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Il y a plus de Vingt ans Taubira allait se faire oublier en attendant que l'orage passe car son mari indépendant révolutionnaire guyanais avait voulu commettre un attentat en faisant exploser le dépôt pétrolier de Cayenne et paralyser ainsi tout le département. Ce courageux guerrier avait dû fuir dans la forêt amazonienne. Ses études terminées Christiane Taubira rentre en Guyane où elle s'engage comme militante indépendantiste aux côtés de son mari Roland Delannon (avec qui elle aura 4 enfants avant de divorcer). Elle adhère au mouvement guyanais de décolonisation (Moguyde) et participe aux émeutes de Cayenne ce qui la contraint à vivre dans la clandestinité. "Tous les deux jours je devais changer de lieu tout en trimbalant un bébé de deux mois" raconte-t-elle . Son mari passera dix-huit mois en détention à la prison de la Santé.
C'est une belle récompense pour services rendus à la nation française que lui a offert Hollande. Félicitations Mr Hollande ! Quel média en a-t-il parlé lorsqu'elle a été nommée ministre ? Quels français connaissent cet épisode ? Comme l'on dit : dormez tranquilles braves gens la justice veille. Elle est entre de bonnes mains cette justice.
En 2009,en compagnie d'un certain Domota, se réjouissant des désordres qui paralysaient la Guadeloupe voici l'incertaine Taubira, membre (et non des moindres) du gouvernement z'Ayrault. Taubira est aujourd'hui Garde des sceaux !
Et la petite dernière : La semaine dernière, c'était la ministre de la Justice Christiane Taubira, qui était au cœur d'une nouvelle affaire de collusion entre vie privée et vie publique : l'Express a en effet publié un article où il est spécifié que le conseiller spécial de la ministre n'est autre que son compagnon, Jean-François Boutet. « Ce conseiller spécial - c'est l'intitulé de sa fonction - l'est à plus d'un titre : membre à plein temps du cabinet, il est aussi le compagnon de la ministre «expliquait l'hebdomadaire.
Vive la République ? Vive la France !
Quant à son fils qui vient d'être arrêté pour meurtre , maintenant, elle va tout faire pour que les prisons soient de plus en plus confortables. C'est la moindre des choses !! ! ! ! ! ! ! ! !
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Message
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Date d'inscription : 20/09/2010
TAUBIRA (LES4V - 5 NOVEMBRE 2014 par Claude Goudron)
Avec Christiane Taubira et sa réforme pénale, nous sommes en train de vivre la même logique doctrinale que celle que nous avait infligée la « Dame des 35 heures ».
Cette dernière, avec sa loi de réduction du temps de travail, a détruit pour longtemps l’industrie française (passée de 25 % du PIB avant son application à 12 % aujourd’hui).
Quant à Mme Taubira, c’est par pure idéologie, si ce n’est par haine de la France, qu’elle a fait voter cette loi.
En résumé, que dit sa loi ? Qu’une autre sanction que la prison, appelée « contrainte pénale », doit être privilégiée pour des peines inférieures à 5 ans jusqu’à 2017 et à 10 ans les années suivantes.
En France, ce sera donc la belle vie pour les délinquants. Après avoir attiré tous les profiteurs de la terre avec nos « avantages sociaux », il est à parier que nous allons, avec cette loi, attirer maintenant tous les malfrats du monde entier.
Mais ce n’est pas tout, car – comme c’est apparemment la règle avec nos gouvernants gauchistes – aucune préparation, aucune étude sur l’impact désastreux de cette loi, n’ont été faites. Nous ignorons tout des conséquences de cette loi sur l’engorgement des tribunaux et sur le fonctionnement de notre système judiciaire déjà mal en point.
Et que dire des forces de police qui devront rajouter des heures de travail administratif et de contrôle de délinquants jetés dans la nature et qu’il faudra bien suivre (car je doute que l’on puisse faire appel à leur « civilité ») ?
D’ailleurs, les policiers prévoient ni plus ni moins qu’une paralysie de leur service d’enquête. La délinquance ne pourra alors qu’exploser.
Même le syndicat policier SCSI, classé à gauche et qui a soutenu cette loi, se dit « roulé dans la farine ».
M. Hollande, M. Valls, revenez sur terre et suspendez immédiatement cette caricature de loi, la France et les Français n’ont pas besoin de cette épreuve supplémentaire !
