Les gens intelligents se couchent tard

Rappel du premier message :

Citation :

Selon une récente étude, le timing du sommeil reflète l'intelligence: les personnes avec des QI (quotients d'intelligence) plus élevés tendent à être plus actifs la nuit et à se coucher plus tard, tandis que ceux avec des QI plus bas tendent à se coucher plus tôt.



Les horaires du sommeil font partie des sujets qui font débat depuis quelques années, plus particulièrement la corrélation entre le moment du sommeil (plutôt le matin ou plutôt le soir) et l'intelligence, écrit le scientifique Robert Alison dans un article du Winnipeg Free Press qui fait un tour d'horizon des nombreuses publications scientifiques dédiées au sujet.

Satoshi Kanazawa et ses collègues de la London School of Economics (LSE) ont mis à jour des différences significatives dans les préférences de timing du sommeil entre les individus en fonction de leur QI. Selon Kanazawa, les humains ancestraux étaient diurnes, et l'évolution vers des activités plus nocturnes est une «nouvelle préférence de l'évolution» qui se retrouve chez les individus plus intelligents et dénote un «niveau de complexité cognitive plus élevé».

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> Peut-être parce que la nuit est une période plus propice à la réflexion et souvent à l'écriture. Il n'y a pas de bruit et l'on ne risque pas d'être dérangé pour un rien.

Et puis, c'est à ce moment-là que la télévision devient véritablement intelligente et offre des programmes de qualité. C'est au cours de la nuit enfin que l'homme redevient lui-même et se remet à penser.

Je n'ai jamais lu encore que les Grecs, qui ont comme inventé le penser qui n'est pas du ronron cérébral, oeuvraient la nuit.

Des créatifs sont noctambules, certains écrivains entre autre, mais c'est une bien faible minorité. (Comment pourrait-on imaginer un peintre travaillant de nuit ? Sous les chandelles, oublions ça ; sous éclairage artificiel, le premier peintre rencontré le dira, ce n'est pas l'ambiance souhaitable.)

L'esprit est tributaire de son véhicule charnel, si ce dernier a des fuites d'huile, la suspension esquintée et le carburateur toussif, l'esprit ne fera pas un beau voyage.

Il n'y a rien de gratuit, tout est holistique - nous ne sommes pas personne des cages de Faraday, on est influencés par le milieu tant physique que psychologique.

Je ne vois pas le lien causal entre le noctambulisme, même créatif, et la supériorité cérébrale. Si c'était vrai, une loi devrait obliger les politiciens à travailler de nuit, enfin intelligemment.

Mais les sacripants passeraient leurs nuits avec des « belles » du même qualificatif. La Société serait mieux avancée ? Non, la Presse parlée et écrite travaillerait de nuit ! Finalement, la Ville ne dormirait jamais ! Les cancres ne pourraient pas se reposer comme ils le méritent, eux qui besognent.

Qu'on éradique les gros QI !!!!!!

Et puis, c'est à ce moment-là que la télévision devient véritablement intelligente et offre des programmes de qualité. C'est au cours de la nuit enfin que l'homme redevient lui-même et se remet à penser.

Si c'est l'auteur de l'étude qui dit ça, on peut douter de la qualité de l'un et de l'autre...

1) être soi même ne veut strictement rien dire
2) en ce qui me concerne, et malgré mes tares congénitales, c'est dès le réveil que je me remet à penser !!!!!

Bon ma conclusion c'est que si je suis un crétin l'auteur est un GROS C...

Personnellement, je ne nie pas qu'il y ait de grands creatifs nocturnes... Mais comme toi, mon bon Hugo, je ne vois pas la relation privilégiée qu'il y aurait entre la creativité et le coucher du soleil -on connait celle qui relie la nuit et l'angoisse, en revanche. Faire d'anecdotes une generalité me parairait assez gonflé.

L'evidence est : pour produire la nuit, il ne faut pas trop se fouler le jour. Peut etre alors les faignasses diurnes se revelent elles flambeuses sous la lune ?
On sait aussi que le max d'efficacité à tous les niveaux est celui qui suit une phase de reveil (il y a des supers neuronés qui ont étudié les ondes alpha et tout ça); peut etre qu'on peut accrocher des supers chimeres dans l'etat semi comateux de 3 h du mat, apres 20 h de veille, mais inventer à cet instant le fil à couper le beurre tient de la veine de cocu*.



