Brussels 2009 BD Comics Strip" sera donné le 28 février à l'occasion d'une "Parade à l'américaine". Au printemps, les Musées royaux des Beaux-Arts offriront leur cadre prestigieux aux "Regards croisés de la BD belge" qui mettront en lumière 20 auteurs belges, leur oeuvre mais également leurs influences. L'exposition occupera près de 1.500 m2 et sera la plus grande exposition jamais réalisée en Belgique sur le thème de la BD. En tout, quelque 165 auteurs seront exposés dans ce cadre prestigieux, du 27 mars au 28 juin. Aux cimaises, on trouvera notamment des originaux d'Alex Raymond ("Flash Gordon"), Schultz ("Peanuts") ou Pratt ("Corto Maltese"). Le Palais des Beaux-Arts hébergera du 25 septembre au 3 janvier 2010 une expo majeure consacrée à Crepax, Cuvelier, Forest et Pellaert. Une exposition (24 juin - 27 septembre) retracera l'épopée bruxelloise de Vandersteen. L'oeuvre de Marc Sleen, autre auteur flamand emblématique, sera honorée à partir d'avril au sein d'une Fondation portant son nom, dans une maison de la rue des Sables à Bruxelles. Parmi les plus de 40 événements, expos et partenariats qui occuperont la scène, on citera encore la plus grande planche de BD du monde, qui occupera une superficie de 750 m2 sur la Grand Place pendant deux jours du mois de mai. L'Atomium ne sera pas en reste et elle abritera une expo (4 juin - 20 septembre) consacrée au "style atome". Au même moment, le monument de l'Expo 58 accueillera les compositions graphiques de 14 auteurs.

La liste détaillée des expos et événements liés à l'année de la BD à Bruxelles peut être consultée sur le site :

http://www.brusselscomics.com/.

La couverture du «Crabe aux pinces d'or» vendue 372.000 €

Le célèbre dessin d'Hergé a été vendu aux enchères chez Artcurial, lors d'une vente exceptionnelle d'œuvres originales de BD.

http://www.lefigaro.fr/culture/2009/03/14/03004-20090314ARTFIG00266-4000008364-pour-la-couverture-du-crabe-aux-pinces-d-or-.php

Depuis quelques années le marché de la bande dessinée a vu son chiffre d'affaires augmenter de manière significative dans les salles de vente. François Tajan, commissaire-priseur chez Artcurial, a su réunir un catalogue exceptionnel comptant quelque 800 lots, dont 320 planches ou couvertures originales. Le fleuron de cette vente est sans nul doute la couverture originale, en noir et blanc, de l'album Le Crabe aux pinces d'or, dessinée en 1942 par Hergé, et vendue 372.000 euros. Cette neuvième aventure conçue en pleine guerre, dans les pages du Soir jeunesse, met en scène pour la première fois le capitaine Haddock. À cette époque, Hergé travaille encore seul. Et en noir et blanc. La simplicité du trait, cette notion d'espace et de cadrage parfait : tous les ingrédients de la ligne claire sont à leur apogée. Sans oublier ce gag de la bouteille explosée, qui offre une surprise visuelle très forte au milieu de la composition.



LE CRABE AUX PINCES D'OR
Encre de Chine et mine de plomb pour la couverture de l'album ' Le Crabe aux Pinces d'Or ', publiée aux éditions Casterman en 1942 en version dite ' Grande Image ' et en 1943 pour l'album couleurs. L'album est encore édité de nos jours avec cette couverture. Pièce de musée. Cet album sera par ailleurs le dernier à paraître en noir et blanc.
Estimation 350 000 - 400 000 € - Vendue 372.000 €

http://www.artcurial.com/fr/asp/fullcatalogue.asp?salelot=1668+++++647+&refno=10256314&image=0



