Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension. |
|
| Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente | |
|
+8Shansaa Charly OmbreBlanche EddieCochran Biloulou Ungern chat noir moussa abd al nour 12 participants | |
Auteur | Message |
---|
moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
| Sujet: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 1/12/2010, 14:53 | |
| Rappel du premier message :Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente Publié le décembre 1, 2010 par sedevacantisme
Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmenteDécidément Sarkozy a la scoumoune. Avec son remaniement qui faisait la part belle aux chiraquiens, il pensait avoir repris la main et rassemblé l’essentiel de son camp dans la perspective de la présidentielle… Lire la suite ICI (cliquez) Pour vous abonner au Journal, c’est ICI (cliquez) http://sedevacantisme.wordpress.com/2010/12/01/karachi-l%E2%80%99etat-ump-dans-la-tourmente/ | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 18/5/2013, 22:52 | |
| - Jonas. a écrit:
- Est-ce une allusion au travail de fossoyeur de Jean-Louis Bruguière ? Ce brave homme qui c'est planté toute sa vie avec une telle constance et toujours dans la même direction ! ? Ça c'était un fidèle serviteur payé pour protéger les puissants, enterrer les affaires et les faire partir sur de fausses pistes . Particulièrement performant dans son domaine dans l'affaire Karachi
Bonjour Jonas ! Aucune idée. Ce qui me turlupine le plus dans cette histoire c'est qu'elle est devenue la course à celui qui pourra le mieux impliquer Nicolas Sarkozy, directement ou indirectement, dans une affaire de gros sous. Pourtant le point principal de cette affaire, à savoir qui a ordonné, préparé et commis l'assassinat de quatorze personnes... ça n'intéresse personne ! Et toi, ça ne t'intéresse pas non plus ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 18/5/2013, 23:13 | |
| - Biloulou a écrit:
- Jonas. a écrit:
- Est-ce une allusion au travail de fossoyeur de Jean-Louis Bruguière ? Ce brave homme qui c'est planté toute sa vie avec une telle constance et toujours dans la même direction ! ? Ça c'était un fidèle serviteur payé pour protéger les puissants, enterrer les affaires et les faire partir sur de fausses pistes . Particulièrement performant dans son domaine dans l'affaire Karachi
Bonjour Jonas !
Aucune idée. Ce qui me turlupine le plus dans cette histoire c'est qu'elle est devenue la course à celui qui pourra le mieux impliquer Nicolas Sarkozy, directement ou indirectement, dans une affaire de gros sous. Pourtant le point principal de cette affaire, à savoir qui a ordonné, préparé et commis l'assassinat de quatorze personnes... ça n'intéresse personne !
Et toi, ça ne t'intéresse pas non plus ? - Citation :
Les différentes pistes La thèse du terrorisme islamiste
Quelques mois après les attentats du 11 septembre 2001, la piste Al-Qaida était privilégiée, d’autant plus que l’attentat faisait suite à l’assassinat du journaliste américain Daniel Pearl, également à Karachi. La ville était de plus considérée comme une plaque tournante du terrorisme et l’attentat ressemblait fort à celui commis à Djerba, en Tunisie, le 11 avril 2002 par Al-Qaida1.
Le 12 novembre 2002, Oussama ben Laden avait salué l’attentat10.
L’enquête pakistanaise a attribué l’attentat à Asif Zaheer (il aurait fabriqué l’engin explosif) et Mohammad Rizwan (il aurait conduit le véhicule ayant servi à l’attentat). Ils sont condamnés à mort le 30 juin 2003. Mais le 5 mai 2009, les deux hommes sont remis en liberté par la Haute Cour du Sind. La piste islamiste s’effondre11.
La thèse des représailles suite au non-versement de commissions
Commissions dans un contrat d'armement Article connexe : Affaire des frégates d'Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan.
Dans le cadre du contrat de vente des sous-marins Agosta 90B, des commissions ont été versées par la France à certains intermédiaires qui les transféraient ensuite sur les comptes de politiques ou généraux pakistanais. Ces méthodes étaient courantes dans l’industrie de l’armement et autorisées par la loi française jusqu’en 2000. Dans ce contrat, 85 % des commissions ont été versées en 1994.
