La déconstruction européenne

Rappel du premier message :

La déconstruction européenne

Publié le 29/10/2012 Par Stéphane Montabert, depuis Renens, Suisse.

L'image de l'islam se dégrade en France, décrétait il y a quelques jours Le Figaro, sondage à l'appui :

   43% des sondés considèrent l'islam comme une menace ;

   60% pensent que cette religion a trop d'importance ;

   18% sont favorables à la construction de mosquées (contre 33% en 1989) ;

   63% sont opposés au voile dans la rue (31% en 1989) ;

   89% sont opposés au voile à l'école.

Autre média, autre sujet. Les élections montrent l'accélération d'un mouvement autonomiste : "Des Flandres à l’Écosse, les mouvements séparatistes gagnent du terrain, sur fond de crise économique" explique le présentateur de la RTS.

Changeons encore d'horizon. En Grèce, les attaques "racistes" contre les immigrés ont atteint un niveau alarmant, selon le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) :

Citation :

Les migrants en provenance d'Afrique ou d'Asie qui essaient d'entrer dans l'Union européenne par la Grèce font face à une hostilité croissante dans un pays victime d'une crise économique sans précédent depuis soixante ans. Le HCR fait état de 87 attaques racistes répertoriées par les groupes de défense des droits de l'homme entre janvier et septembre 2012 et qualifie ce chiffre d'"exceptionnellement alarmant". Les véritables chiffres sont sans doute bien plus élevés dans la mesure où les victimes ont souvent trop peur pour porter plainte, précise le HCR.

Quel rapport entre l'image de l'islam en France, des élections en Espagne et en Belgique, un accord politique dans ce qui s'appelle encore le Royaume-Uni, ou des violences en Grèce ? A priori, aucun.

Pourtant, toutes relèvent du même événement : la désagrégation de l'Union Européenne.

Elle est de plus en plus apparente, de plus en plus marquée, et de plus en plus rapide.

La société européenne se délite, que ce soit entre des communautés religieuses, envers les immigrés, ou contre le pouvoir du gouvernement. La solidarité et le respect des individus les uns pour les autres se désagrège. Le repli se généralise dans toutes les directions. Cela vaut pour toutes les mouvances politiques : les indépendantistes flamands sont classés à droite, ceux de Catalogne ou du Pays basque sont classés à gauche.

(Amusant, au passage, de voir les gauchistes espagnols radicaux de l'EAJ-PNV réclamer la fin des mesures de rigueur "venues de Madrid". Visiblement, la solidarité, c'est quand il y a de l'argent à prendre, pas quand il faut régler l'ardoise!)

Sur ce phénomène continental, les interprétations divergent : certains parleront de "prise de conscience nationale", de la volonté de "retrouver une véritable souveraineté" ; d'autres regretteront la "montée des extrêmes", les "troubles du vivre-ensemble" et la "banalisation de la stigmatisation". Toutes ces analyses pointent néanmoins le même facteur commun : la crise économique.

Et bien entendu, personne n'a de solution - parce qu'il n'y en a pas.

L'Europe est au confluent de flux migratoires, de tensions religieuses, de disparités économiques, de visions antagonistes du droit et du rôle de l’État. C'est une grande famille, mais une famille largement artificielle, recomposée, construite ex-nihilo.

Lorsque tout va bien, les tensions et les divergences font partie du quotidien, des difficultés à aplanir dans la marche vers un avenir meilleur. Nous ne sommes plus en temps normal. Comme dans la vie réelle où les difficultés financières peuvent dévaster un couple, la crise économique dans laquelle se débat l'Europe politique est un facteur aggravant, quel que soit le domaine concerné. Résultat ? Le continent tangue et craque de partout. La protestation menace de tout emporter et ne montre pas le moindre signe de faiblesse.

Le modèle de solidarité européenne a vécu, quoi qu'il ait jamais signifié pour la population de chaque pays membre. Alors que les caisses sont vides, le concept même se délite. L'immigré n'est plus une opportunité, une richesse humaine ou une célébration de la diversité, rien qu'un profiteur. Le musulman n'est plus qu'un conquérant. Le pouvoir central se réduit à une marionnette aux mains d'"intérêts financiers apatrides". Les institutions internationales n'apparaissent plus que comme donneurs d'ordre sans âme. Chaque Européen n'a confiance que dans son voisinage immédiat, et si cela doit signifier au passage le morcellement de pays épuisés, qu'il en soit ainsi.

Dans sa démonstration impitoyable, L'Europe, une nouvelle URSS ?, Vladimir Boukovsky rappelait que l'URSS était sensée amener la paix aux peuples, mais qu'au moment de son effondrement c'était le foyer de plus de guerres civiles et de guérillas que n'importe quel autre endroit de la planète. Appliquée à l'Europe en 2005, l'idée pouvait faire sourire ; aujourd'hui, il semble bien pourtant que nous en prenions le chemin.

