Ancien combattant, militant socialiste et bistrot...c'est dire si j'en ai entendu des conneries !

Extrait du film dialogué par Audiard "Un idiot à Paris" d'après le roman de René Fallet avec Robert Dalban, Paul Le Person, Jean Carmet et Fernand Berset.

Quand la guerre rend fou

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/12/quand-la-guerre.html

La guerre rend fou ceux qui la font, c'est le constat terrible des psychiatres qui doivent, par exemple, soigner les militaires français rentrés du Rwanda ou les Américains d'Irak. En journaliste, Jean Paul Mari les a rencontrés, médecins et patients, mais il parle également de son expérience personnelle, de ses traumatismes et de ceux de ces confrères correspondants de guerre. Certains témoignages sont bouleversants, comme celui du retour chaotique à la vie normale des soldats du génie de l'air français, chargés d'enterrer des milliers de Rwandais morts du choléra.

Le livre aborde un sujet qu'il faut regarder en face, tant il est reste souvent tabou chez les militaires, comme chez les reporters ou les humanitaires. Sans parler des populations civiles... Les Américains ont inventé le mot après la Première guerre mondiale mais pour un trouble mental vient comme l'humanité guerrière : Post Traumatic Stress Disorder, que les Français nomment syndrome post-traumatique. Des troubles mentaux, "sans blessures apparentes", causées par la participation et le spectacle de la guerre.

Les chiffres font froid dans le dos. "En 1939, il y avait encore deux cent mille vétérans de 14-18 dans les hopitaux psychiatriques d'Angleterre (...) Après le Vietnam, sur trois millons de GI's mobilisés, sept cent mille souffrent de profonds troubles mentaux". Sur les dizaines de milliers de militaires français qui ont été envoyés en opex depuis vingt ans, combien en sont revenus malades ?

Mon mal vient de plus loin. À peine au fils d'Égée
Sous les lois de l'hymen² je m'étais engagée,
Mon repos, mon bonheur semblait être affermi,
Athènes me montra mon superbe ennemi.
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps, et transir³ et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.
Par des vœux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.
D'un incurable amour remèdes impuissants !
En vain sur les autels ma main brûlait l'encens :
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,
J'adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer.
J'offrais tout à ce dieu, que je n'osais nommer.
Je l'évitais partout. Ô comble de misère !
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
Contre moi-même enfin j'osai me révolter :
J'excitai mon courage à le persécuter.
Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre,
J'affectai les chagrins d'une injuste marâtre ;
Je pressai son exil, et mes cris éternels
L'arrachèrent du sein, et des bras paternels.
Je respirais, Œnone. Et depuis son absence,
Mes jours moins agités coulaient dans l'innocence ;
Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,
De son fatal hymen je cultivais les fruits.
Vaines précautions ! Cruelle destinée !
Par mon époux lui-même à Trézène amenée,
J'ai revu l'Ennemi que j'avais éloigné :
Ma blessure trop vive aussitôt a saigné.
Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée :
C'est Vénus toute⁴ entière à sa proie attachée.

(phèdre de racine)

c'est pas les autels qu'on faisait fumer ...

Salut Emma

J'ai une bonne copine qui préparait un mémoire de Dess sur le traumatisme de guerre. Le ministère de la défense lui a demandé de changer de sujet... on le comprend...

Ce que l'on peut apprendre des causes de ces traumatismes aurait de quoi traumatiser les autres...

Génial aussi ce topic ! Allez, je le remonte !

Je vais la proposer à Eric Besson, en lieu et place de la carte d'identité habituelle, comme ça on sera tous à égalité... sans-papiers, clandestins, ou pas.

Après tout, la connerie est la seule chose au monde la mieux partagée, non ?

Cons de tous les pays, unissez-vous !

OMBRE BLANCHE

Tres ancien combatant, ex militant actif coco, moins bistrots aujourd'hui, j'ai entendu les memes conneries. Et ca continue !!!

Amicalement

Citation :

Bernard Thibault réélu à la tête de la CGT jusqu'en 2012



Seul candidat, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a été réélu vendredi à ce poste vendredi par le Comité confédéral national pour un 4e mandat de trois ans.

