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 Aux USA, la colère gronde, les indignés se rebellent ...

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OmbreBlanche

OmbreBlanche


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Aux USA, la colère gronde, les indignés se rebellent ... Empty
MessageSujet: Aux USA, la colère gronde, les indignés se rebellent ...   Aux USA, la colère gronde, les indignés se rebellent ... Empty7/10/2011, 17:33

> Après New York, Boston et Chicago, la grogne des Américains s'étend à la capitale.

Citation :
Aux USA, la colère gronde, les indignés se rebellent ... 409452-jpg_270530

Le mouvement de contestation Occupy Wall Street s'étend à Washington.

http://www.lepoint.fr/monde/les-indignes-marchent-sur-washington-07-10-2011-1381829_24.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20111007

Après New York, Boston et Chicago, les manifestations contre les excès de la finance gagnent la capitale américaine. Pour ce premier rassemblement, jeudi à Washington, le rendez-vous a lieu place de la Liberté, un square situé non loin du ministère de l'Économie. Tout un symbole. À midi, les manifestants remontés du collectif Occupy Wall Street sont quelques centaines à être venus crier leur ras-le-bol. "Dans les années 80, Gordon Gekko, le héros du film d'Oliver Stone, Bûcher des vanités, disait vive la cupidité ! Vingt ans plus tard, on a des générations de Gekko qui ont pris le peuple et l'économie en otage", clame sur l'estrade un militant, après qu'un Égyptien de la place Tahrir a encouragé la foule à se battre. Une fois n'est pas coutume, la France est prise en exemple. "Vous ne pourriez pas nous envoyer quelques Français qui nous apprennent à descendre dans la rue ?" plaisante Chuck, un quinquagénaire employé dans les transports venu avec sa femme Tina, qui a perdu son emploi.

Sur l'esplanade, certains ont planté des tentes, d'autres tapent sur une grosse caisse, alors qu'un peu plus loin un groupe a peint des maisons en carton avec la mention "saisie par la banque". Le tout sur fond de pancartes aux slogans éclectiques comme "Guérissez l'Amérique, taxez Wall Street", "Préservez notre régime de santé", "Stop à la guerre" ou encore "Fermez la Fed". Marc Petitpierre, un col bleu venu de Virginie-Occidentale, brandit un écriteau "Mangeons les riches". "C'est une façon de parler, assure-t-il. Mais on veut au moins qu'ils assument la responsabilité du merdier dans lequel ils nous ont mis." "On a donné trop de liberté aux entreprises et aux compagnies pétrolières. Il faut les taxer", renchérit une institutrice, mère de deux grands adolescents.

Réveiller les démocrates

"C'est le début", clame la pancarte de John, un étudiant venu de Caroline du Nord. Le début de quoi ? "D'un mouvement populaire qui fasse entendre sa voix", dit-il, avant de suivre le cortège, qui, après être passé devant la Maison-Blanche et le ministère des Finances, a fini sa marche devant la très puissante chambre de commerce américaine, où les manifestants ont déposé une liasse de CV et de demandes d'emploi. Plus de trois semaines après le début de la mobilisation d'Occupy Wall Street, à New York, le mouvement reste cependant sans revendications exactes. "Même s'il n'y a pas une liste de demandes précises jusqu'ici, nous en avons assez de la manière dont notre pays est géré. Nous voudrions voir une séparation plus claire entre la politique et les grands groupes, une meilleure distribution de la richesse, et il faut investir l'argent du contribuable dans les infrastructures, la santé, l'éducation, etc.", écrit un groupe de militants sur son site. L'objectif des manifestants est donc de "réveiller l'opinion publique et les hommes politiques", confie Lydia, une jeune étudiante.

Mercredi, le mouvement a reçu l'appui de plusieurs syndicats. Du coup, les médias et les hommes politiques commencent à y prêter sérieusement attention. Plusieurs représentants démocrates y ont apporté leur soutien. "Nous partageons la colère et la frustration de tant d'Américains qui ont vu l'énorme impact qu'un Wall Street non régulé a eu sur la majorité, alors que les super-riches s'en mettaient plein les poches", écrivent dans un communiqué Raul Grijalva et Keith Ellison. Même le patron de la Fed, Ben Bernanke, dit comprendre le mouvement : les Américains "imputent non sans raison aux problèmes du secteur financier la pagaille actuelle. (...) Je ne peux pas leur en vouloir !"

Déçus par Obama

Mais les indignés en agacent plus d'un. "C'est une tentative de la gauche pour distraire l'attention de l'opinion des politiques bidon de cette administration", a par exemple déclaré Herman Cain, l'un des candidats aux primaires républicaines. Joe Biden, le vice-président, n'hésite pas à comparer Occupy Wall Street au mouvement populiste de droite du Tea Party. "Il y a beaucoup de points communs. Dans l'esprit de la majorité des Américains, la classe moyenne se fait escroquer." Les manifestants de Washington ne récusent pas la comparaison. "J'espère que l'on va devenir aussi puissant qu'eux. Mais pour le moment, on ne sait pas qui on est, il faut que l'on se définisse", note Dan, enseignant. Clark, un jeune retraité, est carrément favorable à un rapprochement. "On est contre les mêmes choses, on devrait mettre nos forces en commun avec le Tea Party."

Le président Obama s'intéresse lui aussi au mouvement qui le met directement en cause. Dans un communiqué, il précise : "Les Américains comprennent que tout le monde ne suit pas les règles, et Wall Street en est un exemple." Des mots auxquels les indignés ne croient plus. "Barack Obama avait promis le changement et on attend toujours. Je ne sais pas si je vais revoter pour lui", affirme Martin Thoman, un charpentier de 26 ans. Judy Jandora, une artiste, a décidé qu'on ne l'y reprendrait pas. "J'ai cru à Obama, j'ai été excitée par ses promesses, mais là c'est fini, je n'irai pas voter en 2012." Les manifestants entendent occuper la place de la Liberté indéfiniment, jusqu'à ce qu'on les écoute. Mais le permis délivré par la police s'arrête dimanche.
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