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(Et comment dit-on Belgique en arabe ?) Twisted Evil ...en berber on dit ; tamazirt oyodayne janine .  

Ah, Belgique se dit Jeannine en Berbère ?  

Alande-C'est fou ça !

Ah, Belgique se dit Jeannine en Berbère ? Shocked autre expression ; tamazirt oyodayne ijjane .... soyons sérieux Alande jeannine est le diminutif de Jean

A vos votes "Citoyens européens" !

Dans dix jours, grande journée pour élire vos députés aux Parlement Européen.
Par la même occasion, vous élirez par "délégation" le Président de la Commission Européenne.
Et le choix n'est pas varié !
Entre la peste et le choléra, en somme.

Une soirée bien ennuyeuse pour les européistes et autres partisans du fédéralisme à outrance.
Pour les europhobes comme votre serviteur, l'occasion est belle de voir enfin un groupe anti-Europe se constitué.
Deux conceptions diamétralement différentes au sein d'une même assemblée :
Les haineux et les amoureux de l'idée de la Nation.

Pour faire votre choix, écoutez les débats dans vos pays respectifs.
En France, ce soir, meeting à Lille de Manuel Valls :
Florilèges
- Prés de 60% d'abstention prévu
- "J'aime la France et j'aime l'Europe" dixit Valls. Quel beau grand écart !
- Projet de Loi, dit "Alsthom" qui prône un protectionnisme que les socialistes ne veulent pas nommer.
- L'UE retoque ce projet et c'est génial. Les français voient une fois de plus la véritable nature de cette construction (quel pitre ce Valls!).
- Valls qui fustige ceux (comme moi) qui voteront FN à ces élections. Nous traitant de "populistes", de mauvais français etc. En attendant, il est trés content de recevoir nos impôts pour alimenter toutes les bouches inutiles que son gouvernement protège !

Allez !
A bientôt, après ces élections !   

Alande-Fuck E.U

Alande a écrit:

Nous traitant de "populistes", de mauvais français etc.

Cher Alande , il faut te mettre dans la tête que si tu ne votes pas UMPS ou UDI, tu es un populiste . Pour l'extrême gauche, le terme populiste est remplacé par "populaire" : il fait toujours référence au peuple (qui a juste le droit de la boucler), mais ça fait plus chic, plus "mode".

Comme d'habitude, je n'irai pas voter, mais je serais très content si le taux d'abstention tournait aux alentours de 60%, et si le score du Front National était conforme aux pronostics sondagiers, tout en sachant pertinemment que rien ne changera, car la Coupe du Monde de foot nous occupera pendant un bon mois !

 

78 pourris, grassement payés, vont aller roupiller au parlement (s'ils y vont...)

80 -

Alande a écrit:

Alande-Fuck E.U

Trop tard, c'est fait, Zeus l'a déjà pécho !

DSK égratigne Nicolas Sarkozy et François Hollande

Le Point.fr - Publié le 13/05/2014 à 20:51 - Modifié le 15/05/2014 à 22:27
À la veille de la sortie de "Welcome to New York", Dominique Strauss-Kahn est l'invité de David Pujadas ce jeudi, en sa qualité d'économiste.
DSK sur le plateau de Claire Chazal (TF1), le 11 septembre 2011. DSK sur le plateau de Claire Chazal (TF1), le 11 septembre 2011. © FRANCOIS GUILL

Pour une fois, une émission sur l'Europe devrait atteindre des sommets d'audience. Ce jeudi, sur France 2, Dominique Strauss-Kahn sera l'invité de David Pujadas dans le cadre d'une soirée autour du documentaire Le Roman de l'euro, diffusé dans la foulée. Le lendemain, soit vendredi, le film Welcome to New York d'Abel Ferrara sortira en VOD dans toute la France.

Pas question, en ce troisième anniversaire de l'affaire du Sofitel, d'évoquer les "affaires". L'ex-patron du FMI sera là en sa qualité d'économiste pour commenter un documentaire intitulé Le Roman de l'euro. Europe 1 a d'ailleurs publié des extraits de ce film, dans lequel DSK critique durement l'ex-chef de l'État Nicolas Sarkozy dans sa gestion de la crise de l'euro de 2010. Pour lui, le président français a conclu un accord "catastrophique" avec Angela Merkel lors du sommet de Deauville en 2010 : "Tout l'inverse de ce que vous faites quand vous êtes chef d'entreprise", assure-t-il quant à cet accord. Ce dernier avait pour objet un projet de pacte de stabilité permettant une forme de gouvernement économique européen.
"La dernière fois que j'ai vu DSK, il m'a dit que Hollande était nul"

D'après son entourage, DSK n'est pas plus tendre avec l'actuel chef de l'État. "S'il garde des contacts avec des socialistes comme Jean-Marie Le Guen ou Jean-Christophe Cambadélis" - qui ont intégré le "dispositif Hollande" après le remaniement post-municipales -, "le retour des amis de Dominique au gouvernement, c'est juste parce que François Hollande en avait besoin. Il ne faut pas y voir davantage", décrypte un proche de DSK cité par Europe 1. Comprendre : non, ce n'est pas une réconciliation. "La dernière fois que j'ai vu DSK, il m'a dit que Hollande était nul", raconte encore un élu socialiste.