Ainsi, le 49e congrès du syndicat s'achève sans heurts mais non sans anicroches.

Dans son discours de clôture, le lider maximo des travailleurs a affirmé que le "bilan" de la direction avait été "clairement validé" par le congrès, avec un score supérieur à 77%. "C'est un score très honorable pour une direction réputée être +coupée de la base+", a-t-il raillé. Le secrétaire général s'en est pris sans le nommer à l'opposant du Nord Jean-Pierre Delannoy, qui prétendait se présenter contre lui, et à ses partisans.

"La CGT, a-t-il mis en garde, n'est pas une organisation qui peut fonctionner avec des écuries ou des tendances qui prétendraient agir dans la CGT en marge des règles de vie communes (...)". Pour M. Thibault, de tels "clivages (...) feraient perdre à l'organisation l'unité qui fait sa force".

Le numéro un a d'autre part appelé les militants à "sans attendre, passer à la mise en œuvre" de la réorganisation interne sur la base des procédures décidées au congrès. Il a répété que la réforme des retraites "sera pour la CGT, le marqueur de la volonté de résistance des salariés".

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/bernard-thibault-reelu-a-la-tete-de-la-cgt-jusqu-en-2012_211628.html#xtor=AL-189

Dans la série "vieux cocos" mais j'y crois encore...

Bernard Thibault... c'est bien ce pontif syndical qui manifeste les oreilles bien à l'abri dans ses cheveux et les mains au chaud dans les poches, laissant à ses laquais le soin de porter les pancartes ?

Selon Mandroux, à l'image du PS, le Languedoc-Roussillon "a besoin de renouveau"





(AFP)
–
Il y a 14 heures


MONTPELLIER — La tête de liste socialiste aux régionales en
Languedoc-Roussillon, Hélène Mandroux, a déclaré mardi, lors de son
premier meeting de campagne, que cette région, à l'image du Parti
socialiste qui a lancé sa rénovation, "avait besoin de renouveau".
"Il est temps que le Languedoc-Roussillon tourne une page", a lancé la candidate, devant plusieurs centaines de personnes.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gVIRfGit_ZQmIT6l76EzJDoWQozg

Jacques Arino déchire la carte du PS




Le
conseiller général socialiste, Jacques Arino ne supporte pas que «
Paris » puisse imposer sa loi. Il a réagi vivement aux déclarations de
Bartolone qui a annoncé la « mise en dehors » du parti des 50
pro-Frêche qui sont aux côtés du président sortant pour ces élections
régionales de mars 2010.

Du coup, le bouillant conseiller général de
Carcassonne Nord a déchiré sa carte du PS et s'en explique par le biais
d'un communiqué de presse : « Je dis ce que je fais, je fais ce que je
dis ! J'avais annoncé qu'en cas de sanctions contre les candidats
désignés démocratiquement par les militants du Parti socialiste, je
déchirerais ma carte du parti. je le fais. Au cours de deux
consultations à bulletins secrets, les adhérents du PS avaient désigné
leur premier secrétaire puis les candidats audois de la liste conduite
par Georges Frêche. Les résultats avaient été entérinés par le bureau
national du Parti socialiste. Par la suite, le « mot » du président
sortant concernant Fabius, lancé au mois de décembre dernier, est
revenu tel un boomerang, toutefois transformé puisque pris dans son
contexte. On a réussi à créer la mauvaise raison.


Il ne faut pas prendre les militants pour des gogos. Cette raison pue le complot à plein nez !

Je déchire donc ma carte, mais que les 3 817 électeurs qui ont voté
en ma faveur lors de la dernière « cantonale » se rassurent. Je ne
démissionne pas pour autant de mon mandat de conseiller général. je
vais continuer à assumer jusqu'en 2014 la tâche par eux confiée. C'est
ainsi, qu'on le veuille ou pas !

