Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension.
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: COUCOUS AMER, DÉNIGREMENT & AVOINÉE EN GHROLLANDIA 23/5/2012, 03:33
Rappel du premier message :
Ceux d'en-haut ayant vocation à en prendre plein la binette depuis que la vaste Toile mondiale offre ses trames et ses laizes au bon peuple d'en-bas pour faire connaître ses états d'âme, ce fil est ouvert pour recueillir fieleries, dénigrements, dénonciations, coups de gueule, railleries, pétages de plombs, gerbages, volées de bois vert et toutes joyeusetés colériques et vouant notre nouveau monarque élyséen et ses courtisans aux gémonies comme il se doit dans une grande démocratie proclamée des passe-droits de l'homme et de la citoyenne aussi.
Et pour lancer le bashing-moteur un billet toxique (rédigé avant le 7 mai 2012) commis par un photographe des rus des rues vivant entre Israël et la Californie :
Citation :
Les histoires de cul de la gauche qui vont façonner le gouvernement
15 mai 2012 Posté par: Jean-Patrick Grumberg
Le divorce de Denis et Valérie Trierweiler n’a pas encore été prononcé. La première concubine, qui a déclaré qu’elle ne serait pas une potiche et qu’elle aura un rôle politique, est donc mariée, mais avec un autre homme que le Président de la France.
François Hollande, de son coté, a eu une fille en 1988 avec Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris, alors que François était en couple avec Ségolène Royal.
Jean-Marc Ayrault a eu une histoire de cul avec Ségolène Royal quand François Hollande était avec Anne Hidalgo.
Avec ces triangulaires de la gauche hautement morale, il se passe donc ceci : A) Anne Hidalgo pousse François Hollande à prendre Delanoé comme Ministre car elle veut récupérer la Mairie de Paris.
B ?) Ce qui rend Rotweiller hystérique.
C) Ségolène Royal veut le perchoir à l’Assemblée Nationale, et les enfants du couple insistent auprès de papa Hollande pour ne pas laisser Maman Ségolène de coté. Ce qui rend Rotweiller hystérique.
D) François Hollande a déjà plus ou moins promis ce poste à François Bayrou (et là, sauf information de dernière heure, il n’y aurait pas d’histoire de cul entre les deux François)
E) Jean-Marc Ayrault voudrait être premier ministre, mais il a déjà été condamné en justice, et ses proches se demandent si ce n’est pas Ayrault – que François Hollande a gardé en travers de la gorge pour l’avoir cocufié avec Ségolène – avait dans le collimateur lorsqu’il déclarait qu’il ne s’entourerait pas de repris de justice. Et bien entendu, je laisse DSK de coté…
370 - Les pigeons se sont vengés de la statue du Commandeur des Charlie. Les survivants de CH ont été témoins d'un attentat au guano perpétré par un biset par dessus l'épaule présidentielle : Comment Hollande a fait rire les survivants de Charlie Hebdo (à ses dépens) (...)
Pas à dire, ça laisse des traces (vraiment excellent, le Guerra !)
Sylvette
Nombre de messages : 2098 Date d'inscription : 02/08/2014
Le dragueur dragué : (Elles sont folles ces Belgettes)
Oooouuffff! Evidemment, Francois n'a pas l'air d'apprecier cet humour-la. On peut se demander s'il est tombe dans un attrape-nigaud ou bien s'il avait idee de ce qui l'attendait.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Amélioration nuancée de l'image de Hollande après les attentats (sondage)
Le 17 janvier à 16h40 | Mis à jour il y a 8 heures
L'image du président François Hollande connaît une amélioration nuancée après les attentats sanglants qui ont frappé Paris les 7-8-9 janvier, très nette sur sa capacité à défendre les intérêts nationaux, mais moindre sur sa compétence et son autorité, selon un sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche.
L'institut attribue ce regain relatif de popularité du chef de l'Etat à son "rôle dans le dénouement de la crise", à ses déclarations et aux images le montrant aux côtés de dirigeants internationaux lors du grand rassemblement parisien du 11 janvier en hommage aux 17 victimes des attentats et contre le terrorisme.
L'image de François Hollande connaît ainsi une très nette amélioration avec un gain de 22 points à 46% pour sa capacité à "défendre les intérêts de la France" par rapport à la dernière enquête similaire réalisée en septembre 2014, au moment de la sortie du livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler, commente l'Ifop.
La hausse est également "très significative" sur la "sincérité" (39%, +18 points), la "proximité aux préoccupations des Français" (34%, +17 points) ou sur le côté "sympathique" du président Hollande (49%, +15 points), avec toutefois un décalage de neuf points entre les hommes (54%) et les femmes (45%) sur cet adjectif.
