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Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Nos musiques 17/11/2008, 00:14
Rappel du premier message :
Bernd Hengst über die "Perle der Cote d'Azur".
Auteur
Message
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Tribut au fado 11/2/2009, 15:40
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Nos musiques 11/2/2009, 16:30
Lawrence a écrit:
21-
Tu me déçois Lawrence avec ton Le Che, un tueur sanguinaire psychopathe, qui n'a fait que donner vie a un dictateur cubains, et tu le sais très bien.
Mais tu as le droit a ton opinion de fond de balcon.
Ton héro, c'est mon cauchemar.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: En effet... 11/2/2009, 16:46
La nature humaine a quelque chose de fascinant !
Comment un personnage aussi abject, capable d'incarner à lui tout seul un telle dose de cynisme, de plaisir à faire souffrir, de voir le sang couler, a pu inspirer le romantisme et le rêve à tant de gens pas nécessairement mauvais ?...
Et même de belles mélodies...
(Tiens, est-ce que les tenants du politiquement correct resteraient sans broncher à la diffusion de chansons à la gloire d'un Adolph Hitler ?)
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Nos musiques 11/2/2009, 16:58
Biloulou a écrit:
La nature humaine a quelque chose de fascinant !
Comment un personnage aussi abject, capable d'incarner à lui tout seul un telle dose de cynisme, de plaisir à faire souffrir, de voir le sang couler, a pu inspirer le romantisme et le rêve à tant de gens pas nécessairement mauvais ?...
Et même de belles mélodies...
(Tiens, est-ce que les tenants du politiquement correct resteraient sans broncher à la diffusion de chansons à la gloire d'un Adolph Hitler ?)
En islam, ça ferait sûrement un tabac, comme j'aime a le dire, entre dégénérés, toutes réalités {abjectes} puises sa force dans l'accomplissement de l'irréel.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: La minute du fado : Água e mel (eau et miel) par Cristina Branco, une valeur sûre du fado d'aujourd'hui 12/2/2009, 09:37
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 29- La minute du fado 13/2/2009, 08:22
Une famille d'aristocrates qui a engendré quelques-uns des plus significatifs interprètes du fado typique des vastes plaines d'au-delà du Tage, là où hommes, chevaux, taureaux, corridas et fado n'en font qu'un.
Ici dom Vicente da Câmara.
Invité Invité
Sujet: Re: Nos musiques 13/2/2009, 09:27
Bonjour Zed & Biloulou,
Cela m'avait échappé.....
Y avaient ils d'autres solutions ? Les dictatures malheureusement à la solde de l'impérialisme que nous coconaissons étaient encore bien plus sanguinaires et cruelles. Le peuple en crevait......
D'accord !!!
Biloulou a écrit:
La nature humaine a quelque chose de fascinant !
Comment un personnage aussi abject, capable d'incarner à lui tout seul un telle dose de cynisme, de plaisir à faire souffrir, de voir le sang couler, a pu inspirer le romantisme et le rêve à tant de gens pas nécessairement mauvais ?...
Et même de belles mélodies...
(Tiens, est-ce que les tenants du politiquement correct resteraient sans broncher à la diffusion de chansons à la gloire d'un Adolph Hitler ?)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 31- Je profite de cette parenthèse non musicale 13/2/2009, 09:50
Lawrence a écrit:
Bonjour Zed & Biloulou, Cela m'avait échappé.....
Y avaient ils d'autres solutions ? Les dictatures malheureusement à la solde de l'impérialisme que nous coconaissons étaient encore bien plus sanguinaires et cruelles. Le peuple en crevait...... D'accord !!!
Je ne sais pas mais, naïf comme je suis, je me dis qu'il ne doit pas être une nécessité absolue qu'une dictature doive nécéssairement succéder à une autre dictature.
En ce qui concerne plus particulièrement Che Guevara, je reprends par paresse un texte qui commence déjà à dater.
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Vu que ce post n'avance guère, [...] je vais quand même y déposer un articulet que Jean-François Revel a commis en 1997 à l'occasion du trentième anniversaire de la mort du Che.