Je n'ai pas hésité une seconde à prendre cette douloureuse décision…
Une nouvelle fois, la décision, on ne peut plus démocratique, ne
plaît pas en haut lieu. Là-haut, les pontes nationaux ont donc,
inexcusablement, décidé de monter une seconde liste socialiste et
d'exclure les candidats désignés par la base audoise du PS, à une très
forte majorité.
Ces inconscients, le mot n'est pas trop fort, leur reprochent le
ralliement à Georges Frêche (que Martine Aubry avait pourtant accepté
dans un premier temps) et ce sous un bien fallacieux prétexte…

Pour ce qui me concerne, on ne m'exclura pas. C'est moi qui le fais
et ce, avec honneur ! Nonobstant, toutefois, je resterai un socialiste,
un vrai ! »
http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/17/779082-Jacques-Arino-dechire-la-carte-du-PS.html

Des anciens d'Indochine veulent sauver la mémoire de leur camp



Devenu insalubre et dangereux, le Centre d’accueil des Français d’Indochine (Cafi) de Sainte-Livrade-sur-Lot, en Lot-et-Garonne, va laisser place à des HLM.

http://www.la-croix.com/Des-anciens-d-Indochine-veulent-sauver-la-memoire-de-leur-ca/article/2428205/4076

Des dizaines de baraquements en béton surmontés d’un frêle toit de fibrociment regorgeant d’amiante ; une électricité hors norme ; des murs non isolés ; des canalisations d’eau qui explosent avec le gel… Quand on entre dans le Centre d’accueil des Français d’Indochine (Cafi) de Sainte-Livrade-sur-Lot, on a peine à croire que des gens vivent encore ici. Construit à la hâte dans les années 1950, cet ancien camp militaire était destiné à accueillir provisoirement les rapatriés d’Indochine après le retrait de la France du sud du Vietnam en 1954. Au total, 1 160 réfugiés, dont 740 enfants, couples mixtes, veuves de Français fuyant la guerre et le communisme, ont débarqué dans cette commune rurale. Mais le provisoire a duré. Sainte-Livrade est devenu le «camp des oubliés». Oublié par l’État, qui en assurait la gestion jusque dans les années 1980, avant que la commune ne rachète ce terrain de sept hectares. Sur la cabine téléphonique des lieux, un message qui en dit long : «Vietnam-sur-Lot, la vie, c’est dur, mais on s’en remet.» Étrangement, pourtant, les rapatriés n’affichent pas de rancœur. «La France nous a menti, mais je n’ai pas de haine», assure Tony, 64 ans, un ancien légionnaire. Actuellement, seuls 120 foyers habitent encore au Cafi. La plupart sont des personnes âgées, des jeunes en grande précarité et des handicapés mentaux. Pour ceux qui sont restés, la vie va radicalement changer. Tout doit en effet être démoli. Des HLM flambant neufs vont remplacer les baraques décaties. La première pierre du nouvel ensemble a été posée le 28 mai. Trente-deux appartements seront prêts d’ici à la fin de l’année. Au total, 120 logements seront construits à l’horizon 2013. Mais pour nombre d’habitants, cette opération arrive trop tard. «Il fallait le faire il y a vingt-cinq ans. J’ai 97 ans, où voulez-vous que j’aille ?», demande Jacqueline Le Crenn, dont le père est mort à la guerre de 1914-1918, «pour la France». «C’est vécu comme un deuxième déracinement», explique André Gontran, 45 ans, l’un des deux épiciers du camp. « On ne nous donne pas le choix », soupire Simone, 83 ans. Pourtant, «on a travaillé dur dans les champs de haricots ou dans les usines», se souvient cette mère de huit enfants qui vit seule, avec 570 € par mois. C’est toute cette mémoire qui risque aujourd’hui de disparaître. «Si l’on détruit nos habitations, dans vingt ans, plus personne ne se souviendra que l’on a vécu ici. Je veux que mes petits-enfants connaissent l’histoire de leurs grand-père et arrière-grand-père», s’inquiète Jean-Claude Rogliano, 68 ans, un «enfant du camp». Une histoire douloureuse. Jusqu’aux années 1970, le camp était grillagé, entouré de barbelés, dirigé par d’anciens administrateurs des colonies. En 1959, il était interdit d’en sortir sans autorisation. Un arrêté avait même instauré un couvre-feu à 22 heures. «Peut-être que la France a honte de la façon dont elle nous a accueillis et veut faire table rase de ce passé», poursuit Jean-Claude. Aujourd’hui, les familles réclament que l’on reconnaisse au moins leur souffrance. Pour Jean-Claude Rogliano, il faut au minimum conserver l’église, la pagode, un quartier «témoin» et créer un musée avec des objets d’Indochine. «L’État français a une grande dette envers nous. Il nous doit bien ça.» «On garde bien les tranchées de Verdun», rappelle Émile Lejeune, 89 ans, un ancien adjudant, fils de la princesse vietnamienne Annam, qui veut mourir au Cafi, comme sa mère.