Cette embellie est en revanche "moins spectaculaire" sur d'autres facettes de la personnalité du chef de l'Etat, avec une progression de 10 points sur la compétence et de neuf points respectivement sur sa maîtrise d'un cap clair et son autorité, nuance l'Ifop. Les scores demeurent "encore faibles" sur ces trois aspects avec respectivement 26%, 22% et 20%.
En résumé, si cette séquence bien maîtrisée par François Hollande se solde donc par une amélioration de son image personnelle, les bénéfices se concentrent principalement sur la "capacité d'empathie et de défense des intérêts nationaux". Mais une très large majorité de Français lui "dénient toujours autorité, compétence et maîtrise d'un cap clair", jusque dans son propre électorat, 50% de sympathisants de gauche estimant qu'il "ne sait pas où il va" et 56% "qu'il n'a pas d'autorité". On mesure à ces chiffres que "la reconstruction d'un lien privilégié avec les Français sera une entreprise de longue haleine", analyse l'Ifop.
Ce sondage a été réalisé par un questionnaire en ligne entre le 14 et le 16 janvier 2015 auprès d'un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Source : >ICI<
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Le couple Merkholland n'est pas fusionnel, le Francky veut faire l'angel, il fait le diable !
Le président de la République ne va pas mettre longtemps à perdre dans l’opinion publique les points de popularité qu'il avait regagnés en gérant la crise terroriste, le massacre Charlie Hebdo et la tragédie de l’Hyper Cacher de Vincennes …
La victoire de Syriza, le parti de la gauche radicale en Grèce, puis la nomination de son chef AlexisTsipras, lui ont donné l’occasion de multiplier les gaffes et les bourdes.
1ère gaffe : François Hollande s’est précipité pour être l'un des premiers dirigeants de la zone euro a féliciter Alexis Tsipras.
Compte tenu de la campagne électorale que Syriza a faite, il va sans dire que l’enthousiasme du président français a été plutôt mal perçu dans la plupart des grandes capitales européennes, à Bruxelles et surtout à Berlin. Il faut dire qu'en promettant pratiquement une sortie de la zone euro, un abandon des mesures d’austérité, un retour de l’âge de la retraite à 62 ans, une reprise des embauches de fonctionnaires et un arrêt des privatisations, Alexis Tsipras a sorti un programme qui non seulement tourne le dos aux engagement européens mais va à l’inverse de la politique menée en France par Manuel Valls.
Saluer ainsi le programme politique grec c’est laisser croire que la France pourrait aussi suivre la même ligne et abandonner le virage de compétitivité qu’il a lui-même négocié l’année dernière.
Alors on sait bien que la politique économique française ne peut pas changer. On sait bien que François Hollande n’a pas embrassé le gouvernement grec par conviction personnelle, il l’a fait par politesse diplomatique mais surtout il l’a fait pour dire à tous les frondeurs du Parti socialiste, la gauche du PS, qu' il était sur la même ligne. En interne, ça trouble le jeu. Alors que François Hollande essaie d’amadouer les frondeurs et les écolos, on a un Premièr ministre droit dans ses bottes qui essaie de les calmer et surtout de leur montrer qu' il ne cèdera sur rien et qui commence à les convaincre qu'il n y a pas d’autre solution.
François Hollande fait comme il a toujours fait. Il fait plaisir à tout le monde. Aux Grecs et aux socialistes français qui s’apercevront que ça n’est pas sincère. Donc tout le monde lui en voudra.
2e gaffe : Sur le plan strictement technique, il laisse entendre que la Grèce a désormais raison de ne pas vouloir rembourser sa dette. Dans ce cas-là, il brise le tabou de la solidarité européenne. Encourager le gouvernement grec à renégocier la dette, oui c’est possible et souhaitable puisque la BCE en donne les moyens. Mais encourager la Grèce à s’assoir sur son passif, c’est prendre le risque d’infliger à la France 45 milliards d’impayés. Donc 45 milliards d’euros à la charge du contribuable. C’est impensable.
3e gaffe : Vis-à-vis de l’Europe. Que l’Europe fonctionne mal, c’est un fait. Que l’Europe ait fait des bêtises c’est évident. Mais l’Europe n’a pas besoin de s’orienter vers plus de nationalisme, mais vers plus de fédéralisme. Or ce qu’on attend d’un pays comme la France, pays fondateur de l’Europe, ça n’est pas qu’il encourage les frondeurs mais qu’il encourage les actes de solidarité ! L’Europe nouvelle ne pourra qu’être fédérale ou alors elle ne sera pas. La Grèce fait reculer le projet fédéral. Et c'est bien ce que Mme Merkel a dit et répété a François Hollande hier soir lors de ce diner qui avait été prévu de longue date.
