Insolite -

Rappel du premier message :

Un débat choc :çà vaut le détour

https://www.facebook.com/video.php?v=10205473778874704&fref=nf

ça vaut le coup d'être signalé

Un patron américain baisse son salaire de 90 % pour augmenter ses employés
Aux Etats-Unis, le créateur d'une start-up, Dan Price, a baissé son salaire de 90 % pour assurer une rémunération minimum de 70 000 $ à ses employés.
Valérie Hacot | 16 Avril 2015, 14h51




Il pourrait bien devenir le patron le plus populaire au monde. Dan Price, PDG de la start-up Gravity Payments, a décidé de raboter son salaire de 90 %, en le passant de 1 M$ (940 000 €) annuel à 70 000 $ (66 000 €) pour octroyer de... conséquentes augmentations à ses salariés. Il consacrera également entre 75 et 80 % des 2,2 M$ (2,07 M€) de bénéfices escomptés cette année par cette entreprise spécialisée dans le traitement des paiements par carte bancaire au financement de ces hausses massives de salaires.



Mais quelle mouche a piqué ce patron ? Son objectif est de permettre à ses 120 employés d'afficher d'ici trois ans une fiche de paie minimum de 70 000 $ par an. Le prix estimé du bonheur et de la plénitude. Car, si ce jeune entrepreneur de 30 ans, à la tête de son entreprise basée à Seattle (Etats-Unis) depuis onze ans, a eu cette idée pour le moins inhabituelle, c'est après avoir lu un article sur le bonheur, précisément. Selon ce texte publié en 2010, les personnes percevant moins de 70 000 $ par an aux Etats-Unis éprouvent des difficultés. De quoi faire gamberger ce patron qui souhaite donner à ses employés la possibilité de s'acheter une maison, de payer de bonnes écoles à leurs enfants ; bref, de vivre pleinement le rêve américain : « La différence entre mon salaire et celui d'une personne normale est absurde », confiait-il au « New York Times » qui a mis son histoire à la une avant-hier. Et le journal de préciser que Dan Price, pas frimeur pour un sou, roule dans la même vieille Audi depuis douze ans...

Après avoir mûrement réfléchi, il a annoncé sa décision à ses employés lundi dernier. Ceux-ci sont tout d'abord restés sans voix, incrédules. Puis ils ont vite fait leurs calculs. Dans cette entreprise où le salaire moyen est de 48 000 $ par an, 70 personnes vont bénéficier d'une augmentation, et 30 vont carrément doubler leur rémunération annuelle. Quant aux autres, ceux qui ont déjà franchi la barre fatidique des 70 000 $, ils ne semblent pas jaloux pour un sou.

La PME américaine pourrait-elle lancer un mouvement de fond ? Pas si sûr, mais Dan Price a au moins le mérite, avec son initiative décoiffante, de lancer le débat. En effet, les Etats-U nis sont le pays au monde où les écarts de salaires sont les plus importants. Selon de nombreuses estimations, les grands patrons gagnent près de 300 fois plus que le salarié américain moyen. Un ratio très élevé qui nourrit les inégalités. De nombreux économistes s'inquiètent d'ailleurs de ce grand écart et estiment que ces différences abyssales entre riches et pauvres constituent un frein pour la croissance économique du pays.

Dan Price affirme avoir reçu depuis le début de la semaine des centaines de mails d'entrepreneurs qui seraient intéressés par sa démarche. Le patron a, en prime, réussi un très joli coup de communication. Les médias du monde entier s'intéressent désormais à son entreprise.

INSOLITE OU PAS !!!

