Tuerie de Tucson : Barack Obama fait corps avec son peuple

Rappel du premier message :

Barack Obama console la nation américaine

Après la tuerie de Tucson, le président a prononcé un discours intense et poignant.

Poignant, empathique et au-dessus de la mêlée politique qui fait rage. Tel a été le discours de Barack Obama mercredi après-midi, à Tucson, où il était arrivé avec sa femme, Michelle, pour soutenir les familles de victimes et rassembler la nation américaine après la terrible tuerie qui avait fait 6 morts et 14 blessés samedi, dont la représentante démocrate Gabrielle Giffords, prise pour cible par un tueur déséquilibré de 22 ans. C'était un peu comme si le président avait revêtu un surplis de pasteur pour ce moment de deuil qui rassemblait 27.000 personnes dans un immense auditorium de l'université d'Arizona.



Lors d'un discours intime et grave, délivré sans prompteur, qui a duré un peu plus de quarante minutes, le président a d'ailleurs maintes fois cité les Écritures pour appeler les Américains à mieux s'aimer et se respecter les uns les autres. Une approche religieuse en phase avec une Amérique profondément croyante. Il était là pour apaiser, pour aider «à cicatriser» «les trous béants laissés dans les cœurs». «Ceux qui sont morts font partie de notre famille, la famille américaine, qui compte plus de 300 millions de membres», a-t-il dit. Au nom de cette famille élargie, le président a appelé l'Amérique à ne pas se laisser enfermer dans un débat politique stérile sur les causes supposées du drame. Droite et gauche s'affrontent sur la question de savoir si la violence de la rhétorique, employée notamment dans les milieux conservateurs Tea Party, a pu être le terreau ayant facilité le passage à l'acte du tueur. «La vérité est que personne ne peut savoir exactement ce qui a provoqué ce terrible attentat. Personne ne peut savoir exactement… quelles pensées se tapissaient dans les recoins de l'âme d'un homme violent», a insisté le président. Estimant toutefois que le pays devait «entamer une conversation» sur la violence de la société, Obama a évoqué la question des armes et celle du traitement des déséquilibrés mentaux, se gardant toutefois d'être spécifique.

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> Formidable discours du président Obama. Digne, chaleureux, empathique. Et solennel. Du grand art.

C'est ce que j'aime le plus chez les Américains : dans les moments les plus graves et les plus douloureux, le Peuple tout entier sait se retrouver, faisant fi des clivages d'opinions et loin des querelles idéologiques, pour communier ensemble dans un même élan de fraternité.

Une belle leçon de civisme que nous offre là la Nation américaine.

Biloulou a écrit:

C'est vrai, les Américains, par leur épopée de l'louest, vouent aux armes un respect teinté de tendresse semblable à celui que les Français vouaient naguère à la "veuve".

Djizeus ! ...(comme dirait David lorsque l'effarement le conduit à se raccrocher au Tres Haut)
Tu penses que les menages français possedent une guillotine familiale et personnelle ? Je t'assure que non et que les actuelles generations trouvent meme l'originale assez peu ragoutante.

Les français, depuis qu'on leur a expliqué qu'il n'etait pas tres civilisé d'aller ecraser leur poing sur le pif de leurs voisins en cas de discorde, ont degoté toutes sortes de parades pour se venger, mais ceux qui trainent par les cheveux leur ennemi pour lui trancher le col sont assez discrets.

Citation :

Mes respects à maman. Née en Tunisie ? Elle doit avoir une belle collection d'armes blanches : couteaux à choucroute, pics à méchouis...!

Non plus (decidement, tu vois les gens etrangement guerriers).
Ma maman, en Tunisie, hantait les cimetieres avec des collegues de son âge. Elle volait recuperait les perles des couronnes funeraires, en faisait des bijoux qu'elle revendait à ses petites camardes d'ecole. Elle a recolté de quoi s'offrir des bonbons et la plus belle raclée de sa vie lorsque sa nounou s'en est aperçue.
Mais je te ferais remarquer que là egalement, pas de meurtres : les plus lésés etaient dejà morts.



Mab

Mara-des-bois, dzziiiing, a écrit:

Djizeus ! ...(comme dirait David lorsque l'effarement le conduit à se raccrocher au Tres Haut)
Tu penses que les menages français possedent une guillotine familiale et personnelle ? Je t'assure que non et que les actuelles generations trouvent meme l'originale assez peu ragoutante.

Tu ne peux pas t'imaginer ce qu'on peut trouver, et pas nécessairement sous la poussière, dans les greniers de ces madrés Gaulois...

Mab, la main sur le coeur et les yeux mi-clos, a écrit:

Les français, depuis qu'on leur a expliqué qu'il n'etait pas tres civilisé d'aller ecraser leur poing sur le pif de leurs voisins en cas de discorde, ont degoté toutes sortes de parades pour se venger, mais ceux qui trainent par les cheveux leur ennemi pour lui trancher le col sont assez discrets.

Revois "C'est arrivé près de chez vous", ça t'ouvrira les yeux.

Mab qui se met à table, a écrit:

Non plus (decidement, tu vois les gens etrangement guerriers).
Ma maman, en Tunisie, hantait les cimetieres avec des collegues de son âge. Elle volait recuperait les perles des couronnes funeraires, en faisait des bijoux qu'elle revendait à ses petites camardes d'ecole. Elle a recolté de quoi s'offrir des bonbons et la plus belle raclée de sa vie lorsque sa nounou s'en est aperçue.
Mais je te ferais remarquer que là egalement, pas de meurtres : les plus lésés etaient dejà morts.
Mab

Quoi ? Ca frôle la nécrophilie et tu ne frissones même pas ? Même Monsieur André n'a pas osé avouer ses expériences en ce domaine, c'est dire !