Par Claude Goudron (sans jeu de mots !) " alt="" title="">
Pour dire vrai, je ne sais plus qui a traité madame Taubira de singe, mais je présume que ni cette personne ni Bedos ne feront de la prison, pour des raisons différentes, bien entendu...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Savez-vous quel est le point commun entre les terroristes Chérif Kouachi (12 victimes), Amedy Coulibaly (6 victimes), Mehdi Nemmouche (4 victimes) et Mohamed Merah (6 victimes) ?
Ne comptez pas sur le gouvernement ou les médias pour vous le révéler - et encore moins la ministre de la Justice Christiane Taubira.
Car ce qui relie le parcours de ces terroristes n'est pas seulement le radicalisme islamique.
Tous les 4 sont des criminels multirécidivistes qui ont bénéficié pendant toute leur vie du laxisme et des failles béantes de notre justice pénale.
Tous les 4 auraient dû être en prison au moment de leurs attentats.
Vous avez bien lu (et je vais vous le prouver dans un instant) : si notre système pénal fonctionnait normalement, toutes les victimes de ces terroristes seraient encore en vie aujourd'hui : la policière municipale, les victimes de Charlie Hebdo, de l'Hyper Cacher, du Musée juif de Bruxelles, les militaires du régiment de Montauban et les enfants de l'école juive de Toulouse.
Coulibaly, condamné à 5 ans de prison en 2013
Prenez le parcours criminel d'Amedy Coulibaly. Voici ce qu'en dit le journal Libération :
« Le casier d’Amedy Coulibaly témoigne d’un lourd passé de braqueur alors qu’il n’avait même pas 18 ans. En 2001, il avait été condamné à trois ans ferme, dont deux avec sursis, par le tribunal d’Evry puis, la même année, à quatre ans dont deux avec sursis toujours pour des «vols aggravés». En 2002 encore, douze mois dont neuf avec sursis pour vol aggravé et recel. En 2004, le voilà renvoyé devant la cour d’assises des mineurs du Loiret, qui lui inflige six ans de prison pour un vol à main armée dans une agence BNP avec deux complices. En 2005, le tribunal correctionnel de Paris condamne Coulibaly à trois ans d’emprisonnement pour «vol aggravé, recel et usage de fausses plaques d’immatriculation». En mai 2007, il prend dix-huit mois pour trafic de stupéfiants. »
Ce que le journaliste oublie de préciser, c’est qu’un seul vol à main armée, dans notre code pénal, est un crime puni théoriquement de 20 ans de réclusion criminel. Mais Coulibaly, malgré ses multiples braquages, s'en est sorti avec quelques années de détention au total.
Plus grave encore : le 20 décembre 2013, il a encore été condamné à 5 ans de prison.
Mais il a bénéficié des remises de peine accordées depuis des années à tous les détenus, y compris les plus dangereux. Certes, il a fait de la détention provisoire. Mais s'il avait purgé la totalité de cette peine, la jeune policière et les victimes juives de l'Hyper Cacher seraient encore en vie.
Et saviez-vous que, pour Christiane Taubira, ces remises de peine sont encore insuffisamment généreuses ?
Pour elle, il était injuste que les récidivistes bénéficient de remises de peine réduites par rapport aux primo-délinquants. Dans sa toute récente réforme pénale, entrée en vigueur au 1er janvier 2015, elle a donc décidé que les récidivistes pourraient désormais avoir des remises de peine plus longues !
Kouachi, parti au Yémen malgré son "contrôle judiciaire"
Cherif Kouachi a aussi un sérieux casier judiciaire de délinquant. Déjà bien connu de la police et de la Justice pour de nombreux délits, il a été condamné à 3 ans de prison en 2008 pour djihadisme dont 18 mois avec sursis.
Mais dans son cas, la faillite de la justice est encore plus hallucinante.
En 2010, il est à nouveau arrêté et placé en détention provisoire pour avoir préparé l'évasion d'un terroriste notoire.
La justice décide de le libérer, en attendant son procès, mais elle lui impose un « contrôle judiciaire » jusqu'en avril 2013 : interdiction de quitter la région et obligation de pointer toutes les semaines au commissariat de Gennevilliers.
Sauf que quelques mois plus tard, Cherif Kouachi part au Yemen s'entraîner dans un camp d'Al-Quaïda, dans la plus parfaite impunité. Ni la police, ni la justice ne viendront l'inquiéter (et encore moins le sanctionner) pour cela.
