Good Morning Israël

Vous voyez bien que la Cisjordanie n'est pas du tout occupée
comme je le disais hier, cad 2 posts plus haut .


Voici ce qu'on écrit ce matin dans Guysens .

Citation :

Les membres de l'ONG ''Justice Now!'' affirment que la politique américaine de Barack Obama contre les habitants juifs de Judée-Samarie, ''viole les traités internationalement reconnus'', et ils menacent de prendre des mesures juridiques. (Guysen.International.News)
Justice Now! indique avoir recueilli les preuves nécessaires pour déposer une plainte contre le gouvernement américain "s'il continue à violer les traités qui reconnaissent les droits d'Israël dans ses frontières internationalement reconnues, l'interdiction de toute cession de terres appartenant au Foyer national juif et le droit des implantations juives dans les frontières internationalement reconnues ".

Ah !
Vous voyez bien !


Je vous enverrai mes honoraires,
Parce que "récupérer votre dossier" ....
Comme il était parti ....
Ca n'a pas été facile je vous assure ....


http://lescolonies.site.voila.fr/pages.cartes/cartes.gen.01.palestinemandataire.htm



.

Bonjour Ungern !

Ne sois pas trop gourmand, n'oublie pas que "Justice Now" doit être du type association sans but lucratif...
Il est grand temps de mettre cet Obama au pas (de l'oie ?)

Biloulou a écrit:

Bonjour Ungern !

"Justice Now" doit être du type association sans but lucratif...

Non c'est toujours avec un but lucratif .

Par exemple le procès à la SNCF il y a 2 ans pour "transports non conformes" n'a pas réclamé seulement des excuses de la SNCF et une publication des détails administratifs du scandale,mais surtout du pognon !

Évidemment, c'est le nerf de la vie.
Il faut de l'argent pour faire le bien autour de soi, défrayer tous les bénévoles - et seul Dieu sait combien coûte un bénévole !...

Sauf erreur (... et je ne pense pas me tromper), a la Croix Rouge (organisation benevole d'il en est) par exemple, 95% des dons.

Bien entendu,vous dénigrez toutes les ONG sous prétexte qu'il leur faut du fric.
Cà donne la conscience tranquille et évite de donner un p'tit sou de temps à autre.
Par contre,vous êtes prêts à donner votre pognon aux marchands de canons.

Une étude récente montre que pour 1 000 € placés dans n'importe quelle banque
où à la bourse,125 € vont dans les industries produisant de l'armement ou apparenté.

Placez bien vos petits $ et envoyez paître tous ces mendiants.

Pauvre mentalité.

Excusez-moi,mais je ne faisais que passer.

Espagne: un juge lance des mandats d'arrêt contre trois anciens SS












Monde - Europe 15:06
Un juge d'instruction espagnol a lancé jeudi des mandats d'arrêt internationaux contre trois anciens gardes de camps de concentration nazis qu'il a formellement inculpés pour complicité de crimes contre l'humanité et de génocide, a-t-on appris de source judiciaire.
Les anciens SS visés par ces poursuites sont Johann Leprich, 85 ans, d'origine roumaine et Anton Tittjung, 85 ans, d'origine yougoslave, qui résideraient aux Etats-Unis, ainsi que Josias Kumpf, 84 ans, également d'origine yougoslave, qui vivrait en Autriche, selon un procès verbal du juge de l'Audience nationale Ismael Moreno.
Ils sont visés par une plainte déposée en Espagne par des familles d'Espagnols déportés dans les camps de concentration nazis de Mauthausen, Sachsenhausen et Flossenbürg durant la IIe Guerre mondiale.
Cette plainte vise également l'ancien nazi d'origine ukrainienne John Demjanjuk, 89 ans, expulsé en mai des Etats-Unis vers l'Allemagne où il est accusé d'avoir participé à près de 30.000 assassinats dans le camp nazi de Sobibor (aujourd'hui en Pologne) et doit être jugé prochainement.
En raison de ces poursuites, le juge espagnol a décidé dans l'immédiat de ne pas inculper Demjanjuk ni de lancer de mandat d'arrêt à son encontre.
Les plaignants espagnols réclamaient de longue date le lancement de mandats d'arrêt contre les quatre anciens nazis.
Mais le parquet avait longtemps estimé qu'il n'existait pas d'éléments suffisants pour les incriminer et réclamé une plus ample documentation, avant de finalement requérir au printemps le lancement de mandats d'arrêt.
Plus de 7.000 Espagnols ont été internés pendant la Seconde guerre mondiale au camp de Mauthausen où 4.300 d'entre eux ont péri. D'autres Espagnols ont été déportés au camp de Sachsenhausen depuis la ville française de Compiègne.
Il s'agissait en grande majorité d'anciens combattants républicains de la guerre civile espagnole (1936-39) et de leurs familles exilés en France après la victoire du général Franco, dont le régime n'a pas pris part à la deuxième guerre mondiale.
L'Espagne s'est reconnue en 2005 une compétence universelle pour enquêter sur les crimes contre l'humanité ou de génocide commis dans le monde entier, ce qui lui a valu récemment des brouilles diplomatiques avec Israël ou la Chine.
Les députés espagnols se sont prononcés le 25 juin dernier en faveur d'une nette limitation de l'application de ce principe aux cas où il existe des victimes espagnoles ou quand les responsables suspectés se trouvent en Espagne.