En 1995, Jacques Chirac est élu président de la République et ordonne l’arrêt du versement des commissions, dans ce contrat comme dans celui de frégates vendues à l’Arabie saoudite. Il soupçonne que celles-ci aient donné lieu à des rétro-commissions, c’est-à-dire de l’argent qui revient en France, utilisées par son adversaire, le Premier ministre Édouard Balladur, pour financer sa campagne électorale12. Lien avec l'attentat
Selon Libération, les liens entre l’attentat et les activités de la DCN ont été évoqués par celle-ci ainsi que par des enquêteurs américains dès 2002.
Claude Thévenet, ancien de la direction de la surveillance du territoire, est recruté par la DCN pour enquêter en marge de la justice. Son rapport « Nautilus », en date du 11 septembre 2002, conclut que l’attentat est lié à l'arrêt du versement des commissions. Ce rapport, supposé rester confidentiel, est saisi par les juges au printemps 2008, à l’occasion d'une autre affaire, et transmis au juge Marc Trévidic. Un autre document, rédigé par Gérard-Philippe Menayas (ancien directeur financier de la DCNI) donne la même version10,14,15,16.
Le 18 juin 2009, les juges antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier expliquent aux familles que cette piste est « cruellement logique14 ». Cette version est alors démentie par Édouard Balladur et qualifiée de « grotesque » par Nicolas Sarkozy17.
Dans Le Canard enchaîné, Jean-Luc Porquet estime, le 28 avril 2010, qu'il existe « peu d'éléments probants pour l'instant » à l'appui de la thèse d'une action de représailles de « corrompus du cru » frustrés par l'arrêt du versement des commissions. Le même jour, Édouard Balladur est à sa demande auditionné par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur l'attentat de Karachi.
Auditionné par cette même mission parlementaire le 24 novembre 2009, le ministre de la défense de l'époque François Léotard considère la piste Al-Qaida comme « peu probable » et penche plutôt pour « une vengeance de personnes n'ayant pas touché leur part de commissions ».
Autres pistes
En 2002, la DCN cherchait à signer un autre contrat d’armement avec l’Inde, ennemie jurée du Pakistan. Il concernait la fourniture de six sous-marins Scorpène (plus récents que les Agosta). L’Inter-Services Intelligence, service secret pakistanais aurait pu provoquer l’attentat pour avertir la France. Le contrat fut tout de même signé, mais en 2004 ; depuis 2011 cette piste est formellement privilégiée par l'ancien directeur du renseignement de la DGSE, Alain Juillet, comme il l'affirma dans Libération. Elle était pour la première fois apparue dans le même quotidien .
Dans certaines notes des services secrets français, l’hypothèse est également évoquée d’un règlement de compte entre les pro-islamistes de l’armée pakistanaise et les pro-américains soutenus par le président Musharraf et disposant de la marine. http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_du_8_mai_2002_%C3%A0_Karachi Donc au départ une thèse qui arrange tous le monde : attentat islamiste que Brugière va privilégié à tous prix Tous le monde non, pas les familles des victimes : http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20111222.OBS7371/karachi-le-juge-bruguiere-dans-le-collimateur-des-familles.html Donc Biloulou, si tu n'es pas une fois de plus dans une subjectivité guidé par tes orientations idéologiques, pour le moins tu peux accorder quelques crédit à ses familles de victimes qui n' ont pas vraiment comme objectif Sarko, mais de connaitre la vérité, donc l'identité des commanditaires! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 18/5/2013, 23:26 | |
| http://www.verite-attentat-karachi.org/ : Collectif de familles de victimes décédées dans l’attentat du 8 Mai 2002 à Karachi - Citation :
- 16 avril 2013 : Renaud Donnedieu de Vabres (conseiller spécial de François Léotard alors ministre de la Défense d’Edouard Balladur entre 1993 et 1995) est pour la seconde fois mis examen, cette fois ci pour recel d’abus de bien sociaux au préjudice des deux sociétés qui avaient conclu des contrats d’armements avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite en 1994.
14 Janvier 2013 : Le parquet de Paris a fait appel de la décision de juges d’enquêter pour déterminer si Nicolas Sarkozy s’était rendu complice d’une violation du secret de l’instruction.
