A quoi pensez-vous ?

Définis-moi " art ".

(Après quoi, seulement, je frapperai.)

Koganwel a écrit:

Définis-moi " art ".

(Après quoi, seulement, je frapperai.)

Une recherche creative pour transmettre des emotions.
Cela dit, une photo de famille n'est pas necessairement une oeuvre d'art et c'etst aussi valable pour les filets de peche representant la frustation de "l'artiste" tendus dans les espaces contemporains.


Mab -vas y, cogne-

Une recherche creative pour transmettre des emotions.

Vu l'état séculier de son sexe, je m'attendais à une suave sottise, un gréement emberlificoté (Mara parlera de pêche ci-bas - moi, je préfère la melba) - appelant le bras vengeur comme le regard louche l'angoisse du paranoïaque.

Ceci posé par l'élève, la blonde non cancre, continuons - dans l'espoir aussi.

Cela dit, une photo de famille n'est pas necessairement une oeuvre d'art.

Une " recherche créative pour transmettre des émotions " ne conduit pas nécessairement à de l'art non plus. De l'intention à l'offre, il est possible que la demande fasse ses valises. Ainsi que mon espoir en cet élève irrégulier comme un verbe infirme.

et c'etst aussi valable pour les filets de peche representant la frustation de "l'artiste" tendus dans les espaces contemporains.

Me voilà tout mélangeaillé. La vlimeuse n'a pas tenu promesse, mon ire sera courroux divin planant sur les os menacés, vargeant l'agrès (elle parla de pêche ci-haut...) jusqu'à ce qu'ecchymoses s'ensuivent.

A-t-elle, YES ou NON, répondu strictement à la question, à savoir : comment définis-tu l'art ?

Je pense qu'elle en eut l'intention, regrettant aussitôt ce mouvement de compassion envers mon ignorance, s'apprêtant à l'enduire du baume réconfortant de la connaissance, mais changeant d'avis, la désagréableté lui seyant comme une main à un gant.

Mais comment lui en vouloir d'avoir sacrifié à l'autel de son destin ? J'ai été eu.

FFfffffffffffffff.... Saigneur....

Ouais, je te le concède, Celtibère : ici et là, et parfois ailleurs, pour être agréable (même au premier venu), je tombe dans la bassesse - ce qu'on appelait, en un temps d'hier, un cul de basse-fosse (où Dante aurait mis Satan, selon Victor Hugo - je lui fais confiance par défaut, n'ayant pas lu ce Dante - préférant mon spaghe al dente).

Je me dis : un jour viendra.

Où.

Je renverserai la vapeur.

La Bougresse s'en retournera en Hongrie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Un peu de compassion et de respect Mister Kog !

Miss Mab est la dernière femelle du groupe ... elle doit être protégée comme le sont les friches industrielles du Nord, de l'Est et d'ailleurs en France ! ... Elles sont devenues improductives et infécondes mais continuent à se visiter ... Une seconde vie donc pour ces mémoires vivantes : elles n'ont plus leurs époques mais elles représentent encore une époque ... une époque révolue, une époque surannée, ... avec leurs vieilles dentelles et leurs grandes culottes, elles ne sentent plus la sueur et le sang mais la naphtaline et le thé vert de sous-préfecture d'un dimanche après-midi d'automne ...

Ces vieilles choses sont souvent acariatres comme de vieilles anglaises mais quel plaisir à écouter le bruissement de leurs volets bercés par le vent du temps qui a passé sur elles avant que nous ne trépassions !

Parle Miss Mab, parle encore, les enfants que nous sommes restés, sont là à jouer autour de toi !

Un peu de compassion et de respect Mister Kog !

Quitte à tenter l'impossible !

Miss Mab est la dernière femelle du groupe...

