Vacances - Voyages

Rappel du premier message :


Lambarene, Gabon.


(voila, Biloulou, c'est parti! )

Bonsoir Biloulou!!

La robe traditionnelle est jolie meme quand tres simple. Evidemment sur ces photos, elle est particulierement belle avec ces tissus chatoyants!

Les ballons ont-ils ete laches en fin de soiree?

Je suis contente que vous ayez precise pour le champagne, je n'avais pas realise ce qui se passait! En fait, pour moi ce n'est pas du gachis tant qu'il y a encore des bouteilles de champagne pleines après l'arrosage!

Sylvette a écrit:

Bonsoir Biloulou!!
La robe traditionnelle est jolie meme quand tres simple. Evidemment sur ces photos, elle est particulierement belle avec ces tissus chatoyants!
Les ballons ont-ils ete laches en fin de soiree?
Je suis contente que vous ayez precise pour le champagne, je n'avais pas realise ce qui se passait! En fait, pour moi ce n'est pas du gachis tant qu'il y a encore des bouteilles de champagne pleines après l'arrosage!

Bonjour Sylvette !

D'autres que je ne nomme pas remarqueront que, sans boutons, cette belle robe doit présenter des caractéristiques pratiques indéniables...
Pour les ballons je ne sais pas, mais je pense qu'à la fin des trois jours de festivités on les a sagement ramenés au sol, ce genre de ballons captifs ne sont pas conçus pour être lâchés dans la nature... ni dans les cieux particulièrement encombrés de cette région du globe.
Enfin, pleinement d'accord pour le champagne : une bouteille pleine est beaucoup plus séduisante su'une bouteille vide !

Humide après-midi de printemps, propice à égrener des souvenirs, ici entre nous....




Rio, il y a loooongtemps... février 1983 ?



Les indigènes disaient de l'un d'entre nous : "Ah, alors vous êtes quasiment un compatriote !" et, en moins flatteur, "Bienvenu à notre grand-père !"

Biloulou dans ses souvenirs a écrit:

et, en moins flatteur, "Bienvenu à notre grand-père !"

Au vu du jaunissement des photographies (certainement pas numériques), ces indigènes n'avaient pas tout à fait tort !
Du coup, tu t'es marié avec celle en robe "meringue citron" ?

Encore à Rio, probablement dans les favelas sur les hauteurs de Copacabana, seul endroit accessible à mon budget...








Iguaçu - lieu humide naturel à déplacement mixte, vertical à grand débit de l'élément aquatique, et aléatoire du brumisat engendré.

Alande a écrit:

Biloulou dans ses souvenirs a écrit:

et, en moins flatteur, "Bienvenu à notre grand-père !"

Au vu du jaunissement des photographies (certainement pas numériques), ces indigènes n'avaient pas tout à fait tort !
Du coup, tu t'es marié avec celle en robe  "meringue citron" ?

Vrai pour les photos non numériques (1983, tu penses !) moins vrai pour les agrumes!

Avec un clin d'oeil à Jaco....



En pleine guerre froide, au départ pour Prague du terminal Aviation Générale de l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, on ne savait qu'à la dernière minute si les autorités chèques allaient autoriser le vol ou pas...


Avec un ami et commanditaire du vol. Ancien élève et déjà sa licence en poche, j'étais resté son pilote de sécurité attitré, surtout pour des vols "critiques", comme ceux pour les pays de l'Est, pour aller négocier des contrats avec des virtuoses du piano ou violon pour des concerts en Belgique. C'était avant la chute du mur, un peu d'attention s'il vous plaît !


Attention d'autant plus nécessaire que sur les cartes de radionavigation de survol de l'Allemagne de l'Est sur une des limites de l'airway il était marqué, de mémoire "Soyez précis dans votre navigation, si vous sortez de ce couloir il est possible qu'on vous canarde sans sommation" et de l'autre côté "Attention aux messages de faux contrôleurs pour vous faire sortir de ce couloir". Ah, c'était non seulement la paradis des travailleurs, des pilotes aussi !


Ambiance et chaleurs à bord...


La confiance régnait...  


Confiance bien nécessaire : c'était mon premier vol pour Prague, toute la région était couverte par une épaisse couche de brouillard et un Boeing 727 yougoslave s'était crashé à l'atterrissage 48 heures avant, pas de survivants... et le radar d'approche était toujours en panne. On ne pouvait compter que sur nous...
C'était si bon de voir les feux d'approche déchirer le brouillard juste devant nous, juste à quelques mètres du sol, alors q'on venait probablement de survoler les débris encore tièdes du Boeing...

