Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension.
Voici trois questions portant sur l'Alsace, sauriez-vous trouver la bonne réponse ?
1. Les vins d'Alsace portent traditionnellement le nom du cépage qui les produit. Parmi ces trois vins, un seul est un assemblage de plusieurs cépages. Lequel ?
A - Le Gerwurtztraminer
B - Le Riesling
C - L'Edelzwicker
Réponse:
Spoiler:
Réponse C, bien sur. Les vins composants l'Edelzwicker peuvent êtres du Pinot gris (anciennement Tokay Pinot gris), du Gewurztraminer, du Riesling, du Sylvaner, du Pinot blanc ou du Muscat d'Alsace, et de différentes qualités (de base, Grands Crus, Vendanges Tardives ou Sélection de Grains Nobles).
L'Edelzwicker est principalement destiné à la cuisine, mais vu son prix peu élevé il est aussi très consommé en boisson (entre autres pour le blanc-cassis ou kir) et réserve parfois d'agréables surprises suivant la qualité des vins mélangés.
2. Passée et repassée de l'Allemagne à la France, l'Alsace a conservé de son histoire certaines spécificités. Laquelle de ces affirmations est fausse ?
A - Le crucifix a été interdit dans les cours d'assises.
B - Les mariages sont encore soumis au régime des tutelles.
C - La majorité des trains circule à droite.
Réponse:
Spoiler:
Réponse A. Effectivement, l'Alsace-Lorraine est restée sous le régime du concordat, et il n'est pas rare de rencontrer des aumôneries dans certaines institutions publiques et des crucifix dans les salles d'audiences.
3. En juin, à Ribeauvillé, quel gâteau typique en forme de couronne est le roi de la fête ?
A - La Forêt-noire.
B - Le Spéculoos.
C - Le Kougelhopf.
Réponse:
Spoiler:
La Réponse C. Ribeauvillé justifie tous les 3 juin son titre de capitale du kougelhopf avec sa traditionelle fête consacrée au gâteau alsacien.
Dont voici la recette, pour 8 personnes :
* 1kg de farine * 150 g de sucre * 15 à 20 g de sel * 300 g de beurre * 3 oeufs * 40 cl de lait * 25 g de levure de bière * 150 g de raisins de Malaga épépinés * 75 g d'amandes * un petit verre de Kirsch d'Alsace(facultatif).
Mode de préparation:
1. Préparer d'abord le levain avec la levure, la moitié du lait tiède et la farine nécessaire pour faire une pâte de consistance moyenne ; la laisser dans un endroit tiède. 2. Dans une bassine, réunir farine, sel, oeufs et le reste du lait tiède, et mélanger énergiquement les denrées. Battre pendant 1/4 d'heure environ, en soulevant la pâte avec la main. 3. Ajouter le beurre ramolli dans les mains et le levain dont le volume a doublé. 4. Battre encore quelques minutes, couvrir d'un linge et laisser reposer dans un endroit tiède environ une heure. 5. Tapoter à nouveau, casser la pâte, ajouter le sucre et les raisins de Malaga trempés dans le kirsch ou dans l'eau, puis ajouter éventuellement un petit verre de kirsch. 6. Mettre la pâte dans un moule à kougelhopf, bien beurré dans les canelures ; garnir d'amandes pelées si possible et essuyées. 7. Laisser la pâte remonter une seconde fois jusqu'au bord et mettre dans un four moyen. Si le kougelhopf se colore de trop, mettre un papier pour couvrir. 8. Cuire environ 45 minutes.
En accompagnement vous servirez un Gewurztraminer ou un Crémant d'Alsace.
jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
question pointue: les "spaetzle" (pour l'orthographe, ça se pronnonce chpètzlé), c'est une recette de cuisine, mais c'est quoi d'autre (en langage populaire)?
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: 2 - Langage imbitable 13/6/2009, 00:52
En langage cru comme le lait d'Auvergne, Jam a écrit:
"spaetzle"(...) mais c'est quoi d'autre (en langage populaire)?
En langage populaire bas-allemand ce terme désigne un petit zizi, une bistouquette de tout petit enfant.
Der Spatz = le moineau (Passer domesticus) qui s'il pépie à Paris chuchète ou chuchote pour l'ornithologue et à Qui veut gagner des millions ? En argot rhénan (badois, souabe...), suisse alémanique, alsaco : "la bite". Dans Spätzle, le suffixe le (prononcez lé) pour lein au haut-allemand est la marque du diminutif qui exprime une réduction de format avec parfois une connotation de quelque chose de plaisant, de mignon. Faut croire que dans la culotte, pour les Alsacos "small is beautiful" !