4e gaffe : Ne pas proposer de politique alternative. Il se félicite d’un arrêt de la rigueur en Grèce, il explique qu'il a fortement incité la BCE à agir (on appréciera une fois de plus à Francfort l’exercice de récupération politique), mais tout cela signifie clairement que désormais on n’a plus à se préoccuper de la rigueur budgétaire. Pourquoi se serrer la ceinture puisque la Grèce pourrait obtenir des autorisations de transgresser les règles, et surtout que la BCE garantit les établissements bancaires et les Etats contre la faillite ? Cette approche-là va déboucher sur une situation catastrophique parce que jamais la BCE ne distribuera d’argent. La BCE accroît seulement le volume de liquidités pour faire tourner l’économie. Si maintenant, ces liquidités ne sont pas utilisées dans les entreprise mais utilisées à financer les collectivités publiques, ça ne changera rien en termes de croissance et d’emploi .
Le changement en Grèce aurait dû satisfaire tout le monde, parce que c’est un formidable révélateur de la vérité. Or jusqu’à maintenant les commentaires politiques faits en France montrent plutôt que la Grèce va être un encouragement au laxisme. Ce qui met en rage Mme Merkel...
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/angela-merkel-enragee-gaffes-repetition-francois-hollande-grece-jean-marc-sylvestre-1983102.html#Hc8DhQi3iV8cG5y7.99 Jean-Marc Sylvestre Jean-Marc Sylvestre a été en charge de l'information économique sur TF1 et LCI jusqu'en 2010 puis sur i>TÉLÉ. Aujourd'hui éditorialiste sur Atlantico.fr, il présente également une émission sur la chaine BFM Business. Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/angela-merkel-enragee-gaffes-repetition-francois-hollande-grece-jean-marc-sylvestre-1983102.html#Hc8DhQi3iV8cG5y7.99
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Puisque c'est le fil idoine pour parler de notre Iguane national voici un avis d'espert. Un mois plus tard il est permis d'en douter, ça se déflate chez le Gromou Ier.
Concernant Manuel Valls, Thomas Guénolé "ne comprend pas" la cote de popularité du premier ministre. Il estime que c'est avant tout "un phénomène publicitaire".
Tout à fait par hasard je suis tombé sur un article d'un monsieur que je connais personnellement mais que j'avais perdu de vue depuis que je n'étais plus en poste à Paris. Ceci va intéresser notre camarade Biloulou, mais cet homme quand je l'ai rencontré étais un passionné fou du Japon dont il parlait la langue et sa compagne d'alors était une perle du pays du Soleil Levant. Entre temps il a change de boutique et est également devenu un fin connaisseur des pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Ce monsieur s'appelle Yves Montenay Président de l’Institut Culture, Economie et Géopolitique (ICEG), O.N.G. dont l’objet est : « Expliquer le Nord au Sud et Sud au Nord » et très souvent aussi d'espliquer aux Francaouis ce qu'est le français et la France !
Yves Montenay dans sa bio:
Yves Montenay combine un double parcours industriel et universitaire. Il est centralien, titulaire d’un DES d’économétrie, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, docteur en démographie politique. Son expérience de plus de vingt ans dans le secteur énergétique lui a permis de développer une vision internationale, au cœur des problématiques du développement, grâce à des missions très nombreuses dans les pays Arabes, en Amérique du Sud et du Nord, en Asie du Sud-Est et en Europe. Récemment, il a également mené des missions opérationnelles indépendantes qui lui ont permis d’accroître son expertise en Afrique sub-saharienne et au Japon. Yves Montenay a enseigné l’économie à l’Institut Politique de Paris et la démographie à l’Institut de Démographie Politique de Paris Sorbonne - Paris IV. Il a été chargé de cours et directeur d’études à l’ESCP-EAP où il traite les questions liées à la démographie, au développement, à la francophonie et à l’Islam. Il a également dirigé I.N.T.- Management, aujourd’hui Telecom Management. Il observe : « J’ai eu la chance d’avoir été mêlé à l’économie concrète dans une douzaine de pays pendant plus de 30 ans, de la PME à la grosse multinationale (la Générale des Eaux) et d’être un proche spectateur de phénomènes macro-économiques autour du pétrole et de l’énergie. Cela sur un arrière-fond de formation académique à l’économie (Sciences-Po comme élève puis enseignant, et Paris VI pour l’économétrie). J’ai rencontré beaucoup de bêtises de macroéconomie en entreprise et beaucoup de bêtises sur les entreprises en macroéconomie, y compris dans la grande Ecole de management citée ci-dessus. Cela m’a rendu allergique aux slogans ! » Depuis 2000, Yves Montenay a publié La langue française face à la mondialisation, en 2005, aux Belles Lettres ; Retraites, familles et immigration en France et en Europe, chez l’Harmattan, en 2006. Il a principalement contribué aux numéros 88 et 103 des Cahiers de l’Orient...
