Mandela : une fortune évaluée à 4,1 millions de dollars !
C’est ce lundi que le testament de l’ancien Président d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, a été ouvert. Ainsi, Madiba lègue sa fortune évaluée à 4,1 millions de dollars à sa famille, son parti et des écoles.
Le testament de l’ancien Président d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, a été ouvert ce lundi. Un pactole de 4,1 millions de dollars (3 millions d’euros), c’est la fortune que l’ancien Président sud-africain, Nelson Mandela lègue à sa famille, son parti, l’ANC, et six écoles qui lui étaient chères.
Deux mois après sa mort à l’âge de 95 ans, un inventaire a été dressé. Il évalue provisoirement le patrimoine de Mandela à 46 millions de rands, soit 3 millions d’euros. La famille de l’ancien combattant de l’ANC était quasiment réunie au complet pour l’ouverture du testament.
Avec plus de 30 enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, nés de ses deux premiers mariages, Nelson Mandela avait rédigé un mot d’explication à la plupart de ses légataires. Il a en outre inclus dans ses dernières volontés les enfants de sa veuve Graça Machel, épousée alors qu’il avait 80 ans, tout comme son ancienne secrétaire particulière Zelda La Grange, au nombre de neuf anciens collaborateurs gratifiés de 50 000 rands (3 300 euros).
La fondation "Nelson Rohlilala Mandela Family Trust" devra partager entre 10 et 30% des revenus avec l’ANC, son parti politique, appelé à en faire usage « en particulier pour la promotion des principes et des politiques de réconciliation entre les Sud-Africains ».
Dans le testament, il est en outre prévu différents legs aux écoles fréquentées par Mandela durant sa jeunesse. Cela devra servir à offrir des bourses à leurs élèves. C’est le cas de l’université de Fort Hare et celle de Witwatersrand à Johannesburg.
Commentaires :
Remarquable gestionnaire de patrimoine ce Madiba surtout quand on sait que l'icône aurait passé une bonne partie de sa vie en prison ...
En France, nous avons également son alter-ego : Monsieur Balkany.
Ainsi ce chantre de la probité qui n'est pas, lui, - encore - allé en prison a réussi, avec des indemnités d'élu évaluées à 7000 euros/mois, à acquérir un joli patrimoine ...
Patrick Balkany, le député-maire de Levallois (Hauts-de-Seine) qui tente d’échapper à une enquête fiscale en France, tout en se prélassant dans ses trois palais de Marrakech, des Antilles et de Giverny, une commune de bourgeois située en Haute-Normandie.
« Non, rien de rien, je ne possède rien… » dit-il fièrement.
La famille Balkany, qui déclarait au Point en 2008 ne pas être assujettie à l’ISF (impôt sur la fortune), pleure toujours misère ou presque. « Je n’ai pas d’avoirs à l’étranger. Je ne suis propriétaire de rien », assure Balkany au Canard enchainé. Cet accès de paupérisme n’empêche pas les Balkany d’entretenir pas moins de trois somptueuses demeures à travers le monde. Et ce grâce à d’étonnants montages financiers.
Depuis quelques années, le couple Balkany passe ainsi une partie de ses loisirs dans le palais Dar Gyucy de Marrakech, où il reçoit, à l’occasion, son grand ami Nicolas Sarkoy. Située dans le « Triangle d’or » de la palmeraie de la ville ocre, cette masure d’environ 1 200 m² habitables est agrémentée de près de 2 hectares de parc et d’une vaste piscine. A peine de quoi jouer à cache-cache pour occuper les longues soirées d’hiver.
Pour meubler ce nid discret, les Balkany ont fait appel aux designers bling-bling Laurent et Patsy Taïeb, fondateurs de la boutique parisienne Bertrand Prestige et fournisseurs attitrés de quelques émirs et présidents africains. En mars, le magasin a ainsi fait livrer « 1 000 kilos » de meubles à Marrakech.
L’acquisition de ce palais remonte à 2008. Il avait été mis en vente par l’agence Kensington de Marrakech, affilié à Christie’s et spécialisée dans l’immobilier de grand luxe. Après une visite des lieux par des Balkany sous le charme, la transaction avait été conclue, moyennant 5 millions d’euros. Commission comprise.
Mais, sur le papier, les Balkany ne sont ni propriétaires ni locataires de ce gourbi des mille et une nuits. A en croire le maire de Levallois, son Sam’suffit serait loué par son demi-frère, Julien Balkany, résident fiscal aux Etats-Unis et patron de la Nanes Balkany Partners, une boîte spécialisée dans le pétrole et le gaz de schiste.
Mais alors qui est le proprio ? Le cadastre marocain indique le nom d’une société locale, Dar Guycy, elle même contrôlée par une deuxième société, panaméenne celle-là : Hayridge Investments n’est que l’émanation de deux autres sociétés de Panama, dont les actionnaires se perdent dans la brume des tropiques.
Pas maso le Balkany
Balkany le Marrakchi faisait d’ailleurs du chantage à l’exode fiscal contre François Hollande, le président « normal » : « Si les français restent, c’est soit qu’ils ont preuve d’un patriotisme échevelé, soit d’un masochisme inouï » lançait-il dans les colonnes de Marianne en juillet 2012. Et d’ajouter : « Qu’est-ce que c’est que ce pays où l’on pense qu’on ne peut vivre qu’en faisant payer les riches ? (…) Il ne s’agit pas de partir dans des paradis fiscaux, mais dans des pays qui ne gèrent pas les affaires de façon trotskiste ».
Comme le Maroc, par exemple a Ssi Balkany ?