Une faille, une bavure ? Non, c’est le fonctionnement habituel de notre système.
Un juge interrogé par Le Figaro révèle ce que savent tous les spécialistes : « les pointages au commissariat dans le cadre de contrôle judiciaire ne font jamais l'objet de contrôles stricts. Au mieux, ce n'est qu'au bout de la quatrième ou cinquième absence que le commissariat prévient le tribunal… ». Et quand la Justice est prévenue il est rare qu'elle réagisse, « et « il est encore plus rare que le non-respect des obligations débouche sur une incarcération ».
Bref, c'est l'impunité la plus totale pour nos criminels, y compris les plus inquiétants. Et ils le savent pertinemment. Tout récemment, devant la cour d'Assises du Nord, l'auteur du meurtre d'un commerçant était interrogé par le juge : « pourquoi n'avez-vous pas respecté les obligations de votre contrôle judiciaire ? ». « Cela ne m'intéressait pas », avait-il répondu.
N’est-il pas temps de faire en sorte que les criminels dans notre pays soient « intéressés » aux conséquences de leurs actes ?
Car l'impunité de Kouachi ne s'arrête pas là. En 2010, les juges ont établi qu'il possédait des images pédopornographiques sur son ordinateur. Croyez-vous que la justice a réagi avec fermeté, vu le profil de ce multirécidiviste aux inquiétantes connections djihadistes ?
Non, c’est tout le contraire : elle a tout simplement « classé l'affaire », comme elle le fera à de nombreuses reprises vis à vis des crimes de Mohamed Merah (voir plus loin).
Nemmouche, braqueur multirécidiviste
Medhi Nemmouche, celui qui a tué 4 personnes au musée juif de Bruxelles, a exactement le même profil que Coulibaly. A seulement 14 ans, il est déjà arrêté pour cambriolage. S'ensuit une longue série de délits en tous genre : recels, vols avec violence, dégradations de bien. A 17 ans, il agresse au couteau une enseignante. Tout cela dans la plus grande impunité, puisqu'il faudra attendre qu’il commette de multiples braquages pour que la justice l'envoie enfin en prison.
Au total, il sera incarcéré à 5 reprises à partir de 2004. A chaque fois, pour des durées dérisoires, sachant qu'un seul braquage est théoriquement puni jusqu’à 20 ans de prison. Et à chaque fois, la justice le relâchera bien avant la fin de sa peine.
Lui aussi aurait dû être en détention (et pour de longues années encore !) le 24 mai 2014, date de la tuerie de Bruxelles.
Mohamed Merah, libre à 23 ans malgré 18 condamnations
Le parcours de Mohamed Merah est le plus spectaculaire de tous. Sans doute parce qu’on dispose de tous les détails, plusieurs livres étant paru sur son compte.
Saviez-vous que, moins d'un mois avant ses 6 meurtres, il avait été condamné à un mois de prison ferme ? Et que la Justice l'avait immédiatement remis en liberté, malgré ses 18 condamnations au casier judiciaire ?
Pour vous donner une idée de l'impunité dont il a joui tout au long de son parcours criminel il faut lire sa fiche Wikipédia :
« En 2002, il frappe au visage une assistante sociale. Le tribunal pour enfants le condamne pour violences volontaires. Ses éducateurs se plaignent de lui « Il injurie, insulte les filles, […] qui nous demandent de les protéger et de fermer leur chambre à clé. Chaque jour, nous devons intervenir pour une dégradation, un vol, un conflit, une agression dont Mohammed est l'auteur ». Dans une lettre à un juge datée de 2003, la mère de Mohammed Merah déplore à son tour d'avoir été agressée physiquement par l'adolescent « La violence de mon fils est telle que je me trouve dans l'incapacité d'y faire face ». En février 2004, il est arrêté pour avoir jeté des pierres sur un autobus, il s'en tire avec une simple admonestation. En janvier 2005, il tient tête à l'une des éducatrices du foyer Mercadier et la frappe à l'œil avant de fuguer. Il est condamné à cinq mois de prison avec sursis pour coups et blessures volontaires. Il faudra une convocation assortie d'une menace de révocation de sursis envoyée chez sa sœur Souad pour qu'il reprenne contact avec la Justice des mineurs. En 2005, il est arrêté au volant d'une moto Honda volée. En 2006, il est poursuivi pour un vol de portable avec violence, de moto, et des insultes. Il agresse à coups d'extincteur son oncle qui lui demandait d'arrêter un rodéo bruyant en quad, dans la cité des Izard. Durant sa minorité, il est condamné à quatorze reprises par le tribunal pour enfants pour diverses affaires de dégradations, de manquements à l'autorité ou de vols.