Voici une de ses contributions au Cercle des Echos :
Emigration : chut, la France se vide... YVES MONTENAY / PRÉSIDENT DE L'INSTITUT CULTURE, ÉCONOMIE ET GÉOPOLITIQUE (ICEG) | LE 05/08/2014 À 08:18
PME ruinées, grandes entreprises redéployées, entrepreneurs expatriés et jeunes qualifiés au chômage. Le constat est sans appel : la France se vide de sa population.
Je suis démographe, je sais que les Français émigrent massivement. Je suis un ancien dirigeant d'une entreprise internationale, je comprends pourquoi ils le font. Je suis un économiste libéral, je comprends encore mieux pourquoi. Mais, en dehors de quelques journaux économiques, personne n'y croit et les propos que je tiens sur ce sujet paraissent excessifs. Qu'en est-il et pourquoi ?
On ne connait pas leur nombre, parce que l'on ne recense pas les raisons des sorties du territoire (Tourisme ? Voyage de travail ?). En particulier, un cadre supérieur travaillant à Londres ou Bruxelles et rentrant à Paris le week-end ne sera pas pris en compte bien que ce cas soit le plus grave pour l'économie nationale comme nous le verrons plus bas.
Les chiffres officiels ne donnent ni l'immigration ni l'émigration, mais le solde migratoire (immigration moins émigration) : 40 000 personnes pour 2012. L'immigration se situant entre 200 et 300 000 personnes, l'émigration serait donc cette année-là de 160 à 260 000 personnes. C'est donc un phénomène massif. Or, il semble qu'elle s'est accélérée depuis pour les raisons que nous allons voir.
Est-ce grave ? Tout dépend de qui part et par qui il est remplacé : si nous perdions trois bons informaticiens, mais que trois génies de la Silicon Valley venaient s'installer en France, il n'y aurait pas de problème. Mais les causes de départ dont nous allons parler maintenant vont nous montrer que justement ce qui fait partir les uns fait que les autres ne viennent pas.
Un sentiment anti-entreprise
Ces causes de départ et de "non-arrivée" sont à la fois psychologiques et fiscales, les deux étant bien sûr intimement liées. Les raisons psychologiques peuvent être résumées par le terme "sentiment anti-entreprise" et sont aggravées par un sentiment d'insécurité et d'incohérence. Cette hostilité a dans un premier temps facilité leur surtaxation, et freine actuellement la correction de cette erreur : les parlementaires continuant à proposer de multiples petites mesures alourdissant les impôts et les complications.
À mon avis d'ancien responsable d'une entreprise internationale, le plus grave ce sont les incohérences, car elles brouillent les messages. On constate en effet que le gouvernement français attaque "la finance", tout en demandant aux financiers de lui prêter à bas prix pour financer son déficit. Les attaques brutales contre les patrons étrangers et maintenant contre le Medef contredisent l'appel aux entreprises françaises et étrangères d'investir et d'employer en France.
Le plus maladroit a été de faire payer aux entreprises une pénalité de 75 % des salaires des cadres les plus brillants. Résultat : elles recrutent certains grands cadres à l'étranger, ainsi que toute leur équipe. Le grand cadre en question peut d'ailleurs venir de France et y rentrer chaque week-end. Comme nous l'avons dit plus haut c'est une catastrophe, sa famille bénéficiant des avantages scolaires et sociaux français tandis qu'il paye ses impôts à l'étranger.
Les grandes banques françaises délocalisent vers l'Inde des activités haut de gamme : informatique, back-office (Les Échos du 28 avril 2014), et autorisent leurs filiales, notamment à Londres, à recruter localement. Total a installé dans cette ville son service de trésorerie et la bourse de Paris ses gros ordinateurs. Le DG de Sanofi et son comité exécutif sont à Boston (Le Monde du 4 juin, qui titre "l’exode des états-majors du CAC 40").