Après avoir réussi à prendre le pouvoir à Cuba dans l'ombre de Castro, le Che a échoué dans toutes les tâches mineures que son ami a bien voulu lui confier. Frustré, le Che a voulu se prouver à lui même sa capacité à réussir en tant que chef en tentant de rééditer ailleurs l'épopée cubaine de Castro. Mal lui en a pris, sa campagne "internationale" n'a été qu'une suite de fiascos, en Amérique latine d'abord.
Pensant se rattraper en Angola, c'est lui qui a été à un cheveu d'être pris et n'a dû son salut qu'à une fuite éperdue.
Enfin, son retour en Bolivie lui a été fatal. Les soldats qui l'ont pris ne lui ont pas pardonné sa principale activité : embusqué, assassiner de sang froid les jeunes conscrits qui passaient, endormis, dans les camions de transport militaire.
Jean-François Revel nous parle de cet homme devenu l'idole des losers romantiques de deux générations.
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L’évangile du Che : sa stratégie consistait à susciter des coups d’État contre les démocraties bourgeoises, pas contre les dictatures. (par Jean-François Revel, de l’Académie Française, octobre 1997)
À l’occasion du trentième anniversaire de sa mort, Ernesto Guevara est devenu, à Cuba, le dieu d’une nouvelle religion d’État et, dans le reste du monde, l’idole d’une effusion romantique et commerciale.
La prolifération actuelle de ces cultes primitifs, aussi vides de pensée que ruisselants de pleurs, permet de mesurer l’effondrement croissant du jugement politique et de la culture historique.
Guevara, certes, a mené une vie exceptionnelle. Courageux, désintéressé, il n’a jamais probablement nourri l’ambition de se muer, comme Castro, en petit Staline latino-américain. Castro fut-il réellement son ami, d’ailleurs ?
Guevara semble avoir assez vite con çu des doutes sur la pseudo-révolution cubaine et sur le système soviétique. On doit lui donner acte de ces vertus et de sa sincérité. Reste qu’« avec le recul du temps l’échec de son projet politique paraît total » (J.-L. Buchet, Jeune Afrique, 8 octobre)
Quel était ce projet ? Il tenait en une idée : on ne pouvait pas faire progresser l’Amérique latine que par la guérilla. Devenue évangile pour toute une génération, cette doctrine suscita durant une décennie, sur tout le continent, une série d’aventures sans issue et de régressions catastrophiques.
On ne cesse de rappeler à bon droit les atrocités de la dictature militaire argentine, de 1976 à 1982. Mais d’où sortait cette dictature ? Depuis 1970, le terrorisme d’inspiration guévariste accumulait les attentats, les assassinats, les enlèvements contre rançon. L’argent extorqué avait enrichi les guérilleros au point qu’ils purent mettre sur pieds une force militaire organisée, avec blindés et avions. Au demeurant, ils s’attaquaient non pas à une dictature mais à des gouvernements élus, critiquables mais perfectibles.
Il fallait être stupide pour croire que, devant le spectacle de l’Argentine sombrant dans le sang et le chaos, et vu les traditions latino-américaines, l’armée n’interviendrait pas. Cet enchaînement de causes n’excuse en rien la barbarie des généraux argentins. Mais, quand on fait de la politique, on est plus utile à l’humanité en prévenant les fléaux qu’en les condamnant. Or la stratégie des guévaristes, dite « de la tension », consistait justement à susciter les coups d’État contre les démocraties « bourgeoises », afin de radicaliser les situations. Après quoi, le socialisme triompherait du fascisme.
La première partie du plan marchait en général à merveille. La seconde beaucoup moins. Ce ne fut pas la « révolution » qui élimina les généraux argentins. Ce furent Margaret Thatcher et la guerre des Malouines. Dans le pays d’à côté, seul le délire idéologique pouvait inciter les Tupamaros à se représenter la débonnaire social-démocratie uruguayenne comme le masque d’un totalitarisme justiciable de la seule « critique des armes ». Dix ans de bombes, de brigandage et de crimes déclenchèrent inexorablement le « processus » militaire, comme on dit pudiquement à Montevideo. Ce fut en 1972. Il fallut attendre 1985 pour que soit restaurée la démocratie, avec l’élection du président Julio Maria Sanguinetti.