En 2007, il se rend avec un pistolet chez son frère Abdelkader et la compagne de ce dernier. Il tire dans l’écran plat posé sur le meuble télé et saccage leur appartement, jetant les objets par la fenêtre du 4e étage. Il quitte les lieux en menaçant « Si tu lèves encore une fois la main sur moi, je t'en loge une ». En décembre 2007, il arrache le sac d'une personne âgée dans le hall d'une banque. Pour ce vol avec violence, Mohammed Merah devenu majeur, est condamné à 18 mois de prison ferme selon la procédure de comparution immédiate (première incarcération !).
En décembre 2008, il refuse d'obtempérer à un contrôle policier forcé et est réincarcéré à la maison d'arrêt de Seysses jusqu'en septembre 2009. Début juillet 2010, il vient consulter un avocat pour entamer une procédure aux prud'hommes en raison d'heures de travail non payées, chez son carrossier. Un an plus tard, il insulte et menace une employée de la concession Renault qui lui aurait donné par téléphone une indication erronée : « Toi, si je te retrouve dehors, tu es morte ». En février 2012, il est jugé une nouvelle fois pour conduite en 2009 d'une moto sans permis, ainsi que pour blessures involontaires, puis condamné à un mois de prison ferme, mais laissé libre. »
Et encore, il manque dans ce récit tous les faits pour lesquels il n'a pas été poursuivi !
Une mère de famille a révélé dans la presse ce que M. Merah avait fait subir à sa famille deux ans avant ses meurtres : « Il a conduit mon fils à son domicile. (…) Puis il lui a imposé de regarder des vidéos d'Al Qaïda (des scènes insoutenables dans lesquelles des femmes sont exécutées d’une balle dans la tête et des hommes égorgés). Mon fils m'a appelé. On a finalement pu le récupérer. Il est resté enfermé là bas de 17h à minuit... ». La mère a alors déposé plainte, ce qui a provoqué la colère de M. Merah : « Il est venu devant chez nous. Il m'a menacée et frappée. (…) Il disait aussi que lui et ses amis viendraient prendre mon fils et qu'il ne me resterait plus que mes yeux pour pleurer ». Le surlendemain, il s’en est effectivement pris à son fils : « Il l'a frappé, et ma fille est intervenue. Il l'a rouée de coups. Il y avait beaucoup de monde, mais personne n'a bougé ». La femme précise qu’elle a « tout gardé » : « la robe de sa fille tâchée de sang et déchirée, le dépôt de plainte, les courriers de relance, des photos et les certificats médicaux... ». L’avocat de cette mère de famille, Me Mouton, confirme qu’une « plainte très circonstanciée » a été déposée le 25 juin 2010. La mère de famille a relancé les autorités à de nombreuses reprises. Sans aucune suite. « Pourquoi, malgré tous mes signalements, Mohamed Merah n'a-t-il pas été arrêté ? Nous l'avons encore vu la semaine dernière. Il nous narguait. J'ai tout raconté à de nombreuses reprises à la police et à la préfecture. (…) C'est incompréhensible et révoltant. »
Tout ceci alors que Mohamed Merah était déjà ultra-connu de la police et de la justice !!!
Maintenant, la question que nous devons nous poser est la suivante :
Croyez-vous que le gouvernement va tirer les leçons de ces affaires ? Croyez-vous qu'il va, de lui-même, sans pression populaire, prendre les mesures qui s'imposent ?
A la fin de l’année dernière, Christiane Taubira annonçait vouloir réformer la Justice des mineurs, qu’elle jugeait trop ferme et insuffisamment compréhensive vis-à-vis des délinquants…
Le 9 janvier dernier, le jour même de l'attaque de l'Hyper Cacher, Christiane Taubira adressait un document de 2 pages aux 40 Procureurs généraux. Elle leur donnait la ferme instruction d'appliquer immédiatement sa nouvelle réforme consistant à augmenter la durée les remises de peine des récidivistes.
Vendredi 16 janvier dernier, Christiane Taubira a diffusé un communiqué de presse. Pour répondre à la situation actuelle, elle déclare que l'urgence est de durcir l'arsenal répressif contre… le racisme et l'homophobie !