Un jeune sur deux souhaite partir
Et le mouvement s'étend aux sièges sociaux dans leur ensemble : Lafarge ira à Zurich après s'être réfugié dans les bras de son collègue suisse Holcim, Rhodia ira en Belgique chez Solvay. C'est autant d'emplois de moins en France qui pèsent sur les recettes fiscales, tant directement qu’indirectement du fait de la consommation qui disparaît. Pourquoi rester en France si on y paye plus d'impôts, qu'il est plus difficile d'y gérer son personnel et qu'en plus on se fait insulter ? Donc on "vote avec ses pieds" en émigrant. André Bercoff et Déborah Kulbach publient chez Michalon Je suis venu te dire que je m'en vais, Julien Gonzalez publie chez la Fondation pour l'innovation politique Trop d'émigrés ? Regard sur ceux qui partent de France, où est notamment repris ce sondage de 2013 selon lequel 51 % des 25-35 ans quitteraient la France s'ils le pouvaient. Or le monde entier recherche non seulement les plus qualifiés, mais aussi tous ceux "qui en veulent". Quand je demande des nouvelles de leurs enfants à mes amis, ils me disent qu'ils sont au bout du monde.
Cela dépasse de très loin les exilés fiscaux recensés par Bercy (3 % des départs, d'après André Bercoff) : un entrepreneur qui se lance butte sur le coût des charges et la complication de la gestion du personnel, et se verra taxer à l'ISF et sur les plus-values s'il réussit. En attendant, comme il se rémunère peu ou pas du tout, sa fuite est ignorée par Bercy.
Londres est la grande gagnante de ces maladresses et incohérences, (décompte très partiel puisqu'il ne s'agit que des "investissements directs", et non des opérations signalées ci-dessus). Cela pour des raisons fiscales, mais surtout par la considération dont bénéficient les entrepreneurs et les entreprises, et par la liberté du marché de l'emploi (liberté qui ne crée pas de chômage puisque l'Angleterre crée 100 000 emplois par mois) ! "Nation de boutiquiers" disait Napoléon, sans voir que c'était justement sa force. En résumé, l'émigration est un phénomène très grave, en nombre comme en qualité puisqu'il s'agit soit d'employeurs actuels ou potentiels, soit de futurs employés qui auraient dépensé et cotisé. On ne peut s'empêcher de penser à l'exode des huguenots poussés à quitter la France par Louis XIV. C'était pour des raisons religieuses dira-t-on, mais à l'époque le religieux était idéologique. L'État était catholique, les catholiques étaient traditionalistes et leur élite rentière, les protestants étaient entrepreneurs ou artisans qualifiés. Le résultat a été une catastrophe pour la France, et une bénédiction surtout pour la Prusse, mais aussi pour l'Angleterre, les États-Unis et même l'Afrique du Sud !
Le trop d'impôt néfaste pour la compétitivité et l'emploi
Pour des raisons idéologiques en parler serait un aveu d'échec et remettrait en cause les convictions du petit monde qui nous gouverne. Je risque une hypothèse : la plupart de nos décideurs, de leurs inspirateurs et de leurs exécutants, y compris à des niveaux modestes, ont des postes stables et des revenus fixes. En cas de problème, on recase les "grands" à la tête de tel organisme ou à Bruxelles. Au pire, ils retournent "dans leur corps d'origine", tandis que les plus modestes sont inamovibles.
Cela se répercute sur leur vision du monde. Par exemple, ayant des revenus fixes et assurés, il leur paraît évident qu'augmenter la pression fiscale augmente recettes de l'État. Ils s'étonnent que ça ne marche pas. On trouve dans Le Monde du 2 juin 2014, deux articles sidérants sur ce sujet, que l'on pourrait résumer par : "sur les 28 milliards d'impôts attendus du fait des majorations, seuls 12 sont rentrés, donc Bercy a fait une erreur de calcul".
Or l'erreur n'est pas de calcul, mais d'ignorance : ils ne "réalisent" pas qu'en dehors de leur milieu, les revenus sont variables et les emplois non garantis, et qu'augmenter l'impôt aura des conséquences qui vont en réduire l'assiette : l'émigration justement, mais aussi l'assèchement faute d'argent des investissements de compétitivité, et donc la création d'emplois et bien d'autres ajustements, notamment le retour au travail au noir dans le bâtiment et les services à la personne (voir les nombreux articles des Échos sur ce sujet).
Un manque de culture économique
Au-delà de cet exemple fiscal, il y a l'ignorance des réactions et contreparties à toute décision économique. Et cette ignorance est parfois cultivée : un de mes interlocuteurs se félicitait récemment qu'un avocat d'affaires ne pourrait devenir ministre, pensant probablement à d'éventuels conflits d'intérêts. Alors que l'évidence, à mon avis, est que la nomination d'un familier des entreprises aurait évité bien des maladresses psychologiques et fiscales, et donc sauvé énormément d'emplois. Il y a tout un écosystème idéologique, en France comme ailleurs, qui ignore les mécanismes basiques de l'économie que sont la table de soustraction et la contrepartie : si on produit moins que ce que l'on consomme, on s'endette et l'expérience grecque hier et argentine aujourd'hui en montre les limites ; si on augmente le coût et complique la réglementation de la construction, de la location ou du travail, on voit disparaître les logements neufs, les logements à louer et les emplois.