9 Janvier 2013 : « Sarkozy directement visé par une enquête judiciaire en marge de l’affaire Karachi:
Depuis le mercredi 9 janvier, Nicolas Sarkozy est sous la menace directe d’une mise en examen dans une enquête judiciaire ouverte en marge de l’affaire de Karachi. Trois juges d’instruction du tribunal de Paris – Sylvia Zimmermann, Sabine Kheris et Camille Palluel – instruisent en effet en toute discrétion, depuis le mois de novembre, la plainte déposée contre l’ex-chef de l’Etat le 18 juin par l’avocat de plusieurs familles de victimes de l’attentat de Karachi, Me Olivier Morice, pour « violation du secret de l’enquête et de l’instruction », et « violation du secret professionnel ». La plainte vise également celui qui fut, à l’Elysée, le conseiller chargé de la communication de M. Sarkozy, Franck Louvrier, et son ex-ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, soupçonné quant à lui d’ »entrave » à la justice. Elle s’appuie sur un communiqué diffusé par la présidence, le 22 septembre 2011, alors que des articles de presse évoquaient l’éventuelle implication de l’ex-chef de l’Etat dans le volet financier de l’affaire de Karachi. « S’agissant de l’affaire dite de Karachi, affirmait le communiqué, le nom du chef de l’Etat n’apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n’a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier (…). Cela apparaît dans les pièces de la procédure. »
- Spoiler:
PRINCIPE D’INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE Cette déclaration – par ailleurs inexacte sur le fond –, dont les services dirigés par M. Louvrier avaient endossé la paternité, violerait le principe d’indépendance de la justice dont le chef de l’Etat est institutionnellement le garant, l’Elysée n’étant pas censé avoir connaissance de pièces directement issues d’une procédure gérée, à Paris, par les juges d’instruction du pôle financier Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke. Dans un réquisitoire du 5 novembre 2012, le parquet de Paris a d’abord estimé que, s’agissant de M. Sarkozy, les juges ne pouvaient instruire. « Le communiqué du 22 septembre [2011] constitue un acte accompli pour les besoins de l’action politique du président de la République afin de lui permettre d’assurer dans les meilleures conditions la conduite des affaires de l’Etat au sens de l’article 5 de la Constitution », observe le ministère public. Le parquet pense que « quel que soit le type d’informations qui serait à l’origine de ce communiqué et le canal par lequel elles auraient été obtenues, la détention d’informations concernant des procédures susceptibles d’affecter tant l’image de son action institutionnelle que le cours de son mandat présente un lien direct avec la fonction présidentielle et qu’ainsi le président de la République bénéficie de l’irresponsabilité définie par l’article 67 alinéa 1er le Constitution ». Selon le parquet, l’article 67 dispose que le chef de l’Etat « n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité (…) et qu’il n’a à en répondre ni pendant, ni après son mandat ». MIS EN CAUSE EN SA QUALITÉ DE MINISTRE DU BUDGET Une analyse rejetée par Me Morice qui, dans un mémoire remis aux trois juges le 6 décembre 2012, a notamment fait observer que « les faits en cause sont d’évidence dépourvus de tout lien avec les fonctions de président de la République ». L’avocat souligne que le fameux communiqué « traite exclusivement de la mise en cause de M. Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite ‘de Karachi’. Or, celui-ci n’est pas mis en cause dans cette affaire en sa qualité de président de la République, mais en sa qualité de ministre du budget du gouvernement dirigé par M. Edouard Balladur de 1993 à 1995. » Or, dans leur ordonnance du 9 janvier, les trois magistrates se rangent à l’avis de Me Morice, et rejettent l’interprétation du parquet. L’article 67, écrivent-elles, « ne précise nullement que le président de la République n’a pas à répondre, après son mandat, des actes accomplis en cette qualité. Que, pas davantage, l’article 67 n’exclut les faits accomplis pendant son mandat. » « Bien au contraire, notent