Ne pensez-vous pas qu'il est temps pour nous, citoyens de France, de nous lever en masse pour réclamer une Justice pénale qui nous protège des vrais criminels ?
N'est-il pas temps d'adresser un signal clair au gouvernement sur les priorités que NOUS souhaitons qu'ils appliquent ?
Ne croyez-vous pas qu'il est temps de mettre un coup d'arrêt au laxisme incroyable qui met en danger la vie de nos enfants et nos petits-enfants ?
Si oui, alors je vous demande solennellement de participer en urgence à notre grand référendum national en vous rendant ici.
Je vous demande également de transmettre immédiatement ce message à tous vos contacts pour qu’ils participent eux aussi à cette grande mobilisation.
Nous ne pouvons pas attendre les prochaines élections, les bras croisés, en espérant qu'un nouveau gouvernement prenne les mesures qu'il faut prendre AUJOURD'HUI.
Nous ne pouvons pas observer sans rien faire que notre ministre de la Justice facilite, décision après décision, le travail des criminels et des terroristes.
Il faut agir MAINTENANT.
Alors vraiment, merci de prendre quelques minutes pour participer à notre grand référendum pour la Justice.
Je compte sur vous,
Laurence Havel Secrétaire nationale.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Mme Taubira et la radicalisation islamiste en prison (Les 4V - 3 JUIN 2015)
Dans le journal local de l’Indre, en juin 2014, un délégué syndical FO témoignait que le personnel pénitentiaire avait « tiré la sonnette d’alarme » depuis des années, concernant la religion en prison et les nombreuses « anomalies », comme les tenues vestimentaires, les prières en dehors des cellules et « le prosélytisme lors des promenades »… Et il ajoutait : « Mais notre administration a préféré fermer les yeux. »
À aucun moment, le nom de la religion qui pose problème ne sera évoqué, le mot « islam » ne pouvant être prononcé qu’en termes positifs. Donc, s’il est question de mauvais comportements en prison ou ailleurs, on ne peut parler que d’« islamisme », de « djihadisme », de « terrorisme »…
« La prison est devenue l’un des viviers de l’islamisme. » (Jean-Paul Gourévitch) « Ces islamistes qui recrutent derrière les barreaux. » (Le Figaro.fr) « Se pose en urgence absolue la question du monde carcéral, qui est aujourd’hui l’école supérieure du djihadisme en France. » (Gilles Kepel) Mais il n’y a pas de djihadisme ou d’islamisme sans islam ; c’est donc que le problème, c’est quand même l’islam !
En octobre 2014, dans un rapport, le député Guillaume Larrivé (UMP) constatait que « 60 % de la population carcérale, c’est-à-dire 40 000 détenus pouvaient être considérés comme de culture ou de religion musulmane » et que la radicalisation concernerait plusieurs centaines de détenus. Il se montrait très critique concernant la politique de Madame Taubira qui privilégiait « une approche du traitement social des délinquants, en dehors de l’enceinte pénitentiaire ». Suite aux tueries terribles de janvier qui avaient vu, une fois de plus, l’implication de musulmans français qui se seraient radicalisés en prison, notre ministre ne pouvait pas faire moins que de réfléchir à nouveau à la question.
Elle a ainsi rencontré, le 10 mars dernier, 4 spécialistes de programmes d’actions menées à l’étranger. Précédemment, le 3 mars, elle avait dialogué avec 4 experts de la lutte contre la radicalisation, dont Gilles Kepel. Premier sujet abordé par Mme Taubira (on croit rêver !) : Le choix des mots. Et de préciser : « Il faut prendre des précautions au niveau sémantique, afin que les termes choisis soient à la fois précis, partagés par tous et opérationnels » (sic !). Affligeant, nul, inopérant… Voilà ce que j’ai pensé en lisant ces propos et j’espère que c’est suffisamment précis et opérationnel pour que s’agrandisse le cercle des opposants à l’action d’un tel ministre. Gilles Kepel, dans le style : Je vous ai compris, Madame le Ministre, a alors trouvé l’idée géniale d’abandonner les termes « terrorisme », « radicalisation » et « djihadisme » et de « construire de nouveaux mots qui reflètent mieux la réalité à partir d’une analyse plus fine du phénomène » !