Cet écosystème a ses clubs, ses publications, ses enseignants, ses militants ; tous se documentent les uns chez les autres. Il s'agit souvent d'idéalistes pleins de bonnes intentions - et de quelques cyniques jouant la comédie pour être élus -, qui pensent que l'Histoire est injuste et donc en nient les leçons. Mais le problème est que ce groupe est au pouvoir en France, ce qui est une exception dans les pays développés, où l'on nous regarde avec commisération, comme je le constate souvent lors de mes activités à l'étranger.
Espérons que leur échec amènera nos décideurs à se renseigner : quelques visites à des experts-comptables leur montreraient la ruine de nos PME, nos principaux créateurs d'emplois, de façon plus parlante que les rapports de l'INSEE qui les ignorent largement !
PME ruinées, grandes entreprises se redéployant l'étranger, entrepreneurs allant créer ailleurs, étudiants qualifiés et chômeurs dynamiques allant travailler aux quatre coins du monde : la France se vide. Si nos gouvernants continuent ainsi, il ne restera à terme que des services publics tournant à vide. Par exemple, il y aura beaucoup moins d'élèves par classe. Le bonheur, vous diront les enseignants. Oui... à condition de se passer de salaire.
Cher Eddie, j'ai dégusté chaque mot de votre article qui est d'autant plus savoureux que je l'approuve totalement . J'ai plusieurs exemples d'émigration heureuse dans ma famille : USA , Vietnam , Singapour , Slovaquie , Suisse . Tous ces jeunes reviennent avec grand plaisir chez nous.....pour les vacances.
Je reviens sur ce que j'ai déjà dit dans le topic sur l'ENA : un pays dirigé par des énarques est condamné .Et si en plus s'ajoutent idéologie , dogmatisme et mentalité de fonctionnaire......
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Bon, vu qu'on est dans un topic dédié par Eddie à la caricature grotesque et malveillante, pourquoi pas cette trouvaille d'Armelle, même si ça ne se passe pas en Ghrollandia ?
(CPAS - Centre Public d'Action Sociale)
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Dans le style cher aux démachiottesgogues gôcheux continuons à saper le ciment national en mettant fin à la continuité historique du pays. Ainsi des apprentis dynamiteurs ultramarins à quelques jours d'échéances électorales, bourrés de bonnes intententions mais mauvaises à l'usage, viennent de faire gagner 5 points de plus aux déjà 30% d'intentions de vote pour le parti Marinien-ultra.
Les travailleurs réunionnais seront-ils désormais de congés pour Divali, fête des lumières venue d’Inde ? Les Mahorais verront-ils l’arrivée sur le calendrier officiel de Maoulide, célébrant la naissance du prophète Mahomet ? Le mercredi des cendres où l’on célèbre dans les rues de Cayenne, en Guyane, les obsèques de Vaval, roi du carnaval, deviendra-t-il un jour férié en Guyane ?
La question est désormais sur toutes les lèvres depuis que l’Assemblée nationale a adopté un amendement à la fameuse loi Macron entérinant la possibilité d’une autre répartition des jours fériés dans les Outre-mer.
La concrétisation du vivre-ensemble
Élu d’un département que l’histoire a érigé en modèle de melting pot et de multiculturalisme, citoyen de Guyane où se croisent sur fond de forêt amazonienne des influences tant européennes, qu’africaines, ou encore sud-asiatiques, je souscris entièrement à la philosophie d’un tel partage, concrétisation de ce vivre-ensemble ultra-marin qui ne semble trouver son pareil nulle part ailleurs.
Le principe de cet amendement est d’affirmer que notre République doit s’unir dans sa diversité. En ce sens, la recherche d’unité nationale, que les tristes événements du mois dernier ont fait rejaillir des placards ne doit plus servir de prétexte à l’aveuglement collectif face à nos différences. Non, nos ancêtres ne sont pas tous gaulois, Non, nous ne nous retrouvons pas tous dans des racines judéo-chrétiennes. Si notre histoire commune et les valeurs fondamentales auxquelles nous croyons forment le socle de notre Nation, nos différences, qu’elles soient culturelles ou même cultuelles, enrichissent depuis des siècles déjà notre bagage commun.
Célébrer les identités multiples
Non, la France n’a pas à chercher à être une. Par contre elle doit être unie ! Unie tout en respectant la diversité de ses territoires comme dans celle de ses populations. N’est-il pas légitime alors de vouloir donner une base légale aux pratiques qui s’expriment sur les différentes parties du territoire de la République ?