emma a écrit:

Quand la guerre rend fou

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/12/quand-la-guerre.html

Les enfants de militaires souffrent eux aussi

http://www.journalmetro.com/mavie/article/664031--les-enfants-de-militaires-souffrent-eux-aussi

Certains enfants de militaires souffrant de stress post-traumatique subissent eux aussi les effets de cette maladie en raison des symptômes de leurs parents, selon une étude préliminaire réalisée au Canada. Des chercheurs se sont penchés sur le stress subi par les enfants de militaires, et ont découvert que certains d'entre eux étaient aux prises avec les impacts psychologiques et physiques du syndrome de stress post-traumatique éprouvé par leurs parents. Deborah Harrison, une professeure de sociologie à l'Université du Nouveau-Brunswick et coauteure de l'étude, a déclaré que les adolescents vivant avec des parents souffrant du syndrome pouvaient faire face à des agressions physiques, de la négligence émotionnelle et des épisodes de rage imprévisibles. Ses travaux préliminaires concernaient les cas de quatre adolescents dont les pères et beaux-pères ont effectué plusieurs mandats en Afghanistan, en Somalie ou en Bosnie, ou qui étaient impliqués dans d'autres missions au cours de la dernière décennie. Trois des pères ont développé un syndrome du stress post-traumatique à la suite de leur passage en Afghanistan il y a trois ans. L'étude suggère que l'encadrement parental a souffert, selon les quatre enfants interrogés, certains ayant dû endosser des responsabilités d'adulte à la maison.

Plus de 60% des Afghans souffrent de troubles mentaux

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iFYKqeYV24_ylQNor0HUYfH60PkQ?docId=CNG.cda94919e1cd0851ceef4ca51c9c162c.211

Plus de 60% des Afghans souffrent de stress et de troubles mentaux dans un pays marqué par trois décennies de guerre, l'inégalité des sexes et la pauvreté, a indiqué dimanche la ministre par intérim de la Santé. La situation est particulièrement grave dans les parties du pays où l'insurrection des talibans empêche les services de santé publique de fonctionner. Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables dans un pays où 70% de la population est analphabète et les spécialistes de la santé mentale rares.

OmbreBlanche a écrit:

Je vais la proposer à Eric Besson, en lieu et place de la carte d'identité habituelle, comme ça on sera tous à égalité... sans-papiers, clandestins, ou pas.

Après tout, la connerie est la seule chose au monde la mieux partagée, non ?

Cons de tous les pays, unissez-vous !

Non il y a des collectionneurs égoïstes et non partageurs. J'ai des noms!!!
GIBET

Le Point.fr - Publié le 03/01/2011 à 12:25 - Modifié le 03/01/2011 à 13:21
Manuel Valls au culot


En déclarant qu'il faut "déverrouiller les 35 heures", le candidat aux primaires du PS assume son image de "Sarko de gauche".






Manuel Valls démarre fort l'année 2011. Candidat aux primaires
organisées à l'automne prochain en vue de la présidentielle de 2012, le
député-maire d'Évry est à l'origine de la première polémique socialiste de l'année.
En s'attaquant à la mesure symbolique des années Jospin, mise en place
en 1997 par l'actuelle patronne du PS, Martine Aubry, il ne pouvait pas
passer inaperçu. Dimanche, il affirme au micro d'Europe 1
qu' "il faut déverrouiller les 35 heures". Avant d'oser reprendre à son
compte la formule-emblème du sarkozysme triomphant : "Il faut
travailler plus pour gagner plus." Provocation ultime face à laquelle ne
peuvent rester stoïques ses camarades.