Il est vrai que notre incontournable Mab parait être la dernière des Mohicanes, Biche Maligne, soeur de Cerf Agile (à en croire Fenimore Cooper). Il fut un temps où LP faisait le banquet platonicien car Éros ne cédait rien à la plate politique, la passion retrouvée de ce forum plus européen que latin.

elles ne sentent plus la sueur et le sang mais la naphtaline et le thé vert de sous-préfecture d'un dimanche après-midi d'automne ...

J'hésite entre Bernanos ou Zola - sans oublier un petit accent Jules Renard.

Rassure-toi, Dragon, Mabyca n'a jamais su donner ne serait que le tiers de ce qu'elle est. Une " gêne ", dont je parlais hier avec une retenue qui saluait la sienne.

Ces vieilles choses sont souvent acariatres comme de vieilles anglaises mais quel plaisir à écouter le bruissement de leurs volets bercés par le vent du temps qui a passé sur elles avant que nous ne trépassions !

Diable ! écris-je, souriant en coin (malgré moi - comme d'un tic, mais l'amertume en écho). La frustration dont elle témoigne, mais sous un autre nom, a ceci de précieux qu'elle me ramène vers la mienne, que j'ai trop longtemps négligée, ce qui me permit de la dénier - le déni est pire que la négation en ceci qu'il y a un refus de reconnaitre, donc l'aveu implicite de la réalité d'une tare qu'on s'exerce, du mieux de ses capacités, de circonvenir (entendu que le déni participe du mensonge, qu'il soit structurel ou improvisé).

Elle n'est pas la seule qui a beaucoup à offrir, et misant chichement. (Moi-même ne serais-je pas chiche ? Du moment qu'on ne me demande pas trop de sentiments, surtout sur le volet, je suis la générosité même.)

Parle Miss Mab, parle encore, les enfants que nous sommes restés, sont là à jouer autour de toi !

Là, tu dis dis, Orphée ! Oui, tu es habitué à fréquenter les Enfers, et tant pis si tes Eurydice se perdent par curiosité, tu as appris jeune que les Eurydice méritent une passion, mais ne valent toujours pas une fidélité. Orphée est libre.

Je ne peux pas en dire autant, d'une oasis perdue de mon désert sentimental.

Ami Ours,

Le parallèle des trous des mines abandonnées du fait de la mondialisation, ceux qui symbolisent peut-être le mieux les friches industrieuses de jadis, est étroit avec notre problématique ...

Une amie européenne délaissée m'a dit un jour : " et ce soir, je me couche pour rien ... que suis-je pour toi face à une jeune beauté d'extrême-Orient ? " ...

... je me suis retourné et j'ai pensé sans le dire afin de ne pas la froisser : " dors, ta cheminée ne m'intéresse plus ... " ... et le lendemain, je suis parti sans me retourner ... et je suis allé vers l'est ...

Mara-des-bois a écrit:

Ungern a écrit:

Dis Mab,je dis ça "comme çà" : a c't'heure,t'as pas ta cuisine à faire ,plutôt que de discuter avec des garçons ?

Ungern, tu vas sans doute avoir un peu de mal à comprendre alors prepare-toi à un effort particulier : je suis tres contente de discuter avec les gens, sans me demander s'ils sont filles ou garçons, bleus ou roses, crepus ou chauve.
Les discussions empreintes de tact et d'humour pas necessairement de corps de garde me manquent un peu ici, c'est vrai.

On peut etre parfois brutal ou fou furieux dans ses echanges, comme Petard par exemple, sans sombrer dans le sexisme ou la vulgarité la plus crasse. Pour des gens comme lui, ou comme Biloulou ou Kog ou Zed ou Quantat (avant qu'il ne soit amoureux de sa guitare portugaise) et j'en oublie, qui ne definissent pas les gens uniquement en fonction de leur genre ou des idées qu'ils leur pretent, je reviens sur Libres Propos avec plaisir.

