Journal de la bande dessinée

Amichi Corsi



Une BD qui décoiffe sur les relations exceptionnelles des Israéliens et des Corses. réalisé par Jacky le caricaturiste d'Israël Magazine et David Sanhedrin, scénariste.

Léna et les trois femmes



2e volume des aventures de Léna, belle espionne imaginée par Pierre Christin et dessinée par André Juillard , «Léna et les trois femmes».

http://www.lefigaro.fr/bd/2009/10/15/03014-20091015ARTFIG00730-une-espionne-au-coeur-du-terrorisme-islamique-.php

Scénariste émérite d'une soixantaine de BD, dont la série-culte Valérian (avec Jean-Claude Mézières), Pierre Christin a signé avec son ami Bilal des oeuvres telles que Les Phalanges de l'Ordre noir, Partie de chasse ou La ville qui n'existait pas, sans oublier des récits plus personnels tels que L'Etoile oubliée de Laurie Blum. Actuellement, il est le scénariste de la série L'Agence Hardy dessinée par Annie Goetzinger. André Juillard signe Les Sept Vies de l'Epervier, récit historique qui comptera sept albums chez Glénat, réalise en solo une histoire contemporaine et intimiste intitulée Le Cahier bleu(Casterman).

Louise Lemoine, héroïne québecoise du Cahier bleu

Derrière sa machine à écrire, Christin concocte cette fois une nouvelle intrigue d'espionnage et de terrorisme, en résonance avec l'actualité. Il n'est plus question de déjouer le complot autour d'une conférence de paix au moyen-orient, mais d'infiltrer sous une fausse identité, avec un passé de terroriste fabriqué de toutes pièces, un groupe qui prépare un attentat en plein Paris. En apparence, Léna doit former et contrôler trois femmes, futures martyres sacrifiées sur l'autel du terrorisme islamique. En réalité, elle doit tenter d'éviter l'attentat. De la Géorgie à la France, en passant par un camp d'entraînement au Sahel, ce deuxième album distille quelques beaux portraits de femmes, ainsi qu'une réflexion documentée et acérée sur les mouvances du terrorisme actuel.

Cliquez ici pour voir le décryptage de la planche de Léna et les trois femmes

Exposition des planches originales et des crayonnés de Léna et les trois femmes jusqu'au 24 octobre à la galerie Christian Desbois, 14, avenue de La Bourdonnais, Paris-7^e (du mardi au samedi, 14 heures à 18 heures).

Astérix et Obélix : 50 ans d'aventures



Pour fêter le 50e anniversaire des irréductibles Gaulois, Uderzo signe un 34e album, "L'anniversaire d'Astérix et Obélix, le livre d'or".

http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=actu&id=15719

Le 29 octobre 1959, le petit Gaulois apparaissait dans le magazine Pilote. Un demi-siècle plus tard, après 325 millions d’albums vendus et traduits en 107 langues, et la disparition de l'un de ses créateurs, Asterix continue de répandre enthousiasme et bonne humeur. Le nouvel album, sorti dans 15 pays, est déjà tiré à 3,5 millions d'exemplaires dont plus d'un million réservé à la France.



Astérix s'envoie en l'air avec la Patrouille de France

À l'occasion du 50e anniversaire d'Astérix, créé en octobre 1959, la Patrouille de France rend hommage au plus célèbre des Gaulois !

LA BD s'empare de la Genèse

http://www.lepoint.fr/culture/2009-10-22/evenement-la-bd-s-empare-de-la-genese/249/0/388217

Dessinateur emblématique de la contre-culture américaine et du Flower Power, Crumb fut un intime de Janis Joplin, pour qui il signa la mythique pochette de l'album Cheap Thrills. Sous l'influence du LSD, il crée à San Francisco, à la fin des années 1960, des bandes dessinées à la fois délirantes et très réalistes, où il aborde des thèmes inédits jusqu'ici : le sexe, la drogue, l'autobiographie et même l'écologie. Le succès est immédiat parmi les hippies, mais aussi tous les déclassés du rêve américain. Ses personnages fétiches, en premier lieu le célèbre Fritz the Cat, refusent en effet les valeurs de l'Amérique traditionnelle, religieuse et puritaine. Crumb est d'ailleurs bientôt voué aux gémonies par l'Église et... les féministes, qui estiment que sa représentation des femmes, des amazones à la croupe toujours généreuse, est parfaitement sexiste.