Les membres de L.P. en 2020...........

ah ah m....ince alors .......... sans moi

Marieden a écrit:

ça vaut le coup d'être signalé  

Un patron américain baisse son salaire de 90 % pour augmenter ses employés
Aux Etats-Unis, le créateur d'une start-up, Dan Price, a baissé son salaire de 90 % pour assurer une rémunération minimum de 70 000 $ à ses employés.
Valérie Hacot | 16 Avril 2015, 14h51




Il pourrait bien devenir le patron le plus populaire au monde. Dan Price, PDG de la start-up Gravity Payments, a décidé de raboter son salaire de 90 %, en le passant de 1 M$ (940 000 €) annuel à 70 000 $ (66 000 €) pour octroyer de... conséquentes augmentations à ses salariés. Il consacrera également entre 75 et 80 % des 2,2 M$ (2,07 M€) de bénéfices escomptés cette année par cette entreprise spécialisée dans le traitement des paiements par carte bancaire au financement de ces hausses massives de salaires.



Mais quelle mouche a piqué ce patron ? Son objectif est de permettre à ses 120 employés d'afficher d'ici trois ans une fiche de paie minimum de 70 000 $ par an. Le prix estimé du bonheur et de la plénitude. Car, si ce jeune entrepreneur de 30 ans, à la tête de son entreprise basée à Seattle (Etats-Unis) depuis onze ans, a eu cette idée pour le moins inhabituelle, c'est après avoir lu un article sur le bonheur, précisément. Selon ce texte publié en 2010, les personnes percevant moins de 70 000 $ par an aux Etats-Unis éprouvent des difficultés. De quoi faire gamberger ce patron qui souhaite donner à ses employés la possibilité de s'acheter une maison, de payer de bonnes écoles à leurs enfants ; bref, de vivre pleinement le rêve américain : « La différence entre mon salaire et celui d'une personne normale est absurde », confiait-il au « New York Times » qui a mis son histoire à la une avant-hier. Et le journal de préciser que Dan Price, pas frimeur pour un sou, roule dans la même vieille Audi depuis douze ans...

Après avoir mûrement réfléchi, il a annoncé sa décision à ses employés lundi dernier. Ceux-ci sont tout d'abord restés sans voix, incrédules. Puis ils ont vite fait leurs calculs. Dans cette entreprise où le salaire moyen est de 48 000 $ par an, 70 personnes vont bénéficier d'une augmentation, et 30 vont carrément doubler leur rémunération annuelle. Quant aux autres, ceux qui ont déjà franchi la barre fatidique des 70 000 $, ils ne semblent pas jaloux pour un sou.

La PME américaine pourrait-elle lancer un mouvement de fond ? Pas si sûr, mais Dan Price a au moins le mérite, avec son initiative décoiffante, de lancer le débat. En effet, les Etats-U nis sont le pays au monde où les écarts de salaires sont les plus importants. Selon de nombreuses estimations, les grands patrons gagnent près de 300 fois plus que le salarié américain moyen. Un ratio très élevé qui nourrit les inégalités. De nombreux économistes s'inquiètent d'ailleurs de ce grand écart et estiment que ces différences abyssales entre riches et pauvres constituent un frein pour la croissance économique du pays.

Dan Price affirme avoir reçu depuis le début de la semaine des centaines de mails d'entrepreneurs qui seraient intéressés par sa démarche. Le patron a, en prime, réussi un très joli coup de communication. Les médias du monde entier s'intéressent désormais à son entreprise.

Oui!! et il a fait ca sans l'intervention du gouvernement et sans obligation autre que celle qu'il s'est imposee.

super

Sylvette a écrit:

Marieden a écrit:

ça vaut le coup d'être signalé  
Un patron américain baisse son salaire de 90 % pour augmenter ses employés
Aux Etats-Unis, le créateur d'une start-up, Dan Price, a baissé son salaire de 90 % pour assurer une rémunération minimum de 70 000 $ à ses employés.

Oui, c'est un beau geste, sans doute, peut-être même de l'altruisme....
Mais il y a quelque chose qui demande réflexion avant de me déclarer émerveillé.

Sylvette a écrit:

il y a eu une petite erreur technique dans votre message, Biloulou

Merci,  c'est réparé...