C’est en effet aux démocraties ou aux embryons de démocratie que les guérilleros s’en sont presque toujours pris en priorité. Ainsi en Colombie, où, depuis 1958, des gouvernements élus s’efforcent de maintenir les libertés publiques. Ainsi au Pérou : le Sentier lumineux ne commence à y sévir sur une vaste échelle qu’après le rétablissement de la Constitution démocratique, en 1980. Quand la guérilla renversait une dictature, comme celle de Somoza au Nicaragua, en 1979, ce n’était, hélas! Pas pour la remplacer par une démocratie, mais plutôt, sur le modèle cubain, pour y substituer une autre dictature.
Si la démocratie a néanmoins progressé depuis quinze ans en Amérique latine, c’est grâce à des idées opposées à celles de Guevara. Mais, plutôt que ses réussites, notre temps semble se délecter à porter aux nues ses calamités.
Invité Invité
Sujet: 32 - 13/2/2009, 09:54
Que la lumiere soit...
Invité Invité
Sujet: Re: Nos musiques 13/2/2009, 11:05
33-
"Après avoir réussi à prendre le pouvoir à Cuba dans l'ombre de Castro."
Cher Biloulou,
Pour avoir vécu quelques temps à Cuba dans les années 1990 je peux t'assurer que l'image emblématique du "Che" domine à chaque coin de rue et si Fidel l'a éloigné du pouvoir et envoyé au "casse-pipe" c'était uniquement par pure jalousie..... J'aurais tendance à dire que Castro à cette époque marchait dans l'ombre du Che...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 34- Même à Cuba !!! 13/2/2009, 11:32
Ils sont incorrigibles ces taggeurs !
(Tu n'y es pour rien, j'espère ! )
+++++++++++++++++++++++++++
Pense à ceci : dans une dictature il est souvent plus productif d'entretenir le culte des morts que des vivants, le risque de contrecoups est très réduit...
Invité Invité
Sujet: CARLOS PUEBLA.... 13/2/2009, 17:28
35-
Invité Invité
Sujet: COMPAY SEGUNDO... 13/2/2009, 17:29
36-
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 37- La minute du fado 14/2/2009, 08:24
Biloulou en 29 a écrit:
Une famille d'aristocrates qui a engendré quelques-uns des plus significatifs interprètes du fado typique des vastes plaines d'au-delà du Tage, là où hommes, chevaux, taureaux, corridas et fado n'en font qu'un. Ici dom Vicente da Câmara.
Je reprends donc la suite du "29"
Nuno da Câmara Pereira, neveu de dom Vicente da Câmara est dans la parfaite tradition de l'illustre famille (il serait un rien royaliste que je ne serais pas étonné) :
Invité Invité
Sujet: Re: Nos musiques 14/2/2009, 16:32
38-
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 39- C'est l'ecclésiastique de la famille da Câmara 14/2/2009, 16:40
Dans cette famille le virus du fado a même contaminé l'ecclésiastique de la famille, frère Hermano da Câmara , moine bénédictin !
Hier :
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 40- Le temps passe... 14/2/2009, 16:43
Et aujourd'hui :
Invité Invité
Sujet: Re: Nos musiques 14/2/2009, 16:44
40-
Je suis le seul à t'avoir reconnu.....
Biloulou a écrit:
Dans cette famille le virus du fado a même contaminé l'ecclésiastique de la famille, frère Hermano da Câmara !
Hier :
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 42- La relève est assurée 14/2/2009, 16:52
Déjà la nouvelle génération s'apprête à prendre la relève
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 43- Et voilà 14/2/2009, 17:01
Et voilà, je laisse Nuno da Câmara Pereira, le neveu de dom Vicente da Câmara, chanter ses plaines du Ribatejo, ses taureaux, ses chevaux...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 44- À Lawrence, en 5/2 14/2/2009, 17:26
Et c'est toi qui me demande de m'abstenir de commentaires, hein ?
Faux frère... - et pas en religion ! (Il n'y a pas à dire, ils ont de beaux cheveux dans cette famille ! )
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 45- La minute du fado 15/2/2009, 12:17
Deux grands nom du fado contemporain : Carlos do Carmo et Mariza : "Étrange façon de vivre"
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Nos musiques 15/2/2009, 15:29
Mariza a une voix toujours aussi........ Mariza. C'est Mariza