En langage populaire bas-allemand ce terme désigne un petit zizi, une bistouquette de tout petit enfant.
Eddy a raison et d'ailleurs nous pouvons illustrer cet éclairage ainsi lorsque Daniel Cohn Bendit dit gentiment à un petit enfant : " Oh mein kind, viens me montrer ton petit spaetzle ... "
jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
sur l'étymologie de hopla geiss, il y a plein de possibilités hopla, c'est un truc que les alsaciens disent à tout bout de champ, un peut comme on dirait "et voilà" geiss par contre c'est très discuté, même les alsaciens sont pas d'accords sur le sens et sur le pourquoi une explication "cachée" qu'on m'a donné, c'est que les français (ceux qui habitent de l'autre côté des vosges), doivent grimper et redescendre la montagne pour venir en alsace, d'où cette histoire de chèvres qui désigne donc les touristes français (cette version n'est pas très diffusée publiquement... on se demande pourquoi )
Je sens qu'avec ce topic, on va prendre 3 kilos...
Allez, hop, une p'tite choucroute à la bière pour faire glisser !
Et on poursuit avec une Flammekueche ! Une !
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: 9 - Ça me rend chèvre 13/6/2009, 02:23
Citation :
c'est que les français (ceux qui habitent de l'autre côté des vosges), doivent grimper et redescendre la montagne pour venir en alsace, d'où cette histoire de chèvres qui désigne donc les touristes français
Et c'est à ce moment-là qu'ils sillonnent à travers les coteaux du vignoble la célèbre Route des Ovins !
-------------------------------------
Lorsque j'étais en poste en Alsace au début des années 1980 il m'a été révélé par un agent de renseignement du coin que le nom de code usité pour désigner les Français (dits de l'Intérieur -sic) était Hasen, càd les lièvres, en souvenir de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 durant laquelle les autochtones avaient déploré la vitesse avec laquelle les troupes de Napoléon III avaient détalé devant les Boches.
Le surnom avait survécu après l'invasion de l'Alsace par la III° République, car les agents publics civils & militaires nommés en Alsace-Moselle touchaient une prime de langue (ou de dépaysement -sic), car ils exerçaient leurs talents en pays germanophone. On munissait ces petits veinards primés d'un opuscule comportant les coutumes locales à comprendre ainsi que les mots ou expressions en alsaco utiles à connaître dont les noms d'oiseaux éventuels dirigés contre les allogènes conquérants. Dans le glossaire figurait le mot Gockel / Gickel qui signifie coq / les coqs, termes qui aux yeux des proto-énarques des années 20 représentaient l'insulte à poursuivre de la vindicte gallicane la plus ferme.
Or seuls les Badois-Wurtembergeois affublaient les Franco-Français du sobriquet Gockel/Gickel. Les Alsacos éduqués par Voltaire parlaient plutôt de Welschen (les Velches pour Voltaire qui avait piqué le mot aux Suisses), terme bizarre car étymologiquement il signifie Celtes. Traiter un Français de Celte, est-ce une insulte ? Si oui, à qui ?
(Vous pouvez laisser la réponse sur le Scythe)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 10- Le Baekeofe 15/6/2009, 21:06
Battez votre coulpe, ô ignares, vous qui croyez que la choucroute est LE plat alsacien par excellence. Découvrez-vous devant le Baekeoffe, le véritable seigneur de ce pays !
++++++++++++++++++++++++++++++++++
Bæckeoffe, le festin alsacien - connaissez-vous cette compote aux trois viandes, royale, fondante et tonique ? (par Pierre-Marie Doutrelant)
- Taisez-vous !
Mme Alice a la tête près de la coiffe, une caboche d'Alsacienne qui ne badine pas avec ce qui est l'essence de la vie : travail, famille, gastronomie. Se taire. Sinon, pas de bæckeoffe la pire privation. Se faire refuser le bæckeoffe à Strasbourg, c'est s'entendre rappeler sa maigre condition de Français de l'intérieur, de chatouille-pied, assez frivole pour confondre ledit plat avec une potée paysanne, quand il est une fabuleuse, fondante, tonique, cordiale compote de viandes riches à s'en lécher les doigts.
- Vous me laissez parler, s'énerva Dame Alice.
Il le fallait bien, elle est la reine du bæckeoffe. Une parmi des milliers d'autres. En Alsace, il n'y a pas que la table qui soit royale : toutes les ménagères se tressent des couronnes.