Mab

*... forte probabilité dans la mesure où on neglige la couche conjugale.

quantat a écrit:

Si c'est l'auteur de l'étude qui dit ça, on peut douter de la qualité de l'un et de l'autre...

Tu es crueeeeeel.

Je trouve cette etude tres valorisante pour les veilleurs de nuit.
(Par contre, c'est humiliant pour les chercheurs de l'Aerospatiale... )



Mab

quantat a écrit:

Et puis, c'est à ce moment-là que la télévision devient véritablement intelligente et offre des programmes de qualité. C'est au cours de la nuit enfin que l'homme redevient lui-même et se remet à penser.

Si c'est l'auteur de l'étude qui dit ça, on peut douter de la qualité de l'un et de l'autre...

1) être soi même ne veut strictement rien dire
2) en ce qui me concerne, et malgré mes tares congénitales, c'est dès le réveil que je me remet à penser !!!!!

Bon ma conclusion c'est que si je suis un crétin l'auteur est un GROS C...

Vous avez raison etre soi meme est difficile on aime à paraitre ! .

Avant longtemps avant Descartes Galillé veillait des nuits et des nuits

pour enfin arriver à apprendre à l'égile comment mettre à jour les

paroles saintes du

dieu chrétien qui est dans la Bible .

« être soi même ne veut strictement rien dire »

Que ça puisse en promettre plus que ça sait en montrer, je veux bien le croire, ce n'est pas encore rigoureux. C'est l'adverbe qui me cause problème.

Quelle serait la « règle » à suivre pour donner un sens à l'expression « être soi-même » ? Un regard objectif sur le Je ?

Citation :

1) être soi même ne veut strictement rien dire

C'est vrai! On s'efforce tant à être «autre» qu'être soi-même ne correspond jamais au présent mais à l'instant dèjà passé.

C'est d'la fôte à votre Dillieu, ce p'tit v'limeux!


QS: Enfin... c'est ce qu'ils croâaaaassent!

Hugo a écrit:

Quelle serait la « règle » à suivre pour donner un sens à l'expression « être soi-même » ? Un regard objectif sur le Je ?

Assumer ce qu'on sait "etre" ?
C'est à dire ne pas trouver des excuses bidons, des raisons foireuses à des reactions qu'on ne peut pas maitriser.

Je ne connais personne (j'insiste, personne) capable de ce genre d'honneteté sur la distance.
Neanmoins, beaucoup d'entre nous ne font pas d'illusions sur eux memes... Il y a le temps, pour aider; mais pas tout le monde, les indecrottables n'evoluent pas (le bon coté des choses c'est qu'ils finissent pas mourir et que la quonnerie n'etant pas genetique, leur descendance conserve ses chances).


Au final, je crains que Quantat n'ait raison (ça fait peur )


Mab

Citation :

(le bon coté des choses c'est qu'ils finissent pas mourir et que la quonnerie n'etant pas genetique, leur descendance conserve ses chances).

L'eugénisme? Ça fonctionne pas?

Zut! Faut brûler «Dune»!

« Assumer ce qu'on sait "etre" ? »

T'as fini de copier sur mes devoirs, cancresse ?! Vais te dénoncer au prof, à lui faire oublier les pommes que tu lui amènes chaque matin, Ève éternelle.

« C'est à dire ne pas trouver des excuses bidons, des raisons foireuses à des reactions qu'on ne peut pas maitriser. »

Ici, tu as copié sur ton petit voisin de gauche, celui qui nous arrive d'une ile qui est une ville. Sont fous ces Nordais !

« Je ne connais personne (j'insiste, personne) capable de ce genre d'honneteté sur la distance. »

Enfin, tu es toi-même. Rebelle.

« Au final, je crains que Quantat n'ait raison (ça fait peur). »

Je veux bien qu'il ait raison (ça va redorer son blason antichomskyste), qu'il me fasse entendre raison cependant. Quantat n'est pas garçon à dire n'importe quoi, mais il lui arrive de l'écrire : chaque fois qu'il ne termine pas sa pensée, laissant la mienne en suspension, as-tu idée du nombre de fois qu'il m'a abandonné au gibet à osciller entre l'incompréhension et l'ignorance, sourd à mes appels cartésiens ? Cet homme est un taiseur en série.

Qu'un tsunami l'emporte !!

Citation :

... as-tu idée du nombre de fois qu'il m'a abandonné au gibet à osciller entre l'incompréhension et l'ignorance, sourd à mes appels cartésiens ?