les juges, la réforme constitutionnelle du 23 février 2007 a institué non pas l’inviolabilité de la personne du chef de l’Etat, mais celle de sa fonction. » Les juges en veulent pour preuve les conclusions du répertoire pénal Dalloz, qui précisait en janvier 2009 : « Le nouvel article 67 pose ainsi le principe de l’inviolabilité du chef de l’Etat durant son mandat (…) Cette inviolabilité est toutefois conçue comme temporaire pour la seule durée du mandat, et elle ne doit pas empêcher le cours de la justice. Elle ne peut que le retarder. » Une analyse signée dans le Dalloz par un éminent juriste, François Molins, aujourd’hui… procureur de Paris ! Au terme de leur ordonnance, les trois juges d’instruction observent qu’au surplus, « à le supposer établi, le fait de permettre la divulgation d’informations issues d’une instruction en cours n’entre pas dans les fonctions du président de la République, telles qu’il les tient de la Constitution ». « Attendu, dès lors, que l’irresponsabilité du chef de l’Etat ne pourra être retenue en l’espèce (…), il y a lieu d’informer sur les faits visant M. Nicolas Sarkozy », concluent les magistrates. PAS D’IMMUNITÉ PRÉSIDENTIELLE POUR SES COLLABORATEURS M. Sarkozy n’est pas seul à être désormais sous la menace de poursuites dans cette affaire. Deux de ses proches sont également susceptibles d’être mis en examen. Sur ce point, le parquet de Paris en convient : dans son réquisitoire du 5 novembre 2012, le procureur note ainsi, à propos de M. Louvrier, signataire du communiqué controversé, que « les membres du cabinet du président de la République ne semblent pouvoir bénéficier d’une extension permanente de l’irresponsabilité du chef de l’Etat, dans la mesure où les causes d’irresponsabilité et d’immunité étant personnelles, elles ne peuvent voir leur champ élargi en l’absence de dispositions contraires ». En clair, les collaborateurs directs du chef de l’Etat ne sauraient se réfugier derrière l’immunité présidentielle. D’ailleurs, la cour de cassation a depuis tranché en ce sens, dans une autre affaire menaçant M. Sarkozy et ses proches, celle dite ‘des sondages de l’Elysée’. Dans une décision du 19 décembre 2012, la haute juridiction a jugé qu’ »aucune disposition constitutionnelle, légale ou conventionnelle, ne prévoit l’immunité ou l’irresponsabilité pénale des membres du cabinet du président de la République ». Enfin, dernière mauvaise nouvelle pour M. Sarkozy, son ancien ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, est lui aussi désormais dans le collimateur des trois juges, également saisis par le réquisitoire du parquet des délits d’ »entrave, complicité et recel de ce délit ». M. Hortefeux est accusé d’avoir révélé à son ami Thierry Gaubert l’audition par la police judiciaire de son épouse, Hélène Gaubert, le mettant en cause dans le dossier Karachi (Le Monde du 23 septembre 2011). Une enquête préliminaire sur ces faits avait abouti à un classement sans suite, mais le parquet comme les juges ont estimé recevable la constitution de partie civile des familles de victimes. Les trois magistrates vont donc pouvoir instruire sur ces faits susceptibles d’être reprochés à l’ex-ministre de l’intérieur. » Article du 09/01/13 parut sur Le Monde.fr écrit par Gérard DAVET et Fabrice LHOMME.
29 Octobre 2012 : Nicolas Bazire, l’ancien directeur de la campagne d’Édouard Balladur en 1995, a été mis une nouvelle fois en examen. Cette fois ci pour recel d’abus de bien sociaux.
17 Septembre 2012 : La cour d’appel de Paris a validé, l’enquête sur le volet financier. La procédure était contestée par Ziad Takieddine, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, tous trois mis en examen dans cette affaire. Ils mettaient en cause le travail des juges, estimant qu’ils avaient travaillé pendant plusieurs semaines « hors saisine », en dehors du champ de leurs investigations. Les avocats des trois hommes demandaient la levée de la mise en examen de leurs clients et l’annulation de l’enquête. Nous sommes extrêmement satisfaits de cette décision, la validation complète de la procédure et un désaveu cinglant pour les mis en examen.