Mais la parenthèse enchantée des années 1960 prend rapidement fin pour Crumb, qui ne s'est jamais reconnu comme le héraut de cette jeunesse américaine qui se rend à Woodstock pour communier avec Jimmy Hendrix, alors que lui-même se passionne pour le jazz et la musique populaire américaine des années 1920. Aujourd'hui, Crumb a déserté les allées de Haight-Ashbury à San Francisco pour un petit village du sud de la France où il s'est installé avec femme et enfant au début des années 1990. On ne trouve plus simplement ses oeuvres chez les libraires, mais aussi dans les galeries d'art contemporain les plus branchées (l'institut d'Art contemporain de Philadephie lui a consacré une rétrospective en 2008).

La dernière folie de Crumb est l'illustration intégrale de la Genèse, sous la forme d'un ouvrage impressionnant de plus de 200 pages, sur le modèle de Gustave Doré au XIXe siècle. "C'est la plus grande entreprise que j'ai réalisée dans ma vie d'artiste, cela représente quatre années de travail harassant. À l'origine, je voulais faire une adaptation satirique d'Adam et Ève. Mais en relisant la Genèse, je me suis dit que c'était un texte d'une puissance si grande, qu'il n'était aucunement besoin d'en faire une adaptation." L'originalité de la démarche de Crumb est d'avoir offert une vision aussi littérale que possible de ce texte : "À ma connaissance, une illustration de la Bible n'avait jamais été faite, pas même par Doré. C'est-à-dire une lecture qui révèle le sens de chaque mot, chaque expression."

La Genèse de Robert Crumb (Denoël Graphic), 220 pp, 29 euros.

: REGARDEZ - Des planches de la bande-dessinée

les féministes, qui estiment que sa représentation des femmes, des amazones à la croupe toujours généreuse, est parfaitement sexiste.

Peut-être, mais il y en n'a de ces femmes. Dans le fond, il n'a rien inventé, il a juste stické sur une seule des formes de la femme.

Non?


S'il fallait que l'homme est la même vision de la femme qu'elle a d'elle même, mais ou serait l'homme???


Plus la pensée féministe se sépare de l'homme (Ne l'inclue pas) plus elle rate le bateau.

Jamais le féminisme sans l'homme, sinon, ca deviendra du matcho inversé.

C'est vieux, mais chaque fois que je tombe dessus je ne puis résister....

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Désolé, chers amis belges mais aujourd'hui est un jour spécial pour la BD Française !

Citation :

Bon anniversaire, Astérix !



Asterix fête son 50e anniversaire.

Le 29 octobre 1959, le petit Gaulois apparaissait dans le magazine Pilote. Un demi-siècle plus tard, et après 325 millions d’albums vendus et traduits en 107 langues, l’homme qui a donné vie à Astérix le Gaulois n’en revient toujours pas d’un tel succès.

Astérix en chiffres

- 50 ans
- 33 albums (le 34ème à venir "L’anniversaire d’Astérix et Obélix, le livre d’or")
- 325 millions d’exemplaires d’Astérix vendus dans le monde
- 107 langues et dialectes (même le Picard, l’Ourtou -indien- ou le Mirandias portugais... et bien-sûr le latin)
- 400 personnages

- 8 films d’animation
- 3 films "live" ("Astérix contre César", Claude Zidi, 24 millions de spectateurs ; "Astérix et Obélix, mission Cléopâtre", Alain Chabat, 14 millions en France ; "Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques", Foresteir et Langman, 24 millions dans le monde)

http://www.france-info.com/culture-livres-2009-10-19-uderzo-fete-les-50-ans-d-asterix-et-obelix-357954-36-39.html

Davantage que Tintin, Astérix c'est plus mon univers et mon imaginaire.