Israël: Mitchell rentre bredouille sur les colonies et le processus de paix


International 22:43



L'émissaire américain George Mitchell est rentré bredouille de Jérusalem vendredi, sans être parvenu à obtenir un accord sur un gel de la colonisation juive et une reprise du dialogue israélo-palestinien.
Au terme d'une nouvelle mission de quatre jours dans la région, M. Mitchell a discrètement quitté Israël sans faire la moindre annonce, après un ultime entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ont rapporté les médias israéliens.
Selon ces médias, l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, qui a multiplié ces dernières 48 heures les navettes entre M. Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah (Cisjordanie), n'a pas réussi à convaincre le dirigeant israélien de lâcher du lest sur les colonies.
Les efforts de M. Mitchell pour favoriser la relance des négociations de paix achoppent sur le refus des Israéliens d'arrêter la colonisation en Cisjordanie occupée. Les Palestiniens réclament un gel complet des constructions.
"Le sénateur Mitchell nous a informés n'être pas parvenu à un accord avec les Israéliens sur un arrêt de la colonisation", a déclaré à la presse le négociateur palestinien en chef Saëb Erakat, à l'issue de la rencontre entre l'émissaire américain et M. Abbas à Ramallah.
"Le président (Abbas) a fait savoir au sénateur Mitchell que la question de l'arrêt de la colonisation ne saurait faire l'objet de compromis", a insisté M. Erakat.
Les consultations de M. Mitchell pour débloquer l'impasse devaient toutefois se poursuivre à New York, où MM. Abbas et Netanyahu doivent assister la semaine prochaine à l'Assemblée générale de l'ONU.
"Nous espérons qu'un accord global sur toutes les questions pourra être trouvé. Le sénateur Mitchell déploie tous les efforts nécessaires à cette fin", a expliqué le négociateur palestinien.
Le sénateur Mitchell s'efforce d'arracher un accord sur la colonisation afin d'ouvrir la voie à un sommet tripartite la semaine prochaine à New York entre MM. Netanyahu, Abbas et le président Barack Obama, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Un tel sommet permettrait de relancer les pourparlers de paix suspendus depuis l'offensive israélienne dans la bande de Gaza (décembre 2008-janvier 2009).
"Les négociations ne reprendront pas tant que la colonisation n'est pas arrêtée", a répété M. Erakat.
"Il apparaît que les désaccords entre les Palestiniens et nous sont toujours là", a commenté de son côté un responsable israélien, sous couvert de l'anonymat, en signalant que M. Netanyahu souhaitait toujours participer à un sommet tripartite à New York.
Mais après le départ de M. Mitchell, l'ambassadrice des Etats-Unis auprès de l'ONU, Susan Rice, a dit vendredi ne pas être en mesure d'annoncer un sommet tripartite à New York.
L'émissaire "Mitchell est rentré aux Etats-Unis", a pour sa part indiqué le porte-parole du département d'Etat Ian Kelly. "Naturellement, nous espérions une percée" dans les discussions, a-t-il ajouté.
M. Netanyahu avait toujours affirmé depuis sa prise de fonctions au printemps dernier qu'il était prêt à reprendre les négociations avec les Palestiniens "sans condition préalable".
Il s'était déclaré prêt à modifier son emploi du temps pour participer à un sommet tripartite, mais s'était montré plus circonspect depuis quelques jours. Il a réaffirmé que son gouvernement n'envisageait pas de "gel" de la colonisation mais seulement un "ralentissement" de la construction limité à plusieurs mois.
L'émissaire américain a appelé jeudi les protagonistes du conflit israélo-palestinien à "prendre leurs responsabilités" afin de permettre la reprise du processus de paix.