L'homme le plus grand du monde, Sultan Kösen, 2m51, accueilli à Orly par leparisien

Un gynécologue oublie son portable dans le ventre d'une femme enceinte
(Le Dauphiné Libéré - Publié le 15/05/2015 à 09:00)



L'hôpital public Al Bashir, où le téléphone a été extrait de l'abdomen de la jeune femme.

Hanan, une jeune jordanienne âgée de 36 ans, s'est rendue le 24 avril dans une clinique privée d'Amman, la capitale. Enceinte, elle a subi une césarienne, donnant naissance à un petit garçon de 4,8kg, raconte Gulf News. L'accouchement une fois terminé, la maman est libre de rentrer chez elle.

Elle commence alors à souffrir de violentes douleurs à l'abdomen. Elle et sa famille remarquent que son ventre vibre, sans comprendre pourquoi. La mère d'Hanan, Majeda, raconte que sa fille "souffrait de terribles douleurs et ne pouvait plus bouger. Je l'ai ramenée à la clinique où elle avait été traitée, mais rien n'a été fait pour elle".

Toujours souffrante, Hanan se rend à l'hôpital public. Là-bas, les médecins la font passer une radiographie et découvrent qu'un "corps étranger" se trouve dans son abdomen. Les chirurgiens opèrent donc la jeune femme et extraient un téléphone portable de son ventre.

C'est le gynécologue auteur de la césarienne qui aurait accidentellement oublié son mobile dans l'abdomen de sa patiente, au moment de terminer l'opération.

L'affaire fait grand bruit en Jordanie, où un député s'est emparé de l'histoire d'Hanan pour réclamer la démission du gouvernement. Ce parlementaire estime que "dans les pays qui respectent leur peuple, le gouvernement démissionne à la suite de scandales comme celui-ci". Une récupération politique pas au goût du gouvernement, puisque le porte-parole du premier ministre a déclaré que l'histoire était "infondée et fabriquée".

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Déjà heureux que ce n'était pas un téléphone trafiqué en bombe ! Je me demande quelle justification Lawrence va nous donner...

Outreau : nouveau procès à Rennes pour l'un des acquittés

Dix ans après, Daniel Legrand fils, un des treize acquittés d'Outreau, est jugé pour des abus sexuels qu'il aurait commis en tant que mineur et qu'il nie avec force. Un procès insensé pour les uns, de droit pour d'autres.

La justice rouvre pour la troisième fois le dossier de pédophilie d'Outreau (Pas-de-Calais). Il y a dix ans, l'acquittement des six derniers des treize mis en cause qui clamaient leur innocence semblait avoir sonné l'épilogue de cette retentissante affaire où quatre personnes ont été condamnées.

Il restait pourtant un bout dudit dossier jamais jugé, et qui va l'être durant trois semaines devant la cour d'assises des mineurs d'Ille-et-Vilaine. Le procès y a été dépaysé pour plus de « sérénité ».

Ce reliquat, « oublié » jusqu'en 2013 dans un tiroir de la cour d'appel de Douai (Nord), concerne uniquement Daniel Legrand, 33 ans. Il tient à cette règle de droit qui veut qu'en France, on ne juge pas un mineur comme un majeur. Car s'il a été blanchi des accusations de viols et agressions sexuelles sur mineurs qui lui étaient reprochés pour la période 1999-2000, Daniel Legrand n'a jamais été jugé pour celle où il avait entre 16 et 18 ans, de 1997 à 1999.