Quelque part, j'ai appris l'histoire en feuilletant les albums d'Astérix... merci à Uderzo d'avoir crée ce petit personnage qui m'a fait passer de bons moments en sa compagnie.

Et un hommage particulier à Goscinny, le scénariste décédé en 1977, sans qui les aventures d'Astérix et d'Obélix ne seraient pas ce qu'elles sont aujourd'hui.

Astérix à l'honneur au musée de Cluny

http://www.lexpress.fr/actualites/2/asterix-a-l-honneur-au-musee-de-cluny_824846.html

La saga en bande dessinée "Astérix" est à l'honneur jusqu'au 3 janvier au musée du Moyen-Âge de Cluny, à Paris. Un bâtiment romain, le frigidarium des thermes du nord de Lutèce, abrite planches originales, manuscrits et "tapuscrits", originaux de textes tapés à la machine ayant servi à composer l'oeuvre du tandem René Goscinny-Albert Uderzo. A son arrivée, le visiteur se retrouve devant une série de panneaux placardés sur les grilles du square Cluny, attenant au musée, où le dessinateur Albert Uderzo a parodié des oeuvres classiques comme l'Olympia de Manet ou le Penseur de Rodin. A l'intérieur du frigidarium, 30 planches originales en noir et blanc choisies par Uderzo sont exposées, pour la première fois en France. Le visiteur assiste au processus de création grâce aux planches originales et à divers documents rassemblés par Anne Goscinny. "Des soldats romains, marchant en rang. On ne peut voir que leurs jambes, comme dans les documentaires montrant les Allemands entrant en France", lit-on dans un extrait du tapuscrit de la première planche d'"Astérix le Gaulois", le tout premier album de la série.

http://www.musee-moyenage.fr/

Comment expliquer la vie de ses femmes qui sacrifient leur corps et leur âme pour tuer, pour exterminer l’autre. Comment devient t-on Kamikaze, kamikaze un mot que l'on peut difficilement conjuguer au féminin et pourtant…

Bamboo signe dans la collection Grand Angle une BD essentielle et nécessaire, où l'on découvre la ville du Caire et le commissaire Saraj, enquêtant sur le meurtre de sa femme, sur la trace des filières de recrutement des kamikazes.

Un album qui réussit à nous emmener là ou on ne veut pas aller, derrière les ruelles sombres de la folie. Entre raisons et déraison, à vous de juger avec cette BD qui vous frappera plus fort qu'un coup de poing à l'estomac.

Mickey et son journal : 75 ans et toujours pas une ride



http://www.actualitte.com/actualite/15684-journal-de-Mickey-anniversaire-75.htm

Né en octobre 1934, Le Journal de Mickey a passé les décennies sans trop souffrir. Malgré quelques interruptions depuis sa naissance, notamment quelques moins durant la Second guerre mondiale, puis sur plusieurs années, entre 1945 et 1952, Le Journal de Mickey n’a pas à rougir de son âge. En sortant son 3000ème numéro, le célèbre journal offre à ses lecteurs de revenir sur son histoire au sein de 148 pages. Cette édition « collector » vous fera également entrer dans les coulisses de la rédaction. Hebdomadaire sortant le mercredi, Le Journal de Mickey se vante d’avoir 1,8 million de lecteurs tout en occupant la place de leader chez les 7-14 ans.