- Vos lecteurs, c'est ma recette qu'ils veulent, car je la tiens de ma mère, qui la tenait de sa mère, trépigna l'irascible Alice. Je n'ai jamais raté un bæckeoffe.
Je voulus abréger l'exposé. Résumer que, pour faire la merveille excitante, on prend une large terrine ovale de terre cuite.
- Une potée de Soufflenheim coupa-t-elle. Cuite à 900 degrés, séchée pendant deux ans et culottée par un long usage. - La veille du repas, poursuivis-je, prendre trois viandes : du bœuf, du porc et du mouton. Les mettre à mariner dans du vin blanc, relevé de coriandre et de fleurs de thym. - A mariner, quelle horreur - C'est Westermann, le grand cuisinier strasbourgeois, qui me l'a dit. - Sa mère l'a mal dressé. Ce doit être une bonne à rien. La vôtre aussi : vous n'arrêtez pas de m'interrompre.
II ne me restait qu'à me taire, à suivre Alice au pays des conseils.
Acheter, pour 6 personnes, 500 grammes de gîte de boeuf, autant de collet de porc et autant d'épaule d'agneau. Les mettre, la veille, au sel et au poivre, simplement. Trancher 2 kilos de pommes de terre en rondelles épaisses (tout serait là). Plus des oignons, des carottes, des poireaux, un céleri, une feuille de laurier...
- Tous ces légumes ? me laissai-je aller, A ce qu'on en dit, l'évêque de Strasbourg n'y met que des patates et des oignons. - Ça, c'est pas le bæckeoffe, s'emporta-t-elle. Mais vous, encore un mot et...
On nota donc la suite avec extrême onction.
Graisser le fond de la terrine. Le tapisser de pommes de terre. Disposer les trois viandes au-dessus. Couvrir d'une couche de légumes variés, puis d'une autre épaisseur de viandes. Terminer l'échafaudage par des pommes de terre et une queue de porc. Mouiller d'un quart de sylvaner et d'un quart et demi d'eau. Entourer le couvercle de la terrine - le luter - avec un joint de farine mouillée, pour en assurer l'étanchéité, de façon à confire le plat, à l'étouffée, dans son jus. Mettre à four doux pendant trois heures.
L'important est de la mijoter avec tendresse, cette « compote bourgeoise aux trois viandes riches et à l'émincé de petits légumes du jardin en infusion de sylvaner", pour qu'elle ne tombe pas en bouillie. Les pommes de terre, surtout, dont la tenue au front décidera de la grandeur ou de la décadence du bæckeofe. Il faut donc les choisir farineuses et fermes à la fois.
- II faut prendre des Josée-Désirée à chair rouge, recommande Mme Alice. - Le maire de Strasbourg préfère les Belle de Locronan, insinuai-je. - Ah ! c'en est trop ! je vous avais prévenu. Ce n'est pas aujourd'hui que je vous ferai goûter à mon plat.
Un malheur n'arrive jamais seul. Peu après, je faillis me brouiller avec Camille Hirtz, l'artiste alsacien, le peintre « non objectif », un second Orson Welles, aussi colossal que gourmand. À notre première rencontre, il m'avait préparé un bæckeoffe.
- Vous savez de quoi il est fait ? - Euh... (moi, prudent, instruit par l'expérience.) Une sorte de compote de bœuf, de porc et de mouton. - Pas de mouton, tonna le peintre. Le mouton n'est pas alsacien. Et il abîme le goût des autres viandes. Moi, je mets de l'oie, C'est bien meilleur, pas sec du tout... et celui qui me dira le contraire...
Pas moi, cher maître. J'avais trop envie de goûter à votre bæckeoffe, dont la puissante odeur emplissait déjà la maison. Hirtz eut beau insister sur le fait que lui coupait les pommes de terre en cubes et non en rondelles, qu'il mouillait au riesling et pas au sylvaner, qu'il mettait une lichette de graisse d'oie sur les pommes du dessus pour qu'elles se colorent bien, surtout si l'on ouvre le couvercle deux minutes avant de sortir la terrine dit four, il ne m'arracha pas un reproche ni une information. Pas question de lui apprendre qu'à Bergheim le chef Stocckel a inventé un surprenant bæckeoffe de tripes. Je tiens ma langue pour mieux ouvrir ensuite la bouche. À midi une, avec l'emphase qui sied aux événements, le peintre tirait un nez vers le mets fumant de nos désirs.
Nous n'étions pas les seuls. Toute une province s'en délecte orgueilleusement. Et revendique le bæckeoffe comme un plat patriotique. Plus encore que la choucroute.