Et à cette époque, il était obligatoire de faire pipi avant de prendre le vol !

Alande a écrit:

Et à cette époque, il était obligatoire de faire pipi avant de prendre le vol !

J'avoue qu'il n'y avait pas toilettes à bord...
À l'heure actuelle certaines précautions auraient été nécessaires pour les messieurs, oh que oui !

Biloulou a écrit:

J'avoue qu'il n'y avait pas toilettes à bord...

Disons, qu'à l'époque il n'y avait pas de "taré" pour bloquer une porte blindée afin de précipiter l'aéronef sur une montagne !

Alande a écrit:

Biloulou a écrit:

J'avoue qu'il n'y avait pas toilettes à bord...

Disons, qu'à l'époque il n'y avait pas de "taré" pour bloquer une porte blindée afin de précipiter l'aéronef sur une montagne !

Dieu merci non, les tarés du type Carlos, Action directe, Bande à Bader, Brigades rouges étaient déjà à l'oeuvre mais avec un autre type de folie et autrement
Pour les avions il y avait Arafat sous d'autres formes, certes, avec moins de victimes et plus ciblées...

Et pour ce qui est des urgences pipi, j'ai aussi quelques souvenirs...

NB - dès le début de ces photos, j'ai mis l'accent sur que, si on me croisait aujourd'hui dans la rue, j'ai peu de chances d'être reconnu, donc je ne risque pas grand-chose.

Biloulou a écrit:

dès le début de ces photos, j'ai mis l'accent sur que, si on me croisait aujourd'hui dans la rue, j'ai peu de chances d'être reconnu, donc je ne risque pas grand-chose.

Ce que peut être la génétique quand même !
La mienne fait que je ne peux me permettre ce luxe. J'ai toujours dix ans de moins !

C'était un paisible vol ver Léon, capitale des Asturies...



Quand le commanditaire du voyage, assis à l'arrière adéclaré avoir une urgence pipi.
On était près de Poitiers et on a demandé à interrompre le vol pour des raisons sanitaires (c'était le terme adéquat).
"Vous êtes autorisés pour la descente et l'atterrissage, on demande une ambulance"
"Non, non, merci, l'ambulance n'est pas nécessaire"
Et comme on volait très haut pour aller loin, la descente a duré plus de vingt minutes pendant lesquelles l'identification de la balise d'approche résonnait dans l'avion : pi-pi-pi-pi-pi... (vrai de vrai)


Enfin, une fois au sol, l'autorité (police de l'air et des frontières, je crois) était là, serviable, voulant mettre le malade sous perfusion d'Eau de Mélisse des Carmes, censée calmer tous les maux, mais notre homme s'était déjà éclipsé aux toilettes...


Où il avait soigneusement rincé l'essuie-bain qui avait déjà soulagé son malaise.


Le temps de quelques signatures réglementaires et le voyage s'est poursuivi sans autre incident.
Ou presque, mais je n'ai pas de photos.


Enfin, une fois arrivés à Léon, il n'a pas fallu longtemps pour ravitailler notre vessie avec un petit rosé du pays bien frais de derrière les fagots...

Alande a écrit:

Biloulou a écrit:

dès le début de ces photos, j'ai mis l'accent sur que, si on me croisait aujourd'hui dans la rue, j'ai peu de chances d'être reconnu, donc je ne risque pas grand-chose.

Ce que peut être la génétique quand même !
La mienne fait que je ne peux me permettre ce luxe. J'ai toujours dix ans de moins !  

Heu... tu es béni des Dieux !
Moi aussi, d'une certaine façon, mais les dix ans de moins c'est dans le bilan biologique...
(Cela étant, il y a peu, une ravissante voisine m'a dit qu'elle me donnait 15 ans de moins que mon  état civil...)

Biloulou a écrit:

Alande a écrit:

Et à cette époque, il était obligatoire de faire pipi avant de prendre le vol !

J'avoue qu'il n'y avait pas toilettes à bord...
À l'heure actuelle certaines précautions auraient été nécessaires pour les messieurs, oh que oui !

Faut reconnaître que construire une gare dans un avion ....

quantat a écrit:

Biloulou a écrit:

Alande a écrit:

Et à cette époque, il était obligatoire de faire pipi avant de prendre le vol !