L'enfance marseillaise du père de Ric Hochet

Tibet est né à Marseille en 1931 où son père a entraîné l'OM. Le dessinateur est décédé à sa maison de Roquebrune-sur-Argens

http://www.laprovence.com/article/spectacles/lenfance-marseillaise-du-pere-de-ric-hochet

Tibet, alias Gilbert Gascard est né en octobre 1931 à Marseille où son père, André Gascard, a fait partie de la glorieuse histoire de l'OM. En 1938-1939, il a effectué un intérim officieux d'entraîneur, avec l'aide du Hongrois Willy Kohut. Au cours de la saison 1941-1942, il devient officiellement entraîneur mais est licencié en janvier 1942, après l'élimination en coupe contre l'AS Monaco. Auparavant, André Gascard avait été joueur à Sète en 1905 avant de se retrouver en 1910 à Marseille au Stade Helvétique, l'équipe créée à Marseille par les riches négociant suisses qui s'y étaient installés. Blessé durant la Grande Guerre, il rejoint les rangs de l'OM en 1917 et est capitaine de l'équipe première qui joue la finale du championnat de France. Ce Gascard-là, avant d'engendrer un fabuleux auteur de BD, a marqué l'Olympique de Marseille, y occupant toutes les fonctions officielles ou dans l'ombre, depuis celle de directeur sportif à celle de speaker -souvenez-vous : "Un cadeau sportif s'achète chez Piéry" ou "Profitez d'un week-end au pied des Pénitents légendaires pour visiter les 3000 m² d'exposition des meubles Conil"- en passant par celle, mystérieuse de "préposé" au moral. "Quand il entrait dans les vestiaires à la mi-t-temps, confie un vieil Olympien, il nous faisait des discours de tribun grec, piquait notre sens de l'honneur. Nous repartions regonflés et souvent, nous gagnions le match". Après son parcours à l'OM, il avait ouvert un magasin, "Gascard Sports", au 139 rue de Rome, au coeur de Marseille, qui était le rendez-vous de tous les amoureux du foot. Alors que nous l'interrogions sur l'origine de son pseudonyme, Tibet, imaginant une expédition de jeunesse dans l'Everest, il nous avait confié ce dernier souvenir marseillais : "A l'époque mon frère Pierrot ne parvenait pas à prononcer Gilbert. Il disait Ti-Bé. Ça m'est resté."

Rentrez dans la bulle du Festival international de la BD d’Angoulême



http://www.magazine-avantages.fr/,rentrez-dans-la-bulle-du-festival-international-de-la-bd-d-angouleme,166,10736.asp

La course graphique des 24 heures de la bande dessinée, qui regroupe 400 auteurs, sera retransmise en direct sur la Toile. Des spectacles, rencontres, des projections audiovisuelles et de nombreux événements sont programmés au festival d'Angoulême. Parmi les temps forts de cette édition, des expositions consacrées à Blutch, aux Tuniques Bleues de Cauvin et Lambil, à Fabrice Neaud, Fabio Viscogliosi, Léonard de Turk et de Groot. La bande dessinée russe et le dessin d'humour feront aussi l'objet d'expositions. Enki Bilal donnera rendez-vous à ses fans sur la scène du Théâtre d'Angoulême pour une performance graphique live. De nombreux auteurs, dont Sempé et Crumb, participeront également aux Rencontres Internationales. Le journal Spirou consacrera un numéro spécial pour l'occasion. Vingt-quatre heures avant l'ouverture officielle des festivités, le magazine mettra en ventes 20.000 exemplaires dédiées au festival.

Festival international de la bande dessinée d'Angoulême
Du 28 au 31 janvier 2010
71, rue Hergé
16000 Angoulême
Site : www.bdangouleme.com

"L’Affaire des affaires", Prix France Info 2010

France Info vient de décerner son 16ème Prix France Info de la Bande dessinée d’actualité et de reportage. Il récompense «l’Affaire des affaires» signée Denis Robert, Yann Lindingre et Laurent Astier aux éditions Dargaud.

http://www.france-info.com/chroniques-bd-bande-dessinee-2010-01-14-l-affaire-des-affaires-prix-france-info-2010-392386-81-169.html

Denis Robert, c’est le journaliste de « L’affaire Clearstream », celui par qui le scandale arrive. Cela fait quinze ans qu’il n’a de cesse de mettre au jour la face cachée de la finance internationale, celle qui, de chambres de compensation en paradis fiscaux, par delà les frontières et les continents, incarne le vrai pouvoir. En 2009, avec l’aide de deux complices dessinateurs, il a entrepris d’en faire une BD. Le jury du Prix France Info 2010 salue les qualités d’une bande dessinée ancrée dans le réel qui se lit comme un polar. Le troisième et dernier volume de "l’Affaire des affaires", Prix France Info 2010 de la Bande dessinée d’actualité et de reportage, devrait sortir à la fin de l’année aux éditions Dargaud.