Si les 3 termes précités gênent, c’est parce qu’ils ne s’appliquent qu’à l’islam. Or, l’islam ne doit être perçu que positivement. D’où la nécessité de rayer les termes qui saliraient son prestige. Au cours de cette réunion, on n’a pas fait que de brasser de l’air, puisque Mme Taubira a parlé de mesures plus concrètes, concernant le recrutement, la formation et l’indemnisation des aumôniers musulmans dans les prisons (elle avait déjà doublé le budget correspondant !).
C’est, une fois encore, l’idée stupide selon laquelle déverser de l’argent suffira à éteindre l’incendie. Et puis, le principe de la laïcité n’est-il pas à nouveau bafoué au service d’une seule religion, l’islam ?
Le catholicisme, le judaïsme qui ne posent pas de problèmes de « létalité » pour notre société devraient, selon le principe d’égalité de traitement des religions, percevoir le même traitement financier. Régler le problème de radicalisation dans les prisons avec des mesurettes ne résoudra rien !
Les mesurettes naguère envisagées par Nicolas Sarkozy, après les tueries de Mohamed Merah, attendent d’ailleurs toujours leurs résultats, 7 ans après…
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Je salue l'auteur de cet article qui a choisi une des meilleures photos de Christiane Taubira, il n'a pas cédé à la tentation, pourtant si facile, de choisir une photo à charge..
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
La cour d'appel de Guyane a annulé ce lundi la condamnation d'une ex-candidate FN qui avait comparée Christiane Taubira à un singe.
Candidate aux élections municipales de 2014, Anne-Sophie Leclère avait été condamnée à neuf mois de prison ferme et cinq ans d'inéligibilité pour avoir comparé la ministre de la Justice Christiane Taubira à un singe. Ce lundi, la Cour d'appel de Cayenne a annulé cette condamnation.
Elle a jugé irrecevable l'action menée par l'association Walwari (fondée par Christiane Taubira en 1993) à l'encontre du Front national et d'Anne-Sophie Leclère.
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Que faut-il en conclure ?
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Oh non, je t'en prie, les singes ne sont pas tous sauvages...
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
La garde des Sceaux s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
Par Emmanuel Berretta Publié le 03/07/2015 à 07:33 - Modifié le 03/07/2015 à 07:49 | Source Le Point
Paradoxe suprême de la loi sur le renseignement adoptée le 24 juin : un usage potentiellement généralisé des interceptions pour traquer et prévenir le terrorisme, mais pas dans les prisons, là même où Chérif Kouachi achève de se radicaliser... Christiane Taubira, la garde des Sceaux, s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
nous, on peut nous écouter, on peut nous pister sur internet mais pas eux
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
La garde des Sceaux s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
Par Emmanuel Berretta Publié le 03/07/2015 à 07:33 - Modifié le 03/07/2015 à 07:49 | Source Le Point
Paradoxe suprême de la loi sur le renseignement adoptée le 24 juin : un usage potentiellement généralisé des interceptions pour traquer et prévenir le terrorisme, mais pas dans les prisons, là même où Chérif Kouachi achève de se radicaliser... Christiane Taubira, la garde des Sceaux, s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
nous, on peut nous écouter, on peut nous pister sur internet mais pas eux
Quelle "merveille"
Mara-des-bois
Nombre de messages : 2572 Date d'inscription : 11/06/2015
La garde des Sceaux s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
Par Emmanuel Berretta Publié le 03/07/2015 à 07:33 - Modifié le 03/07/2015 à 07:49 | Source Le Point
Paradoxe suprême de la loi sur le renseignement adoptée le 24 juin : un usage potentiellement généralisé des interceptions pour traquer et prévenir le terrorisme, mais pas dans les prisons, là même où Chérif Kouachi achève de se radicaliser... Christiane Taubira, la garde des Sceaux, s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
nous, on peut nous écouter, on peut nous pister sur internet mais pas eux
A croire qu'elle a de la famille en prison ? Parce que sinon, je ne comprends pas. Tout le monde sait que la prison est une autoroute du crime.
Mab
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Dans un document en date du 5 février 2001 que Valeurs actuelles a pu consulter, elle demande de faire procéder à une « annulation » (sic) de ladite condamnation. Motif : « À chaque fois qu’il subit un contrôle d’identité, la consultation du fichier provoque sa conduite au commissariat. » Comme en avril 1999, où un épisode analogue avait, dit-elle, conduit des passants à venir témoigner en sa faveur. On ignore si Mme Taubira avait obtenu satisfaction de Marylise Lebranchu, alors ministre de la Justice et actuellement ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique...