LE CRABE AUX PINCES D'OR
Encre de Chine et mine de plomb pour le projet de couverture de l'édition ' Grande image ' publiée en 1942. Exceptionnel document de travail expliquant la complexité des choix de couvertures au cours des différentes rééditions. Pièce de musée.
Estimation 10 000 - 12 500 €

http://www.artcurial.com/fr/asp/fullCatalogue.asp?salelot=1668+++++649+&refno=10255292

Une exemplaire rare de la première bande dessinée présentant Superman a été vendu pour 317.200 dollars (environ 246.000 euros) lors d'une vente aux enchères sur Internet. Cette édition d'"Action Comics No. 1", datant de 1938, a été achetée vendredi soir par John Dolmayan, le batteur du groupe de rock "System of a Down". L'homme qui possédait la bande dessinée l'avait achetée d'occasion dans un magasin dans les années 1950. Il avait alors neuf ans et l'avait payée 35 cents.

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5iWCz93z63Afe6qN2qZAQPU-3lijA

La BD "engagée", nouvelle forme de revendication sociale

La CGT vient d'éditer Merci patron !, une bande dessinée qui décrit les conséquences des restructurations sur les salariés européens. C'est aussi un document pédagogique, pour les chefs d'entreprises et les salariés.



http://www.lentreprise.com/3/1/article/19557.html

«Il délocalise, il restructure, nous trinquons… Merci patron !» La CGT vient de publier, en partenariat avec quatre syndicats européens et… des financements européens, dans le cadre du programme Progress de la Commission européenne, une bande dessinée qui raconte «des fictions hautement probables dans l’Union européenne», l’idée étant d’y décrire les conséquences des 2 000 restructurations en Europe sur la santé des salariés et leurs familles. En passant au crible certaines situations, ils en décrivent aussi les mécanismes, et comment y parer. Ces cinq récits en images s’inspirent de faits réels. Conçus sous la direction d’Albert Drandov, ancien journaliste, ils ont été signée par des plumes telles que Oriol, Marion Duclos, Bruno Loth, Damien Roudeau, et Jean-Luc Loyer. Ces récits mettent en exergue les conséquences économiques, mais aussi sur la santé des salariés de ces plans de restructurations. Depuis quelques années, plusieurs autres BD "sociales" se sont essayées à cet exercice de pédagogie.

Le prix France Info de la BD

France Info a décerné mardi à 19 heures le “Prix France Info 2009 de la bande dessinée d’actualité et de reportage” à Dominique Paganelli et Tignous pour “Le Procès Colonna” (12bis éditions).



La bande dessinée permet de montrer ce à quoi la caméra, interdite au cours d’un procès, n’a pas accès. Tignous (Charlie Hebdo, Marianne) est une des plus grosses pointures des dessinateurs de presse. Cette BD sera adaptée dans un format spécial pour la téléphonie mobile.

Jean-Christophe Ogier, le Monsieur BD de France Info : "A mon arrivée il y a 15 ans, j’ai relancé le prix France Info de la BD. Depuis la fin des années 60/70, la BD s’autorise à parler de tout. Elle entretient un lien direct avec l’actualité et le réel. Il y a une vraie branche qui s’y intéresse, d’où ce prix de la bande dessinée d’actualité et de reportage. Quant au jury, il se compose de neuf membres, tous issus de France Info. Les auteurs ont suivi tout le procès et ont accumulé une masse incroyable de dessins d’audience. Ils portent un regard objectif sur ce procès, en prenant tout en compte: la partie civile, les proches de Colonna, les avocats, les juges, les gendarmes etc. Nous ne savons pas si Colona est coupable ou innocent, mais les moindres détails sont pris en compte, comme la façon de tenir la barre, les regards, les réactions de la salle. La bande dessinée permet de montrer ce à quoi la caméra, interdite au cours d’un procès, n’a pas accès."

http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/info-radio/articles/le-prix-france-info-de-la-bd?page=2

L'histoire de la vie de la First Lady fait partie d'une série consacrée aux femmes jugées hors du commun.