Quand la BD redessine nos classiques



http://www.lepoint.fr/culture/2010-01-14/livres-quand-la-bd-redessine-nos-classiques/249/0/413760



Du Victor Hugo en bande dessinée ? Pas certain que l'auteur des Misérables s'y soit attendu. Et pourtant, son célèbre Dernier Jour d'un condamné , publié en 1829, a été esquissé plus de deux siècles plus tard, en 2007, par Stanislas Gros. Ce fut un succès à l'instar du Gargantua et Pantagruel adapté par Dino Battaglia (édition Mosquito, 2001) ou encore, plus récemment, du Petit Prince revisité par Joan Sfar (Gallimard jeunesse, 2008). C'est en 1810 que le premier récit a été transposé en images, avec la publication du livre d'art Collection de cent cinquante gravures représentant et formant une suite ininterrompue des voyages et aventures surprenantes de Robinson Crusoé de François-Aimé-Louis Dumoulin. Depuis, les relations entre BD et classiques n'ont cessé de se nouer. La plupart des maisons d'édition ont leur collection dédiée aux adaptations littéraires. Casterman vient de sortir sa collection "Noir" où on revisite quelques titres emblématiques de roman noir ( Pierre qui roule de Donald Westlake 2007). La collection "Ex-libris" de Delcourt regroupe des adaptations aussi variées que Dans la colonie pénitentiaire de Franz Kafka (2007) par Sylvain Ricard et Maël, que Candide de Voltaire par Dufranne, Delpâture et Radovanovic (2008)... Et pour 2010 ? On attend impatiemment le mythique Dom Juan de Molière revisité par Ricard, Reiss et Bachalis, dont la sortie est prévue pour le 3 février prochain chez Delcourt.

Salammbô, Flaubert -Philippe Druillet.

L’assassin, la bande dessinée et la pédagogie



L’auteur présumé de deux meurtres est devenu un héros populaire en Lituanie. Au point qu’un magazine pour enfants en a fait le héros d’une histoire.

http://www.courrierinternational.com/article/2010/01/01/l-assassin-la-bande-dessinee-et-la-pedagogie

Le magazine de bandes dessinées pour enfants Flintas, réagissant à des demandes adressées à la rédaction, a décidé de proposer de nouvelles planches à vocation éducative. Le héros s’appelle Drasius. Voyant une petite fille, entraînée dans une voiture, alléchée par des bonbons, en train de se débattre, il se précipite pour lui porter secours. Drasius attrape Usas, le méchant homme, lui met une raclée, sauve la petite fille et lui fait la leçon : il ne faut jamais accepter de bonbons d’un inconnu.

Le personnage de Drasius ressemble trait pour trait à Drasius Kedys, meurtrier présumé de deux personnes [un juge et une jeune femme, assassinés le 5 octobre à Kaunas, la deuxième ville du pays]. En outre, le nom du “méchant”, Usas*, est celui d’une personne que Kedys accuse d’avoir abusé d’une fillette. La mise en valeur de telles histoires, d’événements qui ont provoqué une telle réaction dans la société ont-ils un intérêt pédagogique ?

“Dans cette histoire, tout ce que l’on sait, c’est qu’il y a deux cadavres. Plus on avance, plus les questions se multiplient. Dans le même temps, on prétend expliquer aux enfants, dont la conscience n’est pas encore formée, qui est le bon et qui est le méchant”, déplore A. Kaktevicius, rédacteur en chef du journal Verslo Klase. Les psychologues pour enfants sont eux aussi catégoriques. Linas Slusnys constate que Flintas “enseigne aux enfants qu’une personne soupçonnée d’un double meurtre peut être un héros”. Autrement dit, on leur impose un modèle moral bien particulier : une personne qui fait justice elle-même est un héros. Celui dont il faut suivre l’exemple. Pour l’instant, la présomption d’innocence à l’encontre des véritables personnes est de mise. En tenant compte de cela, et du fait qu’Usas n’a commis aucun crime, les informations propagées dans cette bande dessinée constituent une atteinte à leur honneur et à leur dignité et sont diffamatoires.