25 Juin 2012 : Rencontre avec le juge Trévidic. Un parallèle entre l’assassinat du journaliste américain Daniel Pearl et l’attentat de Karachi en 2002 est étudié par le juge Marc Trévidic Pris en otage en janvier 2002 au Pakistan, le reporter du « Wall Street Journal », dont la femme était française, avait été exécuté par ses ravisseurs moins d’un mois plus tard. Dans les deux affaires, la piste islamiste avait d’abord été privilégiée. Or après l’enlèvement de Daniel Pearl, ses ravisseurs avaient envoyé leurs revendications aux autorités américaines exigeant la livraison d’avions de combat F-16 promise dans un contrat signé avec le Pakistan en 1990. Fin 2002, cette piste avait été mentionnée dans le rapport Nautilus, rédigé pour le compte de la DCN par Claude Thevenet. Celui-ci avait évoqué le « contrat des F-16 gelé » par Washington et considéré que l’assassinat du journaliste avait pu « constituer un avertissement » pour que la France honore le versement de commissions prévues par le contrat d’armement Agosta avec le Pakistan en 1994, et gelées en 1996. Ces derniers éléments récupérés viennent crédibiliser le rapport Nautilus. Il est étonnant que Claude Thevenet avance cette hypothèse dès 2002 et que la DST affirme ne pas en être informée. Il existe une similitude très intéressante entre les deux dossiers. Dans les deux cas, les personnes présentées comme auteurs de l’assassinat et de l’attentat sont innocentes. L’enquête sur l’assassinat de Daniel Pearl a d’ailleurs été réouverte il y a quelques mois.
18 Juin 2012 : Une plainte avec constitution de partie civile pour « violation du secret de l’instruction » a été déposée devant le doyen des juges d’instruction de Paris. Elle vise Nicolas Sarcozy, son ex-conseiller en communication Franck Louvrier et Brice Hortefeux, et concerne un communiqué de l’Elysée publié le 22 septembre 2011 : « S’agissant de l’affaire dite de ‘Karachi’, le nom du chef de l’Etat n’apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n’a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier. Il y est donc totalement étranger d’autant plus qu’à l’époque où il était ministre du Budget, il avait manifesté son hostilité à ce contrat comme cela apparaît dans les pièces de la procédure », pouvait-on lire dans ce texte. Ce communiqué fait « clairement apparaître que la présidence de la République et certains conseillers de l’Elysée ont eu personnellement connaissance des ‘éléments du dossier’ ainsi que des ‘pièces de la procédure’ ». « Ladite connaissance constitue une immixtion intolérable du pouvoir exécutif auprès de l’autorité judiciaire de nature à entraver (…) le bon déroulement de l’information judiciaire et la recherche de la vérité ». Une première plainte a été déposée le 26 septembre auprès du parquet de Paris. Elle a été classée sans suite en décembre. Avec cette nouvelle plainte, un juge d’instruction va être désigné. Il devra dire s’il y a lieu de mener une enquête ou non.
11 Juin 2012 : L’homme d’affaires Abdul Rahman El Assir, réputé proche de Ziad Takieddine, a été arrêté il y a quelques jours dans un hôtel en Suisse. Recherché depuis plus de 2 ans dans l’affaire Karachi, il est accusé de recel d’abus de biens sociaux et de blanchiment aggravé dans la cadre de ses activités présumées d’intermédiaires en armement du gouvernement Balladur. Sa demande d’extradition aurait d’ores et déjà été demandée par la France.
06 Juin 2012 : Le président de la République François Hollande a confirmé les engagements pris lors de sa campagne lors d’une rencontre avec les familles à Caen, il s’est engagé a : - faire réexaminer la déclassification, par les nouveaux ministres concernés, de documents qui avaient reçu un refus de la part de la commission consultative du secret de la défense nationale afin de voir s’ils ne pourraient pas être transmis directement au juge. - envisager une réforme du secret de la défense nationale, pour voir dans quelle mesure ces documents pourraient être transmis beaucoup plus facilement à la justice. - accorder la protection statutaire aux ayants droits des victimes de l’attentat.
01 Juin 2012 : Les familles de victimes demandent que l’enquête ouverte pour blessures involontaires après la plainte des blessés contre la DCN soit élargie à l’homicide involontaire. Cette enquête a été confiée au juge antiterroriste Marc Trévidic.
15 Mai 2012 : Thierry Gaubert a été mis en examen pour blanchiment aggravé dans le cadre du volet financier de l’affaire Karachi.
4 Mai 2012 : Les familles de victimes de l’attentat de Karachi ont saisi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour faire condamner la France qui laisse au seul pouvoir exécutif la décision de déclassifier un document secret défense .
24 Avril 2012 : Mise en examen de Ziad Takieddine pour blanchiment aggravé par les juges instruisant le volet financier de l’affaire Karachi.
4 Avril 2012 : La Cour de cassation a jugé que les familles des victimes de l’attentat de Karachi pouvaient se constituer parties civiles dans le volet financier sur l’ensemble des chefs de corruption et d’abus de biens sociaux concernant le contrat Agosta. Dans son arrêt, la Cour de cassation considère que les faits dénoncés sous ces qualifications sont « susceptibles de se rattacher par un lien d’indivisibilité aux faits d’assassinat ».