Acquitté en 2005/accusé en 2015 : Daniel Legrand incarne cette bizarrerie judiciaire, autant douloureuse que difficile à comprendre. Cette fois, il sera seul dans le box mais défendu, en renfort de son avocat M e Julien Delarue, par une escouade d'anciens conseils des acquittés. Pourquoi ce procès maintenant ? Il aurait dû, de fait, se tenir dans la foulée de ceux de Saint-Omer et de Paris. Sauf que, rappelle Me Delarue, « personne ne le souhaitait » dans le contexte troublé des enquêtes de la commission parlementaire et de l'inspection générale des services judiciaires. Et en particulier, « pas les juridictions du Nord, frappées de plein fouet par ce séisme judiciaire ». Le parquet général de Douai laissait courir tranquillement le délai de prescription... Mais il y a deux ans, une association d'aide à l'enfance, Innocence en danger, puis le syndicat de magistrats FO, qui considéraient cette omission comme « un déni de justice », ont tiré la sonnette d'alarme... A la stupéfaction de tous, ce procès « oublié » a donc fini par être audiencé.

Accusés et victimes, des vies fracassées dans le prétoire

A Rennes, du côté de l'accusé comme du côté des victimes présumées, ce sont des vies fracassées qui vont se retrouver dans le prétoire. Daniel Legrand, en grande souffrance psychique, n'a jamais réussi à surmonter cette histoire qui a bouleversé son destin et celui de son père. En face, les quatre frères Delay, dont trois seront partie civile, victimes reconnues des viols de leurs parents et d'un couple de voisins, veulent faire entendre leur « vérité » : celle d'enfants abusés de façon atroce dès leur plus jeune âge, et convaincus que d'autres adultes que les quatre condamnés les ont violés. Seul le troisième de la fratrie, Jonathan, 20 ans, a confirmé sa présence. Ses deux aînés, Chérif et Dimitri, ont mandaté leurs avocats. « Ils ne sont pas partie civile pour dire que Daniel Legrand ne leur a rien fait », assure l'un d'eux, M e Lef-Forster. « Jamais ils ne l'ont accusé à l'époque ! » souligne Me Julien Delarue, qui promet de « ne rien lâcher ».

La façon dont le nom des Legrand — père et fils — est apparu durant l'instruction très controversée du juge Burgaud, les « aveux » de Daniel Legrand, qui s'était rétracté deux mois plus tard, comme son récit « inventé » du meurtre d'une fillette belge, dont on n'a jamais retrouvé le corps, seront de nouveau discutés. Pour en débattre, plus d'une quarantaine de témoins ont été cités, parmi lesquels figurent la plupart des acteurs de l'affaire initiale : les condamnés, dont la mère incestueuse et affabulatrice Myriam Badaoui, l'ex-accusatrice principale du dossier qui s'était rétractée à Saint-Omer en 2004. Elle a purgé sa peine et est sortie de détention en septembre 2011. Mais également son ex-mari Thierry Delay, toujours incarcéré, lui. Et aussi les dix acquittés encore vivants ; certains des magistrats qui ont traité le dossier dont le juge Burgaud, aujourd'hui chef du bureau du droit européen à la Cour de cassation ; des experts, un greffier, un surveillant de prison...

Ce troisième procès d'Outreau, même s'il n'est que celui de Daniel Legrand, pourrait prendre l'allure d'une singulière reconstitution. D'autant plus que derrière, affirme son défenseur, veulent s'engouffrer « tous ceux, révisionnistes et adeptes de la théorie du complot » qui « veulent faire planer l'idée que certains des acquittés auraient eu de la chance ». Et réveiller ainsi le spectre d'un réseau pédophile.

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non non, je n'ai pas fait une erreur de "fil" je trouve que cet article a sa place ici "insolite"
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si je comprends bien, ce jeune homme n'avait été qu'à moitié jugé ? il a été "Acquitté en 2005" mais qu'en partie ? on ne saura décidément jamais la vraie vérité, même après ce procès quelqu"en soit le résultat.

Je viens d'écouter à ce propos Me Éric Dupont-Moretti. Redoutable. Mais quel plaisir.
Loin des ronds de jambe et des formules doucereuses, il tire d'office au but, sans haine et sans crainte.

Mais quelle efficacité !