Chez moi, c'est l'homme qui cuisine. Il ne me concede desormais que la patisserie, parce que pour lui rien n'est plus beau que les mains d'une femme dans la farine (ne cherche pas à comprendre si tu ne connais pas Nougaro) et la logistique parce que ça ne l'interesse pas. Je mange tres tot le dimanche midi et jamais le soir.
Le fonctionnement familial ne tenant pas particulierement de l'esprit popote qui semble te definir -soit dit sans moquerie aucune, le rythme popote est tout à fait honorable et souvent garant d'une certaine stabilité-, tâche desormais de ne plus t'etonner que mes interventions passent à des heures qui n'ont rien à voir, en fonction des semaines ou des saisons, ça t'evitera des reflexions idiotes.

Les feministes me fatiguent et m'ennuient autant que les machos et les poseurs, quelque soit l'heure.



Mab

Super Mab !! on va pouvoir s'engueuler !!!

Ma nouvelle guitare est allemande !!!

Pour le féminisime... je distinguerai deux formes de féminisme: celui qui réclame l'égalité de droit, celui qui proclame l'identité des deux sexes... au premier sens je suis féministe...

Les machos me fascinent: qu'est-ce qui peut séduire une fille chez un macho (hormis un quart d'heure un peu "brutal")

Il peut y avoir une différence énorme entre le propos d'une femme et celui d'un homme... ce que tu écris est profondément féminin... comme ce qu'écrit Amélie Nothomb... mais pas ce qu'écrit Virginie Despentes (que j'apprécie néanmoins)...


ça fait un bien fou de s'engueuler graaaave

quantat, tout gai, a écrit:

Super Mab !! on va pouvoir s'engueuler !!!

Ma nouvelle guitare est allemande !!!

Quoi ? Tu trompes dejà la portugaise ?

quantat, tout gai, a écrit:

Les machos me fascinent: qu'est-ce qui peut séduire une fille chez un macho (hormis un quart d'heure un peu "brutal")

Ben... Le quart d'heure viril, justement.
Pour le reste, de la meme façon qu'un homme basique -genre latin mal degrossi- ne demande pas à une fille d'avoir une opinion, les femmes ne s'attendent pas d'un macho à ce qu'il ait reflechi sur l'art et la maniere de seduire.

Oui, tu as remarqué que je tenais un discours feminin, hein ? A distinguer du feministe, qui devient grotesque à force de prises de position delirantes.
Reviens m'enguirlander quand tu veux, j'adore


Mab

Koganwel a écrit:

Miss Mab est la dernière femelle du groupe...

Non mais dis donc, toi.
Tu es allé soulever tous les kilts du coin pour t'avancer autant ?


Mab, non mais sans blagues

Mara-des-bois a écrit:

quantat, tout gai, a écrit:

Super Mab !! on va pouvoir s'engueuler !!!

Ma nouvelle guitare est allemande !!!

Quoi ? Tu trompes dejà la portugaise ?



Mab

Arrêeeeeettte ça tout de suite: c'est vivant une guitare et tu vas vexer la mienne (aussi susceptible qu'elle est belle, raffinée, élégante, soignée, au caractère à la fois doux et affirmé)... tiens d'ailleurs je me demande ce que je fous au boulot au lieu d'aller en jouer ... ah si... y'a les gamins à la maison

(Cette semaine je vais recevoir un ampli basse italien : ce sont des pros de la miniaturisation et de la haute qualité... des connectiques en plaqué or- sûrement volé)

Et quand je serai grand j'achèterai l'ampli à lampes français

Citation :

Oui, tu as remarqué que je tenais un discours feminin, hein ?

J'essaye de déterminer ce qui fait qu'un discours est féminin ou non...
Et ben devine ????? c'est impossible et pourtant il y a vraiment quelque chose...(j'avais été déçu la première fois que j'avais lu Despentes)... On retrouve ce "quelque chose" chez Ursula Le Guen et aussi chez Ann Rice

Je vais tenter de mettre une hypothèse à l'épreuve : le discours masculin est fondamentalement "auto erotique"; celui d'une femme est immédiatement lié à l'existence d'une "autre" dimension, la dimension de l'Autre...