http://www.lefigaro.fr/livres/2009/03/30/03005-20090330ARTFIG00330-michelle-obama-devient-heroine-de-bande-dessinee-.php

Dans la bande dessinée qui porte son nom et qui sort le 25 avril prochain, aux États-Unis, c'est l'histoire de sa vie qui est retracée, depuis son enfance dans les quartiers chauds de Southside à Chicago jusqu'à ses premiers jours à la Maison-Blanche. Barack Obama est lui-même déjà le héros de plusieurs bandes dessinées, dont celle très populaire où il fait la rencontre de Spiderman. La BD de Michelle Obama fait partie d'une série intitulée Female force consacrée aux femmes jugées hors du commun, plutôt en politique. Elle a été imaginée par Blue Water Production.

http://www.bluewaterprod.com/news/Announcing_Michelle-Obama.php

Obama et Spiderman

Le 14 janvier dernier, Barack Obama a fait une apparition dans le 583e numéro des aventures de Spiderman.



Même si Obama est un fan de Spiderman, ce n'est pas la première fois qu'un président apparaît dans un illustré...

Bill et Hillary Clinton dans Superman



Ronald Reagan dans Batman



Jimmy Carter qui assiste à un match entre Mohamed Ali et Superman



Richard Nixon dans Watchmen



John F.Kennedy avec Superman

Le journalisme est-il dans la bulle ?

Etrange à l’origine, l’idée s’impose peu à peu : il est possible de faire du journalisme en bande dessinée. Dessinateurs et illustrateurs sont de plus en plus nombreux à explorer cette voie.

Jacques et Pierre Ferrandez,Cuba père et fils

http://www.leblogde21.com/article-27885090.html

De leurs pérégrinations aux quatre coins du globe, de nouveaux aventuriers nous rapportent témoignages, carnets de voyages et portraits exotiques. Ils s’appellent Jacques Ferrandez, Jean-Philippe Stassen, Jean Harambat. Ou Joe Sacco, figure tutélaire de ces «reportages dessinés». Journaliste de formation, Joe Sacco est à l’origine de l’émergence du «récit graphique.» En visite en Palestine en 1992, il réalise une série sur les réfugiés (Palestine). Puis, dans ses livres suivants, il parle de la guerre des Balkans et de la population bosniaque (Gorazde, Soba, The fixer…). Journaliste, Sacco enquête, doute, interroge, s’intéressant autant à un cireur de chaussures qu’à un général des armées. Jacques Ferrandez, lui aussi, utilise des pratiques journalistiques : documentation avant le reportage, recherche d’un interprète, etc. Après un voyage à Cuba avec son fils, Ferrandez y retourne pour réaliser un reportage. Il contacte un correspondant de l’AFP puis se laisse guider au fil des rencontres. Le résultat, Cuba père et fils. La plus grande différence entre ces œuvres et un journalisme orthodoxe se trouve dans leur distance et leur subjectivité. "Le reportage BD se rapproche plus du reportage littéraire que de celui qui utilise des images réelles (photos, cinéma, télévision), ajoute Jean-Philippe Stassen, qui ne rédige ses œuvres qu’une fois rentré chez lui. Pour le grand dessinateur argentin José Munoz, cette subjectivité est vitale : «L’humanité tremblante d’un dessin est un antidote à l’électronification des communications.» Quand Emmanuel Guibert raconte l’Afghanistan de son ami Didier Lefèvre, photographe pour MSF, il dresse un portrait de son héros, Le Photographe, mais aussi d’un pays en guerre. Depuis quelques années, ces reportages dessinés ont le vent en poupe, séduisent les profanes et les ignorants en BD. Il y a deux ans, le centre Georges Pompidou consacrait une exposition collective à cette nouvelle génération d’auteurs.

Jean Harambat. Extrait de "C'était ma forêt", reportage réalisé pour le journal La Vie, après la tempête de janvier dernier.PDF ici.