Quoi qu'il en soit, d'après les proches Strauss-Kahn, la vie politique de ce dernier est bel et bien enterrée. "Il est retiré de la vie publique. Il a juste convoqué ses souvenirs pour évoquer l'euro, rien de plus", assure son entourage.

Ungern a écrit:

Pour les Belges, se sera par contre les élections "de leur vie" .
Pas les européennes, mais les nationales qui auront lieu en même temps .TOUT peut arriver !

Je sais que je vais passer pour un inconscient, mais je me sens si étranger à TOUT ça...  
(Ce en quoi j'ai probablement tort.)

Ungern, toujours lui, a écrit:

Mais on va expliquer aux Afghans les beautés de la démocratie ...

Pas tout à fait, ils veulent surtout échapper à une nouvelle domination sanguinaire et rétrograde des talibans...   

Kalawasa qui ne se mouille pas a écrit:

Comme d'habitude, je n'irai pas voter, mais je serais très content si le taux d'abstention tournait aux alentours de 60%, et si le score du Front National était conforme aux pronostics

C'est bien dommage car cette UE permet, malgré tout, une expression démocratique et c'est l'occasion de pouvoir donner à des gens courageux, la possibilité de pouvoir créer un groupe parlementaire inédit au sein de ce Parlement.
L'absence de ton vote va leur manquer, hélas !
Mais je comprend ta position face à la lassitude.

Alande-Bien cordialement

Je suis un peu désemparé.

Je me souviens d'avoir lu aujourd'hui un billet sur les élections européennes qui se terminait par une conclusion désabusée : rien n,e changera tant que c'est l'argent qui dirige le monde (ou quelque chose comme ça).
De mémoire j'aurais attribué ce billet à Ungern.... mais je n'en trouve trace.

Je l'aurais commenté comme ceci : selon moi ce n'est pas directement l'argent, mais une autre puissance plus subtile au service d'une idéologie totalitaire sournoise et matérialiste.
Pas matérialiste dans le sens "capital, propriété" mais dans le sens permissivité totale, chacun fait ce qu'il veut sans frein ni entraves... sauf aller à l'encontre de l'idéologie en question.

Une résurgence de l'aporie "il est défendu de défendre" en plus moderne.

Un peu à la manière du serpent poussant Adam et Eve à manger la pomme...

Moi je sais pourquoi rien ne va .
Mais mes conclusions peuvent conduire au suicide ...

Ungern a écrit:

Moi je sais pourquoi rien ne va .
Mais mes conclusions peuvent conduire au suicide ...

Ça ou des fatwas...  

Non ,des fatwas, ça implique l'action d'un tiers .
Ma logique (quoi que fort désespérante) s'affranchit de tout tiers intervenant .
Elle se suffit à elle même ...
  

Européennes : un clip ignoble des Jeunes socialistes
(LES4V - 19 MAI 2014 par VIVIEN HOCH)





Le Mouvement des jeunes socialistes du Nord participent à leur façon aux élections européennes. Leur premier clip est particulièrement ignoble et grotesque ; on y voit des jeunes militants socialistes défendre l’avortement européen avec des arguments complètement bidons. – "Tu vas partir en Espagne ? – Oui – Mais si tu trouve une nana et qu’elle tombe enceinte, elle pourra pas avorter. (…) – C’est pour ça qu’il faut voter socialiste." (sic)

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Oui, bon, comme argument... bref, bien adapté au titre de ce fil : "La déconstruction européenne"...  

Européennes : un clip ignoble des Jeunes socialistes

J'hésite entre un commentaire de 10 pages ou exprimer simplement mon dégoût devant un clip aussi minable...

L'avenir est radieux : les jeunes "socialistes" sont au moins aussi nuls que les vieux ...   

Pour l'anecdote ...

J'ai entendu plusieurs fois que les résultats des européennes ne sauraient être annoncés avant la clôture du dernier bureau de vote dans l'ensemble des pays concernés (à savoir dimanche 23 H) puis, très étrangement, un peu après dans la soirée et juste avant une intervention de Marine Lepen, le commentateur déclama avec gourmandise un "sondage sorti des urnes" concernant le score médiocre du parti anti-européen néerlandais ... Faut-il qu'ils soient, avec leurs comparses des médias, aux abois ...

kalawasa, Mister Bean, a écrit:

Pensez-y avant de déposer votre bulletin dans l'urne!   [/b](en sachant pertinemment que rien ne changera )

Je tâcherais surtout de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain, comme le souhaitent tant de vieux et tant de simplets qui confondent les enjeux nationaux et européens.


Mab, aaaaah mais