Marieden a écrit:

Outreau : nouveau procès à Rennes pour l'un des acquittés

Encore une conséquence de cette folle prise en considération des "sonneurs d'alerte", ces aigris apprentis justiciers qui rêvent de gloire et reconnaissance car eux, du cercle de ceux qui savent, ils savaient depuis le début...

oui oui encore de l'insolite .......... le gars a une classe folle ..... !!! """"Je vais quand même pas me taper Julie Pietri !""""

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Le chanteur français vient d'être condamné à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure de 15 ans.

"C'est totalement injuste". Condamné ce lundi 18 mai à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure de 15 ans, huit ans après avoir été condamné dans une affaire similaire, Jean-Luc Lahaye ne comprend pas la peine dont il vient d'écoper. Le chanteur se dit toutefois "soulagé" d'avoir été relaxé sur la question de la détention des images pédopornographiques et propositions sexuelles à mineure de moins de 15 ans.

"Elle est majeure sexuelle, je le rappelle. Je peux avoir - et je n'ai pas eu - une relation consentie physique avec une majeure sexuelle. C'est la loi. Je ne suis pas attaquable, rappelle-t-il. J'ai toujours dit que ma préférence allait pour les filles plus jeunes que moi. C'est ma façon de prolonger une séduction fanée, une jeunesse perdue. J'ai toujours aimé les filles plus jeunes et je ne suis pas le seul ! (...) Je vais quand même pas me taper Julie Pietri !"

Le chanteur star des années 80 assure par ailleurs que la jeune fille à qui il avait demandé de prendre des poses suggestives devant sa webcam avait "les apparences et les attributs d'une femme". Jean-Luc Lahaye regrette en tout cas d'avoir "ouvert un compte Facebook personnel". Et d'accuser Facebook d'avoir "fait une alerte de son propre chef", bien qu'il reconnaisse au réseau social une utilité dans les cas de "terrorisme et pédophilie, par exemple".

Jean-Luc Lahaye pourrait ne pas faire appel de sa condamnation afin de "reprendre (ses) activités artistiques et passer un coup d'éponge sur toute cette histoire". Il conclut : "Je me réserve le droit de me retourner contre certains médias et certaines personnes qui ont insisté sur cette histoire d'images pédopornographiques".

Le Parisien - Document : Outreau - histoire d'un retentissant fiasco judiciaire

Biloulou a écrit:

Le Parisien - Document : Outreau - histoire d'un retentissant fiasco judiciaire

après avoir lu ça, nul doute que nous ne connaîtrons jamais la vérité, trop de mensonges et en plus aujourd'hui, de nouvelles accusations envers un "prétendu coupable" déjà jugé et acquitté en 2005.

Marieden a écrit:

oui oui encore de l'insolite     .......... le gars a une classe folle  ..... !!!  """"Je vais quand même pas me taper Julie Pietri !""""

Si la goujaterie était passible du pénal - et ça devrait - il aurait dû écoper de la perpétuité !
Avec une loooongue période de sécurité...

1085 -

Biloulou pétri d'indignation a écrit:

Marieden a écrit:

oui oui encore de l'insolite     .......... le gars a une classe folle  ..... !!!  """"Je vais quand même pas me taper Julie Pietri !""""

Si la goujaterie était passible du pénal - et ça devrait - il aurait dû écoper de la perpétuité !
Avec une loooongue période de sécurité...

Encore qu'en cette occurrence d'aucuns - fort nombreux si mêmes ils sont discrets car probablement
faux-culs - lui trouveraient des circonstances atténuantes : il y a des Eve que pour de bonnes raisons
l'on ne lève pas... Il y a des bastides Bastille qu'il vaut mieux ne jamais prendre.

Si vous avez peur en avion... Ne lisez pas cet article

INTERVIEW - François Nénin, journaliste spécialisé dans l'aérien, marié à une ex-hôtesse de l'air, publie Oups on a oublié de sortir le train d'atterrissage, un pêle-mêle d'histoires vraies et insolites sur le secteur aérien. Des erreurs de pilotage parfois mortelles, des catastrophes évitées de justesse en passant par des passagers difficiles à maîtriser ou qui s'envoient en l'air à bord, l'auteur raconte.