Baru, Grand prix 2010 du Festival de la bande dessinée d'Angoulême

http://www.lepoint.fr/culture/2010-01-31/baru-grand-prix-2010-du-festival-de-la-bande-dessinee-d-angouleme/249/0/419164

Le Grand prix de la Ville d'Angoulême 2010, qui récompense un auteur de bande dessinée pour l'ensemble de son oeuvre, a été attribué dimanche à Baru, 62 ans, l'auteur de "Roulez jeunesse" (1991) et de "L'autoroute du soleil" en 1996. Ses albums sont publiés aux éditions Casterman. Le Prix du meilleur album a été décerné à "Pascal Brutal" T3 (Fluide Glacial) de Riad Sattouf, qui est également l'auteur du film "Les beaux gosses" sorti en 2009. Parmi les nombreuses récompenses, Camille Jourdy a reçu le prix Révélation pour "Rosalie Blum" T3 (Actes Sud).

Les Passagers du vent s’exposent au Musée de la Marine



Le dessinateur et scénariste François Bourgeon présente planches et dessins originaux, maquettes et moulages de sa saga maritime "les passagers du Vent".

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20100207.OBS6134/francois_bourgeon_fait_escale_au_musee_de_la_marine.html

Le musée national de la Marine à Paris présente jusqu'au 3 mai 2010 la genèse de la saga maritime "Les Passagers du Vent" du dessinateur et scénariste François Bourgeon, alors que viennent de paraître les deux derniers albums de la série, "La Petite Fille Bois-Caïman". Cette exposition réunit des dessins originaux à l'encre et à la mine de plomb, des planches originales, des maquettes et moulages, autant de travaux préparatoires qui ont permis au dessinateur de concevoir l'univers graphique des sept albums de la série. Diffusée entre 1979 et 1984, la cinq premiers albums narrent les aventures maritimes d'Isa et son combat contre l'esclavagisme au XVIIIe siècle. L'exposition débute par la présentation d'un des tomes du "Vaisseau de 74 canons", écrit par l'archéologue naval Jean Boudriot, ainsi que la maquette de ce navire de guerre, qui ont fortement inspiré le dessinateur. Soucieux du détail et de réalisme, François Bourgeon fournit en amont un gros travail de documentation.

http://www.musee-marine.fr/

Dans les cases africaines



Souvent ignorée, la bande dessinée africaine existe pourtant. Envers et contre tout.

http://blog.slate.fr/des-bulles-carrees/

La BD naît très tôt en Afrique : pendant la Première Guerre mondiale (1918), au Malawi. Le premier album, lui, sort en 1960 au Togo. Il s’agit du curé de Pyssaro de Pyabélo Chaold, une bande dessinée sans phylactères. Signalons aussi la première revue laïque pour la jeunesse, en Egypte, avec Al Sinbad, sorti en 1950. Aujourd’hui, le paysage de la BD en Afrique francophone est dominé par trois grands pays : Madagascar, la Côte d’Ivoire et la République Démocratique du Congo. Si la BD malgache a vu de nombreuses publications en album dans son histoire, elle s’exprime aujourd’hui à travers des magazines humoristiques. Il ne faut pas s’étonner de voir la République Démocratique du Congo, ex-Zaïre, dans les pays moteurs de la BD africaine. Ancienne colonie belge oblige. La première BD y a été publiée en 1932, mais c’est 10 ans plus tard, en 1942, que se situe le vrai événement fondateur de la bande dessinée zaïroise. C’est cette année là qu’a été ouverte à Gombe Matadi la première école des Beaux Arts d’Afrique. L’institution était pensée comme une annexe de la prestigieuse école Saint-Luc de Bruxelles par laquelle sont passés de fameux auteurs de BD, dont Hergé. D’ailleurs, pour Christophe Cassiau-Haurie, il y a aussi un “effet Tintin au Congo pour expliquer l’essor de la BD en RDC. Ce n’est pas politiquement correct de le dire, mais c’est une BD appréciée sur place. Dans les rues de Kinshasa, on la trouve partout“. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, “90% des auteurs africains sont congolais“.