Bon, je file Consoler ma Duesenberg

Ungern a écrit:

Mab,
Mais c'était de l'humour ...

Qu'importe, tu etais prevenu dès samedi : hier, c'etait ta fête.
La prochaine fois, n'oublie pas que je suis une espece protégée.


Mab, en voie de disparition

Mab, en voie de disparition.

Fantomatique essence intellectuelle !... (Je ne sais pas si cela résonne chez Quantat, entre deux urticaires de guitare gutturale.)

Tu ne fais que hanter nos mémoires et sortir (de tes gonds - au fait, pourquoi ? quelqu'un t'aurait montré la porte ? serais-tu claustrophobe ?).

Quantat, ne cherche plus ce qui constitue le " langage féminin " : c'est toute notre incompréhension mâle. (Celle-là nous inspira de nous tourner vers la philosophie, en des temps védiques, afin de compenser, de sauver la face : c'est qu'on a notre orgueil, quoi.)

T'as pas tort Kog... mais ça ne m'empêche pas de questionner la midinette qui est en moi

Mab, en voie de disparition

... des promesses, encore des promesses ! ...

andre a écrit:

Mab, en voie de disparition

... des promesses, encore des promesses ! ...

Personne ne vous oblige à y croire -et puis les femmes sont si menteuses


Mab

mais ça ne m'empêche pas de questionner la midinette qui est en moi

J'essaie d'imaginer ce qui serait frivole en toi. Peut-être un espoir... (On se partagerait le même - sauf que les fois où je me suis abandonné à la " midinette en moi ", je ne suis pas ressorti " en règle " avec mon moé-mingue ; bon, sur le métier remettre son ouvrage, au-delà des espoirs trahis, il y a l'Espoir, cette constante gravitationnelle qui t'aspire avec une telle volonté la Réalité vers l'apex des Choses qu'on dirait une extradition. Serait-ce en fait le chemin du Jugement dernier ?)

Faut pas interdire les questions, ça exorciserait à jamais les réponses. (Fallait pas croire que les réponses étaient de la manne tombant d'un ciel accommodant, mais stérile !)

Faut pas sous estimer tout le talent nécessaire pour être "frivole"... c'est pas donné à tout le monde... la preuve y'a que les filles qui sont frivoles... les hommes sont justes... ce serait quoi l'équivalent masculin , tiens ?

Je sens que je tiens une piste là ...

quantat a écrit:

Faut pas sous estimer tout le talent nécessaire pour être "frivole"... c'est pas donné à tout le monde... la preuve y'a que les filles qui sont frivoles... les hommes sont justes... ce serait quoi l'équivalent masculin , tiens ?

Inconsequents ? Alcooliques ?


Mab -ce ne sont que des pestes pistes -

ce serait quoi l'équivalent masculin , tiens ?

C'est quoi, la " frivolité " ? Un désintérêt à la base, ou une ignorance également à la base ?

Les deux sexes se partagent le désintérêt comme l'ignorance, mais pas, globalement, dans les mêmes sphères.

Comme la Peste authentifiée le fit, je vais te proposer une piste : le contraire de " frivole ", c'est " lourd " - dans un sens émotif.

(Et la Peste de préparer une réplique toutes griffes dehors à propos de mon machisme misogyne, me soupçonnant de prétendre les femmes légères. Je la rassure de suite, elle serait dans les patates. Je ne soupçonne pas, j'ACCUSE. Ici et là, on en découvre qui sont " profondes "... entre deux crêtes de légèreté. Pis les zhommes nagent entre deux eaux, suspendus entre ce qu'ils croient savoir et ce qu'ils aimeraient savoir, mais ils ont la flemme.)

A quoi pensez-vous ?
si tu le savais,vieux cochon !!!