Oups on a oublié de sortir le train d'atterrissage,

le titre de votre ouvrage est une phrase qui a été réellement prononcée par des pilotes.
On la retrouve à deux reprises dans le livre.

En décembre dernier à Taiwan quand, lors de l'entraînement, deux pilotes ont décidé de pratiquer une simulation de panne moteur au moment de l'atterrissage. Trop concentrés sur l'exercice, ils en ont oublié de sortir le train d'atterrissage. Il y aussi l'histoire d'un vol d'une compagnie australienne low-cost, avec des passagers à bord cette fois, où le train d'atterrissage n'a pas été sorti non plus. Après enquête, il s'est avéré que l'un des deux pilotes était en train d'envoyer des SMS avec son portable lors de la procédure d'approche. Ce sont des bourdes qui arrivent… Il y a également le "Oups on s'est trompé d'aéroport", avec le cas de deux pilotes d'une compagnie irlandaise à bas coût qui ont atterri par erreur sur la piste désaffectée d'une base militaire au lieu de celle de l'aéroport d'Englinton, située 11 kilomètres plus loin.

Vous relatez des histoires insolites, tantôt amusantes, tantôt terrifiantes. Quelles anecdotes vous ont le plus marqué?

Il y a cette histoire d'un passager russe, un colosse de 2 mètres et d'au moins 120 kilos, maîtrisé en plein vol par une hôtesse de l'air alors qu'il essayait d'en agresser une autre. La première, qui mesure 1m60, lui a donné un coup d'extincteur sur la tête. L'agresseur s'est effondré et n'a plus bougé. L'hôtesse a un moment cru qu'elle l'avait tué … J'en profite pour rendre hommage au travail des hôtesses de l'air qui rassurent les passagers et assurent leur sécurité.


«Si ça se termine bien, on peut en rire»

Il y a également l'histoire incroyable de l'avion décapotable. Là, je tire mon chapeau aux pilotes qui ont réussi à poser l'appareil. En avril 1988, le toit d'un Boeing 737 à destination d'Honolulu s'est arraché en plein vol. Une hôtesse de l'air a été happée et a disparu dans le ciel. Son corps n'a jamais été retrouvé. Les pilotes ont réussi in extremis à poser cet avion "décapoté". Sur les 89 passagers, 71 ont été blessés. Il y a souvent un petit détail qui rend l'histoire croustillante et humaine. Dans ce cas, une passagère avait remarqué une fissure dans le fuselage, au moment d'embarquer, mais n'avait osé rien dire.

Le traumatisant crash de l'A320 de la Germanwings a eu lieu il y a deux mois à peine. N'est-ce pas déplacé de plaisanter sur les crashs aériens?

J'ai commencé ce livre bien avant le crash de la Germanwings. Toutes les histoires racontées ne sont pas forcément tragiques. Le ton est léger quand l'histoire s'y prête, par exemple pour des évènements insolites ou de relations sexuelles à bord. Quand il y a des morts, le ton est neutre, je relate les faits. Loin de moi l'idée de faire de l'humour noir sur un sujet aussi grave. Je suis d'ailleurs très proche de familles de victimes, rencontrées au cours de mes enquêtes. Mais si ça se termine bien, on peut en rire.


Pétages de plomb en plein vol et autres déboires

Vous désacralisez les pilotes dans votre ouvrage. Vous évoquez des problèmes d'alcoolisme, de stupéfiants ingurgités pour tenir le rythme ou encore des jalousies qui auraient pu conduire à des drames…

Les pilotes sont des êtres humains. On a pourtant une image lisse et rigoureuse de l'équipage. Certains comportements traduisent aussi une aviation d'une autre génération. On recrute des gens qui ne sont pas fait pour être pilotes, on leur inflige des cadences infernales. Le mythe s'est écroulé. Ce sont des gens comme les autres, il y a des pétages de plomb en plein vol, des déboires… C'est aussi le reflet de notre société, il y a une baisse du niveau d'exigence.