- Vue du dehors, l'Alsace, c'est la choucroute, analysa Roger Siffeer, le chanteur populaire, qui passait par là. Mais, du dedans, les Alsaciens se sentent bæckeoffe.
Autrefois, celui-ci était au menu des lundis de lessive. En allant au lavoir, la ménagère le portait au four du boulanger et le récupérait à midi. En famille ou pour les copains, on le mitonne au nom de l'amour et de l'Alsace, deux valeurs conviviales qui sentent bon et font chaud partout, justement comme l'objet du délit.
- Le bæckeoffe est si plantureux qu'on le sert en plat unique, avec une petite salade verte, avait prévenu Camille Hirtz. Rassuré sur la mesure du repas, j'en pris donc trois fois, comme il semblait être de règle. La première fois, pour bien goûter au boeuf. La deuxième, pour savourer le porc. La troisième pour me régaler du mouton. Pardon, de l'oie ! - Je me demande si vous êtes vraiment digne de venir à ma table, grommela alors le peintre. Un gourmet ferait plus de discours sur les pommes de terre, toutes gorgées de bon jus et de sucs. Le meilleur du plat, j'insiste.
Et l'invité mangea pour la quatrième fois.
Ce que lui avait tu le maître, c'est qu'un plat « unique », en Alsace, est toujours suivi d'un munster fermier, qui ne va pas sans une linzertorte ménagère, dont l'invité n'eut plus la force de noter l'exacte composition pâtissière, car le maître s'était lancé dans la description d'un mets qui aurait pu, selon lui, ouvrir "avantageusement" le repas : des pieds de porc relevés de rondelles de truffe. Pitié, maître ! Et l’autre, narquois :
- L'Alsacien reçoit les amis comme il faut.
(Sélection du Reader's Digest- janvier 1986)
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Ils ont un train de vie qui prend des chemins de traverse borderline les Schpountz du moment.
Citation :
Suicidaire, elle saute sous un train... puis rentre se coucher
Une femme suicidaire de 58 ans s'est blessée en se jetant sous un train mardi près de Colmar, en Alsace. Elle a ensuite regagné son domicile où elle s'est finalement recouchée.
Insolite - Monde mar 28 juil, 20:26 Les faits se sont produits vers 5H20, en gare de Herrlisheim (Haut-Rhin), lorsque la désespérée, qui se trouvait au bout du quai, a tenté de se jeter sur la voie au passage d'un TER qui circulait dans le sens Mulhouse-Strasbourg. Le conducteur du train, qui roulait à environ 150 km/h et ne devait pas marquer d'arrêt à Herrlisheim, a alors donné l'alerte. Un important dispositif de recherches, mobilisant pompiers, gendarmes et agents SNCF, a été déclenché afin de retrouver la victime. Pourtant, pendant de longues heures, cette dernière est restée introuvable. L'hypothèse d'une personne seulement blessée par le choc a alors été envisagée mais les recherches effectuées auprès des services d'urgences n'ont rien donné. Et pour cause: comme par miracle, le train n'a effectivement fait "que" percuter la quinquagénaire qui, remise du choc, a finalement décidé de regagner son domicile, situé à plusieurs centaines de mètres de la gare... et de se recoucher. Vers 14H00, son concubin, qui travaille de nuit, s'est réveillé et a découvert avec stupeur sa compagne, allongée près de lui. Constatant l'étendue de ses blessures, il a alerté les secours. Hospitalisée à Colmar, la victime a confirmé avoir voulu mettre fin à ses jours. Elle souffre d'au moins une fracture du bras et d'une importante coupure au fessier, mais son pronostic vital ne semble pas engagé. Dépressive depuis plusieurs années, elle avait à plusieurs reprises tenté de se suicider. Selon la SNCF, l'incident a provoqué d'importantes perturbations sur la ligne. La circulation a été interrompue jusqu'à 07H30, le trafic ne redevenant normal que vers 09H20. Au total, 6 TER ont été supprimés, une vingtaine ont subi des retards de cinq à 45 minutes. Trois TGV ont été retardés
Motif du suicide : elle a loupé la confection de son Bäkàoffà. Heureusement que les trains ne circulent pas du même côté qu'en France, la vioque falabraque qui déraille de la chaudière a dû sauter sur la mauvaise voie.