Rassemblement des tribus Par le Pr. Albert Bensoussan



À la mémoire de Shlomo Elbaz
Les tribus dispersées aiment à se regrouper, périodiquement. Je me souviens de rencontres sépharades à Montréal, intitulées « Portrait de famille », où le savant Haïm Zafrani côtoyait Yolande Cohen la sociologue, où Philippe Elharrar, Israélien « descendu », m’avait ouvert grand son appartement pour m’héberger deux semaines durant, où Shlomo Elbaz, natif de Marrakech, professeur à Jérusalem et spécialiste du poète prix Nobel Saint-John Perse, était l’invité d’honneur, et où David, qui se disait mon cousin de Mogador, exhibait fièrement son enfant roux qui lui venait de son épouse ashkénaze. J’en ai tiré alors une petite chronique que voici :
Je suis rentré de cette « Quinzaine Sépharade » de Montréal une belle tache ocre au creux de la paume droite. De henné. Et si mes Bretons m’interrogeaient sur ce séjour chez nos cousins d’Amérique, j’ouvrais fièrement la main et affichais en guise de réponse ce qui pouvait bien signifier rite d’Iroquois ou initiation huronne. En fait, sur l’estuaire du Saint-Laurent, dans l’île Montréale, de Décarie à Côte des Neiges, et sur la Côte Saint-Luc que l’on appelle aussi – tiens ! – Côte Saint-Juif, le Mellah a reconstruit tes tentes, ô Jacob, tes demeures, ô Israël. Par volonté propre, certes, par quelque élan biologique d’une ethnie reconstituée, comme à Strasbourg où vit et vibre le kahal marocain le plus fervent de France. Mais aussi pour faire tout bonnement comme les autres, à l’instar de la communauté ashkénaze, des Grecs, des Polonais, des Arabes, des Arméniens, que sais-je ?
Et voilà mes vingt mille Marocains du Québec regroupés qui vivent pourtant à l’américaine, avec leur très longue limousine, l’air conditionné qui a remplacé la palmeraie de Marrakech, les trente¬-deux chaînes de télé, leur jogging et, last but not least, l’inénarrable « graduation » de l’école Maïmonide qui se tient, cette année-là, dans le plus beau théâtre de la ville avec sur scène à ma droite le corps professoral un rien guindé, à ma gauche, non sans importance, le conseil d’administration au grand complet, et au fond les lauréats (the graduates) auréolés de leur tarte à gland. Discours et applaudissements, humour fin de gagmen, diplômes et discipline, cela vous avait un petit air de Convention Répu¬blicaine.
Mes communautaires – mon mellah, certes – parlent français, et sur les lèvres les plus anciennes les dentales se catapultent et les han se font hein à la manière québécoise. Car ils poussent l’enracinement jusqu’à adopter l’accent – pardon, l’accint. Mais qu’on leur présente tel spectacle de chants judéo-¬espagnols et toute la salle chuchote un pur castillan de Tétouan ; qu’on leur assène, bien grasse, une saynète judéo-arabe, avec tout plein d’injures et de grossiers débordements, alors la foule s’inter¬pelle en arabe, s’abreuvant de tendres insultes jusqu’à la troisième génération : « hameçon dans l’oeil de ta sœur », ô Albert Cohen ! « que ta grand-mère accouche par adultère à cent trois ans » ! Bien entendu, ils sont bilingues à la façon canadienne et se plaisent à regarder de préférence le journal télévisé de CBS. Ces Juifs sont gens du Nouveau Monde, modernes à tout crin, triomphants, joyeux, épanouis.