Les origines de Superman ne sont plus aussi mystérieuses que par le passé. Dans un livre intitulé Secret Identity: The Fetish Art of Superman's Co-Créateur Joe Shuster, publié chez ComicArts Abrams, on découvrira la face cachée du héros, tel qu'on ne l'imaginait pas nécessairement. Au point que les premiers exemplaires vendus dans les années 50 se diffusaient sous le manteau. On y voit des femmes à demi nues, avec des fouets, ou des séances de fessées administrées par un personnage féminin qui a tous les traits de Lois Lane sur un homme très charpenté qui ressemble fortement à Clark Kent...

http://www.paperblog.fr/1809154/superman-adepte-sado-maso-fetichisme-et-bondage/

Joe Shuster, créateur de Superman, en 1941.

Le dessinateur Magdy el-Shafee comparait devant la justice égyptienne pour «offense à la morale publique»

Métro, le premier roman graphique en langue arabe, n’est pas passé inaperçu en Egypte. Le dessinateur, Magdy el-Shafee, accusé d’atteinte aux bonnes mœurs, doit comparaître devant la justice. Son roman, qui mêle dialogues crus et images érotiques, a fortement déplu aux autorités égyptiennes. Les atteintes à la liberté d’expression se multiplient dans ce pays.



http://www.afrik.com/article16624.html

Selon le site internet égyptien Menassat, la maison d’édition Malameh (ملامح) aurait eu d’autres activités. Dar el-Malamaeh a été dirigé par l’ancien activiste politique et bloggeur Mohammed Al-Sharqawi (محمد الشرقاوي), arrêté puis enlevé en mai 2006 pour avoir relayé sur internet les protestations de l’opposition égyptienne, et appelé à la grève du 6 avril 2008, jour de son arrestation et de la «visite» de la police dans ses bureaux. Même si l’Egypte a signé un accord international sur les droits civils et politiques, qui garantit à chacun le droit de la liberté d’expression, ce genre d’affaires reste très fréquent en Egypte. La semaine dernière, la justice a annulé la licence d’un magazine littéraire pour avoir publié, il y a deux ans, le poème de Helmy Salem intitulé «le balcon de Laila Mourad», une vedette égyptienne des années 40. Ce texte avait été qualifié de «radotage présomptueux» par le juge.

Angoulême accueille le temple mondial de la BD
Olivier Delcroix, envoyé spécial à Angoulême - vidéo Aurélia Vertaldi (lefigaro.fr)
19/06/2009 | Mise à jour : 10:05


1. La passerelle avec la statue de Corto Maltese. 2. De superbes planches originales qui remontent aux origines de la BD sont à découvrir. 3. La librairie du Musée

Inauguré samedi, le bâtiment signé Jean-François Bodin conserve notamment 7 000 planches historiques. Le Figaro l'a visité en avant-première, en compagnie de Moebius.

Ils ne l'avoueront pas. Mais tous ceux qui œuvrent depuis huit ans à l'élaboration du nouveau Musée de la bande dessinée d'Angoulême, situé sur la rive droite de la Charente, dans d'anciens chais du XIXe siècle, ne voient pas d'un mauvais œil le flop médiatique de l'ouverture du Musée Hergé de Louvain-la-Neuve, en Belgique (nos éditions du 28 mai). Cela leur permet d'inaugurer en grande pompe leur propre musée de la bande dessinée, samedi, en présence de la ministre de la Culture, Christine Albanel. En arrivant à la gare d'Angoulême, le grand Jean Giraud, père de la série western Blueberry et créateur d'univers sous le nom de Moebius, n'hésite pas à aborder la question. Un grand silence gêné s'ensuit…

Il emprunte ensuite la passerelle qui permet de passer du Centre national de la BD et de l'image (CNBDI, imaginé par l'architecte Roland Castro entre 1987 et 1989) au nouveau musée en traversant la Charente. «C'est magnifique», s'exclame-t-il. À mi-chemin, une longue silhouette se détache : c'est Corto Maltese. Ce personnage de marin romantique au regard doré, créé en 1967 par l'Italien Hugo Pratt, a été statufié par deux sculpteurs, Livio Benedetti et son fils Luc, amis proches de l'auteur.