Y sont fous ces Alsacos ! C'est tout de même plus simple de compter des moutons pour s'endormir.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
L'Alsace a été propulsée dans le top 10 des "régions incontournables" à visiter en 2010 par l'un des plus célèbres éditeurs de guides de voyages, l'australien Lonely Planet. Chaque année, l'éditeur situé à Melbourne publie dans Best in Travel une sélection des 10 pays, régions et villes incontournables. Dans le classement 2010 des régions, l'Alsace figure en compagnie de Bali (Indonésie), Fernando de Noronha (Brésil), Goa (Inde), le corridor de Koh Kong (Cambodge), le lac Baïkal (Russie), Oaxaca (Mexique), le Sud de l'Afrique, le district des lacs (Angleterre) et le sud-est de l'Australie de l'Ouest. Dans cette bible des routards internationaux, quatre pages au total ont été consacrées à Strasbourg, capitale de Noël, à la cuisine alsacienne, son authenticité, son caractère, son style de vie transfrontalier. Deux pages entières sont dédiées à son vignoble.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Avec près de 32 millions de bouteilles vendues en 2009 et une croissance régulière de 8 % depuis vingt ans, le crémant d'Alsace vise les 34 millions de bouteilles en 2010.
Mais il y a un hic.
Les vendanges ne permettront d'en produire que 33 millions. « On va taper dans les stocks, annonce Olivier Sohler, président du Syndicat des producteurs de crémant. Mais la matière première risque de manquer », autrement dit, le pinot blanc, cépage principal dans l'élaboration du crémant d'Alsace. A court terme, « il va falloir utiliser d'autres cépages pour le produire ». A moyen et long terme, l'encépagement du pinot blanc devrait gagner du terrain, particulièrement au détriment du sylvaner.
c'est pas des suédois ? (j'ai pas suivi tout le fil mais si c'est pas déjà répondu, je crois que c'est la réponse)
Ça se pourrait pour des Suédois, tout comme pour des Boches de tout acabit, des Français, des Espagnols, des Polonais, des Croates, des Lorrains ou des Autrichiens.
J'ai trouvé cette instructive encyclopédie qui traite de la question : [url=http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=8&pChapitreId=2769&pSousChapitreId=2772&pArticleLib=Les+fran%E7ais+occupent+l%92Alsace%A0%3A+1634+%96+1637+%5BL%92Alsace+au+XVII%E8me+si%E8cle-%3ELes+%E9tapes+de+la+francisation%5D]http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=8&pChapitreId=2769&pSousChapitreId=2772&pArticleLib=Les+fran%E7ais+occupent+l%92Alsace%A0%3A+1634+%96+1637+%5BL%92Alsace+au+XVII%E8me+si%E8cle-%3ELes+%E9tapes+de+la+francisation%5D[/url]
Une préfiguration de l'occupation nazie : ouverture d'un camp de concentration en Basse-Alsace pour mâter les têtes de cochon autochtones, incorporation de force dans les troupes du III° Reich avec petits séjours rafraîchissants en Russie à la clef parachevés par les réjouissances du camp soviétique de Tambov avant retour hypothétique au pays dans les années 1950 pour y accomplir deux années de service militaire dans les armées françaises pour les classes d'âge concernées (au prétexte qu'il s'agissait d'une "rédemption laïque et patriotique" nécessaire pour réintégrer dignement le giron de la glorieuse République)...
En lisant ce que ce peuple alsacien a trinqué - ça ne m'étonne pas qu'il ait développé les arts de la table et du bien boire de façon paroxysmique, car la vie se devait d'être mangée à pleines dents tant elle était incertaine et potentiellement brève - je me dis que nous autres dans le Countat nous nous en sommes plutôt bien tirés malgré quelques exactions françaises, autrichiennes, savoyardes et surtout sarrasines et barbaresques (nonobstant que ces dernières n'ont pas cessé pour autant, mais on finit par les considérer comme banales).
Amis Alsacos je promets d'être moins irrévérencieux à votre égard à l'avenir, car vous le valez bien.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Comme chaque année, Geispolsheim a profité du dernier dimanche avant la rentrée pour célébrer sa fête de la choucroute. Les rues du centre ont été réquisitionnées pour les festivités. Entre brocante, défilé, cours artistiques, attractions foraines et repas à la salle Malraux, un moment qui a attiré les visiteurs en nombre.
Le soleil vient tout juste de se lever, et la choucroute a déjà pris ses droits à Geispolsheim. Dès 6 h, les rues sont prêtes à accueillir la brocante qui accompagne traditionnellement les festivités. Bien que la plupart des habitants dorment encore, certains se sont levés aux aurores afin de dénicher quelques trésors à la faveur du petit matin. Et très vite, c'est l'affluence. La fête de la choucroute démarre en trombe, comme chaque année. La surprise du jour est la dot de la noce villageoise ...