Qu’on est loin, assurément, de ces juiveries rancunières ou ombrageuses des côtes rifaines ! Les commerçants sont fortu¬nés : Untel a-t-il placé au débarquement ses économies dans quelque hôtel borgne ? le voici aujourd’hui à la tête d’une des toutes premières fortunes immobilières du pays. Tel autre qui ne savait rien faire à part rigoler au-dessus de son assiette de couscous, en fabrique – pardon, en fait fabriquer à la tonne dans son grand restaurant du vieux Montréal à deux pas de la statue de Jacques Cartier. Ici la dhimma est caduque, le mellah vit sans complexe ni arrogance sa vie juive, au demeurant partagé entre les partisans de M. le rabbin, qui lui obéissent au doigt et à l’œil, et les boudeurs de synagogue, ceux qui – yordim pour la plupart et transfuges de Canaan – ont perdu la foi en Israël et n’ont de stricte observance que les rites de tradition. C’est pour eux que le proverbe maghrébin a dit El’ada teghleb eddin – la tradition est plus forte que la loi. Ils se retrouvent le vendredi soir pour fêter shabbat de façon digne et fastueuse : les petits plats dans les grands et le vin dans des verres à pied – encore que les ex-¬kibboutzniks lui préfèrent le coca-cola et le seven-up ; mais ils fument en bravant l’interdit et oublient de bénir la table dressée. La religion est sociale, et ils y sont attachés. Qui parle de s’unir ailleurs que sous le talit ? Le seul mariage mixte qu’on y connaisse c’est lorsqu’un sépharade épouse une ashkénaze – l’inverse est plus rare. Ah ! mon cousin David, avec quelle fierté me présente-t-il sa rousse venue de l’Est et qui ne parle qu’anglais – le beau-père pour sa part ne salue qu’en yiddish -, il n’en revient pas, lui le juif mogadorien, d’avoir un enfant aux cheveux de blé. C’est cela le Nouveau Monde. Rien n’est vraiment largué et tout est différent.
Ce printemps-là était le temps des épousailles et des pro¬messes. Je n’entendais parler que de henné : demain, je suis pris par un henné… jeudi, je ne peux pas c’est le henné de ma cousine… viendras-tu au henné de la belle Yolande ?… Élias t’a-t-¬il invité au henné mirifique de sa fille ?…
Justement en face de son bureau sis à l’Empire State Building pas moins, sur la place d’Armes, ce magnat marocain avait mis à la disposition de ses invités huit autobus, rien que ça, qui arboraient chacun, en guise d’indication de destination, une seule pancarte : HENNÉ. Sur les cent cinquante kilomètres qui nous séparaient du lieu de la grande promesse, aux carrefours, aux tournants, sur les routes secondaires et les déviations, le même panneau HENNÉ nous sautait aux yeux. Il faut dire qu’ici ce n’est pas Mogador et le Métropolitain qui est ce boulevard qui nous fait sortir de la ville n’a qu’un lointain rapport avec l’avenue Lalla Aïcha… Une armée de guides, vigiles et hommes de main portant talkie-walkie – a’hladar baba (je traduis pour les ignorants : Que la maison de mon père s’écroule !), – ceinture la bâtisse où nous pénétrons, foulant de somptueux tapis de l’Atlas, des vingt nœuds, des cent nœuds, admirant poteries, céramiques et marqueteries du dernier raffinement arabesque. On me dit que c’est la propriété de Sa Majesté, mais oui. Nous sommes, donc, les invités du Roi du Maroc et, descendant vers le parc, nous découvrons, à deux pas d’un de ces innombrables lacs de la campagne québé¬coise, une immense tente blanche sous laquelle, nous courbant pour entrer, nous découvrons dans l’éclat d’un orchestre oriental qui, bardé d’enceintes, tonitrue avec entrain, quelque cinquante tables dressées pour pas moins de six cents invités. Au pied de l’estrade où s’activent derbouka, accordéon, tambourin et l’iné¬vitable violon vertical torturé d’archet en perpendiculaire, trois jeunes filles en robe marocaine lancent leurs petits pieds nus lestés d’anneaux d’argent – les fameux kholkhal – sur un rythme langoureux de loud. D’accélération en frénésie, nous finissons par ne regarder que l’objet de promesse, l’incroyable tressautement de croupe coupé par l’inéluctable bascule du bassin. Que celui qui n’a jamais tenu un arc leur jette la première pierre. Mais de quoi s’étonner ? Ce sont des professionnelles, me dit-on. Ah ! bon. Quoiqu’elles aient perdu en chemin d’exil leurs fameux tatouages de visage et les voiles virevoltants des filles de Bou Saada. Adieu nombril d’Ouled Naïls !