Polémique autour du nouveau Musée Hergé

En interdisant toute «prise de vue» à la presse européenne venue visiter le musée dédié au créateur de Tintin, les responsables ont soulevé un tollé.

http://www.lefigaro.fr/livres/2009/05/28/03005-20090528ARTFIG00393-polemique-autour-du-nouveau-musee-herge-.php

Las, ce qui devait être une nouvelle occasion de fêter l'immense talent du créateur de Tintin et Milou s'est transformé en une énième polémique inutile. Les Studios Hergé avaient cru bien faire les choses en invitant une grande partie de la presse européenne à une visite en avant-première du Musée Hergé, situé à trente kilomètres de Bruxelles. Une fois sur place, les journalistes, ainsi que les équipes de télévision, ont eu la très désagréable surprise de se voir interdire de filmer et de photographier à l'intérieur des huit salles d'exposition. Conçu et construit à Louvain-la-Neuve, au cœur de la Belgique profonde, c'est à l'architecte français Christian de Portzamparc que l'on doit la silhouette altière du Musée Hergé.

Musée Hergé, 26 rue du Labrador, Louvain-la-Neuve (Belgique). www.museeherge.com.

Musée Hergé profané d'un tag "Hergé" le jour de son inauguration, le 2 juin.

Une telle maladresse arrogante est certainement l'oeuvre du deuxième mari de Fanny Vlamynck, veuve de Hergé.
Remariée à l'intraitable Nick Rodwell, c'est celui-ci qui gère les droits d'auteur de son épouse via les Studios Hergé et Moulinsart SA.

Nick Rodwell, cet Anglais établi en Belgique, est la terreur de Bertrand.

Ce que vivent les Afghanes sous la burqa



Comment manger, marcher sans trébucher dans «cette prison de tissu». Une artiste italienne s'est interrogée. Des femmes d'Afghanistan témoignent.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Ce-que-vivent-les-Afghanes-sous-la-burqa-_3639-610171_actu.Htm

Une artiste italienne, Simona Bassano di Tufillo, «choquée» de voir les femmes afghanes sous la burqa, a illustré de vingt-quatre dessins, tendres et ironiques, le témoignage de Jamila Mujahed, journaliste de radio à Kaboul, très engagée dans la défense des droits des femmes. Son livre, Burqa ! (éditions de La Martinière, 12 €), a été soutenu par Amnesty International.





D'autres Afghanes prennent la parole dans Burqas, foulards et minijupes, d'Anne Lancelot (éditions Calmann-Lévy, 15 €).

«Quand j'ai enfilé la burqa, ce fut comme si le monde entier venait d'un seul coup de tomber dans le noir et, moi, je me trouvais soudain emprisonnée dans une cellule minuscule.» Jamila Mujahed, 44 ans, journaliste, présidente de The Voice of Afghan Women's Association and Radio. «Elle n'est pas dans nos traditions. Les Indiens (musulmans) l'ont créée à cause de la domination anglaise au XIX^e siècle.»Rahima, 50 ans, candidate indépendante aux élections parlementaires en 2005. «Quand j'étais à l'université à Kaboul, c'était un temps relativement libre, c'était les communistes. Beaucoup de filles portaient des minijupes.» Rohina, 41 ans, directrice d'une ONG de formation et de développement pour les femmes. «Les Russes n'ont pas été prudents. Les minijupes, les chemises sans manches, c'était des choses trop radicales pour notre culture. Elles ont donné des raisons aux moudjahidines, puis aux talibans, de nous étouffer.»Mahbooba, 48 ans, employée de l'Unifem (Fonds de développement des Nations unies pour la femme). «J'ai couru un peu pour attraper le bus et j'ai commencé à étouffer. J'ai levé ma burqa pour respirer. J'ai reçu un coup de fouet d'un taliban, très fort, dans le dos.» Fatima, 42 ans, employée par une ONG allemande. «Je ne sortais plus en ville avec mon mari. Si l'on se perdait dans la foule, il ne voulait pas ressentir la honte de demander si c'était bien moi aux autres femmes sous la burqa.» Jamila Mujahed.



