OmbreBlanche
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| Sujet: La bataille de Libye terminée, celle de l'Euro continue... 26/10/2011, 07:36 | |
| > D'âpres discussions, beaucoup plus rudes, s'engagent entre partenaires européens à la veille d'un nouveau sommet décisif des dirigeants de la zone euro qui doit déboucher sur des solutions sur le dossier grec, l'aide aux banques et les capacités du fonds de soutien à l'euro. Et dans cette bataille, l'unanimité est loin de faire la règle... contrairement à celle qui prévalait sur le dossier libyen. - Citation :
LE SOMMET DE LA ZONE EURO S'ANNONCE DÉLICAT
http://fr.news.yahoo.com/discussions-difficiles-avant-le-sommet-la-zone-euro-214132284.html
Les divisions restent profondes notamment sur le degré des pertes que pourraient devoir enregistrer les investisseurs privés sur leurs titres de dette grecque ainsi que sur le caractère volontaire ou non de cette décote.
Et aucun nouveau progrès n'a été enregistré depuis dimanche soir et la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de la monnaie unique qui a permis de dégager les bases d'un accord sur la démultiplication des capacités du Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Les investisseurs, rendus nerveux mardi par une communication de plus en plus erratique des responsables européens sur l'organisation des réunions, pourraient également être déçus par le manque de détails qui seront communiqués sur le plan de recapitalisation des banques.
Sur le troisième et dernier volet de la réponse européenne - celui de la dette grecque - les discussions se poursuivaient mardi entre un petit groupe de responsables européens et les représentants de banques.
BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE
Les discussions se sont également tendues mardi sur un éventuel message envoyé par la Banque centrale européenne sur sa volonté de poursuivre son programme d'achat d'obligations de pays en difficulté sur le marché obligataire secondaire.
Selon un projet de conclusions du sommet de la zone euro auquel Reuters a eu accès mardi, les chefs d'Etat et de gouvernement de la monnaie unique devraient "soutenir pleinement" la BCE dans son action pour assurer la stabilité des prix, "y compris via les mesures non conventionnelles dans l'environnement exceptionnel actuel des marchés financiers".
Deux sources ont précisé que cette formulation renvoyait directement à la poursuite du programme de rachat d'obligations conduit par la BCE depuis mai 2010 sous le nom de Securities Markets Program (SMP) et qui a permis ces dernières semaines de soutenir des pays comme l'Espagne ou l'Italie, dont les difficultés menacent désormais la survie de la zone euro.
Mais la chancelière Angela Merkel a vivement démenti que l'Allemagne était prête à endosser cette phrase qui, a-t-elle dit, fait référence à l'action de l'institution de Francfort pour fournir des liquidités aux banques.
"Nous ne sommes pas d'accord là-dessus", a-t-elle dit à la presse avant d'insister sur le fait que les dirigeants politiques ne devaient pas donner de directives à la BCE. | |
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