Soudain on les écarte – pas les voiles, les filles. L’orchestre soulage nos tympans. Seul le tambourin tressaille mezza voce. La foule se presse d’une seule poussée autour de la piste. Je me retrouve au premier rang où me presse Shlomo Elbaz qui veut à tout prix que je porte témoignage. Je reçois, donc, en plein visage le naseau fumant et l’oeil épouvanté d’une jument blanche qui supporte la plume gracile de la promise – minuscules mules à fil d’argent, mollet enserré en pantalon turc, foulard bleu, visage confus où perce une ultime poussée d’acné, surmonté d’un diadème de pierreries. On l’acclame – youyous de pleine glotte -, on la nomme. Stupeur : Ann-Margaret, un prénom si peu marrakchi ! Nous sommes aux Amériques, que diable ! Derrière elle – nouveaux glapissements des femmes généreuses de gorge – sur son beau cheval blanc et portant fez en tête et ample caftan de soie balayant des babouches de cuir jaune, l’heureux promis, rayon¬nant de bonheur, en garçon qui vient de décrocher l’astre de la nuit. Ne sont-ils pas, c’est vrai, l’un et l’autre « beaux comme la lune », ainsi que l’eût écrit le scribe des Mille et Une Nuits ? Même Yolande Cohen, qui est docteur d’université, essaie de glapir un youyou ancestral, mais ses petites lèvres ne produisent qu’un modeste zozotement. Comment n’être pas frénétique ? La musique éclate en flexions et le chanteur, qui se prend pour Lilli Labassi ou Cheikh Raymond, quête d’un ut nasillard l’aumône mélancolique de l’eunuque qui dé¬couvre nue sa maîtresse descendue au bassin. Comme oiseaux éventés, chacun vole à sa table. Je me retrouve à Sherbrook – c’est le nom assigné à celle où se dressent les mets les plus délicats et les fruits les plus variés qui se puissent concevoir, tandis que d’autres auront droit de s’asseoir à Agadir, à Taroudant, à Essaouira…
Le maître de céans promène son caftan de soie blanche fileté d’argent, fez et babouches. L’arabe est sur toutes les lèvres. On salue l’arrivée de M. l’ambassadeur par un chapelet de béné¬dictions. Qu’Allah est grand et miséricordieux ! Et quel bon roi sur le trône là-bas ! Les humbles se déhanchent et d’une lèvre minaudière appellent sur eux le salut bienveillant. On me rappelle que le roi est le fils et l’héritier du sultan vénéré des Juifs. Allons bon ! me revoilà au mellah, avec même la nostalgie de la dhimma, quand le peuple hébreu était le petit protégé de Mohammed. Sur chaque table embaume la pastilla, fume le couscous aux amandes, s’évapore un méchoui d’agneau entier. On attaque à la main, des doigts et de la paume. Quel souci à se faire ? une armada de garçons et gentes filles nous apportent des serviettes chaudes parfumées à la fleur d’oranger pour se laver les mains et se rafraîchir les lèvres.