Joyeuses burqas

Les "Burqa Babes" sont devenues si populaires aux Pays-Bas que leur auteur, Peter De Wit, a publié en 2008 un recueil de ses meilleures planches.

http://www.courrierinternational.com/article/2009/07/01/joyeuses-burqas-88

Tiens à propos, j'ai retrouvé mes vieilles planches de Tintin ...

«Miss Germany»



Une bande dessinée consacrée à "Angie" Merkel raconte l’ascension politique de la première femme à gouverner l'Allemagne.

http://www.liberation.fr/monde/0101580094-miss-germany

Le titre, Miss Tschörmänie, est un gag: c’est un «Miss Germany» prononcé avec un fort accent allemand. L’idée, la co-auteure de l’ouvrage, Miriam Hollstein, est allée la chercher en France. Envoyée spéciale du quotidien conservateur Die Welt pour l’élection présidentielle de 2007, la journaliste découvre «La face karchée de Nicolas Sarkozy», une bande dessinée satirique de Philippe Cohen qui raconte l’ascension politique du futur président français. Il y a un an, la journaliste commence à travailler avec le dessinateur Heiko Sakurai. Le choix de s’intéresser à Angela Merkel s’impose d’emblée. «Elle est la femme politique la plus puissante» et «elle a une histoire personnelle incroyablement captivante», résume Miriam Hollstein, qui dit avoir lu toutes les biographies existantes de la chancelière.

Bienvenue Mbutu veut que "Tintin au Congo" soit retiré du commerce










Magazine - BD 11:10 Après le centre britannique contre le racisme qui s'en était pris il y a deux ans à l'album Tintin au Congo, une plainte a à présent été introduite au parquet de Bruxelles. Le comptable congolais Bienvenue Mbutu veut que la BD soit retirée du commerce en raison de "racisme dans l'album", rapportait ce matin plusieurs quotidiens de la presse flamande. "L'aide noir de Tintin y est présenté comme un petit homme stupide et sans qualités. Pour moi il s'agit incontestablement de racisme".

Pourquoi la BD porno indienne Savita Bhabhi est censurée sur le net



L’accès au site consacré à la bande dessinée la plus coquine du web indien a été bloqué par les autorités gouvernementales, la semaine dernière. Les lecteurs se mobilisent à présent sur la toile pour sauver leur héroïne à forte poitrine des griffes de la censure.

http://www.aujourdhuilinde.com/actualites-inde-pourquoi-la-bd-porno-indienne-savita-bhabhi-est-censuree-sur-le-net-3641.asp?1=1

Le 30 juin dernier, le départemment des Télécommunications, qui dépend du ministère indien des Technologies de l'Information (IT), avait interdit le site internet de Savita Bhabhi, bloquant son accès à partir d'Inde sans autre forme de procès. Lancée en mars 2008, cette BD en ligne raconte les aventures sexuelles de Savita, une indienne mariée mais très libérée, qui s'adonne aux hommes qui croisent son chemin, à l'insu de son conjoint. Un an après, le site est devenu un des plus fréquentés du pays (en 82ème position) avec plus de 60 millions de visiteurs par mois. Mais le succès de Savita, dont 12 volets ont été publiés sur la toile, déplaît au gouvernement indien, qui accuse les modérateurs du site de "promouvoir l'obscénité". La fermeture de leur page web a provoqué une réaction immédiate de ces derniers. Soutenus par de nombreux "lecteurs", ils n'ont pas tardé à lancer une campagne pour "sauver Savita" sur internet, dénonçant une censure illégale et injustifiée. Pour Venkatesan Vembu, c'est avant tout l'identité résolument indienne de la bande dessinée et de sa protagoniste qui fait grincer des dents en Inde, où le sexe reste un tabou. "Elle représente une minorité non-conventionnelle de femmes indiennes qui sont sexuellement averties et qui n'ont pas peur d'aller voir ailleurs quand leur relation ‘traditionnelle' manque de piment", écrit-il. Avec son sari traditionel, ses longs cheveux noirs et ses formes généreuses, Savita correspond au parfait fantasme indien, lequel est parachevé par le terme de "Bhabhi" (belle-soeur), qui évoque à la fois le fruit défendu et la femme aux moeurs légères. Si les scénarios sont peu recherchés, les personnages de la bande dessinées(les adolescents joueurs de cricket, l'acteur de Bollywood...) et le cadre des aventures de Savita rapellent constamment la société indienne.