Parmi les dessinateurs originaires des rives du fleuve Zaïre, Pat Masioni a fait le déplacement au Quai Branly. Il est le dessinateur du remarqué Rwanda 1994. Pat Masioni a grandi à Kinshasa et a commencé à dessiner à 14 ans. Bien sûr, il y a les difficultés économiques qui freinent le développement de la bande dessinée en Afrique. Mais ce n’est pas le principal problème. Quand une série africaine s’arrête, dans 90% des cas c’est à cause de considérations politiques. Par exemple le magazine Jeune pour jeunes au Zaïre, qui a connu un succès ininterrompu pendant douze ans, a été victime de Mobutu. A Madagascar, en RDC, en Côte d’Ivoire, mais aussi en Algérie, en Tunisie, au Gabon, au Sénégal, au Tchad, des projets de bande dessinée se montent.

Le Quai Branly a organisé trois journées de rencontre et de réflexion sur la bande dessinée africaine

http://www.afrik.com/article18742.html

Quatorze pays africains vont fêter cette année leurs 50 ans d’indépendance. Coïncidence, c’est aussi le cinquantième anniversaire de la première bande dessinée parue en Afrique, Le curé de Pyssaro de la togolaise Pyabélo Chaold. Si les auteurs sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à tenter leur chance en Occident, peu d’albums édités dans le Sud traversent les frontières. Un espoir pour le 9ème art en Afrique, Kin label est une revue unique en son genre créée en 2007 à Kinshasa. Elle cherche à réunir des artistes dans un numéro commun. C’est sous la demande de la communauté européenne que Kin label a vu le jour, afin de faire connaître des artistes talentueux restés dans l’ombre. Avec l’aide d’ONG comme la Croix Rouge, un atelier a été mis en place pour que les artistes soient plus facilement édités. Cette année, un album est prévu sur le thème de l’anniversaire de l’indépendance du Congo. Exception dans le marasme de la bande dessinée africaine, l’hebdomadaire ivoirien Gbich ! est tiré en quelques 40 000 exemplaires, et ce depuis 500 numéros. Avec environ 15 dessinateurs à temps complet, Gbich ! a un poids économique et culturel indéniable à Abidjan. Les pays anglophones ont bien plus d’artistes que les pays francophones. Au Kenya, des conférences et des concours sont organisés comme en Occident. Tel est le cas de Kenyattoons. Mais la bande dessinée est un medium qui dérange la politique dans bien des cas. Au Swaziland, par exemple, les autorités interdisent la publication.

Rwanda 1994, descente en enfer (Pat Masioni).



Le Blog de Pat MASIONI : http://patmasioni.canalblog.com/

Une BD raconte l'histoire de la bombe atomique française

Le scénariste Albert Drandov et le dessinateur Franckie Alarcon raconte l'histoire de la bombe atomique française.

http://www.francesoir.fr/livres/2010/02/12/bd-bombe-atomique.html

La France célèbre cette année le cinquantième anniversaire de l'explosion de sa première bombe A, à Reggane, dans le Sahara algérien. Depuis ce matin, elle est plus forte et plus fière », écrivait le général De Gaulle dans son télégramme adressé aux hommes de la base atomique du sud algérien le 13 février 1960. Une opération suivie de beaucoup d'autres puisque la France aura au total effectué 210 essais nucléaires aériens et souterrains. Alors même que le spectre d'une guerre atomique généralisée semble s'être éloigné avec la chute de l'URSS, la force de dissuasion nucléaire française disposait pourtant encore en 2004 d'environ 350 armes atomiques dans son arsenal. Elle poursuit actuellement le programme de modernisation de ses vecteurs. Abordant ce thème délicat avec originalité, le scénariste Albert Drandov (Amiante, chronique d'un crime social) et le dessinateur Franckie Alarcon (Lovely trouble, Éric Tabarly) ont choisi de faire de leur bande dessinée un véritable documentaire illustré. Ils ont rassemblé les souvenirs des anciens acteurs des différentes campagnes d'essais nucléaires français, de Reggane à Mururoa, en passant par le désert du Hoggar et l'atoll de Fangataufa.