Vous évoquez une étude de l'Administration de l'aviation civile américaine (Federal Aviation administration) qui conclut que "les pilotes ne savent plus piloter". Partagez-vous ce constat?

Il y a un problème de compétence. On constate parfois des niveaux très faibles, un manque de formation ou de culture aéronautique. A Taiwan, un crash d'un avion de TransAsia qui a fait 11 victimes en février dernier est un exemple parlant de ces erreurs de pilotage. Il y a avait un moteur arrêté et le pilote a, surement dans la panique, éteint le second qui fonctionnait. C'est un exercice pratiqué en simulateur, si la formation est bâclée, la réaction est mauvaise quand le problème arrive en vol.

«La réalité dépasse la fiction. Prenez l'exemple du MH 370 de la Malaysia Airlines»

A lire les problèmes que vous pointez, on a l'impression que les catastrophes aériennes vont augmenter.

Ce n'est ni un livre anxiogène, ni militant, ni annonciateur de catastrophe. Il n'est pas là pour faire peur. C'est un livre à lire avant de prendre l'avion si on est stressé, pour rigoler de bon cœur. Ou à lire sur la plage s'il n'y a pas eu de crash et que l'on est arrivé vivant. On médiatise les accidents qui nous touchent plus, mais en réalité, il y a pas mal d'accidents, de l'ordre d'une centaine par an.

Etes-vous serein au moment de prendre l'avion?

Pas du tout. Je préfère prendre le train. J'ai enquêté pendant des années* sur le secteur aérien. Je n'ai plus tellement confiance, j'en ai tellement vu. Tout peut arriver. Et la réalité dépasse la fiction. Prenez l'exemple du MH 370 de la Malaysia Airlines (porté disparu le 8 mars 2014, Ndlr), c'est inimaginable qu'un avion disparaisse avec ses 239 passagers à bord, sans laisser de traces.

Vous évoquez aussi des personnes - équipages ou passagers- qui s'envoient en l'air, au sens propre du terme. Il y a même un groupe, le "Mile High club" ou "club des 30.000" en français, qui regroupe ceux qui ont eu de relations sexuelles à 30 000 pieds. Faites-vous parti du club?

[Rires] J'ai rencontré ma femme, une ex-hôtesse de l'air, dans un avion. Je l'ai demandé en mariage en altitude, sur un vol Hyères-Paris. Mais non, je n'ai pas le pin's des membres du "Mile High club".


Emilie Cabot - leJDD.fr

de François Nénin,

Aucun rapport de taille ni d'importance, mais j'y vais quand même.
Il y a quelques années un ami turc de Bruxelles, marchand de voitures d'occasion de grande classe - il s'enorgueillissait d'être le seul représentant de la corporation à Bruxelles à n'avoir jamais été en prison, même pas préventive - avait acheté un Beechcraft six places d'occasion, livré directement des States.

Tout fier de son nouveau joujou, et je le comprends, il est parti à Schiphol (Amsterdam) rendre visite à des amis.
À peine l'atterrissage terminé, il s'est empressé de rentrer les flaps, en bon professionnel  - enfin pas tant que ça, parce qu'au lieu de rentrer les flaps,il a rentré le train d'atterrissage, le verrou de sécurité n'a pas fonctionné.

Résultat : affaissé sur la piste, inamovible, hélice tordue, les pales comme les montres molles de Dali.

Lamentable, mais coup de chance :  c'était le seul dommage, même le vilebrequin n'avait pas souffert.

Mais lamentable quand même.

1088 -

Il s'en tire bien de sa turquerie votre ami, son zinc aurait pu faire un flip flap !

Dieu existe !