http://savitabhabhi.com/

JACKLELOUP a écrit:

Bienvenue Mbutu veut que "Tintin au Congo" soit retiré du commerce










Magazine - BD 11:10 Après le centre britannique contre le racisme qui s'en était pris il y a deux ans à l'album Tintin au Congo, une plainte a à présent été introduite au parquet de Bruxelles. Le comptable congolais Bienvenue Mbutu veut que la BD soit retirée du commerce en raison de "racisme dans l'album", rapportait ce matin plusieurs quotidiens de la presse flamande. "L'aide noir de Tintin y est présenté comme un petit homme stupide et sans qualités. Pour moi il s'agit incontestablement de racisme".

J'ai bien ri l'apres-midi meme du jour ou Jack avait poste son message, je voyais la carriole de Tintin ci-dessus en couverture (en fait 3) en vente chez des marchands ouest-africains. Je n'avais pas mon appareil. J'essayerai d'y penser demain. Ca devient tres difficile de se promener dans les rues sans penser au moins une fois a LP.

(J'ai meme pense a Bran pendant la messe du 80eme anniversaire de l'eglise Saint Louis. si, si...)

[quote="Sylvette"]

JACKLELOUP a écrit:

Bienvenue Mbutu veut que "Tintin au Congo" soit retiré du commerce

Et avec Heidegger au Congo, que va-t-il se passer ?

Ben Laden retrouvé... dans une BD

Ben Laden dévoilé par Mohamed Sifaoui et Bercovici.



http://www.marianne2.fr/Ben-Laden-retrouve-dans-une-BD_a182046.html

Mohamed Sifaoui a une longue expérience journalistique des milieux islamistes radicaux. L'enquête d'investigation du'il a mené dans ces groupes lui a valu bien des menaces. Il tente aujourd'hui, avec la complicité du dessinateur Bercovici, de raconter la vie de Ben Laden en s'efforçant de démystifier son parcours et ses motivations.

Ben Laden dévoilé, un pétard mouillé

Ben Laden dévoilé, la bande-dessinée de Mohammed Sifaoui, n'a pas fait rire Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po et auteur des Neuf vies d'Al-Qaida. Le livre, qui se veut factuel, est selon lui rempli d'erreurs et d'approximations et passe à côté de son objectif premier : démasquer Al-Qaida. Pour lui, loin d'être un brûlot, cette BD est surtout un "pétard mouillé".