Taro Aso, un fan de mangas nationaliste



Taro Aso, Premier ministre, est un fan de mangas et chantre d'un Japon sans complexes.

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-taro-aso-un-fan-de-mangas-nationaliste-resolu-a-prendre-le-japon-en-main-5285.asp?1=1

Créateur du premier "Prix international du manga", la bande dessinée japonaise qui se lit de droite à gauche, il s'est gagné les faveurs des jeunes en vantant régulièrement la "culture populaire" (manga, mode, jeux vidéo, J-Pop, la musique pop japonaise, etc.) qu'il souhaite voir déferler sur le monde et dont il entend faire un outil diplomatique. Ce tribun a plusieurs fois choisi Akihabara, l'extravagant quartier du high-tech, de la BD et de l'animation de Tokyo, pour mener campagne. Ardent défenseur d'un Japon fier qui doit peser dans les affaires du monde, Taro Aso ose des formules provocatrices. Il a ainsi décrit son pays comme la nation "d'une seule race, d'une seule langue, d'une seule culture". Avant de se lancer dans la politique, il avait représenté le Japon aux Jeux olympiques de Montréal en 1976, dans la discipline de... tir aux pigeons.

Les fans de manga ont leur héros: Taro Aso lui-même.



Taro Aso, "ministre du manga"

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/taro-aso-ministre-du-manga_573898.html

Une équipe de télévision a "surpris" Taro Aso, le nationaliste Premier ministre du Japon, en train de dévorer le manga Rozen Maiden en attendant son avion à l'aéroport de Tokyo. A tel point que le quartier tokyoïte de Akihabara, temple mondial du manga et des jeux vidéos, a vu naître Oretachi no Taro (Notre Taro), un magasin consacré au secrétaire général du Liberal Democratic Party, où l'on trouve gadgets, pâtisseries et, bien sûr, mangas, qui lui sont dédiés. Fan de culture "pop", de façon publique, il affirmait en 2003 lire 10 à 20 mangas par semaine. "Grâce aux otakus, la culture populaire japonaise peut déferler dans le monde entier. Nous pouvons en être fiers!", lançait-il aux jeunes passants. Ce qui lui valut un autre surnom : "ministre du manga".

Une édition originale de "Tintin au pays des Soviets" adjugée 28.800 euros



http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/une-edition-originale-de-tintin-au-pays-des-soviets-adjugee-28-800-euros-07-03-2010-839228.php

Une édition originale de "Tintin au pays des Soviets" en noir et blanc datant de 1930 a été adjugée à 28.800 euros dimanche lors d'une vente aux enchères à Bruxelles. L'oeuvre avait été estimée à un prix nettement inférieur, entre 12.000 et 15.000 euros. Un autre Tintin, "le Sceptre d'Ottokar" également en édition originale noir et blanc datant cette fois de 1939, est parti pour pour 15.600 euros (estimation entre 12.000 et 15.000 euros). Une édition originale d'un album de Lucky Luke, "Arizona", datant de 1951 a pour sa part été adjugé à 13.300 euros, alors qu'il était estimé seulement entre 1.100 et 1.300 euros. La vente publique, organisée par la maison spécialisée Banque Dessinée, portait sur quelque 700 lots où plusieurs grands noms de la BD franco-belge étaient représentés: Hergé ou Morris, mais aussi Jacobs, Uderzo, Dany, Franquin... Elle a permis de récolter 248.000 euros hors frais.



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