Francisco de Narvaez, une réussite à l'argentine !

Citation :

"Les Kirchner battus par un jeune et fringuant milliardaire"



C'est la fin de l'hégémonie des Kirchner en Argentine.

La défaite électorale a été cinglante pour le couple présidentiel qui n'a plus a majorité au Congrès, tant à la Chambre des Députés qu'au Sénat. Mais il a aussi perdu la province de Buenos Aires, la plus importante du pays.

Nestor Kirchner, qui annonce sa démission de la présidence du parti péroniste, n'est arrivé que deuxième, derrière Francisco de Narvaez. Inconnu, il y a un an, des Argentins, ce quinquagénaire est membre d'un courant rival de celui des Kirchner au sein du Parti péroniste.

Homme d'affaires de tendance libérale, Francisco de Narvaez a de nombreuses similitudes avec l'Italien Silvio Berlusconi. Avec ses cheveux roux qui lui valent le surnom de « Rouquin », il a amassé sa fortune en gérant d'une main de fer le patrimoine familial, la chaîne de supermarchés « Casa Tia ».

En 1999, deux ans avant la terrible crise qui a frappé l'Argentine, il eut le flair de la revendre à prix d'or (700 millions de dollars). « Les hommes d'affaires et les politiques partagent le même goût d'entreprendre, estime De Narvaez. Ils suivent un objectif précis et ils s'y tiennent ».

Pour percer en politique, ce Colombien d'origine s'est tout d'abord fait naturaliser Argentin. Il aurait dépensé plus de 15 millions de dollars dans la campagne électorale. Du gouvernement Kirchner, le « Rouquin » critique presque tout, en premier lieu l'insécurité, « un thème que les Kirchner ont esquivé alors qu'il s'agit d'un problème national », estime-t-il.

Mais Francisco de Narvaez reste très actif dans les affaires. Il détient des boutiques de vêtements en vogue, une entreprise d'exportation de fruits frais, un centre de congrès et, comme Berlusconi, un puissant réseau de médias comprenant une chaîne de télévision, une radio et un quotidien. S'il ne mâche pas ses mots pour critiquer les « conflits d'intérêts que peuvent susciter la détention de sociétés médias par des hommes politiques », il a jusqu'ici refusé de céder ses entreprises audiovisuelles, la loi ne l'y obligeant pas.

D'une manière générale, Narvaez reste une énigme. Une sorte de « serpent de mer », l'animal mythique qu'il s'est fait tatouer sur le cou. De nombreux mystères l'entourent, comme sa tentative de suicide avec un revolver, en 1992, dans un hôtel cinq étoiles.

Malgré son succès de dimanche, Francisco de Narvaez assure n'avoir « aucune aspiration à être président », contrairement à son ami Mauricio Macri, un autre homme d'affaires qui a conquis la mairie de Buenos Aires. Son objectif consiste à remporter en 2011 le poste de gouverneur de la province de Buenos Aires.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Argentine-un-millionnaire-a-battu-les-Kirchner-_3637-989358_actu.Htm

Toujours intéressant, ces hommes de la société civile que les chemins de la réflexion conduisent à vouloir prolonger leur réussite personnelle à celle de leur pays, sans aucune visée politique seulement pour la politique.

Pragmatiques et rompus à l'action, ils ne se nourrissent pas de blabla ; pas de dogmes auxquels les réaliités doivent se plier à travers des lunettes de magasin de farces et attrapes, mais des décisions quotidiennes en fonction des résultats de la veille.

Des libéraux, quoi.

Biloulou a écrit:

Des libéraux, quoi.