Problématique est la prétention de cet album à être «fondé sur une investigation rigoureuse» (quatrième de couverture). La fable des «300 millions de dollars» hérités de son père par Oussama est recyclée sans sourciller (page 21), alors que la commission d’enquête, constituée aux Etats-Unis après les attentats du 11-Septembre, a depuis longtemps démonté cette fiction : «De 1970 à 1994, Ben Laden a reçu environ un million de dollars par an, une somme significative, certainement, mais non pas la fortune de 300 millions de dollars destinés à financer le jihad». Une exagération ne vient cependant jamais seule : «Près de quarante mille Arabes sont venus faire le jihad en Afghanistan» (page 30). Quarante mille, vraiment ? Abdallah Anas, un «vétéran» du jihad afghan, pourtant cité dans les notes de l’album, évalue entre trois et cinq mille le nombre de militants arabes attirés dans les années 80 au Pakistan par le jihad anti-soviétique et il précise que seul un sur dix a franchi la frontière de l’Afghanistan. Le roi Fahd d’Arabie Saoudite est supposé avoir reçu Ben Laden en août 1990, juste avant de l’expulser du pays et de le déchoir de sa nationalité (page 40) : cette audience royale n’a jamais eu lieu, le passeport de Ben Laden lui a au contraire été retiré pour lui interdire pendant près d’un an de quitter le pays et il n’a été déchu de sa nationalité qu’en 1994. Ben Laden est présenté comme quittant le Soudan en 1996 pour rejoindre le mollah Omar en Afghanistan (page 53), alors que le chef d’Al-Qaida s’était installé à Jalalabad, dans un fief anti-talibans, et qu’il a négocié, plus tard et sous contrainte, son ralliement au mollah Omar. Atef, responsable militaire d’Al-Qaida, est mis en scène dans les grottes de Tora Bora avec Ben Laden, en décembre 2001 (page 90), tandis qu’il a été tué quelques semaines plus tôt, dans un bombardement américain, à plus de trois cents kilomètres de là. Ben Laden aurait décidé dès février 2003 de nommer Zarqaoui comme chef d’Al-Qaida en Irak (page 93), alors qu’il aura fallu l’invasion américaine de l’Irak, l’insurrection dans le «triangle sunnite», la vague de terreur anti-chiite et l’effondrement d’Al-Qaida en Arabie pour que cette décision soit prise… en décembre 2004.

"Mein Kampf", le manga qui fait fureur au Japon



http://observers.france24.com/fr/content/20090910-mein-kampf-manga-fureur-japon-nazisme-adolf-hitler

Une maison d'édition japonaise a publié, en version manga, le livre écrit en 1924 par Adolf Hitler. Avec 45 000 exemplaires vendus, c'est un succès de librairie. "Mein Kampf" est le dernier opus de la collection "Manga de Dokuha" ("Initiation par le manga") éditée par la maison East Press. Parmi les œuvres adaptées, on trouve déjà "Le capital" de Karl Marx ou "Guerre et paix" de Tolstoï. Des livres qui se vendent, en moyenne, à 35 000 exemplaires. Le copyright du livre écrit par le Fürher est, pour l'instant, détenu par le Land de Bavière, qui décide quelles maisons d'éditions sont autorisées à le publier. En 2015, la province allemande perdra toutefois ses droits sur "Mein Kampf", qui tombera alors dans le domaine public.

La BD s'envoie en l'air



http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2009/10/16/la-bd-s-envoie-en-l-air_1254844_3238.html

Le Musée de l'air et de l'espace du Bourget ouvre ses portes, samedi 17 et dimanche 18 octobre, aux cinquièmes Rencontres de la bande dessinée aéronautique et spatiale. Près de quarante auteurs y dédicaceront leurs albums. Plusieurs dessinateurs et scénaristes présents, pilotes par ailleurs, parleront de leurs expériences et animeront des visites guidées. Des ateliers de bandes dessinées, organisés pour les enfants, vont également ponctuer ces deux journées de rencontres. Simultanément sera inaugurée "Putain de guerre !" , l'exposition de Jacques Tardi sur la première guerre mondiale (jusqu'au 31 janvier).

Musée de l'air et de l'espace du Bourget (Seine-Saint-Denis). Entrée gratuite, de 10 heures à 18 heures. www.mae.org

Putain de Guerre
(édition avec DVD)
Auteur : Jacques Tardi
Date de parution : 28/10/2009

Amichi Corsi



Une BD qui décoiffe sur les relations exceptionnelles des Israéliens et des Corses. réalisé par Jacky le caricaturiste d'Israël Magazine et David Sanhedrin, scénariste.