J'avoue qu'il n'y avait pas toilettes à bord...
À l'heure actuelle certaines précautions auraient été nécessaires pour les messieurs, oh que oui !

Faut reconnaître que construire une gare dans un avion ....

Qui sait, la SNCF fait de tels efforts pour séduire ses clients...

Avec Hassan Cehef tout est possible

Ah oui, ils sont forts, ces arabes !
Tout a commencé un jour avec un certain Arafat... tout est devenu possible, même avec les avions...

(Absolument géniale d'à-propos, la petite vidéo.. et que de messages subliminaux ! - c'est pas un peu du lavage de cerveau, là ?   )

Profitons aussi des voyages des autres !

Voici déjà un mince aperçu de mes appartements et de Plantation Bay (à Cebu), plus largement...










Je me demande le pourquoi de cette baignoire en forme de poire... Une allusion à quelqu'un ?  




Pour me venger je n'ai utilisé que la cabine de douche en marbre, elle aussi.










Que de lits, que de lits...  






À chaque résidence ainsi qu'aux restaurants, boutiques, piscines, etc., un bouton permet d'appeler une jeepney-navette
gratuite qui tourne sans cesse et qui arrive dans les 3 minutes et vous dépose à l'endroit de votre choix






Au front desk on prépare déjà Noël




Et ici on prépare un barbecue de la société qui nous invitait








À chaque sortie motorisée de Plantation Bay, escorte de police. On finirait par se sentir quelqu'un d'important... un peu gêné aussi !




Derrière moi, en chemise blanche ouverte, le numéro un de la société, Mr. Nam.








En face de moi, Febriana, une jeune indonésienne, m'a longuement parlé du bouddhisme qu'elle professait.
Dans le bouddhisme pas de menaces de punitions, pas de promesses de récompenses ; c'est toi la punition, c'est toi la récompense, disait-elle.
Profondément sereine, souriante et... touchante.




La basilique de l'Enfant Saint, un splendide héritage de l'époque coloniale.




Au milieu, la propriétaire dans des plus importants journaux d'Économie & Finances des Philippines avec sa petite-fille.




Et voilà le travail (sic), mission accomplie...  
(Honte, j'ai honte...)




À Cebu, le monument et tombe de Magellan (Fernão de Magalhens en langue civilisée), qui a donné à ces
îles le nom du roi qui avait sponsorisé la Vendée Globe de l'époque, Filipe II.
Ne me demandez pas ce que je tentais de faire avec mes mains...  

Pour la petite histoire, dans les cours d'Histoire de l'enseignement primaire au Portugal, on nous enseignait que Magellan n'avait pu boucler son tour du monde parce qu'il avait été mangé par des anthropophages aux Philippines.
Indignation des gens de Cebu : des balivernes, môssieur, il n'y a jamais eu de cannibales chez nous, Magellan a été tué par Lapu Lapu, un héros local, au cours d'un combat à la régulière. Un monument à Lapu Lapu se situe à quelques dizaines de mètres de celui de Magellan.
Comme quoi l'Histoire est à géométrie variable, mais ça on le savait déjà...




Il est loin le temps où les Asiates avaient des petites jambes arquées...
Tiens, elle me fait penser à ma ravissante voisine du 13e...  




Mais une vidéo est encore plus éloquente !


 

Et en effet, Lapu Lapu et Magellan, malgré qu'ils se soient battus à mort, sont tous deux honorés aux Philippines, l'un pour avoir combattu pour son peuple, l'autre pour l'avoir ancrée à l'Occident chrétien (photos piquées sur Google)

Merci, Biloulou!! Un endroit bien sympathique, attrayant et attirant sans aucun doute!

merci Biloulou pour l'aperçu de votre HLM résidentiel

magnifique endroit, magnifiques photos

Sylvette a écrit:

Merci, Biloulou!! Un endroit bien sympathique, attrayant et attirant sans aucun doute!

Marieden a écrit:

merci Biloulou pour l'aperçu de votre HLM résidentiel  
magnifique endroit, magnifiques photos  

Oui, bon, le HLM résidentiel oui, sans doute ; les photos...

kalawasa a écrit:

J'ignorais qu'ils étaient bilingues anglais-français à Cebu..

Voui... mais c'est surtout en mon honneur qu'ils ont utilisé le français pour cette indication....
Je fais ce que je peux pour que le français ne s'éteigne pas totalement dans ce vaste monde.