Dès lors que l’on admet que les Outre-mer sont dépositaires d’identités propres et fortes qui, loin de les placer hors du champ républicain, en font des atouts, il semble naturel que notre République laïque leur permette de célébrer des fêtes en trait avec leurs cultures locales et reflétant ces identités.
Cette possibilité est d’ailleurs garantie par la Constitution de 1958.
Il n'est pas question d'opposer les cultures
Le piège consiste désormais en l’opposition des cultures, et surtout des cultes. On entend déjà s’élever les voix qui voudraient faire croire qu’une telle disposition viendrait à nier l’identité de la France et offrir des espaces publics d’expression aux religions dites minoritaires, voire aux communautarismes. C’est tout simplement faux, et dangereux.
C’est faux car en l’occurrence, l’idée même n’est pas de remplacer des fêtes religieuses par d’autres fêtes forcement religieuses mais bel et bien de substituer à certaines fêtes à caractère cultuel, des fêtes aux identités locales fortes, comme l’exemple du carnaval guyanais précité, où la fête des lumières réunionnaise, qui transcendent les religions et les communautés et se sont révélées depuis longtemps des vecteurs de cohésions sociales.
C’est dangereux, enfin, car cela revient à sous-entendre que les communautés sont dans nos territoires en opposition permanente et, in fine, à importer des conflits empoisonnés qui n’ont jamais trouvé refuge dans ces morceaux du pays France encore épargnés par ces luttes intercommunautaires qui gangrènent toujours plus notre société.
L'Hexagone devrait s'inspirer des Outre-mer
La plus belle preuve de cette paix sociale réside au final dans le soutien affiché par les évêques de la Guyane et de la Réunion, qui sont venus contredire les attaques de leurs homologues métropolitains, attisés sûrement par une droite et une extrême-droite qui, il faut bien l’avouer, n’ont jamais été très inspirées dès lors qu’il s’est agi de comprendre la richesse que nous procurent nos différences, en particulier celles issues des Outre-mer.
Une fois n’est pas coutume, l’Hexagone pourrait s’inspirer des Outre-mer, territoires aux équilibres certes fragiles, mais où chacun respecte l’autre en faisant preuve de l’empathie nécessaire.
Et quoi de mieux pour se comprendre que de célébrer nos différences, célébrer cet Autre, lors de jours fériés suffisamment marqués dans nos calendriers.
Source : >L'OBS<
********************************** Ben, oui, l’Hexagone peut faire plus d’empathie nécessaire puisqu'il finance avé les deniers publics les ultramarins endémiquement au chômage. Autant leur payer les jours chômés supplémentaires puisqu'ils chôment de toute façon déjà.
Je suis d'accord à condition qu'il soit institué un jour férié à l'attention des non-croyants et autres a-religieux. Histoire d'être bien empathique et sympathique à la fois.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Je suis d'accord à condition qu'il soit institué un jour férié à l'attention des non-croyants et autres a-religieux. Histoire d'être bien empathique et sympathique à la fois.
Et les agnostiques, cette majorité qui n'enquiquine personne ?
J'entendais le recteur de la mosquée de Bordeaux; il dit que la France est l'heritiere de 8 siecles d'apport musulmans (aaaah bon ?) et qu'il faut que ça entre dans les programmes pour que les jeunes se reconnaissent. Ce genre discours, ce n'est pas un appel à l'integration mais de la connerie en barres. D'abord, quelle bonne idée... Racontons les barbaresques et leurs immondes pratiques, les invasions musulmanes -qui soit dit en passant, n'ont jamais pu s'implanter en doulce France, Dieu merci- et les aberrations scientifiques relayées par le coran (on se croirait chez Nostradamus !), ça avancera tout le monde
On assimile en obligeant les gens venus vivre ici à faire corps avec l'histoire du pays qu'ils choisissent, pas en insistant sur ce qui n'a pas marché dans le pays de leurs ancetres.
Vivement qu'on tende les micros à des gens intelligents...
Mab, pas contrariante mais la, ça deborde
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
J'hésite à m'immiscer dans des considération qui ne concernent que la France, il y a suffisamment de Français ici - ou plutôt pas assez - mais si c'est ça le discours du recteur de la mosquée de Bordeaux, baignant dans le relativisme, qu'il aille propager sa culture et sa vision de son histoire dans son pays et qu'il laisse aux Français les siennes, elle est assez riche pour avoir besoin d'être fondue dans d'autres.
Et puis quoi encore ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
L'actualité politique franco-francaouie du moment est marquée par des passes d'armes (clashes pour les Francaouis) entre un député de l'opposition et la Garde des Sots. Un article de presse qui vient de me parvenir par courriel donne des informations sur le fonds militant de Mââm Krikri Lajustisse.
