- OmbreBlanche a écrit:
- «Ce n’est pas de l’égalité, mais de la féminisation à outrance qui est promu par le Service de l’égalité!»
C'est absolument vrai, à beaucoup de niveau, et ce n'est pas toujours heureux.
Alors que les garçons en soient à se tartiner la tronche de creme de nuit comme des rombieres ou à s'epiler le torse pour ressembler à des poulets, passe encore, apres tout, il restera toujours dans le contingent viril de quoi satisfaire le gout du mec de la plupart des femmes. Qu'il soit exigé qu'ils goutent les joie du change pampers de bébé, qu'ils se levent la nuit pour les cauchemars des momes et qu'ils apprennent à ne pas fuir sous le lit comme des chats en entendant l'aspirateur, c'est tres bien; apres tout, decouvrir qu'on peut à la fois tenir la porte à une dame et consoler son bambin qui a vu un monstre dans le placard, c'est plutot un bon point pour l'evolution (c'est une fille qui vous le dit, mon genre depuis la nuit des temps* d'une main sert les parents, de l'autre les enfants et de la troisieme son compagnon, tout en sortant le chien et repeignant les meubles).
Mais dans le cas present, je comprends la colere du gars et je la partage; sous couvert d'egalité, on reserve des cours aux femmes exclusivement, quelle aberration ! Cet argent public, elles l'interdiraient à leurs fils sous pretexte qu'ils sont mâles ? Allons, quelle quonnerie...
Cela etant dit... Messieurs, il est naturel que pendant quelques decennies (au moins), l'égalité provoque des situations idiotes et excessives; d'abord parce que les curseurs devront s'ajuster pendant la periode de test. Ensuite parce que nous avons, nous autres filles, beaucoup beaucoup à rattraper et que nous ne sommes, comme dans tous les cas similaires, pas representées par les plus sages d'entre nous mais les plus extremes (ou volontaires, ou hargneuses, ou... bref).
D'experience, nous savons que la plupart des decideurs males ne saisissent que la contrainte, c'est à dire qu'ils confondent moderation et faiblesse.
Et puis les femmes ayant l'habitude des seconds roles, des derniers salaires, et le tout sans le minimum syndical de la courtoisie que vos grand peres etaient censés reserver à la gent feminine, vous serez victimes d'un deni de consideration auquel il faudra bien faire face.
Oh je generalise, bien sur, mais songez-y : vous n'avez pas voulu de femmes dans vos decisions, dans vos discussions, dans vos clubs, aujourd'hui, il ne faut pas s'etonner qu'elles prennent et ouvrent les leurs en vous en excluant de fait. Ca se calmera, nous sommes beaucoup moins egocentriques que vous et nous n'oublions jamais que nous avons des fils
Mab
*Non Ungern, ce n'est pas une indication sur mon age.