21 Décembre 2011 : Mise en examen de Dominique Castellan, ancien PDG de DCN-I, la branche internationale de la Direction des constructions navales, pour « abus de biens sociaux ».
14 Décembre 2011 : Mise en examen de Renaud Donnedieu de Vabres pour « complicité d’abus de biens sociaux ».
|
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 18/5/2013, 23:33 | |
| Si je comprends bien, toi aussi tu fais passer l'aspect fric devant l'aspect crimes de sang, c'est ça ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 18/5/2013, 23:57 | |
| - Biloulou a écrit:
- Si je comprends bien, toi aussi tu fais passer l'aspect fric devant l'aspect crimes de sang, c'est ça ?
Tu fais exprès, c'est de l'humour au troisième degré avec comique de répétition!? Bon peut-être que mon sens de l'humour est trop limité pour apprécier toute la finesse de tes diatribes , mais j'imagine que l'on puisse peut-être éventuellement trouver cela drôle! Si non sérieusement un commentaire constructif? |
| | | Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 19/5/2013, 00:49 | |
| | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 19/5/2013, 11:34 | |
| - Jonas. a écrit:
- Biloulou a écrit:
- Si je comprends bien, toi aussi tu fais passer l'aspect fric devant l'aspect crimes de sang, c'est ça ?
Tu fais exprès, c'est de l'humour au troisième degré avec comique de répétition!? Bon peut-être que mon sens de l'humour est trop limité pour apprécier toute la finesse de tes diatribes , mais j'imagine que l'on puisse peut-être éventuellement trouver cela drôle! Si non sérieusement un commentaire constructif?
Bonjour Jonas ! Tu devineras le peu d'intérêt que j'éprouve pour les incidences politiques de cette affaire, si tant est qu'il y en ait. Par contre l'aspect malfaisant et criminel m'intéresse, question de justice. C'est pour ça que je continue à regretter que les interrogations soient "à qui a profité l'argent supposément détourné des rétrocommissions en 1995" et non "à qui a profité le crime de sang de 2002"Cela étant, je ne prétends pas avoir tout lu et tout compris de cette peu reluisante affaire. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 19/5/2013, 14:40 | |
| - Biloulou a écrit:
- Tu devineras le peu d'intérêt que j'éprouve pour les incidences politiques de cette affaire, si tant est qu'il y en ait.
- Biloulou a écrit:
- Ce qui me turlupine le plus dans cette histoire c'est qu'elle est devenue la course à celui qui pourra le mieux impliquer Nicolas Sarkozy, directement ou indirectement, dans une affaire de gros sous.
Cher professeur Je vous est connu meilleur que çà! Je vous ferais remarquer que c'est vous qui avez ramené Sarkozy dans l'histoire! Vous pouvez toujours plaider l'anticipation mais cela va avoir du mal à passer! Donc vous ramenez Sarkozy pour mieux dénoncer la volonté de l'impliquer ....pour ensuite faire mine d'être désintéressé par les incidences politique que cette affaire pourrait avoir sur votre chouchou... Pour finalement jouer la carte des victimes pour attendrir votre lectorat tout en tentant de le culpabiliser! C'est plus du grand art "manipulatoire" c'est du du grand foutage de gueule .... Qu'y a-t-il, un coup de moue? |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 19/5/2013, 14:56 | |
| - Jonas a écrit:
- Pour finalement jouer la carte des victimes pour attendrir votre lectorat tout en tentant de le culpabiliser!
Finalement ? Mais c'est par là que j'ai commencé, dans cette discussion comme dans toute autre sur le même sujet... Et c'est même le seul point pour lequel j'ai marqué de l'intérêt ! | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente 19/5/2013, 16:06 | |
| 18 - - Citation :
- Qu'y a-t-il, un coup de moue?
Moi qui suis toujours à l'affût des bonnes tournures de phrase je trouve celle-ci intéressante : elle est plus présentable pour esprimer que kelkun "fait la gueule". Surtout la gueule d'un hardeur qui éprouve un coup de mou (pour le chat). | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente | |
| |
| | | | Karachi: l’Etat-UMP dans la tourmente | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|