Les faits rapportés sont peut-être sinon probablement connus de la plupart d'entre nous mais cet article révèle une pépite éclatante de la culture générale de nos journaleux censés avoir la capacité d'éclairer judicieusement leur lectorat. L'un d'eux nous révèle que le département de la Guyane française est UNE ÎLE !!!
Voici le texte :
Publié sur Planet (http://www.planet.fr)
Christiane Taubira et Roland Delannon : cinq choses que vous ne savez (peut-être) pas sur leur couple
Christiane Taubira, la garde des Sceaux a été mariée pendant vingt ans à Roland Delannon. Découvrez ou redécouvrez cinq anecdotes sur le couple qu’ils formaient.
1/ Ensemble, ils ont eu quatre enfants
Christiane Taubira et Roland Delannon sont séparés depuis plus de quinze ans. En vingt ans de mariage, ils ont eu quatre enfants, deux filles et deux garçons, dont on sait très peu de choses. Dans son livre Météores (Flammarion), la ministre révèle pourtant que son aîné s’appelle Lamine et qu’il a plusieurs fois eu affaire aux gendarmes de Cayenne (Guyane).
2/ Elle l’aime toujours
"Je souffre d’un chagrin d’amour", a confié Christiane Taubira à Paris Match l’année dernière. "Je suis toujours amoureuse de mon mari. Sauf que, dans mon mental, il n'est pas concevable que je revive avec lui", expliquait-elle. La membre du gouvernement faisait alors référence à leur rupture en 1998, après que Roland Delannon s’est présenté sur un liste dissidente de la sienne.
3/ Il a fait de la prison
Christiane Taubira et Roland Delannon se sont rencontrés à la fin des années 1970 en Guyane. Elle était alors fraîchement diplômée tandis que lui était à la tête du MOGUYDE, le mouvement guyanais pour la décolonisation. Celle qui allait devenir ministre sous François Hollande y a d’abord adhéré, puis leur relation amoureuse a débuté. Le mouvement s’est ensuite radicalisé, forçant le jeune couple à vivre dans la clandestinité. "Tous les deux jours je devais changer de lieu, tout en trimbalant un bébé de deux mois", a raconté Christiane Taubira lors d’une interview accordée à Street Press.
Et puis un jour Roland Delannon a été arrêté. Accusé d’avoir fomenté un attentat contre des installations pétrolières, il a même été condamné à une peine de prison ferme. Il a ainsi passé un an et demi à la prison de la Santé en métropole.
4/ Ils ont créé un parti politique
Après la libération de Roland Delannon, le couple a poursuivi son engagement politique. Celui-ci a cependant pris une nouvelle tournure au lendemain de l’élection de François Mitterrand en 1981. Le climat s’est apaisé en Guyane, si bien que les ex-époux sont sortis du militantisme indépendantiste pour créer leur propre parti politique. Walwari, qui veut dire "éventail" en créole, a ainsi vu le jour. Son objectif : combattre la corruption sur l’île.
En 1993, Christiane Taubira a même été élue députée sous cette étiquette pour la toute première fois. Mais en 1998, leur couple a volé en éclat après que Roland Delannon a décidé de se présenter sur une liste dissidente. "J'ai sous-estimé le poids du regard social de la société guyanaise. J'ai compris trop tard que cet homme, d'une très grande valeur, m'a appelée au secours cinquante fois. Depuis, j'ai pris conscience de tout ce que j'ai loupé", a confié la ministre à l’hebdomadaire à propos de cet épisode douloureux.
5/ Elle aurait dû sortir un album
On se souvient des vers récités par Christiane Taubira à l’Assemblée en 2013 en plein débat sur le mariage pour tous. Mais la poésie n’est pas la seule passion de la ministre. Celle-ci serait également férue de musique. A tel point qu’elle était même sur le point de sortir un disque en 2012 mais que ce projet a été "court-circuité" par sa nomination au sein du gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Publié par La rédaction le Mercredi 25 Février 2015 : 17h13 URL source: http://www.planet.fr/politique-christiane-taubira-et-roland-delannon-cinq-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-leur-couple.806419.29334.html?xtor=ES-1-802566%5BPlanet-a-la-Une%5D- 20150302 Liens: [1] http://www.parismatch.com/ [2] http://www.planet.fr/politique-christiane-taubira-jai-le-droit-davoir-des-coups-de-blues.649970.29334.html [3] http://www.streetpress.com/ [4] http://www.planet.fr/politique-christiane-taubira-jamais-sans-son-velo.657010.29334.html [5] http://www.planet.fr/www.planet.fr/politique-les-passions-plus-ou-moins-avouables-des-politiques.575379.29334.html?page=0%2C1 [6] http://www.planet.fr/auteurs/la-redaction/69938