(Avec quelle arme exécute-t-on un baeckeoffe ? )

Tu as oublié l'agroalimentaire. Aurais-je encore à manger demain ?

Pétard a écrit:

Il faut noter que Biloulou a cependant marqué un point: si les français n'on pas de veuve au grenier, ils ont très souvent une croix au cou. Les deux appareils étant d'usages identiques, je me vois obligé de lui donner raison sur ce point...

Je suis extremement curieuse de connaitre tes sources quant à la croix au cou des français, David.
J'en frequente beaucoup (des français, voyons, cela dit, des croix aussi, tout compte fait); je croise fort peu de croix ostensibles.

La culture -celle qu'on oppose à l'inculture, veux je dire- fait que beaucoup de français ne nient pas le socle chretien de leur civilisation. La tendance serait meme inverse, bousculés que sont les madrés gaulois (copyright Biloulou) par leurs elites nombrilistes, promptes à scier la branche sur laquelle elles sont assises.
Mais quant à porter une croix à son cou... Meme moi je n'en eprouve pas le besoin, c'est dire.


Dans le meme ordre d'idée, la culture -toujours celle qu'on oppose etc.- permet de dissocier voire de saisir le parfait antagonisme existant entre un symbole de la justice terrestre et celui de la vie eternelle.


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Biloulou, les guillotines dans chaque grenier français, oh mon Dieu, on t'a promené à la chasse au dahut, toi.
Le français est si taquin, ne lui en veut pas.


Qu'est ce que "C'est arrivé pres de chez toi" ?
Si c'est un resumé livresque ou televisuel de ce que les hommes sont capables de commettre d'atrocités, je te suggere la lecture de l'Ancien Testament et du Coran : on a dejà tout dit.


Mab -en jambes-

Et puis la guillotine est un instrument d'État qui demande toute une logistique plus complexe que le maniement d'un flingue.
Il faut la monter, nettoyer et aiguiser la lame, la tester puis l'utiliser, puis la nettoyer après usage, la démonter et la ranger et avoir de la place au garage ou au grenier.
Tsss, tsss, pas très pratique d'emploi sauf à avoir du temps devant soi...

Alande - dahuteur

Biloulou a écrit:

Biloulou, je t'adore : il n'y a qu'à toi que je peux tendre de telles perches en etant quasi-certaine que tu les saisisses.
Or donc... Il s'est fait naturaliser franchouillard, l'affreux Poelvoorde ?



Mab

alande a écrit:

Il faut la monter, nettoyer et aiguiser la lame, la tester puis l'utiliser, puis la nettoyer après usage, la démonter et la ranger et avoir de la place au garage ou au grenier.

Et la cave ? Pourquoi tu oublies la cave ?


Mab

Mara-des-bois a écrit:

Biloulou, je t'adore : il n'y a qu'à toi que je peux tendre de telles perches en etant quasi-certaine que tu les saisisses.
Or donc... Il s'est fait naturaliser franchouillard, l'affreux Poelvoorde ?
Mab

Tu connais ma galanterie proverbiale, comment pourrais-je ne pas saisir à deux mains une perche que tu me tends ?
À ma connaissance non, il est toujours belge, mais qu'importe, la Belgique s'accommoderait bien d'une quatrième région...

(Et alors ? Ce qui se passe près de chez vous en Belgique peut aussi arriver à des près de chez vous en France, non ?)

Citation :

Et la cave ? Pourquoi tu oublies la cave ?

Bonjour Mab,

J'ai peur de cet endroit. Il y fait noir, froid et humide. Cela remonte à mon enfance.
J'ai toujours une certaine réticence à y descendre malgré parfois une insistance féminine...
Le mot cave m'épouvante. Je devrais consulter, non ?

Alande

Citation :

la Belgique s'accommoderait bien d'une quatrième région...

Bonjour Biloulou,

J'avoue que là, tu me scotches !
En effet, ce serait assez plaisant que certaines régions du nord de la France demandent à être rattaché à la Belgique.
Et pourquoi pas la France toute entière.
Ce serait assez cocasse...
Et comment serait appelée cette nouvelle grande région francophone, la Franche-Wallonie ?

alande a écrit:

Et comment serait appelée cette nouvelle grande région francophone, la Franche-Wallonie ?

La Franche Rigolade me semble plus realiste.
J'imagine que la Bretagne, l'Alsace, la Savoie puis le Pays Basque se depecheraient de faire secession.
Et si l'Aquitaine et le comté de Toulouse retrouvent leurs frontieres, moi, je serais dans la panade.
ALORS LA FRANCE RESTE FRANCAISE, C'EST CLAIR ?

Pour la cave, plutot que de perdre ton pognon dans une consultation inutile, je te propose d'acheter du vin. Stocke le dans la cave, et rapidement, ce sera un plaisir de descendre à la cave y chercher une bouteille (purée, j'ai de ces idées novatrices, moi... je devrais faire de la pub).



Mab, bonne copine

Pétard a écrit:

Voilà qui est cocasse!

Un regard vers l'est de la rue principale de Dodge City en 1878! Le port d'arme, un droit historique inaliénable garanti par la Constitution des ÉU?

Faut croire que pendant la ruée vers l'Ouest, les cowboys eux-même avaient un autre point de vue...

C'est vrai David ces salopards vendaient des fusils et de l'alcool aux indiens pour les envoyer se faire extérminer par les militaires des etats unis , c'est pas d'hier le picsouèsme ...

44 (magnum) -

Citation :

Faut croire que pendant la ruée vers l'Ouest, les cowboys eux-même avaient un autre point de vue...

Pas la peine de leur faire un dessin pour se révéler le plus rapide avec OK Corral draw !