Article publié initialement le 11/09/2013
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
La garde des Sceaux s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
Par Emmanuel Berretta Publié le 03/07/2015 à 07:33 - Modifié le 03/07/2015 à 07:49 | Source Le Point
Paradoxe suprême de la loi sur le renseignement adoptée le 24 juin : un usage potentiellement généralisé des interceptions pour traquer et prévenir le terrorisme, mais pas dans les prisons, là même où Chérif Kouachi achève de se radicaliser... Christiane Taubira, la garde des Sceaux, s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
nous, on peut nous écouter, on peut nous pister sur internet mais pas eux
A croire qu'elle a de la famille en prison ? Parce que sinon, je ne comprends pas. Tout le monde sait que la prison est une autoroute du crime.
Mab
shutttt, c'est une stratégie pour faire croire que les prisons ne sont pas sur écoute, ainsi les prisonniers se lâchent lousses
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
La garde des Sceaux s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
Par Emmanuel Berretta Publié le 03/07/2015 à 07:33 - Modifié le 03/07/2015 à 07:49 | Source Le Point
Paradoxe suprême de la loi sur le renseignement adoptée le 24 juin : un usage potentiellement généralisé des interceptions pour traquer et prévenir le terrorisme, mais pas dans les prisons, là même où Chérif Kouachi achève de se radicaliser... Christiane Taubira, la garde des Sceaux, s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules.
nous, on peut nous écouter, on peut nous pister sur internet mais pas eux
A croire qu'elle a de la famille en prison ? Parce que sinon, je ne comprends pas. Tout le monde sait que la prison est une autoroute du crime.
Mab
La mauvaise foie tous de même ! Taubira ne refuse pas la mise sur écoute des prisons elle considère que ce n'est pas le rôle des gardiens de prison nuance!
Adeline Hazan ,contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a écrit:
Le renseignement pénitentiaire est constitué d’agents chargés de repérer les changements de comportement des détenus, ceux qui se radicalisent, participent à des prières collectives, s’isolent des autres, etc. Ils observent la collectivité, les rapports entre les uns et les autres et font des signalements. Ce n’est pas du tout la même chose que de sonoriser des cellules et espionner des détenus dans leur intimité.
Actuellement, les informations recueillies par les agents pénitentiaires le sont sur la base de méthodes transparentes et connues : lectures des courriers, écoutes de leurs conversations téléphoniques, surveillance quotidienne et dans le respect des droits des détenus avec un contrôle possible de ce respect des droits. L’utilisation secrète des techniques de renseignement modifierait la nature de l’action des surveillants.
C’est d’autant plus inutile que la nouvelle loi antiterrorisme prévoit désormais la sonorisation des parloirs et des cellules. Cela peut donc déjà se faire mais avec une différence notable : ces sonorisations sont ordonnées et contrôlées par un juge. Là, on demande aux surveillants de prendre eux-mêmes les décisions et de faire, en gros, le travail de la DGSI…
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/04/13/assimiler-l-administration-penitentiaire-a-un-service-de-renseignement-est-dangereux_4615069_3224.html#HU8W6fjUM1f4Jojm.99
Lawrence
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EN DIRECT. Christiane Taubira «quitte le gouvernement sur un désaccord majeur» 27 Janv. 2016, 09h21
L'Elysée a annoncé ce mercredi matin la démission de Christiane Taubira du ministère de la Justice. La Garde des Sceaux était depuis des semaines en désaccord sur le projet de révision constitutionnelle sur la déchéance de nationalité.
C'est un proche de Manuel Valls, Jean-Jacques Urvoas qui prend sa place.
Depuis que la ministre de la Justice avait exprimé publiquement son désaccord, de nombreux responsables politiques avaient jugé sa «situation intenable». Après sa démission, Christiane Taubira a expliqué que «parfois résister, c'est rester, parfois résister c'est partir». La droite qui en avait l'une de ses cibles préférées se réjouit de ce départ. A gauche, en revanche de nombreuses voix se désolent.
En Commission des lois, Manuel Valls a précisé en fin de matinée qu'il n'y aurait «aucune référence à la binationalité» dans la Constitution. Il a également annoncé que «l'extension de la déchéance de nationalité concernerait les crimes certes mais sans doute aussi les délits les plus graves».
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c'est certain, de toutes façons, mieux vaut mettre quelqu'un proche de Valls, comme ça, il ne sera pas contrarié !
Lawrence
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