Les idées du Kaiser Guillaume II

Intelligent, brillant, causeur, l'empereur d'Allemagne, le Kaiser Guillaume II est un personnage impulsif faisant preuve d'un goût immodéré pour les parades somptueuses. Jaloux de son autorité, il n'aura de cesse de nommer à la Chancellerie des hommes de second plan : seul von Bülow (de 1900 à 1909), fin manœuvrier, possédait un certain talent.

Néanmoins, il avait des idées très intéressantes et qui méritent d'être étudiées.

Voici ce que le Kaiser disait de...

La jeunesse :

Citation :

Quels sont les devoirs de la jeunesse ? Travailler, éviter les luttes, la haine, la discorde, l'envie ; se réjouir de notre patrie allemande telle qu'elle est, ne pas rêver l'impossible ; vivre dans la ferme conviction que Dieu ne se serait pas donné tant de peine avec notre patrie et notre peuple s'il ne nous réservait pas encore de grandes destinées. Nous sommes le sel de la terre, mais nous devons nous montrer dignes de notre destin. Aussi notre jeunesse doit apprendre à se priver, à renoncer à ce qui n'est pas bon pour elle, à se défendre contre ce qui est emprunté à d'autres peuples et à cultiver les bonnes moeurs, la discipline, l'ordre, le respect et la religion.

Sur les socialistes :

Citation :

Nous avons une tâche à accomplir, tous qui que nous soyons. Cette tâche qui nous incombe à tous..., c'est le combat contre la Révolution avec tous les moyens qui sont à notre disposition. Ce parti qui ose s'attaquer au fondement de l'État, qui se dresse contre la religion et que ne s'arrête pas devant la personne du souverain suprême doit être réduit à l'impuissance. Je me réjouirai de sentir dans ma main celle de n'importe quel homme, ouvrier ou prince, pourvu qu'il veuille m'aider dans ce combat... Nous n'abandonnerons pas le combat avant d'avoir débarrassé le pays de cette maladie, qui ne pourrit pas seulement notre peuple, mais menace d'ébranler la vie familiale et, avant tout, la chose la plus sainte que possède l'Allemand, la position de la femme.

Sur l'Armée :

Citation :

C'est sous le poids de lourds soucis que j'ai pris la couronne : partout on doutait de moi, partout on me jugeait mal ; il n'y a qu'un endroit où on avait confiance en moi ; c'était dans l'armée, et, m'appuyant sur elle, confiant en notre vieux Dieu, j'ai accepté le fardeau du pouvoir, sachant bien que l'armée était le soutien principal de mon pays, le pilier du trône de Prusse sur lequel la volonté de Dieu m'avait appelé...

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Question crimes contre l'Humanité le Willy de Mes-Deux n'était pas un "manchot".