Qui a dit que le Juif Élias a fait banqueroute ? Mauvaise langue d’Offenbach avec tes Contes d’Hoffmann et tes marchands de lorgnettes ! Ici, à Montréal, cet homme est le premier des bénis et des nantis. Shlomo Elbaz, qui arrive d’Israël, voit flamber dans le ciel, en pétards et fusées, dix fois le budget voté par la Knesset pour les fêtes de l’Indépendance. Mais non, Shlomo, ce n’est pas indécent, c’est l’Amérique. C’est la fantasia ! Élias Malka va de table en table, nous nous levons, nous l’enlaçons, nous l’embrassons sur un pas de danse, nous le bénissons d’une gorge féminine qu’ébouillante bientôt le thé à la menthe. La nuit a basculé sous le chapiteau. Les rires sont gras, la graisse se fige sur les carcasses désoeuvrées que débarrassent nonchalamment des loufiats anglophones. Bientôt la plainte monocorde de l’archet cède la place aux cadences plus martiales des sistres et du tambourin. La portière de toile se soulève livrant passage à un grand palanquin porté par six bédouins en burnous. Ann-Margaret au front ceint du diadème diamanté des vierges est portée en sa timide majesté vers le lieu de cérémonie. C’est pourquoi nous sommes là, non ! Son fiancé lui tend une main secourable, tandis que, palanquin à terre, elle repose pieds et mules sur le Haut-Atlas du tapis. Et tous deux retournant leur paume reçoivent le traditionnel tribut de henné qui garantira leur bonheur. Charivari des gorges youyoutantes. Saisi d’une liesse archaïque, je m’approche de la cuvette où s’écrasent les dattes au flanc de la boule brune et le pieux préposé m’applique au creux de la main une bien gosse pelletée qui me fait aussitôt rugir à la façon d’un chacal retrouvant la promesse du désert. Et lorsque la fiancée qui ne pose plus ses pieds à terre passe à ma portée, je l’enlace, l’embrasse et la soulevant contre mes lèvres lui roucoule aux oreilles un fervent mazaltov. Qui m’a appris ces rites, ces paroles ? Quel sang de mes ancêtres s’est remis à couler dans mes veines ?
J’aperçois le fiancé goy de Yolande – sera-t-il circoncis ? – dans l’immense nuage de son trop long cigare : colossal… colossal…, répète-t-il avec accablement. Non, non, je ne suis pas horrifié par la fête, par ce gaspillage inouï d’argent, ce faste oiseux, cette pompe vaine. C’est Marrakech la cité impériale et l’on est aux Amériques. Le Juif Élias venge mille ans de mellah crasseux. Notre hôte est le calife Haroun Al-Rachid en personne. Alors je ferme les yeux pour barrer la route au youyou qui inonde ma gorge, je frémis comme un jonc sous le souffle d’harmattan, et voilà que la cadence douce du loud fait glisser sur mes paupières entrouvertes la belle Shéhérazade. Elle descend silencieuse, retenue, pudique, vers les musiciens en roulant ses hanches minces. Rien à voir avec les professionnelles ni même avec la danse du ventre. La prunelle est modeste, la poitrine chétive et le corps se projette comme une vague qui remontant des chevilles éclabousse le visage qui sourit et s’éclaire. Que de prudence dans cet effacement des reins, que d’appels discrets dans cette cuisse qui soulève l’ample voile, quelle splendeur d’un genou blanc ! On me dit que cette déesse a pour nom madame Assor, fort célèbre dans toute la tribu. Les Arabes s’approchent, timides puis, enhardis, lui glissent des billets qui sous le col, qui dans le corsage. Mais la danse achevée – un simple effondrement des bras – et la magie stoppée, elle fait choir tout cet argent dont elle inonde les musiciens. Sur ma tête, sur mes paupières fendues de sommeil, la vague en poudre, le sable de la nuit, comment dire ? me voici enchanté. L’aube blanchit l’orient, je suis prostré dans le silence soudain ouaté de l’heure qui se fige et s’absente. Désorienté.
À mon retour, il me faut chercher des excuses, je proclame partout les méfaits du décalage.
Albert Bensoussan

