J'ai créé une nouvelle philosophie et j'aimerais la partager

Le monde n'est pas tel que nous le voyons.
Il se divise en deux dans l'atmosphère, le monde de l'Esprit et celui de la Matière.
Cette opposition forme un troisième monde qui défile sous nos pas.

Ce classement réunissant toutes les valeurs va livrer son secret :
La matière, le Bien, est supérieure à l'esprit, le Mal :
(si tant est que le but d'une philosophie soit de définir ce qui est bien de ce qui est mal, étant des valeurs ils rentrent de facto dans mon schéma, nous sommes le neutre)

J'ai gardé le mysticisme pour la fin. En effet, dans le fond ce schéma de l'Escargot ne représente pas seulement le monde autour de nous, mais aussi celui qui est en nous : notre cerveau. Nous pouvons donc y retrouver les valeurs qui y sont rangées, la façon dont chemine une pensée jusqu'à la parole.

Il va servir aussi d'exutoir poétique, comme un Yam's de la création artistique, il va permettre d'associer des idées ou images qui à la base de paraissent pas identiques mais se répondent dans leur sources communes. En libérant l'énergie de l'escargot on arrive a entrevoir des correspondances métaphysiques car elles font appel à des localisations différentes selon la position e l'opposition des valeur dans le cerveau. Ses couleurs répondent deux 2 autres tableaux.

En inversant ce raisonnement, on justifie l’hypperréalité : « Est bien ce qui m’est utile » (Stirner), la morale ne peut être individuelle dans la mesure où une mauvaise action peut avoir des conséquences bénéfiques pour l’espèce. Comme dans les expériences journalistiques ou dans les expériences biologiques, pour trouver l’antidote, il faut injecter, contrôler et observer soi-même l’évolution d’un poison. Le journaliste n’est pas un être humain, il est un dix mille, dix milliards d’yeux : un éclaireur. Il va sacrifier une situation comme le chercheur son rat, comme le policier laissera courir le malfaiteur en ignorant la victime afin de filer de plus gros poissons.

Finalement, les vrais humanitaires sont bien les gardiens de prison : ils gardent l'âme de l'humanité. Le plus vieux métier du monde à quelque chose de phénoménal, c'est qu'il laisse la responsabilité à certains de donner la liberté à des hommes que tout une société a condamné, c'est un honneur, le plus grand des pouvoir. Le syndrome du gardien de prison est un sentiment universel : « Moi, simple humain qui représente aux yeux de mon prisonnier le sang qui coule sur les pics situés au bout de la matraque qui prolonge la main d'un État animé par le démon, représenté par ses lois et ses inégalités, ses juges et sa police, moi, oui moi, je peux le laisser fumer où il n'a droit, regarder sa télé après les heures autorisées, voire même lui amener certains produits où objets sous le manteau. Un autre l'aurait-il fait? Suis-je bon? Si je démissionnais dans la colère, en pensant que ce métier me coûtera la rédemption de mon âme, un autre viendrait-il pour le violer, chier dans sa gamelle et lui reprendre ses tous petits, mais tellement précieux privilèges? » L'âme humaine a cela de grand que dans la nécessite elle sait se contenter du minimum voire d'encore moins. A une époque où le cerveau n'est pas apte à l'autocorrection, où les individus ne sont pas maîtres d'eux-mêmes, dans une société qui ne peut se passer de prisons, sacrifier son âme en arrondissant les angles de l'instant présent ne nous donne peut-être pas de futur, mais au moins ne salit pas notre passé.