Israël: avancée dans la recherche d'un vaccin contre la maladie d'Alzheimer










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Monde - International 21:51
Un chercheur israélien a fait état lundi d'une avancée dans la mise au point d'un vaccin contre la maladie d'Alzheimer, à la suite de travaux de laboratoire sur des souris transgéniques en Israël.
"Nous sommes parvenus à stimuler une réponse immunitaire et à en prévoir les effets chez des souris vaccinées sur lesquelles avait été greffé un gène humain", a déclaré à l'AFP le chercheur Alon Monsonego, qui travaille en équipe avec des chercheurs américains et britanniques.
"Il s'agit d'un développement important pour la recherche de vaccins spécifiques sur des gènes humains prédisposant à la maladie", a expliqué ce chercheur de l'Université de Beer Sheva (sud d'Israël).
"Les souris vaccinées ont réussi à réduire les plaques de beta-peptides amyloïdes, ainsi que les inflammations et dommages neuroniques associés à la maladie", a-t-il relevé.
La maladie d'Alzheimer est caractérisée par deux types principaux de lésions du cerveau: la présence de plaques amyloïdes entre les neurones et une dégénérescence due à l'accumulation à l'intérieur des neurones de la protéine tau.
La maladie d'Alzheimer, incurable et très invalidante, touche environ six millions de personnes en Europe. A partir de 85 ans, une femme sur quatre et un homme sur cinq sont touchés sur ce continent.
Les recherches du professeur Monsonego, qui tendent à la mise au point d'un vaccin renforçant le système immunitaire, ont fait l'objet d'une publication en septembre dans la revue spécialisée "Journal of Immunology".

Eh bien, saluons cette petite souris pas transgênée pour un sou d'un sonore Good Morning !

Pendant le gel des colonies,
les travaux continuent ...

Citation :

Ehoud Barak, le ministre de la Défense a donné son accord pour la construction de 37 unités d'habitation nouvelles en Samarie. (Guysen.International.News)

Et bientôt le métro.
Un contrat pour la Belgique, qui sait ?

Non,non...
Pas le métro ...

Le tram Alstom!!!! .

http://lescolonies.site.voila.fr/pages.colonscolonies/0857.colonies.jerusalem.letram.htm

J'aurais dû tourner mon doigt trois fois au-dessus du clavier...

(Et sur le scandale des couches-culottes pour bébés circoncis tu n'as rien ? )

Regevim exige un calendrier pour la destruction des maisons arabes



[Jeudi 24/09/2009 21:48]




par Yael Ancri

JACKLELOUP a écrit:

Regevim exige un calendrier...

Mais c'est très simple, je présume que les facteurs juifs font à leur Nouvel An la même chose que tous les facteurs du monde, non ?

(Bon, exiger ne suffit pas, il faut avancer quelques shekels à ces braves fonctionnaires, mais bon...)

Le procès de l'ex-Premier ministre Olmert débute à Jérusalem
(25.09.2009 | Jerusalem Post)

C'est la première fois dans l'histoire d'Israël qu'un ancien Premier ministre (2006-2009) comparaît au banc des accusés.

Le procès pour corruption d'Ehoud Olmert s'est ouvert, ce 25 septembre, devant un tribunal de Jérusalem.
"Le temps est venu de la vérité", a déclaré l'intéressé en se rendant à son procès. Il est poursuivi dans le cadre de plusieurs affaires remontant à la période 1993-2006, alors qu'il était maire de Jérusalem puis ministre de l'Industrie et du Commerce.

Il risque au minimum cinq ans de prison.

Gaza: le Jihad islamique veut venger ses morts tués dans un raid israélien











Monde - International 14:21
Des milliers de Palestiniens ont manifesté samedi à Gaza en promettant de venger la mort de trois membres du mouvement radical Jihad islamique tués vendredi dans un raid aérien israélien, selon un journaliste de l'AFP.
Les manifestants ont brandi des armes et tiré des coups de feu aux cris de "Vengeance, vengeance, brigades al-Qods" et "Réponse, réponse à Tel Aviv", en référence au bras armé du Jihad islamique.
Un des organisateurs a appelé au mégaphone à la reprise des attentats suicide en Israël. "Nous appelons les factions de la résistance palestinienne à reprendre les opérations martyres à l'intérieur de l'entité sioniste", a-t-il crié.
Dans un communiqué, le Jihad islamique a accusé Israël d'avoir commis un "crime lâche" et appelé les groupes armés à y répondre.
C'est la première fois qu'une telle manifestation, avec tirs d'armes à feu, a lieu dans la bande de Gaza depuis l'offensive israélienne contre le territoire palestinien au début de l'année, qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens.
Le mouvement islamiste Hamas, qui a pris par la force le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007, a en effet banni tout usage ou détention d'armes à feu en public, y compris durant les manifestations, comme c'était la tradition à Gaza.
La manifestation s'est déroulée à l'occasion des funérailles des trois membres du Jihad islamique tués par l'aviation israélienne vendredi, au cours duquel trois autres hommes ont été grièvement blessés.

Mais à part ça madame la marquise

Les plus malheureux dans le gel de la construction dans le "colonies" seront : les PALESTINIENS eux memes. Pour les 'IGNARES" du terrain la construction des routes et des batiments est faite a 90% par ces derniers. Si gel il y a, pres de 35.000 freres (qui n'ont rien a faire du Hamas) seront au chomage. Probleme que tentent de resoudres les administrations Israeliennes et Palestiniennes et que, peut etre, le President des USA a compris.

Amicalement

Tout à fait.
Je confirme : les palestiniens ont construit les colonies et le Mur .

En Irlande,tout irlandais catholique qui aurait ne fusse que donné l'heure à un soldat anglais était condamné à mort par ses frères ...

Je sais ...
Je constate ...

Un général israélien prédit des offensives futures à Gaza










Monde - International 20:30
Le chef d'état major adjoint israélien a prédit samedi qu'Israël lancera des offensives futures contre le mouvement Hamas qui contrôle de la bande de Gaza, dans une interview télévisée.
L'offensive "plomb durci", lancée par Israël en décembre-janvier derniers "ne constitue qu'un round parmi d'autres" dans la campagne contre le Hamas, a déclaré le général Dan Harel à la seconde chaîne de télévision israélienne.
"Ces opérations pourront prendre des formes diverses, avec ou sans une occupation du terrain", a-t-il poursuivi.
"Il n'y a pas d'autre choix tant que l'autre camp refuse d'accepter notre existence"? a-t-il ajouté, en allusion au fait que les groupe islamistes prônent à plus ou moins long terme la destruction de l'Etat juif.
Du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, l'armée israélienne a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza, censée faire cesser les tirs de roquettes par des groupes palestiniens contre le territoire israélien.
Plus de 1.400 Palestiniens y ont péri, en majorité des civils d'après les services d'urgence palestiniens.
L'étendue des dommages à valu à Israël d'être accusé de crimes de guerre par la commission Goldstone de l'ONU qui a également mis en cause les groupes armés palestiniens à cause de leurs tirs de roquettes contre Israël.
Depuis vendredi, la bande de Gaza connaît une nouvelle flambée de violence après la mort de trois membres du mouvement radical Jihad islamique, tués dans un raid de l'aviation israélienne.
Dix-sept Palestiniens ont été blessés samedi par l'armée israélienne lors d'une manifestation à l'ocacsion des funérailles des trois hommes, selon des sources médicales et des témoins.
Les manifestants ont lancé des pierres contre des soldats de l'autre côté de la clôture séparant la bande de Gaza d'Israël, brandi des armes et tiré des coups de feu aux cris de "Vengeance, vengeance, brigades al-Qods" et "Réponse, réponse à Tel Aviv", en référence au bras armé du Jihad islamique.
L'armée israélienne a diffusé pour sa part un film de l'attaque pris par un drone montrant que le véhicule ciblé dans le raid transportait des roquettes dont l'une a même été tirée après l'attaque.

Pour une fois,tout arrive, je suis d'accord avec Netanyahu :

Il y a un lien direct entre la Shoah et la vie d'Israël .

Israël aurait en effet été de toutes façons créé sans la Shoah .
Mais Israël n'aurait jamais survécu sans la Shoah .

C'est un très intéressant sujet que je veux bien développer si ça intéresse quelqu'un ...

Citation :

La Présidente de Kadima, Tzipi Livni, a critiqué, ce samedi après midi lors d'une interview sur la 2ème chaîne, le discours du Premier ministre Binyamin Netanyahou à la tribune de l'ONU, considérant qu'il ''a fait une erreur d'évoquer les horreurs de la Shoah(...) nous devons faire attention à ne pas encourager le monde à penser que Israël a été créé à cause de de la Shoah''. (Guysen.International.News)